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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 31 octobre 2019

Comment Vladimir Boukovski a révélé au monde la psychiatrie punitive soviétique

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Schizophrénie paresseuse

Vladimir Boukovski, fils d’un journaliste soviétique, est devenu un dissident critique de la société soviétique à l’adolescence - et ce n’était pas sans danger en URSS. En 1960, Boukovski a écrit un article fustigeant le Komsomol (organisation de jeunesse soviétique) : « Le Komsomol est mort. Son cadavre embaumé semblait être un corps vivant trop longtemps… ». 
Boukovski a appelé à la démocratisation de l'organisation - mais les autorités ont répondu par la répression. En 1962, on a diagnostiqué chez Boukovski une schizophrénie lente, une maladie très soviétique « développée » dans les années 1960 par le psychiatre soviétique Andreï Snejnevski.
« La plupart des pays du monde ne reconnaissaient pas une telle maladie. Mais c’était très pratique pour le KGB, permettant de déclarer une personne folle, même sans aucun symptôme [de schizophrénie]. L’absence de symptômes s’expliquait par la lente progression de la maladie », écrit Arzamas. Décrire les dissidents comme des malades mentaux était le principal instrument de la psychiatrie punitive soviétique, un phénomène que Boukovski révélerait plus tard au monde.

Années difficiles

Boukovski a passé la plus grande partie des années 1960 derrière les barreaux : la psychiatrie soviétique a changé d'avis sur son diagnostic, le déclarant fou et sain d'esprit à différentes occasions, l'envoyant dans des asiles (1963, 1965) ou des camps de prisonniers (1967). Dans ses mémoires, il a décrit les conditions de vie dans les asiles psychiatriques comme horribles : les personnes étaient droguées, parfois battues et torturées, placées dans les mêmes cellules que des patients dangereux.
L'hôpital psychiatrique spécial où Boukovski a été enfermé

Les agents anti-inflammatoires réduisent de manière efficace les symptômes dépressifs majeurs

Univadis

Dawn O'Shea   30 oct. 2019

Les agents anti-inflammatoires peuvent réduire de manière sûre et efficace les symptômes de dépression majeure. C’est ce que révèle une analyse combinée des données probantes disponibles, qui a été publiée en ligne dans la revue Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry.
Univadis


Dawn O'Shea   30 oct. 2019

Un rapport issu de la revue The Lancet appelle à élaborer une nouvelle approche internationale face à la consommation de drogues, en ayant recours à des politiques fondées sur des données probantes qui s’adaptent plus rapidement et répondent plus humainement et efficacement aux nouvelles drogues, à leur disponibilité et à leurs modes de consommation en perpétuelle mutation.

MDS : La neurostimulation intracérébrale 2.0

Univadis

Dr Christian Geny    24 oct. 2019

La Neurostimulation intracérébrale chronique a été une avancée spectaculaire pour les Parkinsonologues. Des milliers de communication et d'articles en ont précisé les indications et essayé d'expliquer le mode d'action. Cependant, il faudrait optimiser cette thérapeutique car elle reste sous utilisée et il existe des problèmes techniques. Ainsi, il peut être nécessaire de repositionner l'électrode dans un deuxième temps si les résultats cliniques après l'intervention apparaissent décevants. Et maintenant "what is the next step ?". Cela a été la mission de H. Brown-Stewart (Stanford. USA) que de répondre à cette question en 45 minutes à partir d'une revue des dernières avancées sur la neurostimulation 2.0.

L’art brut entre au musée

Alors que de plus en plus de jeunes plasticiens se réclament aujourd’hui de l’art brut, deux musées, le Crédac, à Ivry-sur-Seine, et le LaM, à Villeneuve-d’Ascq, mettent à l’honneur des œuvres de cet art longtemps marginalisé.
Par   Publié le 30 octobre 2019
La Toile judéo-chrétienne (1937), de Victor Simon, exposée au LaM.
La Toile judéo-chrétienne (1937), de Victor Simon, exposée au LaM. D. Cueco/LaM, Villeneuve-d’Ascq
L’art contemporain et l’art brut, main dans la main ? Voilà encore dix ans, un tel mélange entre l’art dit « noble » et celui produit par des créateurs sans aucune culture artistique serait passé pour sacrilège. Et pourtant, jusqu’au 15 décembre, au Crédac, à Ivry-sur-Seine, Sarah Tritz fait dialoguer ses propres œuvres, bricolages fragiles et poétiques, avec celles d’invités mystérieux sortis des confins de l’art brut, comme Benjamin Bonjour, Madame Erlihabt ou Alfred Leuzinger.
Il y a un an, au même endroit, le duo Louise Hervé-Chloé Maillet avait choisi de communier avec des œuvres d’artistes spirites prêtées par le Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (LaM), à Villeneuve-d’Ascq. En retour, le musée nordiste les a invitées à intervenir dans l’exposition « Lesage, Simon, Crépin : peintres, spirites et guérisseurs », qu’il orchestre jusqu’au 5 janvier.

Comme le personnel infirmier, les stagiaires sont en détresse physique et psychologique


Publié le 2 novembre 2019

BELGIQUE

Des stagiaires à bout
Des stagiaires à bout - © RTBF

Surcharge de travail, flexibilité de chaque instant, augmentation de la cadence et de la polyvalence, les blouses blanches sont à bout. Les infirmières et infirmiers dénoncent leurs conditions de travail, d’autant plus que la pénurie du personnel est plus qu’alarmante. Indirectement, cela se répercute sur les stagiaires qui n’en finissent plus d’enchaîner les stages. Stéphanie est en quatrième année. Elle a failli arrêter ses études, tant les stages sont éprouvants : " Je me suis retrouvée le deuxième jour avec une infirmière malade, et moi qui doit prendre onze patients en charge. On n’est pas là en plus dans le service. On est là à la place d’une infirmière ce qui fait qu’on a une surcharge de travail par rapport à ce qu’on est censé savoir faire. Malheureusement, j’ai été dans un service où j’ai subi de la maltraitance psychologique. On m’a hurlé dessus devant tous les autres partenaires de soins, les patients. La moitié a perdu confiance en moi. J’ai fini le stage en ayant l’impression d’être une incapable. Je suis fatiguée avant même d’arriver sur le terrain ! ".


La protection de l'enfant. La nécessaire préservation de l'intime dans l'éducation

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SAINTIN Rodolphe
Psychologue et psychanalyste, docteur en psychologie, Rodolphe Saintin a exercé principalement en Centre psycho-pédagogique et dans le cadre de la Protection judiciaire de l’enfance.



Protéger un enfant, c'est lui permettre d’acquérir ses propres capacités de protection.


Protéger un enfant c’est lui offrir la possibilité de se doter, de se construire un intime suffisamment sûr, stable, pérenne, dans lequel il puisse se rétracter et mettre à distance les réalités extérieures, un lieu psychique secret, caché, inaccessible.



QUEL ACCUEIL POUR LES FAMILLES ?





N° 241 - OCTOBRE 2019

N° 241 - Octobre 2019

Alors qu’au quotidien, l’essentiel de l’accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l’itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aiguë puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.


Etats-Unis : une opération du cerveau retransmise en direct sur Facebook

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La jeune femme opérée est restée éveillée pendant toute l'intervention.

L’opération du cerveau d’une jeune patiente par des neurochirurgiens d’un hôpital du Texas a été en partie retransmise en direct sur Facebook, la vidéo montrant la jeune femme, restée éveillée pendant l’intervention, en train de parler pour guider les médecins.
L’opération a duré environ 4 h 30 mardi au Centre médical méthodiste de Dallas, a raconté mercredi à l’AFP l’un des responsables de l’opération.

Elle a été retransmise en direct sur le compte de l’établissement sur Facebook pendant environ 40 minutes, et avait été vue mercredi par plus de 99 000 personnes.

© HO/Methodist Dallas Medical Center/AFP



Retour sur la matinée exceptionnelle au Palais du Luxembourg

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POSTÉ LE 
L’institut français de l’expérience patient (IFEP)* organisait lundi 14 octobre une matinée de réflexion au Palais du Luxembourg, sous le patronage d’Alain Milon, président de la commission des affaires sociales du Sénat :
« L’expérience patient, nouvelle forme de démocratie participative en santé ».
Plus de 200 personnes étaient réunies pour cet évènement.
La prise en compte de l’expérience patient s’impose en France et à l’échelle internationale comme une orientation incontournable des politiques de santé. La loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé « ma santé 2022 » s’inscrit pleinement dans cette dynamique.

Cette matinée à laquelle ont pris part professionnels, experts et élus, était l’occasion de débattre de l’intérêt de ces nouvelles formes de démocratie participative en santé. Dans une vision prospective, elle a mis en lumière à partir de quelques exemples, ce en quoi les services de santé peuvent se rapprocher des attentes des citoyens.

Dépression : la thérapie et les médicaments sont aussi efficaces sur le long-terme



Par Mégane Fleury   Publié 31.10.2019


Des chercheurs constatent que la thérapie cognitivo-comportementale a des résultats et un coût similaires aux traitements anti-dépresseurs au bout de cinq ans. 


mercredi 30 octobre 2019

La Clinique La Borde et la psychothérapie institutionnelle

En voilà une idée qu'elle était bonne ! Pour ceux qui voudraient en savoir plus, voici deux documents passionnants sur cette aventure humaine exceptionnelle, qui continue toujours, en dépit des tracasseries administratives et qui reste un modèle de ce qui s'est fait de plus humain en France sur le terrain en psychiatrie.
"Aujourd’hui dans Affaires sensibles, la réussite d’une utopie humaniste et libertaire: la clinique psychiatrique de La Borde, créée par Jean Oury en 1953. Invité Antoine Pelissolo psychiatre et chef de service au CHU Henri-Mondor de Créteil, professeur de médecine à l’université Paris-Est-Créteil."
un film magnifique sur la vie à La Borde.
un film magnifique sur la vie à La Borde.
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Les vrais héros de "Hors normes": "On finit par se demander qui soigne qui"

Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express
Par Christophe Carrière  publié le Bryan Mialoundama, Vincent Cassel et Reda Kateb dans Hors normes
Bryan Mialoundama, Vincent Cassel et Reda Kateb dans Hors normes  Carole Bethuel

mardi 29 octobre 2019

Les SDF meurent en moyenne avant 50 ans, selon le collectif « Les morts de la rue »

PAR CHARLÈNE CATALIFAUD
  
PUBLIÉ LE 29/10/2019

Organisé par les membres le collectif « les Morts de la Rue », hommage (mars 2017) aux sans-abri morts en 2016 en France.
Organisé par les membres le collectif « les Morts de la Rue », hommage (mars 2017) aux sans-abri morts en 2016 en France.
Crédit photo : AFP

En France, au moins 612 personnes sont mortes dans la rue en 2018, selon le rapport du collectif « Les morts de la rue » qui recense chaque année les décès des personnes sans domicile fixe (SDF). C'est 15 % de plus qu'en 2017. Nombre d'entre elles ont moins de 50 ans.
Les SDF décèdent en moyenne à 48,7 ans contre 82,18 ans dans la population générale. « Les personnes sans domicile meurent 30 ans plus tôt que la moyenne de la population, en été comme en hiver. Ce n'est pas une histoire de saison, mais ce sont les conditions de vie à la rue qui sont en cause », indique la coordinatrice du collectif, Cécile Rocca.

Grenelle des violences conjugales : le secret médical en question

PAR CHARLÈNE CATALIFAUD
  
PUBLIÉ LE 29/10/2019

Crédit photo : Phanie

Faut-il lever le secret médical face à une femme victime de violences conjugales ? Cette proposition a été discutée ce 29 octobre lors de la présentation des travaux des 11 groupes de travail mobilisés depuis le 3 septembre dans le cadre du Grenelle des violences conjugales. La restitution de leurs 60 propositions représente un point d'étape important avant l'annonce de nouvelles mesures le 25 novembre.