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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 février 2020

Au Maroc, le suicide touche surtout les femmes

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18 février 2020

MAROC

© Copyright : DR

Sur 1013 personnes qui se sont suicidées au Maroc en 2016, on compte 613 femmes. D’après le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le suicide, les femmes font beaucoup plus de tentatives que les hommes.
On ne comprendra jamais les raisons pour lesquelles certains ont recours à ce geste de désespoir qu’est le suicide. La société marocaine fait de plus en plus face au phénomène. Les hommes le font généralement par pendaison, tandis que les femmes, moins brutales, préfèrent absorber des médicaments, indique ouest-france.fr
Meryeme Bouzidi Laraki est la présidente de l’association « Sourire de Réda », basée à Casablanca. Elle connaît la douleur que ressentent ceux dont les proches choisissent le suicide comme solution. L’association porte le nom de son fils qui s’est donné la mort, à l’âge de 13 ans. « Nous étions la première famille au Maroc à parler ouvertement du suicide. Nous voulions permettre aux mineurs, filles ou garçons, de ne pas rester isolés ou dans la détresse ».

Climat, malbouffe, tabac… : l’ONU inquiète pour la santé des enfants

Un rapport pointe une « menace immédiate » sur la santé des générations futures en évoquant en premier lieu la pollution de l’air et le réchauffement climatique.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2020
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020.
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020. Andreea Alexandru / AP
Cela ressemble à un signal d’alarme, déjà actionné, mais qui sonnerait encore plus fort. Les auteurs d’un rapport publié mercredi 19 février dans la revue médicale britannique The Lancet estiment que des avancées ont été réalisées au cours des vingt dernières années dans le domaine de la santé des enfants et des adolescents, mais « ces progrès sont aujourd’hui au point mort » voire « menacés »,
Dérèglement climatique, malbouffe, marketing des fabricants de tabac… La santé des enfants fait partout face à une « menace immédiate » et aucun pays dans le monde ne protège leur avenir de façon satisfaisante, avertit l’Organisation des Nations unies (ONU).
Pour parvenir à cette conclusion sévère, ce groupe de 40 experts indépendants en santé infantile du monde entier, convoqués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef, a construit un nouvel indice mesurant la possibilité des enfants de s’épanouir, à partir des données de 180 pays (indicateurs de mortalité, d’état de santé, de nutrition, d’éducation…).
Sans surprise, ce sont des pays riches qui arrivent en tête avec la Norvège en première position, suivie par la Corée du Sud, les Pays-Bas et la France. Inversement, le bas du classement est occupé par des pays d’Afrique subsaharienne : République centrafricaine, Tchad, Somalie et Niger.
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Etre une femme trans ou devenir soi

Par Camille Froidevaux-Metterie , professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’université de Reims — 

En juin 2018, lors de la Marche des fiertés, à Paris. 

Photo Adrien Selbert. Agence VU

Derrière la violente polémique sur la place des femmes trans dans le milieu féministe, se pose une question essentielle : comment penser et vivre nos corps sexués par-delà les diktats de genre ? Et sans tomber dans l’ornière essentialiste.

Quand Zola devenait sérieusement pornographe Étude des enjeux de l’écriture pornographique à la fin du XIXe siècle


Tout au long de sa carrière, Zola fut taxé de pornographie par ses détracteurs qui entendaient sous cette accusation la représentation complaisante de détails obscènes sans que ceux-là aient trait à la seule sexualité. On connaît la célèbre critique de Louis Ulbach qui dénonçait dans Thérèse Raquin la « littérature putride » contemporaine, celle d’Albert Millaud qui voyait dans L’Assommoir non pas du réalisme et de la crudité, mais de la malpropreté et de la pornographie, celle signée Ambroise Macrobe dans sa Flore pornographique, ou encore les caricatures qui associèrent Zola à un porc pour faire de lui un auteur vulgaire écrivant des « cochonneries » naturalistes [1]. Face à ces attaques récurrentes, Zola adopta toujours l’ethos d’un homme pudique comme il en fit l’aveu dans une étude du Roman expérimental intitulée « La littérature obscène » : « Je ne me sens pas gai du tout, pas aimable, pas polisson, incapable de chatouiller les dames [2]. » Les charges à son encontre relèveraient donc de ce paradoxe injuste que l’auteur le plus prude fût celui à qui l’on fit le plus reproche d’indécence et de grossièreté.


J'ai claqué 200 euros au salon parapsy et je regrette

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Par Sébastien Wesolowski; photos Thibault Hollebecq
19 Février 2020

Cette somme rondelette m'a permis d'acheter beaucoup de choses inutiles mais super chères, comme un livre sur les secrets des pierres et un élixir lacto-fermenté.

Le Salon Parapsy s'est tenu du 13 au 17 février dernier du côté de la porte de Champerret. Comme son angle « arts divinatoires, forme et bien-être» et son affiche sur laquelle s'ébroue une femme à la poitrine convenablement floutée nous ont immédiatement séduits, VICE France a envoyé plusieurs de ses grands reporters sur place, dont votre obligé. Ma mission : dépenser 200 euros tirés du coffre de la boîte en babioles diverses pour améliorer mon quotidien. Après mon retour du salon vendredi dernier, une collègue nous a quitté pour le week-end en me souhaitant de revenir changé. J'ai une mauvaise nouvelle pas si surprenante : je suis toujours une larve. Ci-dessous, les tests des objets qui ont tenté de me rendre meilleur.
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Les mules de réflexologie plantaire


Tout sur la psychologie en ligne avec psynyou.com


18/02/2020

Une séance de thérapie, c’est peut-être bien ce dont vous avez le plus besoin en ce moment mais vous n’avez pas le temps de vous déplacer en cabinet ? À l’heure du numérique où tout a tendance à être digitalisé, vous pourrez profiter de la psychothérapie en ligne. Cela vous permet de parler à cœur ouvert avec votre psychologue sans faire face à une longue file d’attente dans les cabinets.
psychologue en ligne
Tout sur la psychologie en ligne
Personne ne doute de l’efficacité de la séance de psychothérapie pour retrouver le bien-être. En effet, faire appel à un professionnel vous aidera à vous retrouver et à vous sentir bien dans votre tête. D’ailleurs, le fait que la psychothérapie puisse être réalisée en ligne depuis votre domicile arrange bien les choses. En effet, en plus d’avoir la possibilité de faire la consultation depuis chez vous, vous avez également droit à une consultation personnalisée et professionnelle avec des psychologues reconnus dans leurs métiers..

Arts : A la prison de Réau, une exposition pour « blâmer les préjugés »

Une équipe mixte de détenus a monté elle-même, avec l’aval du service pénitentiaire, cette manifestation autour du thème de la femme.
Par  Publié le 19 février 2020
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau.
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau. RAPHAËL CHIPAULT
« Simone Veil, elle me rappelle ma mère, qui s’est battue toute sa vie contre des hommes hostiles. Au Parlement, ils étaient tous contre elle, mais elle leur a fait comprendre qu’ils n’étaient que des bébés au petit pied. Et elle l’a eu, son avortement ! Elle a jamais lâché l’affaire, je suis si fière d’elle ! » La voix de Bouchra tremble. D’elle, on ne saura rien. Son histoire lui appartient, et restera entre les murs de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Mais cette émotion, cette ardeur, elle les partage depuis trois mois avec ses codétenus du centre pénitentiaire sud-francilien, quand elle leur fait visiter l’exposition qu’elle a conçue au sein de l’établissement avec une dizaine de compagnons d’infortune. Ils l’ont intitulée « La Femme, un regard différent ». Simone Veil en est l’une des vedettes, aux côtés de l’écrivaine Colette, ou de la révolutionnaire Olympe de Gouges, qui finit guillotinée.
Rien à voir avec un accrochage de pacotille : ce collectif de commissaires hors norme a eu accès aux plus belles collections muséales. Comme par deux fois auparavant : deux expositions ont déjà été montées ici, l’une autour du voyage, aidée par le Musée du quai Branly-Jacques Chirac, et l’autre autour des Misérables de Victor Hugo. C’est d’ailleurs Vincent Gille, l’un des conservateurs de la maison de Victor Hugo, place des Vosges, qui se trouve aux manettes depuis le début. Il ne compte pas son temps pour voir aboutir ces initiatives ardues, mais essentielles à ses yeux : « Les détenus se sentent exclus de la culture, il y a une vraie distance symbolique entre le monde de l’art et eux, que d’un coup nous faisons disparaître. Les œuvres des musées nationaux leur appartiennent, autant qu’à nous tous. »

Des protestations face à la réforme des urgences

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19/02/2020

LUXEMBOURG
Des médecins urgentistes mettent en garde contre des problèmes de sécurité et des psychiatres menacent carrément de démissionner. La réforme des services d'urgence qui doit se concrétiser en juin dans le centre du pays se heurte à des résistances.
(MF avec Maximilian Richard) – Pour trouver une solution aux services d'urgence constamment engorgés dans les quatre groupes hospitaliers du pays,  le ministère de la Santé avait commandé un audit en 2017. Bilan: la durée moyenne aux urgences allait de 1h20 à 3h49 d'attente pour les patients.

Opérée du cerveau, une violoniste joue de son instrument pour guider les chirurgiens

Les chirurgiens de l’hôpital King’s College de Londres ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant l’opération.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2019
L’idée peut paraître audacieuse, mais l’opération a bien fonctionné. Une violoniste a aidé les médecins à ne pas endommager une zone importante de son cerveau en jouant de son instrument pendant l’opération destinée à enlever sa tumeur, a annoncé l’hôpital King’s College de Londres.
Les chirurgiens qui l’ont opérée ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant cette procédure délicate, a précisé l’hôpital sur son site mardi 18 février.
Dagmar Turner, musicienne de 53 ans, membre de l’Orchestre symphonique de l’île de Wight (sud de l’Angleterre), a été diagnostiquée en 2013 d’une tumeur à la croissance lente. Lorsque la tumeur est devenue agressive à l’automne 2019, la quinquagénaire a demandé à être opérée. L’acte chirurgical a eu lieu le mois dernier et s’est bien déroulé.
L’idée de faire jouer la musicienne en la réveillant au milieu de l’opération visait à protéger en particulier d’importantes cellules situées dans le lobe frontal droit de son cerveau. Cette zone, située juste à côté de celle opérée, contrôle entre autres la main gauche, essentielle pour jouer de l’instrument.
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« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut

ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes

Publié le 19 février 2020

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut
La nouvelle campagne de l'association HandsAway © Shelby Duncan
L’association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles HandsAway lance une nouvelle campagne appelée « Ceci n’est pas un consentement ». L’occasion de rappeler que oui, chaque femme a le droit de s’habiller comme elle l’entend. Découvrez vite huit images très fortes.
Qui n’a jamais troqué une paire de baskets contre des talons en sachant qu’elle allait rentrer tard le soir ? Dégainé une écharpe pour planquer un décolleté qui pourrait provoquer trop de regards insistants et de lourdes remarques une fois dans le métro ? Eu envie de mettre une jupe et avoir finalement opté pour un jean ? Depuis des années, vous avez été très nombreuses à nous raconter le harcèlement de rue, les insultes, les regards qui mettent mal à l’aise et parfois même les violences sexuelles. Et parce qu’en 2020, les choses bougent encore trop lentement, l’association HandsAway lance une campagne nécessaire avec la photographe américaine Shelby Duncan.
« DÉVOILER UNE PARCELLE DE NUDITÉ NE DOIT PAS ÊTRE VUE COMME UNE INVITATION »
L’association qui a créé une appli pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles appelle chacune à revendiquer le droit de s’habiller comme elle le souhaite. Exactement comme ces femmes shootées par Shelby Duncan, que vous pouvez découvrir ci-dessous. Huit photographies barrées de la phrase suivante : « Ceci n’est pas un consentement ». « Parce que la tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation, ou plus grave encore, comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui », rappelle avec justesse l’association dans un communiqué. A partager donc.


Sur le blog de Luc Périno Fertilité de la détresse




Humeurs médicales
Réflexions d'un médecin sur les dérives du système sanitaire

Lire le billet de Luc Périno

La médecine a débuté par la philosophie des énergies et humeurs corporelles : le yin et le yang en Chine, les trois énergies de l’ayurveda ou les 4 humeurs d’Hippocrate. Puis l’anatomie et la physiologie ont permis les progrès que l’on sait. Cependant, les troubles fonctionnels, psychiques et existentiels sont restés en friche, probablement car aucune science ne pourra jamais les défricher. Cette lacune, mal assumée par les médecins et mal acceptée par les patients a stimulé les imaginations pour le meilleur et pour le pire.

Toutes les psychothérapies et leurs dérivés : hypnose, sophrologie, art-thérapies, yoga, méditation, tai-chi-chuan, zoothérapies, tantrisme, training autogène, voire gélothérapie méritent leur place dans les soins académiques en raison de leur efficacité souvent supérieure aux médicaments.

Gymnastiques et massages sont toujours bénéfiques, malgré l’exotisme qui souvent les entoure et les nomme : tao-yin et qi gong, Shiatsu, fasciathérapie, kinésiologie, lomi-lomi, seitai, etc. Seuls, le rolfing qui prétend masser le tissu conjonctif profond et la microkinésithérapie qui, à l’instar de la psychanalyse, prétend effacer sur notre organisme les traces des évènements traumatiques, peuvent agacer le clinicien.
L’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie, le thermalisme et l’aromathérapie méritent le respect qui convient à leur persévérance, à leur volonté d’empathie et à leur charisme clinique. La chiropraxie pourrait mériter ce respect si elle évitait les très dangereuses manipulations cervicales.
Si l’imagination sans limite des pharmaciens nous irrite parfois, elle est largement dépassée par des pratiques alternatives telles que la chromothérapie, le crudivorisme, l’apithérapie, la lithothérapie ou l’oligothérapie. Surpassées à leur tour par l’ozonothérapie ou la spagyrie issue de l’alchimie. Le record étant détenu par l’amaroli qui encourage à boire ses urines.

Ces fantaisies commerciales deviennent ubuesques quand elles s’accompagnent de théories diagnostiques comme l’auriculothérapie ou l’iridologie, ou qu’elles ressuscitent les vieilles énergies, tel le feng shui qui prétend les harmoniser, le biomagnétisme qui élimine les énergies usées et encombrantes, l’analyse bioénergétique qui les recense avec précision, la géobiologie qui sait d’où elles proviennent et par où elles entrent en vous, et enfin, le reiki qui transmet l’énergie curative : véritable ‘force’ du Jedi


Cité de la santé: trois employés blessés à l’unité de psychiatrie

La Presse

ARIANE LACOURSIÈRE   Publié le 21 février 2020

QUEBEC


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La Cité de la santé à Laval
Trois employés ont été blessés, mercredi matin, lors d’une intervention auprès de trois patients violents hospitalisés à l’unité de psychiatrie de la Cité de la santé à Laval.

Il s’agit d’un incident de plus à survenir à l’unité de psychiatrie de l’hôpital lavallois. Déjà en 2018, un document interne révélait les problèmes de violence qui y sévissaient.
En mai 2019, les stages d’étudiants en médecine avaient été suspendus dans l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé « étant donné les enjeux de sécurité ».
Les employés du département disaient craindre pour leur propre sécurité. Les stages ont repris depuis.

Trois « codes blancs » en 45 minutes

Trois « codes blancs », soit un signal envoyé à tous les employés quand un patient devient agressif, ont été lancés en 45 minutes mercredi matin à l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé.
Deux agents de sécurité ont été blessés à la cheville et à la jambe. Et un infirmier a été blessé au dos, affirme le vice-président du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ), Dereck Cyr.
M. Cyr mentionne que l’une des problématiques à l’unité de psychiatrie est que tous les patients, peu importe leur condition, y sont mélangés. Une cohabitation qui crée des tensions.
« Depuis trois ans, on réclame l’ajout d’agents d’intervention. On dit que ça s’en vient […] Mais c’est sûr que les employés de l’unité ont l’impression que ça ne bouge pas vite », dit-il.

Un accusé violent seul et en psychose hors de l'hôpital psychiatrique

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QUEBEC

Kathryne Lamontagne - Le Journal de Québec
 JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL










Un homme détenu à l’hôpital Robert-Giffard après avoir été accusé de tentative de meurtre l’an dernier s’est retrouvé seul et en état de psychose à l’extérieur des murs, dénonce sa victime, qui lance un cri du cœur pour un rehaussement des soins en santé mentale.  
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Photo Stevens LeBlanc
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Éducatrice depuis 30 ans, Marie-Claude Matte est responsable depuis près d’une décennie d’une petite ressource intermédiaire en santé mentale à Québec. En novembre 2018, un de ses résidents, psychotique, s’en est violemment pris à elle.       
«J’avais un très bon lien avec lui. Ce jour-là, je le sentais différent. Il a pris un couteau et il a tenté de me trancher la gorge par-derrière. J’ai été capable de me déprendre et de le maîtriser et une collègue est venue m’aider. Il était complètement déconnecté», explique la dame, qui a été en arrêt de travail durant un an à la suite de cette agression.