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lundi 2 novembre 2020
Les Néo-Zélandais se prononcent en faveur de l’euthanasie
Il était une fois… L’échappée théâtrale de cinq détenus
Publié le 11 juillet 2011
Par Pascale Robert-Diard
Ça vous saisit sans prévenir, la grâce. C’est même à ça qu’on la reconnaît. Alors, bien sûr, on ne s’attendait pas à la rencontrer là, dans une rue déserte d’Avallon, dans l’Yonne, un samedi de juillet. On venait assister à une représentation de théâtre amateur, dans la petite salle d’audience aux murs bleu pâle du tribunal. La reconstitution d’un procès, sur les lieux mêmes où il s’était tenu, cent ans plus tôt. L’histoire fait partie de la mémoire douloureuse du Morvan : une révolte d’enfants qui éclate en 1910 dans un foyer dépendant de l’Assistance publique, les Vermiraux, à Quarré-les-Tombes. Des petits vauriens, des rachitiques, des malades, des « vicieux » et quelques bâtards que la capitale et ses gens de bien préféraient voir grandir loin, mettent le feu à leur foyer avant de s’enfuir.
Aux gendarmes qui les arrêtent, au juge d’instruction auquel ils sont présentés, ils racontent la maltraitance, la faim, les vers, les cachots, les coups. Ils sont écoutés et, surtout, ils sont crus. De coupables, ils deviennent victimes. L’affaire, à l’époque, avait fait grand bruit. Les journaux de Paris s’en étaient mêlés, un monde de secrets s’était déchiré et un an plus tard, sous les huées de la foule, les responsables du foyer avaient été condamnés et emprisonnés.
Dans son livre, le Nivernais Jack Messy explique comment soigner les maux... des Ehpad
Publié le 01/11/2020
Jack Messy : « Il est temps de privilégier le bien-être des résidants à celui du personnel et des familles ». © Gobet Jean-Marie
Jack Messy ne va pas se faire que des amis dans les Ehpad, avec la publication très récente de son dernier ouvrage La maison du bout de la vie, aux éditions Érès. Mais l’homme n’en a cure.
Poursuivant son inlassable combat en faveur des adultes âgés, seul qualificatif approprié selon lui, son constat est sans appel : la maison de retraite est malade. Et ses maux sont multiples : des lieux de vie qui n’en sont plus vraiment (avec, entre autres, des personnes installées devant une télévision dont ils n’ont pas choisi le programme), un grand sentiment de solitude et de tristesse, des personnels surchargés et plus soucieux du sanitaire que du relationnel, un fonctionnement qui, le plus souvent, est immuable, sans prendre en compte d’éventuelles demandes de résidents. En résumé, pour l’auteur : « Il y a beaucoup de maltraitance par manque de moyens ».
Parcours
[...] Résident, à Urzy, depuis 2017, Jack Messy a exercé comme psychanalyste à Créteil (Val-de-Marne). Ancien directeur de Espaces formations Paris XV, formateur en gérontologie et conférencier, il a plusieurs publications à son actif, dont La personne âgée n’existe pas, aux éditions Rivages (1992), un ouvrage référence réédité plusieurs fois, ainsi que Pourquoi la violence, chez Désir Payot (2004).
Ecoles : «Le masque, ça angoisse carrément la petite»
Par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux —
Dans le collège Henri-Matisse, en septembre. Photo Eric Gaillard. Reuters
Souvent soulagés que les écoles restent ouvertes, les parents s’interrogent toutefois sur les conditions sanitaires de la rentrée. Certains craignent d’être contaminés par leurs enfants
D’Halloween à the Ward, un premier rôle pour la psychiatrie dans le film d’horreur
Publié le 02/11/2020
VIDEO. La caricature dans l'Histoire de France : un long combat pour la liberté d'expression
franceinfo:
Camille LaurentThomas Snégaroff
02/11/2020
Sans remonter jusqu'à l'Antiquité, on peut quand même dire que la publication de caricatures, et ce que cela génère de polémiques et d'indignations, est une longue tradition française. Et que la publication, par Charlie Hebdo entre autres, de dessins mettant en scène le prophète Mahomet, n'en est que le dernier épisode en date.
À la Révolution, c'est le pouvoir du pape et la hiérarchie catholique qui sont principalement visés. La religion est déjà à l'époque l'une des cibles favorites des caricaturistes et des polémistes. Mais le retour de la monarchie, en 1830, ne va pas les décourager : Honoré Daumier, le plus connu des caricaturistes, s'en prend régulièrement à Louis-Philippe... jusqu'à séjourner en prison pour un dessin.
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Tarn. Un nouvel hôpital de services psychiatriques va prochainement voir le jour à Albi
Par Nicolas Drusian Publié le
La première pierre du futur bâtiment a été posé jeudi 24 septembre 2020. D’ici 2022, un tout nouvel hôpital psychiatrique verra le jour à Albi (Tarn). Il accueillera quatre unités de soins, dont une unité d’accueil post-urgence, pour une capacité totale de 85 lits.
18 mois de travaux nécessaires
Ce futur hôpital nommé Henriette Tarroux sera en capacité de transférer les urgences au centre hospitalier d’Albi et rassemblera par secteurs les services de psychiatrie générale. Au minimum, 18 mois de travaux sont nécessaires pour le faire sortir de terre.
Étouffer la révolte La psychiatrie contre les Civils Rights, une histoire du contrôle social
Jonathan M. Metzl
- Traduction (Anglais) : Antoine Bargel, Alexandre Pateau
Coronavirus : COVID-19 et crise, la «tempête parfaite» pour la santé mentale
2 novembre 2020
ESPAGNE
Se réveiller. Remarquant un peu nerveux mais continuez avec la routine habituelle. Se doucher. Descendez prendre un café avant la réunion du matin. Jusqu’à ce que la tachycardie arrive. C’est le signal que le corps de Carlos a envoyé pour l’avertir que quelque chose n’allait pas.
«J’ai envoyé un message au travail en disant que je ne me sentais pas bien, je me suis couché et j’ai essayé de compter à partir d’une centaine», dit Carlos à Newtral.es, «quand je me suis un peu détendu, je suis sorti du lit et je suis allé directement à l’hôpital. ».
Là, on lui a diagnostiqué une dépression et un trouble anxieux. Et avec cela, il vit depuis juillet. Deux comprimés par jour, une visite chez le psychiatre tous les deux mois et une consultation privée avec le psychologue par semaine. Interrogé sur la vie quotidienne de la maladie, il a répondu: «J’ai du mal à me concentrer, ils me donnent des hauts et des bas d’esprit, parfois je suis abasourdi, parfois je suis avec des gens et j’ai envie de rentrer chez moi, parfois Je veux me défoncer, me saouler ou manger beaucoup ».
Selon les chiffres de notre système national de santé, 11% des problèmes de santé chroniques sont liés à la santé mentale. Et cette semaine le Organisation mondiale de la SANTE a averti que la pandémie augmentait la demande de ces services de santé. «De nombreuses personnes ont augmenté leur consommation d’alcool ou de drogues et souffrent de problèmes croissants d’insomnie et d’anxiété», conclut l’étude de l’OMS, menée auprès d’un échantillon de 130 pays.
Anxiété, dépendance ou problèmes de sommeil
Les symptômes du COVID-19 ne sont pas seulement subis par ceux qui sont infectés, mais aussi par ceux qui pleurent la perte d’un être cher, qui se sentent isolés en raison de l’isolement ou qui sont laissés sans travail par la crise sanitaire. Ces facteurs “engendrent ou aggravent des troubles de santé mentale”, prévient l’OMS.
Pour Celso arango, président de la Société espagnole de psychiatrie et chef du service hospitalier Gregorio Marañón, “la tempête parfaite” s’est produite. «Avec la crise de 2009, la maladie mentale a augmenté d’environ 20% et maintenant nous avons la crise économique et tout ce qui est dérivé du COVID-19», explique-t-il à Newtral.es.