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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 mai 2020

MAKE IT HOME

Nanterre-Amandiers - Accueil | Facebook

Avant d’avoir le plaisir de vous retrouver dans nos salles, et parce que le partage et la transmission font partie de l’identité de Nanterre-Amandiers, nous vous proposons de continuer à vivre, virtuellement, des échappées artistiques et des moments de réflexion.

Vous trouverez ici une sélection de spectacles en intégralité, de films d’artistes, de documentaires et de rencontres avec des penseurs et des artistes.

Cette sélection sera progressivement enrichie.
N’hésitez pas à consulter régulièrement cette page.

Make it home - Nanterre-Amandiers

Make it home - Nanterre-Amandiers

Make it home - Nanterre-Amandiers


Où prendre un café mortel ?

Ça m'intéresse - Passion Céréales - Une culture à partager
Le 19 mai 2020
© Pixabay

Dans un « café mortel » ou Death Cafe. Dans la lignée des cafés philo, le concept, imaginé en 2004 par le sociologue et ethnologue suisse Bernard Crettaz, propose de réunir des inconnus dans un lieu convivial – un bistrot, par exemple – et, tout en partageant un café ou un verre de vin, de parler de ce sujet tabou.
La mort sort ainsi du silence et des seuls champs médical ou religieux. « Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire. On ne juge jamais, on pardonne et on ne donne pas le moindre conseil.

Coronavirus ; un "gant à câliner" pour embrasser ses proches en toute sécurité

Fichier:Euronews 2016 logo.svg — Wikipédia


https://static.euronews.com/articles/stories/04/68/86/88/602x338_cmsv2_db73288e-fc8a-5ff6-b52a-80ffa2115775-4688688.jpg
NO COMMENT

Une Canadienne a trouvé un moyen ingénieux de serrer sa mère dans ses bras en toute sécurité, en dépit de la pandémie de coronavirus : avec un "gant à câliner", une bâche en plastique à quatre manches suspendue à une corde à linge.

Lire la suite et voir la vidéo ...

Avec sa nouvelle revue, Michel Onfray devient la coqueluche de l’extrême droite

« Front populaire », qui doit être lancé en juin, entend réunir les « souverainistes de droite et de gauche ». Parmi ses premiers soutiens, l’on compte de nombreuses figures de la droite de la droite.
Par  et  Publié le 19 mai 2020

Débattre du souverainisme en 2020 avec Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. L’affiche poussiéreuse pourrait presque faire sourire. Au temps du « nouveau monde », du « dégagisme », du besoin de renouvellement dans le personnel politique… Le prolifique Michel Onfray annonce le lancement, en juin, d’une revue intitulée Front populaire réunissant l’ancien ministre socialiste et le souverainiste de droite. Objectif affiché par le philosophe : « Fédérer les souverainistes de droite, de gauche et, surtout, d’ailleurs – à savoir ceux qui ne se reconnaissent pas dans le jeu politique bipolarisé, donc manichéen. Nous voulons contribuer au débat d’idées qui n’existe plus depuis des années, explique au Monde Michel Onfray. Nous souhaitons faire de telle sorte que des notions comme peuplepopulairenationsouverainismeprotectionnisme ne soient pas des insultes mais des prétextes à débattre. »

« Cette mondialisation de masse des phénomènes épidémiques, c’est du jamais vu »

Par Françoise Fressoz Publié le 16 mai 2020

ENTRETIEN L’historienne Françoise Hildesheimer retrace l’histoire des épidémies - peste bubonique, choléra, fièvre typhoïde, grippe espagnole - et leurs conséquences dans notre conception de la santé et de la science.

L’épidémie est souvent décrite comme un « événement social parfait » qui met en jeu l’économie, le social, les mentalités. Son expérience change-t-elle le cours du monde et des sociétés ? Quelles leçons pouvons-nous tirer du passé ? L’historienne Françoise Hildesheimer, auteure de Fléaux et société : de la Grande Peste au choléra (Hachette, 1993), nous éclaire, avec, en préalable, cette mise en garde : « L’un des pires péchés que l’historien peut commettre s’appelle l’anachronisme, qui consiste à vouloir plaquer le présent sur le passé : c’est le péché capital contre la méthode, l’accusation de travailler à contretemps. Et pourtant… il ne saurait y avoir d’histoire vraie qui, en se gardant d’anachronisme et d’amalgame, ne débouche sur une réalité contemporaine. »

Près de la moitié de l’humanité s’est retrouvée brusquement confinée pour tenter de maîtriser l’épidémie de Covid-19. Est-ce du jamais-vu ?

Une bonne partie de l’histoire humaine peut être vue comme une coévolution entre les hommes, les animaux et les microbes, bactéries et virus, une relation au vivant et une circulation planétaire. Mais, ce qui est du jamais-vu, c’est d’abord l’explosion démographique mondiale, qui amplifie le phénomène à une échelle absolument inédite, y compris aujourd’hui, en soulignant le contraste entre l’ampleur du confinement et le nombre limité de morts ; c’est aussi l’accélération des communications au niveau de la planète et sa conséquence directe sur la transmission des agents pathogènes ; c’est encore l’information « en continu », les réseaux sociaux, la pandémie en direct avec la diffusion en temps quasi réel des informations et des polémiques ; pour résumer, c’est une mondialisation de masse des phénomènes épidémiques, tant pour ce qui est de leur diffusion effective que pour l’information relative à cette diffusion, laquelle est porteuse d’une charge émotionnelle inédite.

L’ancienne conception du sanitaire, plus administrative et policière que médicale, qui présidait à la lutte contre les épidémies, apparaît du coup non seulement dépassée, mais encore incompréhensible. Pensez qu’au temps de la peste l’une des premières mesures prises était la fermeture des hôpitaux, considérés comme des foyers d’infection ! Cependant, sa conception moderne, prise en charge par une médecine qui se veut efficace et humanitaire, se trouve, elle aussi, mise à mal par les incertitudes qui s’attachent à ce virus. Nous nous trouvons de fait ramenés à des pratiques anciennes de confinement aujourd’hui difficilement supportables…

Féminicide : le meurtre de Marie-Alice Dibon, une femme sous emprise

Par Yann Bouchez  Publié le 18 mai 2020





ENQUÊTE Marie-Alice Dibon, 53 ans, a été tuée par son compagnon en avril 2019, au terme d’une relation toxique dont ses proches décryptent aujourd’hui le mécanisme.

Sur sa page Facebook, Marie-Alice Dibon avait choisi une poignée de mots pour se résumer : « Free bird and happy nerd ». Voilà comment elle se voyait et se présentait aux autres : « Oiseau libre et passionnée de sciences ». Au-dessus de la phrase en anglais, sa photo : la cinquantaine, cheveux mi-longs teints en blanc, les traits fins, le sourire impeccable. Seules quelques rides d’expression, au coin des yeux et sur les joues, esquissaient joliment le passage du temps.

Quand ses proches évoquent aujourd’hui cette consultante en biotechnologies de 53 ans, les qualificatifs flatteurs se succèdent : « Cultivée », « brillante », « sociable », « féministe convaincue »… « “Free bird”, c’était elle, confirme Hélène de Ponsay, sa sœur. Ce n’était pas quelqu’un qui se laissait enfermer dans une cage. » Un mot, en revanche, ne vient pas spontanément : « Victime ».

Jetée dans l’eau

Le 22 avril 2019, le corps de Marie-Alice Dibon a été retrouvé, recroquevillé dans un grand sac de voyage flottant dans l’Oise, près de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, au nord-ouest de Paris. Luciano Meridda, 66 ans, son compagnon, s’est enfui en Italie après l’avoir empoisonnée puis jetée à l’eau, faisant d’elle la cinquante et unième victime de féminicide en France cette année-là. Trois semaines plus tard, le 10 mai, il s’est suicidé.

Hélène de Ponsay, la sœur de Marie-Alice, chez elle, à Louveciennes (Yvelines), le 21 février. La veille, cette dernière aurait fêté ses 54 ans.
Hélène de Ponsay, la sœur de Marie-Alice, chez elle, à Louveciennes 
(Yvelines), le 21 février. La veille, cette dernière aurait fêté ses 54 ans. 
CAMILLE GHARBI POUR « LE MONDE »

samedi 16 mai 2020

Sartre, l’enfer(mement) et les autres

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth

LA CHAMBRE, ENFER OU PARADIS ? (4 ÉPISODES)

De sa nouvelle "La Chambre", à sa pièce de théâtre "Huis Clos", les questions de l’enfermement, du rapport à soi et à autrui, traversent l’oeuvre de Sartre. Qu’attend-on du regard de l’autre ? Peut-on franchir le mur de l’enfermement en soi-même ?
Sartre, l’enfer(mement) et les autres
Sartre, l’enfer(mement) et les autres Crédits : Charlotte Mo
Dessin de l'illustratrice Charlotte Mo : Insta @charlottemagicmo et Portfolio
De juin 1940 à mars 1941, Jean-Paul Sartre est fait prisonnier et interné au camp allemand le Stalag. Il est alors chargé de sondage météorologique pour l’aviation militaire française, mais au-delà de cette expérience, le rapport à soi entre quatre murs est quelque chose qui le préoccupe, et que l’on retrouve dans toute son oeuvre, où il propose une réflexion proprement philosophique…

L'invité du jour :

Philippe Cabestan, professeur en classes préparatoires à Janson de Sailly et président de l’Ecole française de  Daseinanalyse

Plusieurs centaines d'infirmières et d'infirmiers infectés par le Covid-19 en Afrique

franceinfo: Afrique  Falila Gbadamassi Rédaction Afrique France Télévisions
Mis à jour le 


Une surmortalité générale de 22 %… mais une forte baisse du nombre de morts des moins de 25 ans




Paris, le samedi 16 mai 2020 - L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié, hier, ses nouvelles données, arrêtées au 4 mai, sur la mortalité en 2020.

Jusqu’à 83 % de surmortalité en île de France par rapport à 2019

Il apparaît en premier lieu, que depuis le 1er mars 2020 le nombre de décès est supérieur à celui enregistré sur les mêmes périodes en 2019 et en 2018 : 133 678 décès ont été enregistrés sur la période en 2020 en France (soit une moyenne de 2 057 décès par jour) contre 109 265 en 2019 et 117 018 en 2018, soit une surmortalité de 22 % par rapport à 2019 et de 14 % par rapport à 2018. On notera donc qu’avec 24 000 décès de plus qu’en 2019 et 16 000 qu’en 2018, peu de morts semblent avoir échappé aux bilans quotidiens de la direction générale de la santé basés sur les décomptes de décès à l’hôpital et en EPHAD.  Bien que ce point nécessite des investigations ultérieures, il est donc possible que relativement peu de décès de Covid-19 soient survenus au domicile. 

Il est à noter également que 242 160 décès sont survenus entre le 1er janvier et le 4 mai 2020. Ce chiffre est désormais significativement plus élevé que sur la même période qu’en 2019 (225 514, + 8 %) ou qu’en 2018 (229 001, + 6 %). Notons en effet qu’au 6 avril, si la mortalité avait augmenté de 20 % par rapport à 2019 et de 7 % par rapport à 2018 depuis le début de l’épidémie, elle n’avait augmenté que de 2 % par rapport à 2019 et de 0,5 % par rapport à 2018 depuis le 1er janvier.

Au niveau régional, l’Île-de-France est la région qui enregistre la plus forte croissance du nombre de décès entre le 1er mars et le 4 mai 2020 par rapport à la même période de 2019 (+ 83 %), suivie par le Grand Est (+ 49 %) et les deux régions Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté (respectivement + 23 % et + 22 %). À Mayotte, le nombre de décès augmente également de 24 % par rapport à 2019.



Épisode 2 : Les relations humaines

Le 12/05/2020
Cette semaine, nous nous demandons ce qui a déjà changé avec la pandémie. Aujourd'hui nous parlons des relations humaines qui se sont retrouvées modifiées depuis le confinement. De la distance à l’absence de contact physique, la sociabilité a été mise à l'épreuve. Qu'en sera-il demain ?
Vers une nouvelle version de la relation à distance ?
Vers une nouvelle version de la relation à distance ? Crédits : FilippoBacci - Getty
Au lendemain du déconfinement, l'heure est aux retrouvailles avec ses proches. Une reprise des relations sociales qui devra se faire en respectant les désormais si familiers « gestes barrières ». La crise que nous vivons a-t-elle déjà changé des relations humaines ? La pandémie va-t-elle entraîner à long terme une peur de l'autre et une sociabilité à distance ? Ou devons-nous au contraire espérer qu'elle créé de nouvelles solidarités et renforce notre besoin d'humanité ?
Pour en parler, notre invitée est Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers.

Quand l’école « rendait les enfants malades »

Books — Wikipédia

Publié le 15 mai 2020. Par La rédaction de Books.


Avec le déconfinement, les écoles rouvrent peu à peu. Mais beaucoup de parents et d’enseignants restent dubitatifs, voire inquiets : et si les classes devenaient un nouveau vecteur de la propagation du virus ?
Dans l’entre-deux-guerres, l’opinion publique n’avait pas de doutes. Les écoles, parisiennes notamment, étaient tout bonnement accusées de rendre les enfants malades. Dans son édition du 15 décembre 1928, le quotidien Paris-Soir publie un entretien alarmiste avec le docteur Dufestel, médecin inspecteur des écoles de Paris, qui dénonce le surmenage et les conditions d’hygiène auxquels sont soumis les enfants. L’article paraît sous ce titre on ne peut plus clair : « Sur 150 000 écoliers parisiens, 100 000 sont malades ou menacent de l’être ».

La cruauté en psychiatrie, parlons-en ! (témoignage)

Optimiste, j’ose espérer qu’il n’y ait pas de rechute et que je vais pouvoir vivre ma vie du mieux possible. C’est cette intention que je porte dans ce récit pour moi-même et pour d'autres en plus d’une volonté de changement social afin que la psychiatrie ne soit plus considérée comme tabou et que des mesures soient prises et appliquées pour stopper ces machines à broyer des vies.