Chaque matin dans Grand Bien Vous Fasse, Ali Rebeihi est en ligne avec une personnalité qui raconte comment elle vit son confinement. Ce matin au bout du fil : Coline Serreau, quelque peu remontée.
La réalisatrice qui a signé l'une des plus jolies comédies françaises des années 80, Trois hommes et un couffin, qui a réalisé des films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise et une fable toujours d'actualité, Romuald et Juliette,n'avait pas très envie de parler d'elle même, mais plutôt de ce virus et de la manière dont nous l'abordons : "Les virus sont puissants et ils peuvent carrément modifier notre génome. Donc, il faut les traiter avec un certain respect ou en tout cas avec modestie, parce qu'il va falloir apprendre à survivre avec eux."
Pour se protéger des virus, il faudra avoir un environnement sain et un système immunitaire qui marche. Et c'est ça qui nous permettra de vivre non pas contre eux, mais de les supporter parce qu'ils seront toujours là.
Les rites de remerciement
La réalisatrice s'avoue frappée par l'intelligence collective qui est en train de naître dans cette crise. "Les Français, poursuit-elle, ont établi des rites de remerciement massifs qui sont suivis. Ce sont de très beaux gestes politiques. Et ça prolonge les grèves contre la réforme et l'action des 'gilets jaunes' qui crient haut et fort ce qui est important dans nos vies. Parce qu'on vit dans un pays où ceux qui assurent les fonctions essentielles, qui font tenir debout la société sont sous-payés, méprisés."
Coline Serreau salue à son tour les aides-soignants, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics mais aussi les personnels des écoles, les profs, les chercheurs, etc.
Quasi-centenaire, le sociologue, éternel optimiste, envisage le confinement comme une occasion inespérée de régénérer la notion même d’humanisme, mais aussi pour chacun d’opérer un tri entre l’important et le frivole.
Confiné, il dit s’être senti «projeté psychiquement dans une communication et une communion permanentes» avec le monde auquel il reste virtuellement connecté. Lui qui a toujours vécu pleinement, dont le siècle d’existence est fait de déplacements perpétuels et d’engagements politiques et intellectuels. Né en 1921, Edgar Morin, sociologue, philosophe, «humanologue», dit-il, écrivain mondialement connu, penseur de la «complexité» à l’œuvre abondante et englobante (la Méthode est son œuvre majeure), a vécu la Résistance, traversé le XXe siècle entre émerveillement et révolte. Il revient sur ces deux folles semaines qui ont vu le monde entier touché par la propagation du coronavirus, puis basculer dans l’enfermement généralisé. Le directeur de recherche émérite au CNRS, nonagénaire quasi centenaire à l’optimisme inébranlable et au regard lumineux, voit dans ce moment d’arrêt planétaire l’opportunité d’une «crise existentielle salutaire».
La philosophe explique, dans un entretien au « Monde », que notre autonomie se construit sur notre dépendance aux autres. Selon elle, l’épidémie rappelle que la santé est un bien commun, non réductible à la marchandisation.
Propos recueillis par Claire LegrosPublié le 27 mars 2020
Philosophe et psychanalyste, Cynthia Fleury est professeure titulaire de la chaire humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers et dirige la chaire de philosophie à l’hôpital Sainte-Anne (GHU Paris psychiatrie et neurosciences). Membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), elle a notamment écrit Le soin est un humanisme (Gallimard, 2019), dans lequel elle montre que l’acte de soigner nous relie aux autres et fait notre civilisation.
Face au danger, comment expliquer que nous ayons eu du mal, collectivement, à prendre la mesure de l’épidémie ?
Il y a plusieurs explications : d’abord, une forme de déni protecteur, assez classique, chacun dédramatisant la situation, les pouvoirs publics manquant de lisibilité dans leur communication et n’aidant pas à une prise en considération. Ensuite, le réveil et l’acceptation des restrictions, pour une grande partie de la population.
Reste ceux qui contournent, faisant preuve d’immaturité et d’inconséquence civique, et ceux qui ne sont pas « égaux » dans la capacité à respecter une norme, notamment parce qu’ils sont plus vulnérables.L’un des grands enjeux de cette épidémie est d’apprendre à construire un comportement collectif face au danger, et de le faire tout en respectant l’Etat de droit.
Quels sont les leviers pour y parvenir ?
En philosophie, on oppose la liberté négative, qui est l’absence d’entraves, à la liberté positive, qui articule intérêt particulier et intérêt collectif. Nos sociétés défendent, à juste titre, une conception négative de la liberté. Mais nous redécouvrons aussi la conception positive de la liberté, plus répandue dans les pays où la valeur de la communauté pèse culturellement davantage, ou qui sont habitués à une forme d’autoritarisme, voire de patriarcat, ou qui sont simplement plus disciplinés, bref plus familiers avec la compétence d’inhibition et le respect d’autrui. Mais la liberté positive connaît aussi ses dérives. L’articulation des deux conceptions est nécessaire.
Le centre hospitalier du Rouvray met à disposition du CHU de Rouen une de ses unités.
(illustration)
Personne n'a oublié la grève de la faim qui a secoué le centre hospitalier psychiatrique du Rouvray, en mai 2018. Les syndicats relançaient la machine il y a moins d'un an, pour dénoncer le manque de moyens de l'établissement et l'état de la psychiatrie en général. Mais face à la crise sanitaire, ils saluent les prises de décisions concertées de leur direction et qui s'imposaient. "On s'est souvent écharpé, mais là pour le coup, les mesures s'imposaient et sont des questions de bon sens", explique Jean-Yves Herment, infirmier et délégué CFDT.
Des mesures d'anticipation, destinées à limiter les possibilités de propagation du coronavirus et liées directement au confinement. "On a regroupé les lieux de consultation sur quelques centres supports", détaille Gaël Fouldrin, président du comité médical d'établissement, pour garantir la sécurité des patients et des soignants. La consultation téléphonique a été largement développée. Une permanence d'accueil d'urgence est bien sûr assurée, tout comme l'accueil des patients qui ont besoin d'une injection mensuelle, par exemple.
Un hôpital psychiatrique à Plouguernével, dans les Côtes-d'Armor.Cyril Zannettacci pour Libération.
Dans les hôpitaux psychiatriques, personnel médical et patients s'adaptent dans l'urgence au confinement. Si l'enfermement fait déjà partie de leur quotidien, les médecins craignent ses effets à moyen terme.
«C’est calme, étrangement calme. On est presque mieux qu’avant», lâche le psychiatre d’un grand établissement public de Normandie. La situation est étonnante, presqu’inattendue. On pouvait craindre que, dans les hôpitaux psychiatriques, l’arrivée du confinement fasse écrouler ce monde déjà bien fragile, qui plus est abîmé par des années de rigueur. Ce n’est pas le cas. Bien sûr, il y a une kyrielle de problèmes, de peurs et d’angoisses. Il y a ces masques de protection qui manquent un peu partout et, dans certains endroits, les difficultés sont lourdes. Mais, là, momentanément, cela tient et pas trop mal. «La crise et le confinement, ce n’est pas très nouveau pour nous», ironise Tim Greacen, militant des droits des malades et responsable du laboratoire de recherche à l’hôpital Sainte-Anne Maison-Blanche, à Paris.
Les associations d'aide aux sans-abri et les structures spécialisées dans l'aide aux toxicomanes poursuivent leur travail de terrain malgré la crise sanitaire.
La légèreté de Karine contraste avec la lourdeur de l’ambiance qui plane sur le centre de Lille. Sous le soleil, la jeune femme de 24 ans tangue sur la pointe de ses baskets défoncées. Karine plane. Elle a trouvé de la méthadone. «Au black, ce matin», rit-elle. Il est 9 h 20. Frédéric, 37 ans, et Marine, 28 ans, sourient avec elle. Bientôt, ces salariés de l’association d’aide aux sans-abri Abej Solidarité l’emmèneront en séjour pour couper un peu avec la drogue et la rue. Le confinement n’annulera pas leur virée, lui jurent-ils.
La Matinale » ne vous oublie pas dans votre confinement. Cette semaine, honneur à l’audio, une bonne alternative aux écrans qui permet à vos enfants de continuer à lire et à rêver, tout en vous garantissant quelques minutes de tranquillité.
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LA LISTE DE LA MATINALE
Parce qu’il n’y a pas que l’école à la maison, voici une sélection des meilleures histoires pour enfants, à écouter en podcast. Une pause bienvenue pour les plus jeunes… et leurs parents.
A partir de 3 ans
Oli : l’histoire du soir sur France Inter
Elles et ils s’appellent Valérie Zenatti, Nicolas Mathieu, Chloé Delaume ou Régis Jauffret. Bien connus des amateurs de littérature francophone contemporaine, ils mettent leurs talents de conteurs au service des enfants, pour des sessions d’une dizaine de minutes chacune. Et quelle merveille d’entendre Claude Ponti, ou Cécile Coulon raconter son Otarie tarée, l’histoire de Rosalie, otarie obèse…
Une histoire et Oli, disponible sur France Inter, iTunes et les plates-formes de podcast
Des histoires en musique sur Radio Classique
Rares et précieuses car particulièrement bien réalisées, mises en sons et en musique, ainsi vont les histoires qu’a choisi de conter Elodie Fondacci pour Radio Classique. Pour entendre, autrement et autrement mieux, Le Carnaval des animaux, La Chèvre de Monsieur Seguin, Raiponce ou Le Petit Poucet. Chaque histoire est découpée en chapitres de six à sept minutes chacun.
Des histoires en musique, disponible sur Radio Classique, iTunes et les plates-formes de podcast
Andersen, valeur sûre sur France Culture
Quand fatigué(e)s ou en mal d’inspiration, il est plus sage et si bon de s’en remettre à un comédien pour lire des histoires, même et surtout parfois des classiques, qui se donnent à entendre autrement. Ici, Jean-Pierre Cassel lit Le Garçon porcher, La Princesse au petit pois et Le Costume neuf de l’empereur, de Hans Andersen, et c’est si beau.
Lectures d’enfance, disponible sur France Culture, iTunes et les plates-formes de podcast
Par ailleurs, la web-radio Radio Pomme d’Api propose chansons, comptines, histoires. Et, à 20 h 15 tous les jours, c’est une grande histoire à écouter qui est proposée pour finir la journée – confinée ou non – en douceur.
Pour les 7 ans et plus
Les écrivains se racontent
A quoi ressemble le quotidien d’un écrivain ? Quels sont les livres cultes de nos auteurs préférés ? Le déclic ? Comment travaillent-ils ? C’est ce que propose le podcast du groupe Bayard « Histoires de jeunesse ». Et entendre Marie Desplechin, Antoine Dole ou Jean-Claude Mourlevat (auteur de L’Enfant océan, ce Petit poucet contemporain si merveilleux) évoquer leur parcours est passionnant. Chaque épisode dure entre 30 et 45 minutes environ.
Homère n’a qu’à bien se tenir…
Bonne nouvelle en cette période de confinement et de restriction : France Inter devrait pouvoir mettre en ligne un épisode de ses formidables « Odyssées » chaque semaine. Pensé et produit par Laure Grandbesançon, chaque épisode invite les 7/12 ans à se plonger dans les aventures des grandes figures de l’histoire, de Socrate à Martin Luther King. C’est passionnant, instructif et addictif, car mis en scène comme un roman d’aventure.
Les Odyssées, disponible sur France Inter, iTunes et les plates-formes de podcast
Fictions à foison sur France Culture
En plus d’être labelisée « Nation apprenante », en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, cadre dans lequel la chaîne propose de nombreux contenus à visée scolaire et pédagogique, France Culture a eu la très bonne idée de (re)mettre à l’écoute une sélection de fictions, classées par âge, qui devrait régulièrement s’enrichir. Citons pour l’heure Le Petit Nicolas lu par Jacques Bonnaffé, ou les merveilleux concerts fictions (tel Moby Dick, adapté d’Herman Melville).
En temps de confinement, de nombreuses applis et solutions permettent de passer des appels vidéo à plusieurs pour les réunions professionnelles, les apéros virtuels avec les amis ou pour prendre des nouvelles de la famille. Notre sélection.
POUR RESTER EN CONTACT AVEC VOS PROCHES
Facebook Messenger
C’était initialement la messagerie instantanée des utilisateurs du réseau social Facebook. Aujourd’hui, elle est ouverte à tous (il suffit de renseigner son numéro de téléphone pour s’inscrire) et permet de passer des appels audio, mais aussi des appels vidéo (jusqu’à 50 participants).
À travers le monde, 410 millions de personnes utilisent les appels vidéo chaque mois (1).
Disponible sous iOS, Android et depuis un navigateur web (www.messenger.com).
Compatible avec Facebook Portal.
WhatsApp
WhatsApp permet d’envoyer des messages écrits ou vocaux, mais aussi de passer des appels vocaux et vidéo partout dans le monde. L’application (rachetée par Facebook en 2014) permet de créer des groupes de discussion, et de passer des appels vidéo comptant jusqu’à 4 participants. Il est aussi possible d’envoyer directement des documents (jusqu’à 100 Mo) à ses contacts.
Disponible sous iOS, Android, Mac et PC.
Compatible avec Facebook Portal.
Google Duo
C’est l’application d’appels vidéo que Google destine au cercle privé (8 participants maximum). Il est possible de passer aussi des appels audio. Le service est gratuit, un numéro de téléphone suffit pour l’utiliser. Un compte Google est toutefois nécessaire pour utiliser Duo sur plusieurs appareils (smartphone, tablette) ou plusieurs plateformes (appareil mobile, navigateur web).
Un membre de votre famille a été diagnostiqué porteur du coronavirus et est confiné à domicile ? Quelques précautions supplémentaires sont à respecter.
Prendre ses distances avec autrui, c’est une des principales recommandations à respecter pour freiner la propagation du coronavirus. Mais le confinement impose au contraire de côtoyer étroitement ses proches. Compliqué à gérer si l’un d’entre eux est atteint du Covid-19. Quelques précautions permettent sinon d’éviter à coup sûr la transmission intrafamiliale, du moins de mettre toutes les chances de son côté.
La Revue de presse des idées |Dix jours à peine après le début du confinement, alors que la courbe des morts ne cesse de croître, faut-il imaginer la suite ? Institutions internationales, hommes politiques, universitaires et écrivains pensent un monde profondément bouleversé, à reconstruire.
Tandis que les essayistesGaspard Koenig et Pascal Bruckner nous enjoignent, le premier dans Les Echos et le second dans le Figaro à percevoir dans ce « malheur » ou cette « calamité » qu’est le Coronavirus, une « chance », les tribunes des journaux poussent l’hypothèse plus loin en envisageant déjà des scénarios de sortie de crise.
La « vague »n’est pas encore passée que les hypothèses sur « le monde d’après », comme l’écrit François Lenglet dans Le Figaro, se multiplient.
Crise mondiale, réponse mondiale
Honneur aux grandes institutions internationales, d’abord. Le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, plaide ainsi, dans Les Echos, pour « une action coordonnée au plan international, (…) un nouveau Plan Marshall mondial ». On apprend sous sa plume que l’économie mondiale était déjà « vulnérable » avant la flambée de l’épidémie et que « dans les pays de l’OCDE, plus d'un tiers des ménages sont en proie à l'insécurité financière, ce qui signifie qu'ils pourraient sombrer dans la pauvreté s'ils se trouvent privés de revenus pendant trois mois. »
Face au confinement, une émission résolument positive pour vous mettre en appétit d'éducation et de culture.
France Culture propose ce dimanche une émission exceptionnelle pour toutes et tous.
La France est confinée mais grâce à l’éducation, l’acquisition de nouvelles connaissances, grâce à la culture - des livres, des films, des spectacles en ligne, des séries -, grâce à la radio aussi, grâce à la musique, nous allons pouvoir mettre ce temps suspendu à profit. Nous instruire, poursuivre l’éducation des enfants, élèves en toutes classes, écouter, voir, penser, apprendre, rêver. En un mot, malgré l’inquiétude, malgré l’état d’incertitude dans lequel nous laisse ce qui se passe, nous allons vivre. La connaissance et la culture vont être nos alliées, nos meilleures amies.
Pour être confinés, nous n’en sommes pas moins reliés. Nous voilà face à nous-mêmes, mais tous en même temps. Cependant, nous ne sommes pas égaux face à l’épidémie du Covid-19. Certains d’entre nous travaillent pour le bien commun, d’autres sont en télétravail ou soudainement sans activité, certains dans des maisons, d’autres dans de modestes appartements.
Comment vivre ce petit, moyen, grand temps retrouvé ? Quels outils pour aider ses enfants à apprendre ? Quel projet personnel pour se former ? Comment ne pas accroître les inégalités face à la scolarité ? Comment contrer la fracture numérique ? Que l’on soit en ville, dans une zone périphérique, à la campagne, en revanche, la même nécessité de faire retraite chez soi s’impose à toutes et à tous.
France Culture vous propose une émission inédite avec de nombreux intervenants entre échange d’idées, points de vue, solutions, préconisations. Des interviews avec une vingtaine de personnalités invitées – ministres, chercheurs, intellectuels, libraires, artistes, écrivains, le tout par liaison téléphonique ou numérique … parce que nous sommes, nous aussi, confinés. Des chroniques, un tour de France des initiatives, d’autres rubriques encore.
Une émission résolument positive pour vous mettre en appétit d'éducation et de culture !
Pdt que le monde se referme, étrangement la culture s’ouvre. On le sait (nous ne l’oublions pas) : la culture est hélas parfois réservée à certains publics. Mais depuis 1 semaine, elle s’ouvre. En grand ! Tout est ouvert. Tout est accessible, en ligne notamment. #CultureSpéciale
En partenariat avec les acteurs de l’audiovisuel public, dont France Culture, le programme "Nation apprenante" met à disposition des contenus de qualité en lien avec les programmes scolaires.
Pour assurer la continuité pédagogique des enseignements, le dispositif "Ma classe à la maison" du CNED propose gratuitement des parcours pédagogiques conçus pour un apprentissage à la maison de la primaire au lycée.
La plateforme audiovisuelle Lumni est au service de l’éducation culturelle pour les élèves et les enseignants : de la maternelle au lycée, on peut y trouver aussi bien des fondamentaux que des contenus culturels.
La plateforme de webconférence Zoom permet de faire cours à distance, un outil utilisé notamment par le ministère de l'Éducation nationale et certains établissements de l'enseignement supérieur.
Les éditions Nathan et Bordas ont donné l’accès à gratuit à leurs livres scolaires numériques, en principe payants.