est un acteur très important de la santé dans la région, et pourtant on le connaît peu...
La fondation Delta Plus accompagne 600 personnes en situation de handicap, de fragilité sociale ou de dépendance, en Haute-Vienne.
Parmi ses activités, la fondation propose un accompagnement par le travail.
Michel a été victime d'un grave accident de ski, suivi d'un AVC. Aujourd'hui, il fait partie d'une équipe de jardiniers qui travaille pour une entreprise adaptée.
Je suis à temps partiel sous réserve, donc ce n'est pas évident de trouver du boulot. Delta Plus, ça nous permet de travailler tranquillement, tout e
Une mère de famille de Montbrison, dans la Loire,i interpelle les autorités sanitaires sur le sort des jeunes adultes atteints de schizophrénie.
Montbrison, France
Sophie Rodriguez vient d'écrire à la ministre de la Santé parce qu'elle ne sait plus quoi faire pour aider son fils de 20 ans qui est schizophrène. Depuis cinq ans, il alterne entre des séjours en hôpital psychiatrique et des périodes au domicile de sa mère, à Montbrison, à défaut d'une prise en charge dans une structure adaptée.
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Sophie Rodriguez, ce sont les conditions dans lesquelles son fils a été exclu du CHU de Saint-Étienne, le soir du 30 décembre, pour avoir fumé du cannabis au sein de l'hôpital... car en plus d'être schizophrène, son fils a une addiction au cannabis. Ce qui accentue les difficultés de prise en charge du jeune homme aujourd'hui sous curatelle, qui souffre régulièrement de crises d'angoisse et de délires.
Alors que le gouvernement entame ce mardi 7 janvier la concertation avec les partenaires sociaux sur la pénibilité et les fins de carrière dans le cadre de la réforme du système universel de retraites, une étude fouillée révèle la forte exposition des salariés de l'hôpital public à une multitude de contraintes et aux risques psychosociaux.
Cette étude a évalué le suivi d’adolescents souffrant de dépression modérée à sévère sur une période de deux ans.
Si la plupart des patients ayant reçu un diagnostic de dépression ont reçu un traitement au cours de la période étudiée, le suivi, lui, est non conforme aux recommandations en vigueur pour la plupart des adolescents.
Les arrêts de traitement prématurés sont fréquents dans cette population, de l’ordre de 45%, que les auteurs mettent en lien avec l’absence d’un soutien adapté. Ils recommandent l’utilisation d’un logiciel pour initier le traitement et identifier les éventuels problèmes qui lui sont liés, ainsi qu’une évaluation des freins à l’engagement dans la démarche thérapeutique.
Le débat autour de la fin de vie et de la sédation profonde en ville continue d'animer la communauté médicale en cette rentrée. Après la mise en examen en novembre d'un généraliste de Seine-Maritime pour avoir administré du midazolam et entraîné la mort de cinq personnes âgées « sans intention de la donner », quelque 700 médecins, dont près de 600 généralistes, ont signé ce week-end une pétition de soutien au Dr Jean Méheut-Ferron. Initié par le président de la Fédération des médecins de France (FMF), le généraliste Jean-Paul Hamon, ce manifeste dénonce notamment l'interdiction d'exercer prononcée à l'encontre du généraliste seinomarin. « Cette interdiction d'exercer est disproportionnée et prive les patients du Dr Meheut des soins consciencieux qu'il leur prodigue depuis plus de 30 ans, dans un contexte local de difficulté d'accès aux soins », rappelle le texte de la pétition.
Selon cette étude cas-témoins, basée sur les registres nationaux danois, les utilisateurs d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) auraient un risque accru d’hématome sous-dural (HSD) par rapport aux non utilisateurs.
Ce risque semble davantage présent au cours de la première année de traitement puis s’estompe par la suite.
Il reste peu élevé en valeur absolue, étant donnée la faible incidence de ce type d’événement (19 pour 100.000 sujets-années au Danemark), sauf en cas d’utilisation simultanée avec des anti-vitamine K ou des AINS où il est fortement majoré.
Capture d'écran de la page du Divan des médecins TON KINSBERGEN/SPL/PHANIE
Que ce soit sur Twitter ou Facebook, la communauté médicale aime partager sur les réseaux sociaux. Mais aujourd'hui, l'un des groupes Facebook les plus connus de la toile, "Le Divan des médecins", est dans la tourmente. La bienveillance et le respect des patients ne régneraient pas en maître sur ce groupe privé. Dans son édition web du 5 janvier, L'Obs dévoile en effet les dessous de ce groupe ne réunissant pas moins de 11 000 praticiens. Propos diffamatoires, violation du secret médical ou encore humour carabin poussé à son paroxysme y sont dénoncés. Et c'est une jeune généraliste de province, prénommée Anna, qui a alerté l'hebdomadaire sur ce qu'elle a pu trouver dans ce groupe.
Je ne serais pas arrivé là… « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Cette semaine, le plasticien revient sur son enfance atypique.
Jusqu’au 16 mars 2020, Christian Boltanski a les honneurs du Centre Pompidou. A 75 ans, cet artiste majeur y a conçu une exposition intitulée « Faire son temps », qui permet de déambuler au cœur de son œuvre.
Je ne serais pas arrivé là si…
… « Arrivé » : je ne sais pas où on arrive… Mais si je suis là où j’en suis, c’est sans doute que j’étais incapable, quasiment malade, mentalement. J’ai quitté l’école vers 12-13 ans et, avant, je n’y allais pratiquement jamais, je m’enfuyais à chaque fois. Quand on m’y mettait, on me retrouvait quelques heures plus tard en train de hurler dans la rue. Mes pauvres parents ont essayé beaucoup d’écoles publiques et privées, ça n’a jamais marché. Alors ils ont accepté que je reste à la maison. Et un jour, dans cette maison, j’ai fait un petit dessin. Mon frère Luc m’a dit que c’était bien. C’était la première fois de ma vie que m’on disait que j’avais fait quelque chose de bien. Je me suis dit que c’était ma destinée. J’ai demandé à mes parents d’acheter des plaques de contreplaqué et de la peinture, et j’ai fait énormément de grands tableaux.
Nouvelle année, nouvelle décennie : Etre et savoir s'interroge à cette occasion sur ce que l'avenir réserve à la jeunesse. Précarité étudiante, difficulté d'orientation, perte de sens au travail : génération 2020, génération ""no futur"?
Je ne sais pas si les années 20 ont commencées le premier janvier ou si c’est l’année prochaine, mais en ce début d’année nous voulions nous tourner à la fois vers les décennies passées et vers celles à venir pour parler de la jeunesse, ou des jeunesses, car il y a bien des manières de vivre ses études et son entrée dans le monde du travail...
Nous tourner vers le passé donc, pour tenter de comprendre ce qui est arrivé au travail, à l’orientation et à la situation des étudiants pour que monte de manière très sensible un mécontentement des jeunes diplômés : à cause des stages notamment et plus encore du fait de ce qui est décrit comme une perte de sens ou plus prosaïquement des "bullshitt jobs", soit "boulots à la con" si vous voulez une traduction, une manière de qualifier le travail qui aura marqué nos années 2010.
Tout cela sur fond d’un chômage de masse bien installé, un chômage qui fait que d’autres jeunes pas ou très peu diplômés disent, eux, ne plus avoir de rêve – ces jeunes sont 14 millions en Europe, ils ont désormais l’âge du terme par lequel on les désigne, "NEET", un acronyme utilisé depuis 1999 et qui signifie en anglais "ni employés ni étudiants".
Une énorme analyse génétique des tissus cérébraux post-mortem a produit des cartes indiquant quand et où les gènes sont activés et désactivés tout au long de la vie – et comment cette expression est modifiée dans l’autisme. Les résultats proviennent de trois études impliquant PsychENCODE, une collaboration de 15 institutions.
spectrumnews.org Traduction par Sarah de "Massive analysis refines map of autism’s genetic roots" de Nicholette Zeliadt / 19 Décembre 2018
La plus vaste analyse génétique de tissu cérébral après la mort jusqu’à maintenant a permis de cartographier le moment et le lieu d’allumage et d’extinction des gènes tout au long de la vie – et la manière dont cette expression est modifiée dans l’autisme.
Les chercheurs ont publié leur analyse dans un trio d’articles ce jeudi dans Science. (1, 2, 3)
Les chercheurs ont analysé le tissu cérébral après la mort chez plus de 2 000 personnes, parmi lesquelles 50 personnes autistes. Ils ont séquencé l’ARN pour déterminer quels gènes étaient exprimés dans les échantillons. Ils ont également analysé les schémas des étiquettes chimiques sur l’ADN, et sur les protéines qui s’enroulent autour, afin de circonscrire les zones du génome qui contrôlent l’expression des gènes.
“Nous nous servons [de cela] pour avoir de nouvelles révélations sur le type de cellules, de moments dans le temps et de processus biologiques qui interviennent dans les troubles neuropsychiatriques », explique Nenad Sestan, professeur de neurosciences à l’Université de Yale, qui a dirigé l’une des études.
Rencontre avec Noëlle Chabert et Jeanne Brun, commissaires de l’exposition, "Le rêveur de la forêt", au Musée Zadkine, qui éclaire, en même temps que l'oeuvre d'Ossip Zadkine, ce lien organique des artistes à la forêt, des débuts de la révolution industrielle à nos jours.
Tewfik Hakem s'entretient avec les commissaires de l’exposition, Le rêveur de la forêt, Noëlle Chabert et Jeanne Brun, au Musée Zadkine, jusqu’au 23 février 2020. De Guillaume Apollinaire à Hicham Berrada, en passant par Joseph Beuys, Constantin Brancusi ou Paul Gauguin, Alberto Giacometti, Eva Jospin, Giuseppe Penone, Javier Pérez ou Laure Prouvost ou encore, Auguste Rodin...., et puisant à des sources multiples, qu'il s'agisse de poésie, de philosophie ou de sciences, Le Rêveur de la Forêt va croiser les époques, les médiums et les genres. L’exposition réunit une centaine d’œuvres d’une quarantaine d’artistes, et par le biais de prêts de musées, de collections privées ou d’artistes, éclaire de manière inédite l’œuvre d’Ossip Zadkine, la matérialité vivante de ses sculptures, ce lien organique à la forêt. Avec un titre autobiographique qui renvoie au sculpteur, à son attachement intime à la forêt.
Noëlle Chabert
Ossip Zadkine était sculpteur, d'origine russe, né en Biélorussie en 1888 [non en 1890], il meurt en 1967, à Paris. Il grandit dans la proximité d'une très grande forêt, ayant passé une partie de son enfance et ses vacances dans la maison de son grand-père, d'un oncle, dans cette proximité de la nature. Son œuvre en sera tout imprégnée.
Jeanne Brun
On part de la figure de Zadkine, on parle de la révolution industrielle et de la modernité. Pourquoi ? C'est le moment où il y a rupture avec la forêt. On a élargi le propos avec les grands modernes comme Picasso et les artistes contemporains qui continuent de se sentir concernés par ce que suscite la forêt. Il y a déjà une forme de courage, de singularité à vouloir défendre ce lien organique au sauvage, à la forêt. On est dans l'ancien atelier d'Ossip Zadkine, et on entre dans l'exposition, dans la forêt, avec une chouette qui nous regarde "les yeux ronds" - un regard posé sur nous, circonspect. C'est une vidéo d'Ariane Michel, une œuvre qui représente d'emblée la "lisière".
Noelle Chabert
On est dans une période chronologique avec des fils rouges ; les primitifs, l'art brut, le surréalisme, des œuvres de Victor Brauner ou André Masson... Chez les contemporains, on a aussi tenu à avoir des œuvres sonores.
Molécules retardant le vieillissement des cellules, implantation d’un GPS neuronal, transfusion de sang jeune… Sur le papier, on n’a jamais été aussi proche de trouver dans les rayons des pharmacies de quoi vivre vieux en bonne santé, à défaut de vivre éternellement. Mais contre l’apparition des « maladies du vieillissement », des solutions plus low-tech existent aussi.
« La vieillesse n’est pas une bataille, c’est un massacre», écrivait Philip Roth dans Un homme (Gallimard, 2007). Ce constat implacable du romancier américain est combattu aujourd’hui par de plus en plus de chercheurs que l’on peut réunir sous un même étendard : celui de la recherche autour de la longévité. Un secteur porté par une espérance de vie qui a crû de manière exponentielle depuis 1900. Grâce aux progrès de la science et de notre niveau de vie, la France a vu l’espérance de vie de ses citoyens quasiment doubler en un peu plus d’un siècle. En 1900, elle atteignait 45 ans, soit une avancée de quinze ans depuis 1800, d’après les chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined). En 2017, le chiffre s’élève à 85,4 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes. Les données sont peu ou prou similaires dans les autres pays développés. À ce rythme, la perspective que nos enfants atteignent un jour une espérance de vie moyenne de 122 ans, soit l’âge canonique de Jeanne Calment à sa mort en 1997, est-elle crédible ?
L’agent Poulton a pour mission de désamorcer des «bombes psychologiques» dans un monde où la santé mentale est un enjeu quotidien de sécurité publique.
La Section d’intervention d’urgence en santé mentale du Service de police d’Ottawa (SPO) est une toute petite équipe qui travaille avec des spécialistes de l’Hôpital d’Ottawa.
Christopher Poulton n’est pas un policier négociateur au sens propre du terme. Mais son équipe et lui «négocient» tous les jours avec la santé mentale. Il fait partie de ceux qui désamorcent les crises avant que tout n’explose, avant qu’une personne instable représente une menace pour elle, ou le public.
Une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets Jaunes est-elle possible ? Gérard Pommier y répond dans son essai "Occupons le Rond-point Marx et Freud" (Editions le Retrait, novembre 2019).
Les Gilets jaunes, les ronds-points et la parole, autour d’une lecture psychanalytique... C’est la démarche de notre invité : Gérard Pommier, psychanalyste et ancien médecin chef adjoint à Etampes.
Avec Occupons le rond-point. Marx et Freud (Le Retrait, 2019), il propose une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets jaunes qu’il replace dans la contestation française des deux derniers siècles. En reliant le pouvoir à sa nature fondamentalement incestueuse, il atteste la nouveauté absolue de cette prise de parole des sans-voix.
LA RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE EST NÉCESSAIRE POUR BRISER L’ISOLEMENT DES PATIENTS. POUR LES AIDER, LA MISE EN PLACE DE CENTRES DE RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE S’IMPOSE. TROIS CENTRES EXISTENT À MARRAKECH ET À SALÉ. LE CENTRE DU CHU IBN ROCHD SERA INCESSAMMENT INAUGURÉ. GLOBALEMENT, LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES MENTAUX EST LIMITÉE PAR L’INSUFFISANCE DES INFRASTRUCTURES, DES RESSOURCES HUMAINES ET DU COÛT DU TRAITEMENT…
La réhabilitation psychosociale des patients atteints de troubles mentaux est le thème central du séminaire organisé par la Ligue de la santé mentale cette fin de semaine. Le choix de cette problématique est «largement justifiée car les patients souffrant de troubles mentaux sont victimes d’une grande stigmatisation et d’isolement social. Et leurs familles également. Pour cela, la réhabilitation psychosociale est nécessaire car elle mettra fin à cet isolement et permettra aux patients, en rémission, d’être autonomes et de s’insérer socialement et professionnellement», selon Mohamed Agoub, médecin chef du Centre psychiatrique Ibn Rochd de Casablanca. La réhabilitation psychosociale renvoie à un ensemble de procédés visant à aider les personnes souffrant de troubles psychiques à se rétablir. C’est-à-dire à s’adapter à leur situation et à bien vivre leur maladie chronique. L’idée de base, selon les médecins, est que toute personne est capable d’évoluer vers un projet de vie choisi. Et il faut l’aider pour cela en développant la réhabilitation. Celle-ci concerne plusieurs aspects, notamment clinique (symptômes, traitements), fonctionnel (capacités cognitives, relationnelles, autonomie) et social en vue d’un retour à la vie professionnelle.
ENQUÊTE - Cet anesthésiant pour chevaux ravit les fêtards, intéresse les médecins... et inquiète les psychiatres. Décryptage.
Le trip le plus mystique de ma vie : "Je suis un cerf dans un bois blanc. Je suis le cerf dans le bois blanc. Je suis ici, je suis partout. Mon pelage blanc brille de mille feux, les arbres sont mes amis, je suis le roi de la forêt." Au milieu d'un club londonien miteux, j'envoie ce SMS à une amie pour ne jamais oublier ce moment. "On dit souvent que la ké fait sortir de son corps. Je dirais plutôt que ça fait sortir notre esprit de sa petite boîte étriquée. Il m'est arrivé de me sentir comme si j'étais moi, mais aussi toute la foule. Un jour, j'ai vécu mon passé, mon présent et mon futur en même temps", raconte Antoine, étudiant en philosophie de 20 ans. "J'avais l'impression que tout était écrit à l'avance comme sur du papier à musique : cosmique, aligné, parfait ", confie quant à lui Alexandre, DJ et organisateur de soirées à Paris.