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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 19 novembre 2020

Journée mondiale de la philosophie

 UNESCO-logo.jpg — Philosophie

18 novembre

En célébrant la Journée mondiale de la philosophie chaque année, le troisième jeudi de novembre, l'UNESCO souligne la valeur durable de la philosophie pour le développement de la pensée humaine, pour chaque culture et pour chaque individu.

En dehors d’être une discipline, la philosophie est aussi une pratique quotidienne qui peut transformer les sociétés et stimuler le dialogue des cultures. En éveillant à l’exercice de la pensée, à la confrontation raisonnée des opinions, la philosophie aide à bâtir une société plus tolérante et plus respectueuse. Elle permet ainsi de comprendre et d’apporter une réponse aux grands défis contemporains, en créant les conditions intellectuelles du changement.

L'UNESCO mène la Journée mondiale de la philosophie – mais ne la possède pas. Cette Journée appartient à toutes celles et tous ceux qui apprécient la philosophie.

En ce jour d'exercice collectif de la réflexion libre, raisonnée et informée sur les défis importants de notre temps, tous les partenaires de l'UNESCO sont encouragés à organiser des activités variées - dialogues philosophiques, discussions, conférences, ateliers, événements culturels et présentations diverses autour du thème général de la Journée avec la participation de philosophes, de scientifiques de toutes les branches des sciences sociales et naturelles, éducateurs, enseignants, étudiants, journalistes et autres représentants des médias et bien sûr du grand public.


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Procès Daval : les psy analysent Jonathann, "il fait croire qu’il est dominé" dénonce la famille d'Alexia, revivez la quatrième matinée d'audition

 L'Est républicain — Wikipédia

Par Nos journalistes sur place, Bruno GRANDJEAN, Franck LALLEMAND, Éléonore TOURNIER, Didier FOHR, & Willy GRAFF

19 novembre 2020

Interrompu mercredi soir après le "malaise vagal" de Jonathann, le procès du meurtrier d'Alexia Daval a repris ce jeudi, son état de santé étant jugé compatible avec la suite des auditions. La matinée de ce jeudi a été dédiée au profil psychologique de l'accusé. Les experts psychiatres ont dépeint un Jonathann manipulateur, au comportement "caméléon". Jonathann Daval, un informaticien de 36 ans, doit répondre de "meurtre sur conjoint" et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

[...] La matinée de ce jeudi a été dédiée au profil psychologique de l'accusé. Une séquence essentielle, tant sa personnalité reste insondable et sujette aux débats.

Les experts psychiatres ont dépeint un Jonathann "manipulateur", "immature", "impulsif", au comportement "caméléon" ; un jeune homme présentant deux visages : celui de la fragilité et de la toute-puissance.

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« L’être humain n’accepte plus d’être malade »

Rappelant que « le vivant est avant tout incertitude », le neurobiologiste Guy Simonnet souligne qu’une « tolérance zéro maladie » ne peut qu’être la source d’une nouvelle vulnérabilité.

Publié le 19 novembre 2020


Le service de réanimation et de maladies infectieuses de l’hôpital Bichat, à Paris, le 22 octobre.

Tribune. Tout être humain rencontrera un jour la maladie au cours de sa vie. Compagne de la mort, la maladie est une porte au-delà de laquelle les hommes et les femmes s’interrogent inévitablement sur leur condition humaine. Socrate lui-même a dit en mourant : « Vivre, c’est être longtemps malade : je dois un coq à Esculape libérateur. »

Qu’en est-il aujourd’hui de notre regard de citoyen du XXIsiècle ? « Tolérance zéro maladie », « zéro douleur », se réclame une société néolibérale nous engageant vivement à suivre à la lettre une biomédecine qui n’a jamais connu un tel niveau de développement et de moyens techniques grâce à un fantastique progrès de nos connaissances. Un tel refus du pathologique est un véritable paradoxe philosophique.

Certes, nous acceptons les grandes pathologies, comme les cancers, les accidents cardio-vasculaires, etc., mais parce qu’elles n’arrivent qu’aux autres ; qui n’ont pas de chance en quelque sorte. Il en est autrement des grandes épidémies qui ont accompagné l’histoire de l’humanité (peste, choléra, typhus…), en cela qu’elles ne frappent plus seulement « l’autre » mais touchent chacun d’entre nous dans sa propre identité.

L’histoire de la médecine, en particulier moderne, peut-elle nous aider à mieux comprendre les raisons de telles contradictions ? Il est des étapes médicales fondamentales qui ont bouleversé profondément notre regard sur la maladie. Parmi ces étapes, une des plus signifiantes est la découverte des antibiotiques au cours des années 1940. Découverte formidable qui a sauvé des millions de vies ; véritable étape de rupture, mais qui n’est pas sans limites.

Isolement des patients positifs au Covid-19 : le gouvernement n’exclut pas des « mesures coercitives »

Dans le fameux triptyque « tester, tracer, isoler », c’est le dernier volet qui ne fonctionne pas en France. Prenant acte de cet échec, Matignon réfléchit à rendre l’isolement des malades obligatoire.

Par  Publié le 19 novembre 2020

Lors de la première vague de Covid-19, une équipe de bénévoles du dispositif « Covisan » mis en place par l’AP-HP, à Paris, le 21 avril.

A la réception, derrière la paroi en Plexiglas, un mot de bienvenue attend les clients. Il s’étale en lettres noires sur une light box, ces boîtes lumineuses qui ornent les chambres des ados : « #Allsafe Mercure ». Port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique à tous les étages, désinfection régulière des ascenseurs et des sanitaires, nettoyage à fond des chambres et du linge de lit, sens de circulation marqué au sol par des flèches…

« Nos hôtels sont capables de garantir des normes d’hygiène quasiment aussi élevées que celles des hôpitaux, assure Matthieu Menal, le directeur du Mercure de la porte d’Orléans, à Paris. Le label Allsafe a été validé par Bureau Veritas [spécialisé dans la certification], qui a contrôlé tous nos process. Ce ne sera pas ici qu’il y aura des contaminations. »

Et pour cause. Hormis quelques employés, l’hôtel quatre étoiles est désespérément en panne de clients, à l’instar de son bar et de son restaurant, fermés depuis le début du reconfinement, vendredi 30 octobre. Quand on demande à M. Menal quel est le taux de remplissage actuel de son établissement, un grand soupir s’échappe du masque chirurgical : « Difficile de partager là-dessus, disons qu’il est très faible. » Au point que le directeur vient de décider de fermer l’Ibis, juste à côté, également déserté.

En mai, quelques jours après la fin du premier confinement, Le Monde avait déjà rendu visite à M. Menal dans son hôtel de la porte d’Orléans. Fermé depuis le 19 mars, son établissement avait eu le droit de « rouvrir » avant les autres pour pouvoir accueillir des clients pas comme les autres : des patients atteints du Covid-19 dont l’état de santé ne nécessitait pas d’hospitalisation.

Trois étages (soit 65 chambres sur un total de 188) avaient été réagencés selon « un protocole très strict » pour héberger les malades pendant une durée d’une à deux semaines. Derrière son comptoir, pas encore protégé par du Plexiglas mais enrubanné de film plastique, Félix, le réceptionniste, attendait son premier « client » atteint du Covid-19. Il n’est jamais venu. Au bout de quatre semaines, l’expérience a pris fin.

L’interdiction du CBD en France jugée illégale par la justice européenne

La décision de justice conclut que cette molécule présente dans le cannabis n’a « pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé ». Elle devrait priver de base légale de nombreux procès en France.

Publié le 19 novembre 2020


Bientôt la fin du flou juridique ? Jeudi 19 novembre, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé illégale l’interdiction en France de la commercialisation du cannabidiol (CBD), soulignant que cette molécule présente dans le chanvre (ou Cannabis sativa) n’a « pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ».

L’arrêt de la CJUE concerne le cannabidiol « légalement produit dans un autre Etat membre de l’Union européenne lorsqu’il est extrait de la plante de Cannabis sativa dans son intégralité ». Il devrait, ainsi, priver de base légale de nombreux procès en France.

Architecture en psychiatrie: bien lier projet architectural et projet d'établissement

TecHopital - Accueil

Le bâtiment du CH de Jury qui a reçu le prix de l'Equerre d'argent 2018. Crédit: CH de Jury
Le bâtiment du CH de Jury qui a reçu le prix de l'Equerre d'argent 2018. Crédit: CH de Jury

PARIS, 18 novembre 2020 (TecHopital) - Il faut lier le projet architectural avec le projet d'établissement, et notamment le projet de soins, ont insisté les intervenants de la visioconférence "Architecture et psychiatrie" organisée le 10 novembre par la Conférence nationale des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de centre hospitalier spécialisé (CHS).

Lors de cette visioconférence, les représentants de l’Union des architectes francophones pour la santé ont insisté sur la nécessité qu'ils intègrent dans leur projet les orientations prévues dans le projet d'établissement de l'hôpital sur lequel ils planchent.

Ainsi, "il faut que les équipes [les architectes] comprennent le projet médical et le projet de soins", a souligné Jérôme Terlaud, architecte à l'agence Séquences. "Il faut faire en sorte que le projet architectural soit en adéquation avec le projet de soins, qu'il soit contenant sans être carcéral […] dans le cadre d'une architecture inclusive."

Bruno Laudat, architecte à l'agence AA Group, a mentionné lui aussi les spécificités de l'architecture en psychiatrie, qu'il faut distinguer de celle du MCO (médecine, chirurgie, obstétrique), à cause des durées de séjour plus longues et des contraintes purement techniques moindres du fait de l'absence de plateau technique. De plus, l'architecture doit être "basée sur le mode relationnel" caractéristique de la prise en charge en psychiatrie.

Illustration avec l'établissement public de santé (EPS) Barthélemy-Durand, qui a reconstruit en 2013 son site de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), sous la forme de cinq unités d’hospitalisation de 25 lits, associé à la réhabilitation d'un espace existant de 750 m² pour y installer des fonctions communes, a décrit Sébastien Minger, directeur délégué des sites génovéfains, de la stratégie et du patrimoine de l'EPS.

Cet espace existant, baptisé "Pavillon de l'horloge", a été conçu comme "un espace associatif et culturel accueillant pour les patients et leurs familles, un espace de rencontre, un espace support d’événements culturels". Il comprend aussi une salle de sport et une cafétéria.

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L’homme et le climat : une vieille angoisse

LE 14/11/2020

À retrouver dans l'émission

CONCORDANCE DES TEMPS

par Jean-Noël Jeanneney

Les forêts, les océans, les glaciers ont été, d’âge en âge, au centre de multiples affrontements scientifiques et géopolitiques. En compagnie de Fabien Locher, Jean-Noël Jeanneney revient ce matin sur l'histoire de l'étude du changement climatique.

"La Forêt vierge du Brésil", Charles de Clarac, 1819.
"La Forêt vierge du Brésil", Charles de Clarac, 1819.

On tend quelquefois à penser que l’angoisse que fait naître parmi nos contemporains la dégradation générale du climat sur notre planète serait une chose nouvelle ; que parmi toutes les peurs que les hommes ont affrontées dans la longue durée, celle-ci serait inédite ; qu’ils ne se seraient souciés que tout récemment des conséquences de leur façon de vivre sur les équilibres ou les déséquilibres de la planète. Or, il se trouve que rien n’est moins vrai. 

On peut remonter au moins jusqu’au temps des grandes découvertes pour y rencontrer une préoccupation qui était déjà répandue : celle des conséquences climatiques des diverses initiatives que nos congénères ont pu développer, en influençant la nature, sous toutes les latitudes. 

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Les meilleures bandes dessinées sur les artistes à découvrir

https://www.arts-in-the-city.com/wp-content/themes/theme-in-the-city/images/logo.png

On les connait à travers leurs peintures, leurs sculptures, leurs installations. Mais par quels chemins sont-ils arrivés à la création, quelle a été leur jeunesse, contre qui se sont-ils rebellés ? Toutes ces jolies histoires sont illustrées dans cette sélection de bandes dessinées dédiées aux plus grands artistes de notre histoire.

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Kusama d'Eisa Macellari

Kusama


Dans ce sublime roman graphique, on découvre avec fascination la vie de Yayoi Kusama, figure de l'art contemporain japonais. Derrière ses installations immersives et son obsession pour les pois, on découvre une femme forte, souffrant d'hallucinations, qui entame des études d'art malgré l'opposition de sa famille. Un plongée dans le rouge et le blanc très visuelle qui rend magnifiquement hommage au travail de l'artiste.

Des pois rouges







Enferme-moi si tu peux de T. Risbjerg et A-C. Pandolfo

Casterman - Enferme-moi si tu peux

 

Découvrez six portraits d'artistes majeurs de l'art brut, ceux d'Augustin Lesage, Madge Gill, le facteur Cheval, Aloïse, Marjan Gruzewski et Judith Scott. Entre la fin du XVIIIe et le milieu du XXe siècle, ces créateurs vont transformer leur vie grâce à leur inspiration débordante. Souvent exclus par la société, il réponde par des univers surréalistes, fantasques et profondément intimes.

Le plein d'imagination


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Violences conjugales : "Être victime, c'est d'abord perdre l'estime de soi, avoir honte"

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Par Arwa Barkallah  & Clarisse Shaka 19/11/2020 

Table ronde de la masculinité au Burundi. Episode 1.

Table ronde de la masculinité au Burundi. Episode 1.   -   Tous droits réservés  Euronews

Pour ce nouvel épisode de “Dans la tête des hommes”, Arwa Barkallah reçoit Christine Ntahe pour une conversation en direct du Burundi. Connue sous le nom de Maman Dimanche, Mme Ntahe est notamment en charge des règlements de conflits domestiques au sein des foyers de la communauté de Bujumbura, l'ancienne capitale du pays.

Participe aussi à cette discussion, le Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste en France, à Romainville en Seine-Saint-Denis, et militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l’association "SOS Femmes 93".

Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties sur les Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique sur les familles en Burundi et en France.

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