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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 novembre 2020

"Je n'avais jamais vu une telle affluence de patients", reconnaît le chef du service psychiatrique d'un hôpital

 LCI — Wikipédia

Virginie Fauroux    19 novembre 2020

INTERVIEW - Alors que Jérôme Salomon rapportait mardi que le nombre de personnes souffrant d'un état dépressif a doublé depuis le début de l'automne, les services de psychiatrie se font également l'écho de cette recrudescence, comme au CHU de Clermont-Ferrand où la demande est huit fois supérieure à la normale.

La crise actuelle n'est pas qu'épidémiologique, elle est également psychologique. Comme l'indiquait mardi Jérome Salomon lors de son point presse, "cette épidémie est stressante et anxiogène et peut générer une souffrance psychologique pour nombre d’entre nous". Et pour mieux affirmer son propos, le directeur général de la Santé a révélé que "la santé mentale des Français s'est dégradée entre fin septembre et début novembre". "On observe une augmentation importante des états dépressifs qui a doublé durant cette période", a-t-il dit, s'appuyant sur une étude de Santé publique France.

Pour autant, il n’existe pas de données chiffrées sur une certaine affluence vers les hôpitaux psychiatriques. Le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, souhaite d'ailleurs rester vigilant tant que des chiffres n’étayent pas la situation. "Quelques régions sont aux prises à de fortes tensions, mais on ne peut pas parler de vague psychiatrique pour l’instant", nuance-t-il dans Marianne

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Covid-19 : « Les femmes sont plus respectueuses des mesures de confinement et des gestes barrières »


Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la gestion de la pandémie et celle-ci est un puissant révélateur de différences de comportements entre les sexes, notent, dans une tribune au « Monde », le politiste Martial Foucault et l’économiste Vincent Pons.

Publié le 20 novembre 2020


« La pression éducative qui pousse les femmes à respecter les règles dès leur plus jeune âge explique sans doute une partie de nos résultats. »

Tribune. Les médias ont largement relayé le fait que les pays dirigés par des femmes chefs d’Etat (Allemagne, Nouvelle-Zélande, Taïwan, Islande, Norvège, Finlande, Danemark, Serbie) présentaient un bilan sanitaire plus honorable lors de la première vague épidémique. Ce phénomène reflète peut-être une manière de gouverner plus démocratique et participative et une communication plus claire et donc plus convaincante.

Mais les pays dirigés par des femmes sont aussi plus souvent dotés d’un Etat-providence assurantiel, qui a facilité la gestion de la crise, et ils ne sont qu’une petite vingtaine. C’est trop peu pour identifier l’effet causal du sexe des dirigeants sur le nombre de cas et de décès dus au Covid-19.

En revanche, étudier les comportements ordinaires des hommes et des femmes par rapport à la pandémie ouvre des perspectives d’action publique ignorées jusqu’à présent.

Confinés, consternés

LE 19/11/2020

À retrouver dans l'émission

LE JOURNAL DES IDÉES

par Jacques Munier

Ce deuxième confinement affecte davantage que le précédent la santé mentale des Français, selon le constat du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

Ajaccio, 30 octobre 2020
Ajaccio, 30 octobre 2020 Crédits : AFP

« Le nombre de personnes concernées par des états dépressifs a doublé entre fin septembre et début novembre. » Le reconfinement semble avoir un effet cumulatif. Une étude de la Fondation Jean Jaurès intitulée Suicide : l’autre vague à venir du coronavirus ? et citée par Marianne souligne la montée des idées suicidaires. 20% des personnes interrogées ont envisagé sérieusement de se donner la mort.

[...] 

« Comment ne pas devenir fou ? »

Christophe Debien, chargé du dispositif de prévention du suicide VigilanS, confirme « une grosse différence entre les deux confinements ».

En psychiatrie de catastrophe, plus la communication de crise est désorganisée, plus on constate des manifestations difficiles. Les différents discours, les revirements plus ou moins justifiés, en tout cas tels qu’ils sont perçus, peuvent donner le sentiment d’un manque de clarté. Les populations ont besoin de repères carrés.

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DÉCONFINÉS ! LA CULTURE C'EST LA LIBERTÉ - DE LA PRISON DE LA SANTÉ AU LOUVRE

 LCP (chaîne de télévision) — Wikipédia

DÉCONFINÉS ! La culture, c'est la liberté #09 | LCP - YouTube

Le confinement de Mars nous a permis de toucher du doigt la réalité de l'enfermement.

Après une première saison adressée à tous ceux qui sont ou qui se sentent enfermés , Déconfinés saison 2 revient raconter la prison et la place de la culture, car la culture c'est la liberté.

Chaque numéro de Déconfinés permettra la découverte d'un lieu , d'un moment ou d'un métier en prison mais aussi d'un haut lieu de culture.

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vendredi 20 novembre 2020

Journée Internationale des Droits de l'Enfant

 enfance et partage | HelloAsso

Parce que les enfants ne parlent pas des violences qu’ils subissent, c’est à nous de les dénoncer pour qu’elles cessent.

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Enfant, Enfance et Partage, en partenariat avec l'institut Elabe, vous présente les résultats d'une étude sur les Français et les violences envers les enfants.

Cette étude est destinée à contribuer à la sensibilisation des citoyens et à la réflexion des pouvoirs publics et des acteurs sociaux sur la violence faite aux enfants.


DES ENSEIGNEMENTS MAJEURS RESSORTENT DE CETTE ETUDE
La violence envers les enfants est la première cause d'indignation des français (citée par 34 % des répondants) devant d’autres problèmes structurels de la société française comme la violence conjugale et la maltraitance envers les personnes âgées ou dépendantes.

L’étude démontre également les difficultés que beaucoup d’entre eux ressentent à repérer ce problème et leur méconnaissance des outils existants pour y répondre.

Même si les signes de maltraitance sont plutôt bien identifiés (hématomes / plaies, repli sur soi, pleurs fréquents, troubles du comportement …) 61 % des Français attendent d’être absolument sûrs, preuves à l’appui, pour alerter les autorités compétentes, et s’abstiennent donc en cas de doute.

Et 62 % d’entre eux ne savent pas quel numéro contacter pour signaler un cas de violence sur un enfant .Par ailleurs, seuls 16% d'entre eux mentionnent le 119.

Globalement, les Français font le constat d’un déficit d’information générale sur le sujet.
68% d’entre eux s’estiment insuffisamment informés sur les violences faites aux enfants et 67% pensent même qu’il s’agit d’un sujet tabou.

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Une intelligence artificielle capable de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer grâce à un simple dessin

Newsletter RTFlash n°1070 - rtflash.fr | tregouet.org

Mercredi, 18/11/2020


Les chercheurs d’IBM et de Pfizer ont mis au point une intelligence artificielle destinée à diagnostiquer la maladie d'Alzheimer avec un simple test. Concrètement, le test de dépistage consiste à décrire un dessin en quelques phrases. L'image montre deux enfants qui se servent dans un pot à biscuit pendant que leur mère est occupée à faire la vaisselle. L'intelligence artificielle analyse ensuite les descriptions orales des patients.

La manière dont les individus décrivent et perçoivent l'image contient des indices qui augurent l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Parmi les principaux symptômes de la maladie, on trouve les pertes de mémoire, la difficulté à comprendre des images ou à communiquer des informations simples. L'IA repère des changements subtils dans la langue, tels que des erreurs grammaticales et une structure de phrase différente, ce qui indique un déclin cognitif.

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Coronavirus : des infirmiers se forment avec assiduité à la réanimation

 franceinfo:

publié le 

A l'hôpital d'Argenteuil, «cette nuit, j’ai refusé trois patients de plus de 80 ans : trop compliqué»

Par Nathalie Raulin et Albert Facelly — 

Dans le service de réanimation du centre hospitalier d'Argenteuil, le 10 novembre.

Dans le service de réanimation du centre hospitalier d'Argenteuil, le 10 novembre. Photo Albert Facelly pour Libération

Dans le centre hospitalier de la sous-préfecture du Val-d'Oise, le service de réanimation compte 18 lits. Deux chambres sont encore disponibles. «Le flux de patients est maîtrisé», selon un médecin.

«Je ne vois pas comment ça peut repartir. Trois quarts d’heure d’arrêt toxique, c’est trop. Il faut arrêter. J’ai eu son fils.» Le chef du service de réanimation du centre hospitalier d’Argenteuil marque une pause. L’équipe médicale de relève a compris. L’un des quinze patients Covid du pavillon Madeleine-Bres, un homme de 58 ans, admis le 7 novembre dans un état critique, est perdu. D’une voix monocorde, le docteur Gaëtan Plantefeve relate la succession infernale de défaillances organiques qui, depuis 3 heures du matin, tiennent les réanimateurs en haleine : bradycardie, embolie pulmonaire, hypoxémie sévère entraînant l’arrêt du cœur. En salle de transmission, personne ne réagit. Dans l’entre-deux-mondes aseptisé de la réanimation, un décès n’est pas un événement. Moins encore depuis ce printemps d’épidémie galopante dans les quartiers denses et paupérisés de la sous-préfecture du Val-d’Oise : sur la centaine d’intubés à l’hôpital d’Argenteuil entre mars et mai, une quarantaine a quitté le service dans une housse mortuaire hermétique.