Par JULIEN MOSCHETTI 15/10/2019
La baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Île-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus, selon les dernières données de l’URPS médecins libéraux Île-de-France, qui propose des pistes pour améliorer en urgence l’offre de soins sur le territoire.
L’Île-de-France compte de moins en moins de médecins libéraux spécialistes et… la tendance n’est pas près de s’inverser, selon l’URPS médecins libéraux Île-de-France qui vient de publier une série de données inédites pour quantifier la pénurie de médecins libéraux spécialistes, à l’échelle de la région et des départements.
Les médias et les pouvoirs publics parlent régulièrement de la pénurie de médecins généralistes. Certes, l’Île-de-France est aujourd’hui le premier désert médical de France métropolitaine, et souffre d’une pénurie de médecins généralistes. Mais cela ne doit pas faire oublier le fait que les autres spécialités « souffrent également de graves déficits », rappelle l’URPS, ce qui peut poser de sérieux problèmes de coordination et d’accès aux soins.
Selon les dernières données du syndicat (1er juin 2019), la baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Ile-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus. En l’espace de huit ans, les spécialités les plus touchées sont la psychiatrie (- 30% des effectifs libéraux franciliens), la gynécologie (- 29 %), la dermatologie (- 25 %), l’ORL (- 21%) et la rhumatologie (- 21 %). Les moins exposés étant les pneumologues, les radiologues et les endocrinologues avec des baisses d’effectifs inférieures à 5 %.