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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 janvier 2021

La sérotonine joue un rôle dans le développement du cerveau

 RTFLASH

Jeudi, 21/01/2021

La sérotonine joue un rôle dans le développement du cerveau

Une équipe de l’Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et génétique (MPI-CBG) de Dresde (Allemagne), spécialisée dans l’étude de l’expansion du néocortex humain, vient de mettre en évidence dans la revue Neuron le rôle que pourrait jouer la sérotonine dans le développement du cerveau.

Seuls certains progéniteurs sont cependant responsables de l’expansion du néocortex. Car il en existe deux sortes, qui n’ont pas la même capacité de prolifération et n’assurent pas la même fonction selon les espèces. Situées dans la zone ventriculaire, les cellules apicales prolifèrent grandement chez tous les mammifères, à la différence des cellules progénitrices basales, situées dans la zone sous-ventriculaire, dont la capacité de prolifération varie selon les espèces. Cette variabilité serait fonction de la quantité proportionnelle des deux sous-catégories de ce type de cellules (progéniteurs neuraux intermédiaires et cellules radiales gliales basales) et de leur propre capacité de prolifération.

L’expansion du néocortex selon les espèces dépendrait ainsi de l’action proliférative des progéniteurs basaux, comme l’indique le fait que dans le néocortex lissencéphale (de la souris par exemple), ils n’ont pas une grande capacité de prolifération, alors que dans le néocortex gyrencéphale (chez l’homme ou le furet), les cellules de la glie radiaire sont capables de se diviser pour donner naissance à d’autres cellules de même type. Le sous-ventricule, qui contient le plus grand nombre de glies radiaires, est donc la zone où se produit le développement du néocortex.

Quel rôle la sérotonine, produite par le placenta pendant la gestation et amenée au cerveau par le biais de la circulation sanguine, pourrait alors jouer dans la prolifération des progéniteurs basaux ? C’est la question que s’est posée l’équipe du MPI-CBG, sachant que des études réalisées sur des souris transgéniques ont déjà montré que le neurotransmetteur est impliqué dans certains aspects du développement cortical.

En comparant son effet sur des cultures de tissus de néocortex d’embryons de souris, de furet et de fœtus humain, ils ont constaté une augmentation significative de progéniteurs basaux mitotiques chez le furet et dans le fœtus. L’embryon de souris est cependant resté inchangé, laissant supposer que son néocortex ne contient pas de récepteurs de la sérotonine. La deuxième étape a donc consisté à chercher le génome de ces récepteurs dans le néocortex de souris et dans celui du fœtus.

Sept récepteurs principaux de la sérotonine (5-HT) ont été trouvés dans le néocortex humain, mais le génome d’un seul, le récepteur HTR2A, est fortement exprimé dans les zones germinales du ventricule et du sous-ventricule, essentiellement dans les glies radiaires apicales et basales. En revanche, ce récepteur est pratiquement absent du néocortex de souris embryonnaire. Pour confirmer sa fonction, les chercheurs ont alors incorporé de l’HTR2A humain dans un embryon de souris et constaté une augmentation de la prolifération des progéniteurs basaux.

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Bruno Latour : «Un conflit oppose les Extracteurs et les Ravaudeurs...»

Par Thibaut Sardier et Nicolas Celnik — 21 janvier 2021 

Image issue de la série «Totem». Sologne. 2011

Image issue de la série «Totem». Sologne. 2011 Photo Flore-Ael Surun.Tendance floue

Le philosophe et sociologue des sciences nous invite dans son nouveau livre à une métamorphose. Pour réorganiser la société autour des urgences écologiques, il faut repenser nos liens avec le vivant et décrire ce qui nous ancre sur la Terre. C’est ainsi que l’on verra émerger des classes «géo-sociales» susceptibles d’entreprendre la transition écologique.

C’était, dès le premier confinement, l’une de ses grandes convictions : crise écologique et pandémie sont liées. Bruno Latour confirme l’intuition dans son nouveau livre, Où suis-je ?(La Découverte). Suite de son précédent ouvrage à succès Où atterrir ?, dans lequel il décrivait une humanité hors-sol sous l’effet de la mondialisation – et déchirée entre ceux qui veulent poursuivre sur cette lancée et ceux qui cherchent à retrouver un ancrage terrestre – ce nouvel opus prépare la piste d’atterrissage : entamer la transition écologique, c’est être capable de se localiser sur Terre, en étant lié au reste du monde vivant. C’est aussi prendre le temps de décrire à la fois ce dont on estime avoir besoin pour vivre, et ce à quoi l’on tient. Pour cela, il nous faut assumer notre condition d’être vivants confinés dans une biosphère étroite et aux ressources limitées. Une métamorphose s’impose à la façon du personnage de Kafka : «Le devenir blatte offre un assez bon départ pour que j’apprenne à me repérer et à faire aujourd’hui le point», écrit Latour. Insectes de tous les pays, unissez-vous !

Amanda Gorman, plus jeune poétesse jamais invitée à une cérémonie d'investiture dans l'histoire des États-Unis


 


Par Maïwenn Bordron  20/01/2021

Amanda Gorman, 22 ans, été choisie pour composer et réciter un poème sur l'unité nationale lors de la cérémonie d’investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis, ce mercredi 20 janvier. C'est la plus jeune poétesse jamais invitée à cette cérémonie dans l'histoire du pays.

Amanda Gorman a récité son poème The Hill We Climb, appelant à l'unité nationale, lors de la cérémonie d'investiture du 46e président des États-Unis, Joe Biden, le 20 janvier 2021.
Amanda Gorman a récité son poème The Hill We Climb, appelant à l'unité nationale, lors de la cérémonie d'investiture du 46e président des États-Unis, Joe Biden, le 20 janvier 2021.Crédits :  Pool / Getty Image North America - AFP

"When day comes we ask ourselves, / where can we find light in this never-ending shade? / The loss we carry, / a sea we must wade" : c'est par ces mots que commence le poème lu par Amanda Gorman, la plus jeune poétesse jamais invitée à une cérémonie d'investiture dans l'histoire des États-Unis. Originaire de Los Angeles, elle a été choisie par Joe Biden pour composer et réciter un poème lors de sa prise de fonction à la Maison Blanche, ce mercredi 20 janvier. Selon la presse américaine, la Première Dame, Jill Biden, apprécie beaucoup le travail de cette poétesse de 22 ans, originaire de Los Angeles, et a convaincu le comité chargé de la cérémonie d'investiture de la choisir. Cette tradition démocrate du poète inaugural remonte à l'investiture du président John Fitzgerald Kennedy : le 20 janvier 1961, le poète Robert Frost avait alors récité The Gift Outright. En 2009, Barack Obama avait par exemple choisi Elizabeth Alexander, qui avait récité Praise Song for the Day pour sa première cérémonie d'investiture. Le poème lu par Amanda Gorman pour l'investiture du 46e président des États-Unis, est intitulé The Hill We Climb (La colline que nous gravissons), et aborde le thème de l'unité nationale.

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Habitat inclusif et handicap : le choix de la liberté

Publié le 23/01/2021

L'Association Départementale de Parents et Amis de Personnes Handicapées mentales (ADAPEI) de la Creuse porte depuis un an un projet d'habitats inclusifs. Cela permet à des personnes handicapées, de quitter le giron familial pour vivre seules, mais jamais isolés, dans des appartements.

Autonomes mais jamais isolés.

Autonomes mais jamais isolés. • © Yves Robin - France Télévision


Victor Tournaud, 18 ans, est élève en terminale STMG au lycée d'Aubusson. Depuis le 18 décembre dernier, il vit seul dans un appartement de 55m² du centre-ville.

Presque banal, si ce n'est que Victor est autiste, atteint du syndrome d'Asperger. C'est lui qui a voulu quitter la maison familiale, un choix qu'il ne regrette absolument pas : "Je m’en sors bien globalement, je sais me faire à manger, la vaisselle, j’assure mon ménage. Je me rend à l’école tous les jours pour suivre mes études. J’ai besoin d’aide pour des tâches complexes ou qui demandent beaucoup d’énergie, mais dans l’ensemble je me débrouille seul."

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jeudi 21 janvier 2021

La réalité virtuelle, une arme contre l’anxiété, les TOC, phobies et addictions

 20 janvier 2021 

BELGIQUE

Comment ne plus avoir peur de prendre l’avion, la voiture ou l’ascenseur ? Comment supporter la vue d’une araignée, d’un serpent ? Comment ne plus être dépendant de la cigarette ? L’utilisation de la réalité virtuelle, combinée avec des thérapies cognitivo-comportementales et la psychanalyse, offre une méthode innovante qui permet de soigner efficacement les peurs, les phobies, les TOC et les addictions. Comment ces psychothérapies se déroulent-elles ? Un guide de référence détaille les étapes de la thérapie intégrant les environnements virtuels 3D. Explications avec ses auteurs.

Le docteur Éric Malbos est médecin psychiatre, enseignant et chercheur au pôle psychiatrie du CHU Conception, APHM (Marseille), et à l’Institut Fresnel de l’université Aix-Marseille. Il pratique depuis plus de quinze ans la thérapie par exposition à la réalité virtuelle pour les troubles mentaux dans un cadre clinique et de recherche.
Rodolphe Oppenheimer, pychothérapeute-psychanalyste, spécialisé dans les crises d’angoisse, de panique, l’agoraphobie et les dépressions. Il combine dans sa pratique réalité virtuelle et psychanalyse.

Ensemble, ils publient Psychothérapie et réalité virtuelle – anxiété, TOC, phobies et addictions ! (Ed. Odile Jacob)

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Documentaire. “Pas folle, la liberté” : à Dun-sur-Auron, des patients psychiatriques accueillis dans des familles du vill

Par Corinne Bian Rosa et Lucie Lagoutte  Publié le 19/01/2021

Portrait de patient de l’hôpital psychiatrique de Dun-Sur-Auron. / © France 3 Centre-Val de Loire

Dans ce documentaire de Corinne Bian Rosa, découvrez le village de Dun-Sur-Auron, dans le Cher, et son hôpital psychiatrique hors du commun avec des patients accueillis en familles d'accueil.

Dun-Sur-Auron un village de Berry peu ordinaire

Dun-sur-Auron est un village accueillant un hôpital psychiatrique. Contrairement aux hôpitaux habituels, les malades ne sont pas enfermés.

Ils vivent une vie tout à fait normale, ils fonts leurs courses, boivent un café, discutent avec les commerçants... Ils résident avec les familles de la commune et des alentours. Des familles de fonctionnaires, d’agriculteurs, de petits commerçants etc. Certain partent car ils sont guéris, d’autres arrivent, mais ils peuvent aussi passer leur vie ici.

Cet hôpital psychiatrique peu ordinaire a vu le jour il y a près d’un siècle. Depuis, on y expérimente une autre manière de faire et on y montre, au quotidien, comment une vie "dans la cité" est bénéfique à ces malades. Dans ce village chacun connait son rôle et connait l’autre. Les malades sont ici chez eux, en cas de difficultés, les habitants savent comment réagir.

Un héritage appris par leurs grands-parents puis leurs parents.

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"Cerveau musical" avec Isabelle Peretz

La Grande table reçoit Isabelle Peretz, chercheuse québécoise spécialisée dans l'étude du "cerveau musical"


30 messages clés pour limiter les maladies cardiovasculaires et suicides chez les mères

Nathalie Barrès  19 janv. 2021

Le 6e rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) pour la période 2013-2015 élaboré par l’Inserm et Santé publique France révèle que les maladies cardiovasculaires et les suicides constituent la première et seconde cause de mortalité maternelle. Le comité d’experts en charge de ce dossier a cherché à mettre en évidence les facteurs qui par une meilleure prise en charge pourraient permettre d’éviter ces décès.

Adolescence et agression sexuelle : impact d’une thérapie de groupe

Nathalie Barrès    21 janv. 2021

À retenir

Une étude portant sur l’impact d’une thérapie de groupe chez des adolescentes victimes d’agression sexuelle montre que la majorité des symptômes en lien avec des problèmes intériorisés, des difficultés relationnelles et certains problèmes cognitifs sont améliorés par cette prise en charge. Les symptômes associés à l’agression sexuelle, les symptômes de stress post-traumatique, la dissociation et le sentiment de culpabilité liés à l’agression sexuelle pourraient également être améliorés. Cet accompagnement pourrait permettre la restructuration cognitive des pensées et croyances inadaptées contribuant à réduire la sévérité des symptômes de dissociation. En revanche, selon les résultats de cette étude, les comportements extériorisés (délinquance, agressivité) ne seraient pas modifiés par ces interventions. Cette étude met également en évidence qu’un nombre important de victimisation pourrait réduire les effets bénéfiques de cet accompagnement.

La Parabole du bon samaritain

LE 16/01/2021

À retrouver dans l'émission

RÉPLIQUES

par Alain Finkielkraut

En octobre 2020, le pape François a signé l’encyclique "Fratelli Tutti" où il développe la notion d'amitié sociale. L'émission du jour propose une exégèse de la parabole du bon samaritain.

Le Bon Samaritain, par Johannes Pieter de Frey (1780 - 1834).
Le Bon Samaritain, par Johannes Pieter de Frey (1780 - 1834). Crédits :  Sepia Times - Getty

"C'est celui qui a fait preuve de bonté envers lui. Jésus lui dit 'Va et toi aussi fait de même.'" La brûlante question migratoire a mis au cœur de l'actualité le texte extrait de l'Évangile selon Saint Luc. Dans sa dernière encyclique "Fratelli Tutti", le pape François s'appuie sur ce texte pour réclamer aux pays européens arc boutés sur leurs frontières une politique d'ouverture et même d'hospitalité inconditionnelle. Le souverain pontife a-t-il raison ? Est-il dans son rôle ? Peut-on ou doit-on, pour être fidèle à l'enseignement du Christ, politiser sans autre forme de procès la parabole du bon Samaritain ? Si l'on veut répondre intelligemment à cette épineuse question, il faut commencer par faire un peu d'exégèse. Je demanderai donc à mes deux invités, les philosophes Pierre Manent et Camille Riquier, ce que signifie selon eux cette parabole si justement célèbre. 

Quelle signification politique pour cette parabole ? 

La question de l'hospitalité et de la manière dont on doit accueillir l'étranger se pose. La parabole du bon Samaritain peut être une réponse possible. Après, il y a la difficulté d'en faire une politique. Parce que c'est là que le pape François va très loin puisqu'il n'en fait pas simplement une éthique, mais semble lui donner une portée politique. Il est très compliqué de penser une politique chrétienne et il n'est pas sûr qu'il y en ait jamais eu. Néanmoins, il est juste de proposer une signification politique de la parabole sans pour autant en faire une politique. [...] Le pape se retrouve face à une situation dramatique qui a lieu d'ailleurs en Méditerranée, c'est-à-dire la mer du Saint-Siège. Camille Riquier

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À retrouver dans l'émission


Lire quand on est malvoyant : des progrès mais encore beaucoup à faire

Par Maxime Tellier 21/01/2021

La première librairie de livres en grands caractères de France a ouvert ses portes à Paris ce mercredi. L'initiative est saluée par les associations de personnes malvoyantes qui militent toutefois pour que l'édition littéraire "adaptée" étoffe son catalogue, encore trop limité.

La Librairie des Grands Caractères a ouvert le 20 janvier rue Laplace à Paris. C'est la première du genre en France à s'adresser aux personnes malvoyantes.
La Librairie des Grands Caractères a ouvert le 20 janvier rue Laplace à Paris. C'est la première du genre en France à s'adresser aux personnes malvoyantes. Crédits :  Librairie des Grands Caractères

L'ouverture d'une nouvelle librairie en temps de pandémie est déjà une bonne nouvelle. Mais que cette librairie soit en plus la première de France à s'adresser exclusivement aux personnes malvoyantes en est encore une meilleure ; et l'information est d'ailleurs largement relayée par le milieu associatif sur les réseaux sociaux. La Librairie des Grands Caractères (c'est son nom) a ouvert ce mercredi, rue Laplace, dans le 5e arrondissement de Paris et propose des livres écrits en plus gros. Les associations rappellent cependant que l'édition adaptée ne propose qu'une très petite partie du catalogue disponible dans les libraires dites classiques.

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Les 4 facteurs clés de réussite d'une psychothérapie

Par Alexandra Osorio    le 19 janvier 2021

Les 4 facteurs clés de réussite d'une psychothérapie sont les suivants: 

  • Le patient
  • L'approche utilisée
  • La relation thérapeutique
  • Le psychothérapeute

Les patients gagneraient à en être conscients pour faire bon usage des services de psychothérapie. 

Il ne s'agit pas ici de savoir quelle approche théorique est la meilleure dans l'absolu . 

Il s'agit de savoir quelle psychothérapie fonctionne lorsque le traitement, mené par un thérapeute donné avec un patient particulier à un moment et à un endroit précis, amène à un changement dans la disparition d'un sentiment de mal-être. 

Il s'agit, en fin de compte, de pouvoir constater si les investissements accordés en temps et en argent  pour le traitement sont en train d'être bien investis. 

Le patient

Les patients ne sont pas des objets de diagnostic ni des objets de soins, sur lesquels des techniques sont administrées. Les patients sont des personnes qui éprouvent des difficultés dans la vie, qui font de vaillantes tentatives de changement et qui sont capables d'utiliser la thérapie de manière constructive. Ils apportent : motivation (disponibilité au changement), ressources internes (atouts, niveau de fonctionnement avant traitement), ressources externes (réseau de soutien social existant, statut socio-économique, événements de leur vie). Par conséquent, la psychothérapie n'est pas réductible à un ensemble d'algorithmes de diagnostic ou de pratiques à suivre au pied de la lettre. Partir de la réalité du client pour développer l'approche psychothérapeutique est une obligation d'une importance cruciale pour le psychothérapeute et un droit fondamental pour le patient. Concrètement, cela signifie que pour obtenir de "bons" résultats : La psychothérapie doit être adaptée à chaque patient: qui il est, ce qu'il veut, quelles sont les circonstances de sa vie. L'évaluation de la qualité du résultat de la psychothérapie doit venir du patient. La psychothérapie doit tenir compte de l'évaluation et du feedback du patient.

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“En thérapie”, la série qui nous fait vivre la psychanalyse


Par Stéphanie Torre  21 janvier 2021

“En thérapie”, la série qui nous fait vivre la psychanalyse

C’est le rendez-vous télé incontournable de ce début d’année. En adaptant l’inoubliable série américaine In Treatment avec un casting français impeccable, Arte fait un beau pari : démocratiser la pratique, et la théorie freudienne, grâce au savoir-faire d’Éric Toledano et Olivier Nakache.

C’est une expérience de réalité virtuelle à tenter, en direct ou en replay. S’installer devant un épisode d’En Thérapie, c’est presque comme franchir le seuil d’un cabinet de psy, malgré toutes les résistances qui s’y opposent dans la vraie vie. Soutenus par cinq personnages principaux qui, jour après jour, défilent sur le divan, on ose enfin. Parce que dans les récits de chacun d’entre eux, tout le monde se reconnaît (au moins) un peu.

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Pour l'Obs, Emmanuel Carrère est allé écrire de jeunes fous à la Pitié-Salpêtrière, il les imprime en nous.

par Claude Askolovitch   20 janvier 2021

On parle d'un adolescent...  

Qui est d'une remarquable beauté, lis-je sur le site de l'Obs, mais il est aussi très peu expressif, il parle de lui  dans un curieux détachement.  Pendant le premier confinement, Augustin s'est jeté sur sa mère et l'a rouée de coup parce qu'elle insistait pour qu'il sorte de sa chambre, il aurait pu la tuer. Le lendemain, il a recommencé en plus violent encore avec la compagne de son père... Alors, maitrisé au taser, il s'est retrouvé dans une unité de pédopsychiatrie de la  Pitié-Salpêtrière...  Et c'est là que l'écrivain Emmanuel Carrère l'a rencontré, qui pour l'Obs autour de Noel est parti voir de jeunes fous pour comprendre ce que la Covid avait fêlé en eux.  Augustin allait mieux, il devait rentrer chez lui,  mais il ne pouvait  pas promettre qu'il ne recommencerait pas, il n'en savait rien, comment fait-on, disaient les parents, si nous comme confinés à nouveau ...

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La boutique solidaire des patients en psychiatrie de l'hôpital de Périgueux remporte un prix

Par Lucie Roth  Publié le 

L'association Phoenix a reçu 1500 euros au titre du prix Hélioscope 2019, remis par les représentants de GMF et Hôpitaux de France.

L’association Phoenix a reçu 1500 euros au titre du prix Hélioscope 2019, remis par les représentants de GMF et Hôpitaux de France. (©LR/Réussir le Périgord)

La candidature de l’association Phoenix, qui intervient en psychiatrie adultes, a été retenue parmi une quarantaine de dossiers présentés sur tout le territoire national en 2019. Elle a obtenu le cinquième prix, soit 1500 euros, pour son initiative de création d’une boutique solidaire, qui récupère, trie et commercialise des vêtements issus de dons.

Cette boutique, située à Excideuil depuis un an, dans un local de 100 m2 prêté par la mairie, est tenue par une équipe composée à la fois de soignants et de patients du service d’accueil de jour. « Il y a un partage de connaissances et de compétences, une responsabilisation des patients. Cela permet de leur faire retrouver une place de citoyen et d’améliorer leur qualité de vie, en leur donnant un but » , explique Laurence Bouchekif, trésorière de l’association et ergothérapeute.

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La psychiatrie protestera contre le Segur le 21 janvier

19.01.21

Non au Ségur et aux politiques destructrices de l’hôpital public, dit l'Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) dans un communiqué de presse, qui annonce par ailleurs un appel à mobilisation le 21 janvier. Il semble que l'annonce du Chef de l'Etat, la semaine passée, de la tenue d'Assises de la psychiatrie et de la santé mentale avant l'été, ait mis le feu aux poudres.


"On peut être inquiets pour nos jeunes actuellement" selon une psychiatre du CHU de Rouen

Par   
France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)

 20 janvier 2021

France Bleu s'intéresse ce mercredi aux jeunes. Selon un sondage Odoxa pour France Bleu 80% des 15 - 30 ans disent avoir subi des préjudices importants avec la crise sanitaire et économique. Priscille Gérardin, professeur de psychiatrie au CHU de Rouen, était l'invitée de la rédaction.

confinement enfants ados
confinement enfants ados © Radio France

"C'est dur d'avoir 20 ans en 2020".  Les mots d'Emmanuel Macron à la fin de l'année dernière révélaient le sentiment de beaucoup de jeunes, victimes de la crise sanitaire du Covid et de la crise économique qui en découle. Selon un sondage Odoxa pour France Bleu 80% des 15-30 ans estiment avoir subi des préjudices importants et ont peur de rencontrer des difficultés pour mener à bien leurs études. "On peut être inquiets pour nos jeunes actuellement" expliquait ce mercredi matin sur France Bleu Normandie Priscille Gérardin, professeur de psychiatrie enfant-adolescent au CHU de Rouen et à l'hôpital psychiatrique du Rouvray.

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Julie-Victoire Daubié, une pionnière à l'université

LE 20/01/2021

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Pour les jeunes femmes, l'accès au système d’enseignement supérieur est le fruit d'un long combat. Confinées au foyer, destinées à la maternité et dévouées à la famille, certaines, à force de persévérance, ont réussi à ouvrir les portes de l’université, jusqu'alors exclusivement masculine.

 Portrait de Julie-Victoire Daubié. 1861. Photo de Pierre Petit conservée à la bibliothèque Marguerite Durand, Paris. (Wikipédia)
Portrait de Julie-Victoire Daubié. 1861. Photo de Pierre Petit conservée à la bibliothèque Marguerite Durand, Paris. (Wikipédia)

Les journaux ont annoncé la nouvelle, mais rarement en première page. Parfois, elle se trouve dans la rubrique « faits divers », parfois dans la rubrique « nouvelles diverses » ou encore dans celle des « nouvelles des départements » : à la fin du mois d’août 1861, le baccalauréat, premier diplôme universitaire, connaît un moment particulier de son histoire. Lisons Le Constitutionnel, le 24 août 1861 : « La Faculté des lettres de Lyon vient de terminer sa session des examens du baccalauréat. Parmi tous les candidats, il en était un surtout qui, plus que tous les autres, attirait l'attention et l'intérêt du public et de la Faculté ; c'était une femme, Mlle Daubié, institutrice à Paris, qui se présentait courageusement devant la Faculté des lettres de Lyon, pour conquérir un grade, dont l'usage et les préjugés semblaient avoir, jusqu'à présent, réservé aux hommes seuls les avantages et les honneurs ». En 1861, l’égalité scolaire entre les hommes et les femmes est loin d’être atteinte, mais la voix est ouverte, celle de Julie-Victoire Daubié. Xavier Mauduit

Julie-Victoire Daubié : ce nom ne vous dit rien ? Il s’agit pourtant de la première bachelière (en 1861) et licenciée ès lettres (en 1871) de France – pardon, il était alors question de “bachelier” et de “licencié”. En 1861, il a même fallu rayer la mention “Sieur” pour la remplacer par “Mademoiselle” sur son diplôme du baccalauréat ! C’est dire à quel point l’institution scolaire ne s’y attendait pas, car les femmes n'avaient pas le droit de mettre le pied à l’université. Toutefois, hasard ou impensé, rien ne leur interdit de se présenter aux examens. 


Payer les soignants au forfait : les expériences se multiplient


 


19/01/2021

L’article 51 de la Loi de financement de la Sécurité sociale (FLSS) pour 2018 autorise les soignants à monter des expérimentations dérogeant aux règles habituelles de tarification. Dans une majorité des cas, il est utilisé pour instaurer des rémunérations au forfait.

Un acte de soin, un tarif, un paiement : le paiement à l’acte est en théorie la manière la plus simple de rémunérer les soignants et structures de soins. Mais la réalité est parfois plus complexe, et une même prise en charge peut faire intervenir tant de professions, de structures, de statuts, que d’autres types de rémunération peuvent s’avérer plus pertinents. C’est pourquoi l’article 51 de la LFSS 2018 autorisait, dans le cadre de projets expérimentaux, les soignants à tenter de trouver des alternatives. Et d’après un bilan dressé jeudi dernier par la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) et le ministère de la Santé lors d’un point presse en ligne, c’est le paiement au forfait qui a été plébiscité. 


Petit rappel : l’article 51 est un dispositif sur lequel les autorités sanitaires comptent beaucoup dans leur entreprise de modernisation du système de santé. « En permettant de déroger aux règles parfois contraignantes de tarification, de facturation ou d’organisation pour les acteurs de santé ou de remboursements de soins pour les patients, et en instaurant un fond dédié pour financer ces expérimentations, l’article 51 offre un cadre inédit permettant d’expérimenter de nouvelles organisations de prise en charge des patients », indiquent la Cnam et le ministère de la Santé dans un dossier accompagnant leur point presse. D’après ces deux institutions, l’article 51 est désormais « pleinement opérationnel »  : 71 projets ont pour l’instant été approuvés, contre 40 fin 2019, et ils couvrent désormais « la quasi-totalité des régions françaises ».


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Dans les grandes écoles, la diversité sociale n’a pas progressé en dix ans

Par    Publié le 19 janvier 2021

Des élèves issus des couches les plus favorisées de la société et résidant en Ile-de-France : le vivier de recrutement de ces établissements n’a pas bougé, indique une vaste étude menée par un laboratoire de l’Ecole d’économie de Paris.

Des initiatives, des discours, mais peu de changements. Le chemin vers la diversité sociale des grandes écoles françaises est encore long. Il l’est même plus que prévu. Des chercheurs de l’Institut des politiques publiques (IPP), un laboratoire de l’Ecole d’économie de Paris, ont conduit une étude inédite sur l’évolution du recrutement des étudiants en grandes écoles (écoles d’ingénieurs, de commerce, instituts d’études politiques et écoles normales supérieures).