L'ÉCOLE PEUT-ELLE SAUVER LA DÉMOCRATIE ?
François Dubet et Marie Duru-Bellat
Editions du seuil, août 2020, 240 p., EAN 9782021459708
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Editions du seuil, août 2020, 240 p., EAN 9782021459708
6 nov. 2020
Sharon STONE, Nicole KIDMAN, Sarah JESSICA PARKER l’ont fait… Alors, pourquoi pas vous ? Depuis qu’Hollywood a démocratisé les mères de substitution, de plus en plus de femmes veulent un bébé sans être enceinte. Plus question de gagner des kilos et perdre du temps en conjectures et vergetures, aux Etats-Unis, sous-traiter sa grossesse est devenu tendance…
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Quelques-unes des protagonistes de cette aventure étaient présentes lors de la projection. Elles ont répondu ensuite aux questions posées par le public.
© Photo NR
Le film documentaire « La psy en pièce » de Perrine Arru, projeté dernièrement au cinéma Familia, a suscité de vives réactions de sympathie dans le public.
Par Marine Le Breton. 08/11/2020
Confinement, masque, couvre-feu... Vous pouvez avoir l'impression que toute la lutte contre le coronavirus repose sur vos épaules, c'est pourtant plus compliqué que ça.
PHILOSOPHIE - Si en tant qu’individu, nous ne sommes sur cette Terre qu’un grain de sable, au cœur de la pandémie de Covid-19, notre rôle à jouer peut sembler gigantesque. Nous avons dû nous confiner, porter le masque, respecter un couvre-feu, réduire nos interactions sociales, arrêter ou presque de rendre visite à nos grands-parents, cesser de nous rendre à l’école ou à l’université, fermer nos boutiques et librairies.
Ces restrictions sont certainement indispensables dans la lutte contre le virus. Mais parfois, les injonctions gouvernementales ont pu avoir un arrière-goût d’intrusion dans notre vie privée. Limiter notre bulle sociale même sous notre propre toit, respecter les gestes barrières avec nos proches... “Si chacun fait sa part, nous pouvons vaincre le virus. Il faut responsabiliser chacun et continuer d’expliquer sans culpabiliser ni infantiliser”, affirmait Emmanuel Macron vendredi 18 septembre.
Responsabiliser. Mais quelle est véritablement notre part de responsabilité dans la gestion de la crise sanitaire? À quel point cette responsabilité est-elle individuelle plutôt que collective? Dans quelle mesure joue-t-elle un rôle prépondérant par rapport à la responsabilité de l’État?
La philosophie permet d’y voir plus clair. Et pour répondre à ces questions sur la responsabilité, il faudra avant tout se pencher sur le concept de liberté, tant l’une et l’autre sont corrélées.
Par Valentin Etancelin 07/11/2020
LIVRES - Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, la médecine et les femmes lui doivent beaucoup. Ce mercredi 4 novembre, la romancière Leïla Slimani et l’illustrateur Clément Oubrerie ont publié, aux éditions Les Arènes, À mains nues, une bande-dessinée sur l’une des fondatrices de la chirurgie réparatrice en France, Suzanne Noël.
“J’ai essayé d’établir une biographie la plus précise possible avec les recherches que j’avais faites sur [elle] et me suis intéressée au monde dans lequel elle vivait, raconte l’écrivaine dans Le Figaro. Je me suis posé un tas de questions. Qu’est-ce que c’était d’être une étudiante en médecine? Comment était perçue la chirurgie esthétique à cette époque?”
Elle poursuit: “Je m’intéresse à l’histoire de ces femmes-là parce que je pense que pour beaucoup d’artistes, les histoires qui sont restées secrètes, enfouies dans une forme de silence, sont extrêmement mystérieuses. [...] [Suzanne Noël] était très subversive. Elle a eu un destin exceptionnel par rapport aux femmes de son milieu.”
Née en 1878 dans une famille bourgeoise de Laon, dans l’Aisne, rien ne prédestinait cette dernière à la science. Douée en dessin, elle épouse à 19 ans un dermatologue parisien du nom d’Henri Pertat. Certain des qualités de sa femme, il la pousse à passer son baccalauréat. Une fois le diplôme en poche, elle s’inscrit à la faculté de médecine, un milieu fréquenté par les hommes.
“C’est cette même jeune femme qu’on retrouve, dix ans plus tard, interne des hôpitaux de Paris. On peut imaginer la somme d’acharnement, de courage qui fut nécessaire pour braver les préjugés de l’époque”, écrit à son sujet le docteur Jeannine Jacquemin dans un article publié en 1988 dans la Revue d’histoire des sciences médicales. Comme dans la bande-dessinée, elle se heurte au sexisme de son environnement.