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jeudi 12 décembre 2019

Troubles psychiques 1/5 - Fiers de lʹêtre

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SUISSE

Mad Pride, la première marche Suisse de la santé mentale a eu lieu à Genève le 10 octobre 2019, 25 ans après une telle initiative organisée au Canada. Ce défilé pour déstigmatiser la maladie psychique a rassemblé plus de 1000 personnes venues témoigner avec beaucoup dʹhumour de leur place dans la cité.



Congrès de Rhumatologie SFR 2019 – La fibromyalgie, psychosomatique ?

Univadis

Caroline Guignot   11 déc. 2019

La perception de la fibromyalgie et des patients fibromyalgiques pose de nombreuses questions, l’idée d’une origine psychosomatique de la maladie étant assez répandue. La psychologue Véronique Barfety-Servignat (Lille) a offert un éclairage intéressant sur le sujet, dans le cadre du Congrès de la Société française de rhumatologie (SFR).

Limites des critères diagnostiques

Pour la psychologue, la question n’est pas la réalité de la maladie, car il s’agit de la réalité du malade. « Ce sont des patients dont la douleur devient la tonalité de base de leur vie. Ils sont ‘malades de douleur’ » a-t-elle souligné. L’idée est donc bien de sortir de la dichotomie entre maladie auto-immune ou maladie psychosomatique.

L’utilisation des cigarettes électroniques est associée à la dépression clinique

Univadis

Mary Corcoran   10 déc. 2019

Une nouvelle étude a mis en évidence une association entre l’utilisation de cigarettes électroniques et la dépression clinique, la recherche ayant révélé que les utilisateurs de cigarettes électroniques sont deux fois plus susceptibles que les personnes n’en ayant jamais utilisé de rapporter un antécédent de dépression clinique. 

À la mémoire de Simone Veil

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YANN DIENER · 
Simone Veil a été une grande ministre de la Santé. Pas seulement pour avoir porté la loi légalisant l’avortement. Elle a fait d’autres choses folles et évidentes, comme ouvrir le premier hôpital dédié aux toxicomanes. Avant ça, on les mettait en prison ; Simone Veil a décidé qu’il leur fallait des soins, une institution spécifique, qu’elle avait confiée à Claude Olievenstein, un psychiatre psychédélique. Elle a aussi permis la création du premier intersecteur de psychiatrie infanto-juvénile, confié à Michel Soulé, un psychiatre psychanalyste. Simone Veil a largement participé à construire ce tissu humain qui se trouve être consciencieusement détruit par Agnès Buzyn aujourd’hui. Si je vous reparle de ça maintenant, c’est parce que vient de sortir Simone Veil. L’aube à Birkenau (éd. Les Arènes). C’est un livre construit par David Teboul à partir des conversations qu’il a eues avec Simone Veil pendant plus de quinze ans.

Une topologie non euclidienne


Maladies psychiatriques : quel traitement médiatique pour demain ?



11 décembre 2019

Un « Grand Rendez-Vous » de la psychiatrie s’est tenu lundi 9 décembre 2019 à Paris. L’occasion pour les médias de clarifier leur position sur le traitement des sujets abordant les troubles psychiques et la santé mentale.
La santé mentale sera la première cause mondiale de handicap à partir de 2020. Cette prévision de l’OMS est déjà palpable : un Français sur cinq, et un Européen sur quatre, sont touchés par des troubles psychiques. Le « Grand Rendez-Vous » de la psychiatrie, qui s’est déroulé lundi 9 décembre à la Maison de la Chimie à Paris, est venu clore une phase d’un an et demi de débats dans sept régions de France, initiés par la Fondation de France et l’Institut Montaigne. Il est, surtout, venu ouvrir de nouvelles perspectives.
Parmi elles, celle de la place des médias pour promouvoir la santé mentale et faire de la prévention sur les troubles psychiques« Le rôle du producteur d’information se concentre sur la stigmatisation. Les médias, qu’ils soient d’information ou de divertissement, sont prescripteurs de stéréotypes et d’attitudes », assure Aude Caria, directrice de Psycom, un site d’information grand public sur les troubles psychiques. Première porte d’entrée dans le domaine de la santé, les médias y jouent un rôle transversal, en traitant des troubles eux-mêmes, mais aussi de la santé mentale positive et du bien-être. « Les médias doivent faire comprendre qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale, et porter cette vision globale », poursuit Aude Caria. Selon elle, cette vision doit même s’imprimer dès l’école. « On n’y apprend pas à repérer ses émotions, à les apprivoiser, à les nommer ou à savoir prendre soin de son sommeil par exemple. »

Homosexualité : des «thérapies» à rendre malade

Par Virginie Ballet — 
Les «thérapies de conversion» ont concerné 4,2 % des appels reçus par le refuge.
Les «thérapies de conversion» ont concerné 4,2 % des appels reçus par le refuge. 
Photo AKATRE

La mission parlementaire sur «les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne» a rendu son rapport mercredi. Une proposition de loi est à l’étude pour lutter contre ces méthodes insidieuses.

Un homme homosexuel menacé de mort pour qu’il épouse une femme et ait des enfants. Une jeune femme lesbienne à qui un sexologue recommande de suivre des séances d’hypnose, au cours desquelles des messages à caractère sexuel lui sont répétés dans le but «d’habituer son corps à la pénétration masculine». Un pasteur parisien qui estime que l’homosexualité d’une jeune femme «est le fait d’esprits qui l’empêchent de suivre le plan de Dieu». Ou encore des exorcismes menés pour «chasser le démon de l’homosexualité» et pouvant aller jusqu’à des sévices sexuels ou l’excision de femmes lesbiennes… Autant de pratiques communément appelées «thérapies de conversion» et épinglées ce mercredi par deux députés, qui estiment que «l’intervention du législateur est nécessaire».

Jeumont : l’aromathérapie au service des personnels de santé

Pénélope Théry (Clp) | 

Planète aroma - organisteur du colloque avec les hôpitaux de Maubeuge et de Felleries-Liesses - a l’habitude d’animer des stands.Planète aroma - organisteur du colloque avec les hôpitaux de Maubeuge et de Felleries-Liesses - a l’habitude d’animer des stands.
Pour en savoir plus au sujet de ce colloque nous nous sommes entretenus avec Francis Duflot, fondateur de Planètes Aroma, qui est basée à l’Hôpital départemental de Felleries-Liessies. Planètes aroma a pour but de former des soignants à l’utilisation des huiles essentielles pour éviter les excès médicamenteux, parmi les premiers à avoir adhéré à ce projet, l’hôpital de Maubeuge ou « 200 soignants ont été formés à l’aromathérapie, notamment au niveau des services généraux, dont la maternité mais aussi au service psychiatrie. »
Ce colloque a pour objectif de mettre en valeurs la qualité de prestation des soignants qui agissent pour un meilleur bien-être de leurs patients. Aujourd’hui, il y a un recul sur les résultats obtenus, Francis Duflos nous cite en exemple « grâce à l’aromathérapie, nous avons 50 % de gain de temps sur la cicatrisation des plaies de personnes diabétiques et amputées ».

«La psychiatrie n’est pas une jungle», rassure le Dr Trudel

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MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   11 décembre 2019

Le psychiatre Jean-François Trudel, chef du département de psychiatrie à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke, tient à rassurer la population sur la qualité des soins qui sont offerts à cet endroit.

« Les patients qui causent des problèmes en psychiatrie sont une petite minorité. Il faut transmettre le message que la psychiatrie n’est pas une jungle. Oui il arrive de temps en temps des situations disgracieuses parce que c’est une clientèle particulière qui est là, mais c’est exceptionnel. La majorité des gens qui viennent chez nous sont des personnes souffrantes. Ils repartent soulagés, avec le sentiment qu’on les a aidés », clame-t-il.


Le SPS fait une perquisition en psychiatrie

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MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   11 décembre 2019

QUEBEC

Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a effectué une perquisition de drogue dans le département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke mercredi avant-midi. Cette opération policière a été rendue nécessaire après que plusieurs événements inquiétants se soient déroulés dans le département au cours des dernières semaines.

Par exemple, des employés de la psychiatrie se sont fait crever leurs pneus dans le stationnement de l’hôpital et plusieurs d’entre eux ont reçu des menaces de mort. Il y avait aussi des soupçons de consommation et de revente de drogue au sein du département.
De mémoire, tant au CIUSSS de l’Estrie-CHUS qu’au SPS, c’est la première fois qu’une perquisition d’une telle ampleur est organisée en milieu hospitalier à Sherbrooke. « Ça fait plus de 30 ans que je travaille en psychiatrie, et c’est la première fois que je vois ça. C’est une mesure d’exception », souligne le Dr Jean-François Trudel, psychiatre et chef du département de psychiatrie à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke.

Une baby-sitter disparue en 1993, autre victime de Michel Fourniret ?

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PHILIPPE DUFRESNE    14/12/2019

Un dessin inédit, signé Fourniret, relance la piste de la baby-sitter, disparue en 1993. Un psychiatre châlonnais livre son analyse.

Michel Fourniret et le dessin qu’il présente comme un autoportrait. Le psychiatre y voit celui d’une possible victime.
Michel Fourniret et le dessin qu’il présente comme un autoportrait. Le psychiatre y voit celui d’une possible victime.

M
ichel Fourniret laisse des indices codés. Il ne lâchera rien, sauf si on fait l’effort de trouver. » En deux phrases, Daniel Jacques, psychiatre châlonnais pose les règles de la partie perverse que le tueur en série dispute depuis une quinzaine d’années avec les enquêteurs. Le principe de fonctionnement peut se résumer ainsi : moi, Michel Fourniret, je suis le plus intelligent. La preuve, les indices que je laisse ne sont pas démasqués. De quoi satisfaire l’ego démesuré de ce Sedanais obsédé par la virginité de ses victimes.

mercredi 11 décembre 2019

LES VIOLENCES INTERPERSONNELLES DANS LES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ

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11/12/2019



La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport thématique sur « Les violences interpersonnelles dans les lieux de privation de liberté ».
Le CGLPL a pour mission de veiller à ce que les personnes enfermées soient traitées avec humanité dans le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Il constate régulièrement, dans ses visites et les courriers qu’il reçoit, des atteintes à l’intégrité physique et psychique, produites par l’enfermement lui-même mais aussi par l’interaction des personnes présentes en leur sein : personnel, personnes privées de liberté.
Tous les lieux et les administrations sont confrontés à des actes de violence, par des personnes privées de liberté sur le personnel, par du personnel sur les personnes privées de liberté, entre les personnes privées de liberté elles-mêmes, voire entre des membres du personnel.

Documentaire. “Les voix de la Chesnaie”, immersion dans une clinique psychiatrique près de Blois

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Par Anne Lepais  Publié le 19/11/2019

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Le film documentaire « Les voix de la Chesnaie » réalisé par Alex Venel et Cyrille Vauzelle nous emmène au cœur de la clinique privée de la Chesnaie, à Chailles en Loir-et-Cher, qui pratique la "psychothérapie institutionnelle".

C'est quoi le centre de la Chesnaie ?


Une institution psychiatrique en milieu ouvert où les pensionnaires sont tous volontaires.
 

Le patient est une personne qui a besoin de soins et qui s'implique. Les soignants sont des ressources supplémentaires pour l'aider - Julien, moniteur à la Chesnaie

Créée dans les années 50, la clinique pratique la « psychothérapie institutionnelle », une psychiatrie basée sur la déstigmatisation de la maladie et la responsabilisation du patient dans ses soins.

Elle accueille 110 patients à temps plein et 40 en hôpital de jour et s’applique à casser la hiérarchie qui sépare le soignant du soigné et abolit la « blouse blanche ». De même, elle promeut la liberté de mouvement de ses patients, renommés pensionnaires, en supprimant les murs d’enceinte qui entravent la circulation et ainsi l’esprit des malades.

Dernier fondement de la psychothérapie institutionnelle, le « contrat » de la Chesnaie propose aux pensionnaires qui s’y engagent de réaliser un travail quotidien permettant de faire marcher la clinique.

La Chesnaie fonctionne ainsi sur un modèle de semi-autogestion dans lequel le malade possède sa part de responsabilité s’il le souhaite.