blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 septembre 2020

«Des situations rocambolesques» : des travailleurs sourds et malentendants racontent leur quotidien avec le masque

Le Figaro Economie lance Le Figaro Décideurs - Image - CB News
TÉMOIGNAGES - Obligatoire dans les lieux collectifs clos depuis le 1er septembre, le port du masque représente une difficulté supplémentaire pour les travailleurs sourds et malentendants.

«J'ai été prise de court.» Nathalie*, sourde de naissance, redoute son retour dans son entreprise depuis que le gouvernement a annoncé pendant ses congés que le port du masque était rendu obligatoire dans les locaux fermés à partir du 1er septembre. Une mesure mise en place par son employeur dès le 24 août.


Nicolas Nova : «Il faut apprendre à domestiquer son smartphone»

Par Clara Hage — 
Au musée du Louvre, à Paris, le 12 mars, juste avant le début du confinement.
Au musée du Louvre, à Paris, le 12 mars, juste avant le début du confinement. Photo Denis Allard

Professeur et chercheur en anthropologie des techniques, Nicolas Nova a enquêté sur nos usages du smartphone. Que disent-ils de la place que nous lui réservons dans nos vies ? Loin de nous isoler, le téléphone s’avère être un allié de taille à l’épreuve de la distance physique.

Hôtels hospitaliers: l'expérimentation prometteuse, un modèle à consolider (rapport d'évaluation)

TecHopital.com

PARIS, 7 septembre 2020 (TecHopital) - L'hôtel hospitalier constitue une alternative prometteuse à l'hospitalisation complète, méritant d'être consolidée et développée, selon le rapport d'évaluation de l'expérimentation conduite depuis 2017, et dont APMnews a eu copie.

Si l'ancienne ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn évoquait des résultats mitigés à l'automne 2019, son successeur, Olivier Véran, a assuré croire en ce modèle pourvu qu'on y consacre des moyens suffisants, dans un entretien accordé à APMnews (site du groupe APM International dont fait partie TecHopital) fin juillet.
L'expérimentation de l'hébergement non médicalisé de patients à proximité des établissements de santé avait été inscrite à son initiative à l'article 53 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2015 alors qu'il était rapporteur pour l'assurance maladie.
Daté de juin 2020, ce rapport au Parlement de 30 pages, réalisé par le ministère, dresse un bilan plutôt positif de l'expérimentation et formule six recommandations pour sa poursuite et un "potentiel déploiement généralisé":
  • promouvoir les hôtels hospitaliers comme alternative à l’hospitalisation complète
  • consolider les démarches menées en matière de qualité et de sécurité des soins dans ce cadre
  • lever les freins opérationnels à leur développement et en outiller les équipes projet en fonction des différents modèles organisationnels mis en place
  • développer une méthodologie d’évaluation des impacts organisationnels produits par le dispositif (durée moyenne de séjour, transport et développement d’activité) et d’analyse des perspectives d’évolutions des organisations hospitalières
  • identifier un modèle économique afin d'accélérer leur développement, l'expérimenter et envisager une généralisation dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021.
En juillet 2017, 41 établissements de santé financés par le fonds d'intervention régional (FIR) ont été autorisés à se lancer dans l'expérimentation pour une durée de 3 ans. Sur ce total, 2 ont abandonné, 4 n'ont pas commencé l'expérimentation et 7 n'ont pas répondu.
En définitive, l'évaluation tient compte de 30 établissements (dont 1 n'ayant pas débuté l'expérimentation). Parmi ceux-ci 28 ont participé à la phase d'évaluation 2017-2018, et deux établissements bretons ont développé des prestations d'hébergement conformes au cahier des charges de l'expérimentation.
Sur les 29 établissements ayant engagé l'expérimentation, seuls 5 ont développé (pour certains de longue date) cette prestation d'hébergement non médicalisé en interne, 12 ont fait appel à des hôtels commerciaux, 10 à des structures de type associatif (maison d’accueil hospitalière, maison des parents) et 2 à ces 2 types de partenaires, précise le rapport. La procédure de choix s'est majoritairement opérée par un marché à procédure adaptée.
Les établissements proposent des chambres individuelles ou doubles pour les patients accompagnés, voire pour certains des studios ou appartements équipés. La prestation inclut la nuitée et le petit-déjeuner, voire le repas du soir. Le transport entre le lieu d'hébergement et l'établissement de soin est organisé ou pris en charge dans 39% des cas (proximité immédiate dans 19% des cas).

Evaluation politiques publiques face aux pandémies

Résultat de recherche d'images pour "sénat logo"

Mercredi 2 septembre 2020
Table ronde sur les aspects éthiques


Intervenant(s) : CROZIER Sophie (Neurologue, coordinatrice pour l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris de la démarche éthique) HIRSCH Emmanuel (Professeur d'éthique médicale, faculté de médecine ; président du Conseil pour l'éthique de la recherche et l’intégrité scientifique de l’Université Paris-Saclay ; directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France)


Visite des réserves du LaM Villeneuve-d'Ascq

UNIDIVERS

Visite des réserves du LaM LaM (Lille Métropole Musée d'art moderne

Gratuit|Sur inscription
samedi 19 septembre – 10h15 à 11h15
samedi 19 septembre – 11h30 à 12h30
samedi 19 septembre – 12h45 à 13h45

Une chance unique de décrouvrir les différents fonds du LaM comme vous ne les avez jamais vus ! Entre art moderne, art contemporain et art brut, les conservateurs.trices du musée vous présenteront les oeuvres de la collection mais également leur métier passionnant.

Victor, 15 ans, alerte sur les dangers qui pèsent sur la biodiversité

BRUT

07/09/2020 

Victor, 15 ans, alerte sur les dangers qui pèsent sur la biodiversité |  Brut.


À tout juste 15 ans, Victor partage du contenu sur sa passion : la nature et les animaux. Son but : sensibiliser aux dangers qui pèsent sur la biodiversité. Pendant ce temps-là, en Moselle ...




Pourquoi les guêpes sont insupportables à la fin de l’été

The Conversation

  7 septembre 2020

Pourquoi les guêpes sont insupportables à la fin de l'été

Les saucisses cuisent et la bière est fraîche – enfin prêts pour le parfait barbecue de fin d’été. Dîner en plein air, verre en terrasse, glaces – nous saisissons les derniers instants de la belle saison, des moments précieux avec les proches avant un hiver incertain de reconfinements locaux ou réunions Zoom.
Puis, une visiteuse imprévue arrive. Vêtue d’une robe voyante, la taille fine, l’indésirable déborde de confiance. Elle est arrogante, s’octroie le droit de boire à tous les verres et on peut s’effrayer de trouver un dard aiguisé dans son derrière rayé.
La fin de l’été est la saison des guêpes – ces insectes attisent les rancœurs et les cris dans les jardins et aux terrasses de café. C’est le cas chaque année, mais c’est particulièrement insupportable alors que nous comptons les quelques jours qu’il nous reste pour profiter du beau temps en respectant les consignes de distanciation sociale.

Vue aérienne d’un pique-nique dans un parc.
Le terrain de jeu des guêpes en congé forcé. JaySi/Shutterstock
Lire la suite ...

lundi 7 septembre 2020

«L’enfant et ses sacrifices» de Pierre Kammerer: il faut interdire la psychanalyse

Un psychanalyste qui parle. Qui s’occupe de l’enfant massacré qu’un adulte porte en soi. Qui ose penser que les enfants accueillis par l’Aide Sociale à l’Enfance ayant participé récemment à des actes terroristes auraient eu un autre destin si l’on était allé chercher avec eux les paroles pouvant nommer le désastre. Si la psychanalyse peut à ce point changer la vie, alors il faut l’interdire.
Qu’est-ce que c’est la psychanalyse? (II)
Seule, aujourd’hui, la psychanalyse permet d’étudier à fond la démarche par laquelle un enfant, dans le noir, à tâtons, va tenter de jouer sans le comprendre le personnage social que les adultes lui imposent, c’est elle seule qui nous montrera s’il étouffe dans son rôle, s’il cherche à s’en évader, ou s’il s’y assimile entièrement. Seule, elle permet de retrouver l’homme entier dans l’adulte, c’est-à-dire non seulement ses déterminations présentes mais aussi le poids de son histoire. Et on aurait tout à fait tort de s’imaginer que cette discipline s’oppose au matérialisme dialectique ... En fait, (la psychanalyse est) la médiation privilégiée qui … permet de passer des déterminations générales et abstraites à certains traits de l’individu singulier. En fait, c’est une méthode qui se préoccupe avant tout d’établir la manière dont l’enfant vit ses relations familiales à l’intérieur d’une société donnée. (Sartre, Critique de la Raison Dialectique).

Covid-19 : la prison, oubliée des lieux clos

Par Christian Lehmann, médecin et écrivain — 
Le centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme), en janvier.
Le centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme), en janvier. Photo Albert Facelly pour Libération

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d'une société suspendue à l'évolution du coronavirus.

Depuis plusieurs semaines se multiplient les prises de parole de ceux qui revendiquent leur liberté de ne pas porter de masque, parce que l’épidémie est terminée, parce que le virus a muté, qu’il n’existe pas, qu’il a été créé par Bill Gates («ReNSeIGNER VOuS!!!»). Certes ces messages sont moins nombreux que ceux que je reçois de salariés soulagés que le port du masque ait été rendu obligatoire en lieu clos. Mais je sens poindre comme une lassitude, chez moi comme chez mes confrères et consœurs qui depuis le début de l’été tentons d’alerter sur ce qui vient. J’ai l’impression que nous tenons depuis des mois un parapluie de plus en plus lourd au-dessus de ces nouveaux experts autoproclamés en virologie qui se foutent de nos gueules en ricanant «Mais que vous êtes cons, bordel, regardez, on n’est même pas mouillés !»

Covid-19 : « Le port du masque, comme préoccupation constante, parasite les ressources cognitives »

La professeure en sciences du management explique dans une tribune au « Monde » pourquoi avec les masques, salariés et étudiants vont forcément connaître une baisse d’efficacité au travail ou dans les études.
Publié le 7 septembre 2020
Tribune. Jeunes et moins jeunes, nous sommes tous amenés à porter un masque au travail et dans la salle de cours. Cela va avoir une répercussion sur notre efficience et notre efficacité professionnelle comme dans nos apprentissages. Pourquoi ? Ce n’est pas la gêne occasionnée par le masque lui-même qui est en jeu, même si la buée dans les lunettes, l’humidité récurrente, l’impression de manquer d’air ne nous facilitent pas la tâche.
La cause de la baisse d’efficacité réside dans ce rappel permanent de la pandémie que provoque le port du masque et du fait de cette emprise sur notre mental, son impact sur notre capacité d’« autocontrôle ». Or, quand notre autocontrôle faiblit, nous sommes moins vigilants, moins capables de raisonner. Nos facultés intellectuelles sont amoindries, nos capacités à décider sont moins solides. Et toutes ces aptitudes sont des ingrédients de la performance qu’elle soit professionnelle ou d’apprentissage.

Quatre questions pour se fâcher entre amis


par Adèle Van Reeth

4 ÉPISODES (1 DISPONIBLE)

Qui de l'oeuf ou de la poule a fait son apparition en premier ? Ce paradoxe mènerait-il en fin de compte à une question philosophique essentielle : à quoi sert de connaître ses origines ?
Le paradoxe de l'oeuf et de la poule
Le paradoxe de l'oeuf et de la poule Crédits : CSA Images - Getty
"Il ne faut pas penser de mal du paradoxe, passion de la pensée. Le penseur sans paradoxe est comme l’amant sans passion, une belle médiocrité. Mais le propre de toute passion portée à son comble est toujours de vouloir sa propre ruine. De même, la passion suprême de la raison est de vouloir un obstacle bien que celui-ci cause sa perte d’une façon ou d’une autre."
Soren Kierkegaard, Miettes philosophiques, 1844

L'invité du jour :

Etienne Klein, philosophe des sciences

Ecole, travail, vie quotidienne : comment le Covid-19 nous plonge dans l’incertitude











On y verra plus clair en septembre. C’est ce qu’avait répondu le patron à ses salariés qui, avant leur départ en vacances, s’interrogeaient sur les conditions de leur rentrée. C’est ce qu’avait soupiré, résignée, la directrice de la crèche municipale aux parents en leur refourguant leur progéniture, le 10 juillet, avant de baisser le rideau et désinfecter le moindre hochet pour la soixantième fois de la journée. On y verra plus clair en septembre. C’est ce qu’on avait répondu aux grands-parents soucieux de planifier la venue des petits aux vacances de la Toussaint et, pourquoi pas, de Noël. C’est ce que disait Gilles Moëc, chef économiste du groupe AXA, lors d’une discussion téléphonique en plein mois de juillet : « En septembre, tous les économistes vont se dire : voilà, on commence à reprendre une vitesse de croisière. Je l’espère, en tout cas. »