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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 février 2020

La Chapelle-sur-Erdre. Une exposition pour changer le regard sur la psychiatrie

Publié le 

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Pour tenter de changer la vision négative portée sur des personnes souffrant de pathologies psychiatriques et parce qu’il n’aime pas que l’on colle des étiquettes sur les personnes différentes, Guillaume Chueca, photographe, a réalisé un reportage photo dans une unité de l’hôpital psychiatrique de Nantes.
« La santé mentale est un vrai sujet. Au travers de mes photos, je veux montrer que la psychiatrie est mal connue. Peur, repli, tabou, déni sont souvent des mots qui y sont associés. Je veux dédramatiser le regard que l’on porte sur ces malades. Avec un accompagnement, des soins, ils peuvent apprendre à vivre avec leur maladie. »

Guillaume Chueca est resté trois mois en immersion avec les malades. Le premier mois sans appareil photo, pour instaurer la confiance.


StopBlues : une application pour lutter contre la dépression et le suicide

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Publié le 10 février 2020

Application StopBlues

L'application StopBlues est un outil numérique de prévention du mal-être et du suicide. Elle a pour vocation principale d’inciter les personnes majeures en souffrance à rechercher de l’aide.


StopBlues est un outil d’E-santé gratuit. L’application présente aux utilisateurs en détresse des solutions à travers des vidéos d’information sur la souffrance psychique, le recours à l’aide, des questionnaires d’auto-évaluation ou encore une cartographie de l’aide de proximité ainsi que la mise en place d’un plan de suivi et de soutien.
La commune de Saint-Paul, labélisée ville Santé de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 2011, apparaît sur l’application aux côtés de 36 autres communes françaises. Une convention en ce sens a, en effet, été signée en ce sens en janvier 2018 entre l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) et la collectivité. Une nécessité dans un département où le taux de suicide est le plus élevé des Outre mer. 



Le VIH chez les personnes âgées : "Je pensais que c'était la maladie de jeune"

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Rachel Stonehouse  10 février 2020

Ashley
Ashley a reçu un diagnostic tardif de VIH
Lorsqu'Ashley, âgé de 59 ans, a été hospitalisé pour une appendicite, ni lui, ni les médecins n'ont envisagé la possibilité d'une infection au VIH.
"Ils ont dit : tu n'a rien, tu a un virus - sans savoir que j'avais le plus gros virus qu'on peux attraper", se souvient Ashley.
Il a été diagnostiqué séropositif il y a trois ans, après avoir eu des rapports sexuels non protégés.

mercredi 12 février 2020

Hôpital Delafontaine/ Cinq chefs de service démissionnent


Mercredi 12 février 2020

Cinq médecins responsables de services ou d’unités à l’hôpital Delafontaine et la cheffe de pôle psychiatrique à Ville-Evrard ont démissionné de leurs fonctions administratives. Une décision symbolique pour alerter sur le manque de moyens à l’hôpital.

© Delphine Dauvergne
© Delphine Dauvergne
Ils en faisaient la menace depuis plusieurs semaines, c’est désormais chose faite. Plus de 1300 médecins chefs de services ou de pôles ont démissionné de leurs fonctions administratives, dont plus de 80 en Seine-Saint-Denis.
Jeudi 6 février 2020, ils ont organisé une conférence de presse pour officialiser leur décision, prise suite au manque de réponses apportées par la ministre de la Santé Agnès Buzyn lors de sa rencontre avec des médecins du collectif Inter-Hôpitaux le 17 janvier. « Ce sont des mesurettes qui ne permettront même pas d’éviter de faire de nouvelles économies en 2020 », critique le Dr Joëlle Laugier, représentante de l’hôpital Delafontaine lors de la conférence de presse. La prime accordée au personnel paramédical de Paris et sa petite couronne ne concernera pas le personnel de l’hôpital Delafontaine, dont le groupement hospitalier de territoire est domicilié dans le Val d’Oise.


Elisabeth Roudinesco: «Dolto, Foucault, Matzneff : on ne fait plus la différence entre pédophiles et penseurs»

Par Eric Favereau, Recueilli par — 
Dessin Fanny Michaëlis

Avec l’affaire Matzneff ont ressurgi des propos de Françoise Dolto sur la pédophile et la violence conjugale. Des propos qui, hors de leur contexte, et même s’ils méritent la critique, alimentent, selon l’historienne, une «légende noire» autour de la psychanalyste et de la psychanalyse. Elle pointe aussi la responsabilité des représentants de la discipline, isolés dans leur forteresse, se posant en victimes d’un complot.

Elisabeth Roudinesco
photo DR
En 1979, la revue féministe Choisir la cause des femmes publie, dans le cadre d’un ensemble sur «les enfants en morceaux», un long entretien avec la psychanalyste Françoise Dolto. A l’occasion de l’affaire Vanessa Springora-Gabriel Matzneff, le Canard enchaîné a reproduit le 8 janvier de larges extraits de cet article. La psy pour enfants y tient des propos déroutants, pour ne pas dire révoltants. On l’interroge sur les femmes battues, elle répond : «C’est le mari qui doit être aidé et non la femme battue.» Sur l’inceste, elle lâche : «Dans l’inceste père-fille, la fille adore son père et est très contente de pouvoir narguer sa mère !» Propos ahurissants, qui le sont d’autant plus aujourd’hui. L’affaire Matzneff a aussi déclenché une mise en cause d’intellectuels de renom, dont Françoise Dolto, accusés de complaisance vis-à-vis de la pédophilie à l’époque, ce qui est inexact dans le cas de la célèbre psychanalyste. Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, revient sur cette violente polémique. Et tente de comprendre pourquoi le monde de la psychanalyse va si mal aujourd’hui.

Comment réagissez-vous à la polémique autour de certains textes de Françoise Dolto publiés dans le Canard enchaîné en janvier ?

Françoise Dolto tenait souvent des propos insensés, notamment quand elle a commencé à être célèbre et qu’elle répondait n’importe quoi à n’importe qui. Dans toutes les citations bien connues, recueillies depuis des lustres sur Internet, c’est toujours la même litanie : elle prend les enfants pour des adultes parce qu’elle leur reconnaît, à juste tire, un statut de sujet, confond l’inconscient avec le conscient et accumule des cas particuliers tirés de sa clinique, comme si elle s’adressait à un cercle d’initiés : les femmes battues désirent «inconsciemment» être battues, les enfants aiment séduire «inconsciemment» les adultes, notamment leurs pères, etc.

BRETÉCHER, BELLES BULLES REBELLES

Par Mathieu Lindon — 

De Cellulite aux «Mères», en passant par Agrippine et les «Frustrés», l’auteure morte lundi a imprimé une marque considérable dans le paysage de la BD française, mêlant sans concession humour et observations sociologiques acides.

Éditions Dargaud

Claire Bretécher, morte lundi à 79 ans (elle était née à Nantes le 7 avril 1940), fut plus qu’une auteure majeure de l’histoire de la bande dessinée francophone. Elle en fut un des personnages. Non par ses frasques en dehors de son métier, mais, au contraire, par la façon dont elle influença la bande dessinée : par le rôle qu’elle y attribua aux femmes qui n’en étaient certes pas toujours les héros les plus récurrents, et par le rôle qu’elle attribua aux auteurs qui étaient souvent entre les mains des éditeurs avant qu’elle n’ait l’idée, le courage et l’efficacité de s’autoéditer en 1975 pour les Frustrés, sans doute son œuvre la plus célèbre, alors prépubliée hebdomadairement dans le Nouvel Observateur (ancêtre de l’Obs). Dans les années 60, la future auteure d’Agrippine collabore à la fois à Tintin, Spirou et Pilote, ce qui n’était pas à la portée de tout le monde.

Journal d'un nouveau né

SÉRIE   DOCUMENTAIRES

5 ÉPISODES DISPONIBLES


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Un bébé va naître. Nous allons suivre son histoire, au fil des mois, comme un journal: petites choses du quotidien et grandes interrogations se confrontent.

TOUS LES ÉPISODES
28 MIN
LE 07/01/2020
Un bébé va naître. Nous allons suivre son histoire, au fil des mois, comme un journal: petites choses du quotidien et grandes interrogations se confrontent....
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LE 11/02/2020
Marius a sept semaines. Laure et Jérôme racontent sa naissance et les jours qui ont suivi, avec toutes les premières fois : premier regard, premier bain,...

Malaise dans la civilisation

Mis en ligne le 14/01/2020

Le printemps arabe, ça se passe aussi dans les têtes ? C'est l'une des questions que pose Un divan à Tunis, film drôle et touchant de Manele Labidi, dans lequel Golshifteh Farahani incarne une psychanalyste face à des patients loin de connaître Freud sur le bout des doigts.

Publié dans

136
Février 2020
Il est suspendu au seuil, dans un cadre, le cigare au bout des doigts, un chapeau oriental sur la tête : Freud, un barbu juif cloué comme une présence ironique et bienveillante dans ce cabinet improvisé de la banlieue de Tunis. Selma, 35 ans, s’y installe afin d’exercer la psychanalyse, après avoir quitté Paris pour rejoindre le pays, au lendemain de la révolution. Dans Un divan à Tunis, la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi s’étonne et s’amuse d’un peuple rendu « tout d’un coup bavard après des décennies de dictature », suite à l’évincement de Ben Ali en janvier 2011. Conçu comme une fable néoréaliste, mêlant la chronique sociale et l’humour, ce premier long métrage s’inscrit dans la veine des comédies italiennes des années 1960. Golshifteh Farahani (photo) y interprète Selma, aux prises avec la défiance et les malentendus d’une population pas vraiment rompue aux usages du divan. « On a du mal à parler, c’est une question de confort », dit ainsi l’un des personnages de ce film à sketchs. Dieu, « rien d’autre qu’un père exalté » pour Freud (Totem et Tabou, 1913), a encore ici sa place, et il faut bien composer avec cette « illusion ».

A Paris, l’impuissance des pouvoirs publics face aux violences entre mineurs

Un adolescent de 14 ans est mort le 30 janvier à la suite d’un coup de couteau. Son agresseur présumé avait le même âge.
Par   Publié le 07 février 2020 

Le long du canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris, en février 2018.
Le long du canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris, en février 2018. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
La trop brève existence de Wally s’est achevée sur un coin de trottoir, à un carrefour du 10arrondissement de Paris, mercredi 29 janvier. A mi-chemin entre le canal Saint-Martin et la place du Colonel-Fabien, la rue Juliette-Dodu croise celle de la Grange-aux-Belles, formant une placette, encadrée par quelques troquets tout sauf branchés et un magasin bio. Frappé d’un coup de couteau dans la cuisse, l’adolescent s’est vidé de son sang sur le bitume, malgré l’aide des passants et des secours. Il est décédé le lendemain à l’hôpital Lariboisière.
Son meurtrier présumé, rapidement identifié par des bandes-vidéo, avait le même âge que lui : 14 ans. Il a été mis en examen pour « homicide volontaire, violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours et association de malfaiteurs », précise-t-on au parquet de Paris. Placé en détention provisoire, cet adolescent, connu pour des problèmes récurrents qui lui ont valu d’être exclu de trois collèges parisiens, risque jusqu’à trente ans de réclusion. Une information judiciaire a été ouverte pour retrouver d’éventuels coauteurs.

Dans une tribune, le collectif Handicaps s’émeut des inégalités de traitement des personnes handicapées

De son côté, la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel défend auprès du « JDD » la méthode du gouvernement, qui selon elle « porte ses fruits ».
Le Monde avec AFP Publié le 09 février 2020
Le collectif Handicaps, qui regroupe 47 associations, estime urgent de « taper du poing sur la table » face aux inégalités de traitement que subissent les personnes handicapées. Dans une tribune publiée par Le Journal du dimanche (Le JDD) le 9 février, avant la conférence nationale du handicap présidée mardi par Emmanuel Macron, il liste quelques-unes des difficultés rencontrées.
« Chaque jour, des enfants ne peuvent accéder à une école, des travailleurs doivent quitter leur entreprise car les logiciels utilisés ne sont pas adaptés, des personnes ne peuvent aller où elles veulent en raison de multiples obstacles », écrit le collectif Handicaps. Pour lui, « il est temps de taper du poing sur la table et d’affirmer qu’il n’est plus possible de ne pas appliquer la loi, de connaître une telle inégalité de traitement selon les territoires ».
« Il est temps de mobiliser l’ensemble des acteurs (départements, administrations, entreprises, architectes, enseignants…) et de sortir d’un débat d’experts pour exposer au grand jour les discriminations dont sont victimes chaque jour les personnes en situation de handicap et faire comprendre que ce n’est plus acceptable », insiste le texte.
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EXCLUSIF. Assistants sexuels pour les personnes handicapées : le gouvernement rouvre le débat

Logo leJDD.fr
le 8 février 2020

La secrétaire d'Etat Sophie Cluzel saisit le Comité national d'éthique au sujet du droit aux relations intimes, dont sont souvent privées les personnes handicapées.

Extraits de la lettre envoyée samedi par la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel au président du Comité consultatif national d'éthique.
Extraits de la lettre envoyée samedi par la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel au président du Comité consultatif national d'éthique. (DR)

C'est un tabou encore bien ancré dans la société, mais que le gouvernement a pris le parti d'aborder franchement. Dans une lettre adressée samedi à Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), Sophie Cluzel lui demande de se pencher, à nouveau, sur la question des droits sexuels des handicapés. "Force est de constater que certains de nos concitoyens, parce qu'ils sont en situation de handicap, en sont privés, pour certains à vie. Sans aucune solution adaptée, ils sont condamnés à vivre dans une abstinence non choisie", écrit la secrétaire d'État.