À partir de ce mardi et jusqu'à jeudi, est organisé le 1er festival du film social à Paris et dans six villes de France : 31 films sont proposés, du long au court-métrage, fiction ou documentaire qui ont tous comme point commun d'aborder des thèmes souvent passés sous silence au cinéma.
Le premier festival du film social débute ce mardi jusqu'au 17 octobre à Paris et dans six villes de France. Pendant ces trois jours, 31 films seront en compétition, des longs ou courts-métrages qui donnent tous la parole à celles et ceux que l'on surnomme "les invisibles" et que l'on voit rarement au cinéma.
(Crédits : BENOIT TESSIER) Voici une série de chiffres incontestables pour cadrer le phénomène migratoire et dissiper quelques malentendus. Lire la suite et voir la vidéo ...
Alors qu’une «stratégie nationale» est en projet pour repenser ce secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des premiers concernés. Cette semaine d’anciens jeunes de l’Aide sociale à l’enfance.
Dix mois qu’ils l’attendaient. Après moult reports, la réforme de la protection de l’enfance, réclamée par les professionnels du secteur comme les observateurs, sera présentée en détail ce lundi. Promise par le secrétaire d’Etat Adrien Taquet lors de sa prise de fonction en janvier, cette «stratégie nationale de prévention et de protection» est attendue avec une forte dose de scepticisme au vu des mesurettes annoncées jusqu’ici.
La baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Île-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus, selon les dernières données de l’URPS médecins libéraux Île-de-France, qui propose des pistes pour améliorer en urgence l’offre de soins sur le territoire.
Les médias et les pouvoirs publics parlent régulièrement de la pénurie de médecins généralistes. Certes, l’Île-de-France est aujourd’hui le premier désert médical de France métropolitaine, et souffre d’une pénurie de médecins généralistes. Mais cela ne doit pas faire oublier le fait que les autres spécialités « souffrent également de graves déficits », rappelle l’URPS, ce qui peut poser de sérieux problèmes de coordination et d’accès aux soins.
Selon les dernières données du syndicat (1er juin 2019), la baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Ile-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus. En l’espace de huit ans, les spécialités les plus touchées sont la psychiatrie (- 30% des effectifs libéraux franciliens), la gynécologie (- 29 %), la dermatologie (- 25 %), l’ORL (- 21%) et la rhumatologie (- 21 %). Les moins exposés étant les pneumologues, les radiologues et les endocrinologues avec des baisses d’effectifs inférieures à 5 %.
Les élections à la présidence de la CME ont débuté. Et déjà, les règlements de compte vont bon train.
Le processus d’élection à la CME ne fait que commencer, que, déjà, les accusations de triche se multiplient. Pour rappel, les scrutins du premier tour de l’AP-HP se déroulent entre les 14 et 20 octobre pour le premier tour, entre les 15 et 24 novembre pour le 2e tour. Le nom du président de la CME ne sera en revanche connu qu’en janvier prochain.
Le nombre total de membres à élire directement à la CME est de 64 (mais le nombre total avec ceux siégeant de plein droit s’élève à 90). D’ores et déjà, trois candidats se sont déclarés pour prendre la tête de la CME de l’AP-HP : deux psychiatres (les professeurs Bernard Granger et Michel Lejoyeux), ainsi qu’un néphrologue, le professeur Remi Salomon.
L’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants) vient de rejoindre le collectif Inter-Urgences et participera à la grande manifestation qui se déroulera mardi 15 octobre. En effet, les infirmiers puériculteurs ont aussi des raisons d’être en colère : la réingénierie de leur diplôme stagne alors que cela fait 10 ans qu’ils la demandent. De même, ils estiment que leur spécificité n’est pas assez reconnue et pour cause, Adrien Taquet pour son projet 1000 premiers jours de la vie de l’enfant a lancé une commission dans laquelle figurent des pédiatres, des psychologues mais aucun puériculteur !
En général, les paramédicaux sont oubliés dans les travaux du ministère. On a beaucoup de mal à faire valoir notre plus-value, souligne Emilie Ria, vice-présidente de l’ANPDE et responsable de la commission hospitalière de l’association. En effet si le 7 octobre, l’association a annoncé via un communiqué rejoindre le Collectif Inter-urgences c’est parce que les infirmiers puériculteurs voient également leurs conditions de travail se dégrader. On constate un peu les mêmes problématiques. Or, plus on sera nombreux, plus on se fera entendre, acquiesce la professionnelle de santé.
Elle remarque notamment que les paramédicaux sont rarement cités par les hautes instances. Par exemple, dans le pacte de refondation des urgences, les puériculteurs sont absents. Pourtant, il y a de nombreux passages aux urgences pédiatriques, une simple consultation de puériculture au sein des urgences permettrait un désengorgement. Le gouvernement ne parle que de rendre du temps médical, ce serait une solution pour y parvenir. Si on utilisait les compétences de chacun dans un objectif commun, on pourrait y arriver, argue la puéricultrice.
En réanimation, nous sommes un soignant pour 2 enfants, aux soins intensifs un pour trois et en médecine néonatale, un pour six. L’idéal, pour ce service, serait un pour quatre.
La longue carrière de Dominique Sanlaville, infirmier en psychiatrie, lui a permis d'observer comment la prise en charge des patients en psychiatrie a évolué ces dernières années. Dans ses livres, il déplore la façon dont la psychiatrie a oublié l'humain derrière le « fou ».
A la retraite depuis 2016, il a ressenti le besoin de témoigner des changements auxquels il a assisté durant ses 40 ans de carrière.
Dans les années 1970, il a fait partie des étudiants qui ont suivi la formation d'infirmier de secteur psychiatrique, supprimée en 1992, à une période où ils étaient payés et « tout de suite en contact avec les patients ».
Ils sont schizophrènes ou bipolaires, 80 malades potentiellement dangereux sont hospitalisés de force à Clermont-Ferrand. Ils ne sont coupables de rien et l’hôpital n’est pas une prison. Alors, peuvent-ils ressortir, quand, et comment décider ?
“À peine êtes-vous dans l’antre que des pensionnaires se ruent sur vous, tendent des lettres, supplient qu’on les regarde : « Regardez-moi donc ! Pourquoi suis-je ici ? Je ne suis pas fou. C’est une infamie. Va-t-on me laisser mourir dans cette prison ? »” “Chez les fous” Albert Londres 1925
Ce qui nous transporte dans la mise en scène de ce nouveau spectacle de Manouchka Récoché dont la première a été donnée ce samedi au théâtre de Meung sur Loire, c’est que l’enfermement, la séquestration de Camille Claudel deviennent palpables, insoutenables sur ce plateau de théâtre. Il faut dire que tout est vrai dans ce spectacle qui s’attache à reconstituer les années d’internement de l’artiste, tout est entièrement basé sur des extraits de la correspondance de la mère et du directeur de l’hôpital où restera enfermée Camille Claudel pendant trente ans. Et puis il y a ces bribes de correspondance, systématiquement confisquées, de Camille Claudel appelant au secours ses amis, son frère Paul, et même sa mère, lettres tragiques restées enfouies par l’administration de l’hôpital psychiatrique.
L'allaitement est-il indispensable dans les premiers mois de la vie d'un nouveau-né ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
L'allaitement est un débat sans fin pour les jeunes mamans. Il est tantôt indispensable, obligatoire ou au contraire une forme d'esclavagisme moderne. Les idées reçues n'aident pas les jeunes mères à se décider dans ce flot d'informations contradictoires.
Si des techniques de neuromodulation permettent déjà de traiter certaines maladies en jouant sur l’activité cérébrale, l'utilisation des ultrasons pourrait révolutionner ce domaine médical. État des lieux des traitements existants et des voies explorées par la recherche.
Impulsion électrique, ultrasons, ondes électromagnétiques… Et si les outils physiques prenaient un jour la place des médicaments neurologiques dans notre trousse à pharmacie ? Depuis la première implantation d’une électrode sur le système nerveux en 1967, les techniques de neuromodulation ont largement évolué. Aujourd’hui, la stimulation cérébrale profonde, qui consiste à implanter une électrode dans le cerveau des malades de Parkinson pour venir stimuler leurs neurones, est devenue un traitement courant en France. Une technique invasive, également expérimentée pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou des tremblements essentiels, et dont le mode d’action est, pour l’heure, mal connu.