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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 octobre 2019

Île-de-France : une baisse généralisée du nombre de médecins libéraux

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Par JULIEN MOSCHETTI    15/10/2019 


La baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Île-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus, selon les dernières données de l’URPS médecins libéraux Île-de-France, qui propose des pistes pour améliorer en urgence l’offre de soins sur le territoire.
L’Île-de-France compte de moins en moins de médecins libéraux spécialistes et… la tendance n’est pas près de s’inverser, selon l’URPS médecins libéraux Île-de-France qui vient de publier une série de données inédites pour quantifier la pénurie de médecins libéraux spécialistes, à l’échelle de la région et des départements.
Les médias et les pouvoirs publics parlent régulièrement de la pénurie de médecins généralistes. Certes, l’Île-de-France est aujourd’hui le premier désert médical de France métropolitaine, et souffre d’une pénurie de médecins généralistes. Mais cela ne doit pas faire oublier le fait que les autres spécialités « souffrent également de graves déficits », rappelle l’URPS, ce qui peut poser de sérieux problèmes de coordination et d’accès aux soins.
Selon les dernières données du syndicat (1er juin 2019), la baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Ile-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus. En l’espace de huit ans, les spécialités les plus touchées sont la psychiatrie (- 30% des effectifs libéraux franciliens), la gynécologie (- 29 %), la dermatologie (- 25 %), l’ORL (- 21%) et la rhumatologie (- 21 %). Les moins exposés étant les pneumologues, les radiologues et les endocrinologues avec des baisses d’effectifs inférieures à 5 %.

Élections à la CME de l'AP-HP : bisbilles autour des soutiens du professeur Lejoyeux

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Par JEAN-BERNARD GERVAIS    15/10/2019

Les élections à la présidence de la CME ont débuté. Et déjà, les règlements de compte vont bon train. 
Le processus d’élection à la CME ne fait que commencer, que, déjà, les accusations de triche se multiplient. Pour rappel, les scrutins du premier tour de l’AP-HP se déroulent entre les 14 et 20 octobre pour le premier tour, entre les 15 et 24 novembre pour le 2e tour. Le nom du président de la CME ne sera en revanche connu qu’en janvier prochain. 
Le nombre total de membres à élire directement à la CME est de 64 (mais le nombre total avec ceux siégeant de plein droit s’élève à 90). D’ores et déjà, trois candidats se sont déclarés pour prendre la tête de la CME de l’AP-HP : deux psychiatres (les professeurs Bernard Granger et Michel Lejoyeux), ainsi qu’un néphrologue, le professeur Remi Salomon.

"Il faut montrer aux puer que ce qu’ils vivent au quotidien ils ne sont pas seuls à le vivre"

14.10.19


L’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants) vient de rejoindre le collectif Inter-Urgences et participera à la grande manifestation qui se déroulera mardi 15 octobre. En effet, les infirmiers puériculteurs ont aussi des raisons d’être en colère : la réingénierie de leur diplôme stagne alors que cela fait 10 ans qu’ils la demandent. De même, ils estiment que leur spécificité n’est pas assez reconnue et pour cause, Adrien Taquet pour son projet 1000 premiers jours de la vie de l’enfant a lancé une commission dans laquelle figurent des pédiatres, des psychologues mais aucun puériculteur !

"Il faut montrer aux puer que ce qu’ils vivent au quotidien ils ne sont pas seuls à le vivre"
Le gouvernement pense à réduire les ratios de soignants dans les services de néonatalogie. Ce qui inquiète l’ANPDE, qui vient de rejoindre le Collectif Inter-urgences, et notamment Emilie Ria, vice-présidente de l’association qui exerce dans ce secteur.

En général, les paramédicaux sont oubliés dans les travaux du ministère. On a beaucoup de mal à faire valoir notre plus-value, souligne Emilie Ria, vice-présidente de l’ANPDE et responsable de la commission hospitalière de l’association. En effet si le 7 octobre, l’association a annoncé via un communiqué rejoindre le Collectif Inter-urgences c’est parce que les infirmiers puériculteurs voient également leurs conditions de travail se dégraderOn constate un peu les mêmes problématiques. Or, plus on sera nombreux, plus on se fera entendre, acquiesce la professionnelle de santé. 
Elle remarque notamment que les paramédicaux sont rarement cités par les hautes instances. Par exemple, dans le pacte de refondation des urgences, les puériculteurs sont absents. Pourtant, il y a de nombreux passages aux urgences pédiatriques, une simple consultation de puériculture au sein des urgences permettrait un désengorgement. Le gouvernement ne parle que de rendre du temps médical, ce serait une solution pour y parvenir. Si on utilisait les compétences de chacun dans un objectif commun, on pourrait y arriver, argue la puéricultrice.
En réanimation, nous sommes un soignant pour 2 enfants, aux soins intensifs un pour trois et en médecine néonatale, un pour six. L’idéal, pour ce service, serait un pour quatre.

Ancien infirmier psy, il dénonce la déshumanisation de la psychiatrie

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© DR
La longue carrière de Dominique Sanlaville, infirmier en psychiatrie, lui a permis d'observer comment la prise en charge des patients en psychiatrie a évolué ces dernières années. Dans ses livres, il déplore la façon dont la psychiatrie a oublié l'humain derrière le « fou ».
Dominique Sanlaville a publié cet été son troisième livre, « Psychiatrie, hôpital, prison, rue... Malades mentaux : la double peine », un ouvrage dans lequel il évoque la façon dont l'évolution de la prise en charge des personnes souffrant de maladies psychiques a conduit... à ne pas offrir de soins une partie d'entre elles, qui s'en trouvent fortement pénalisées.
A la retraite depuis 2016, il a ressenti le besoin de témoigner des changements auxquels il a assisté durant ses 40 ans de carrière.
Dans les années 1970, il a fait partie des étudiants qui ont suivi la formation d'infirmier de secteur psychiatrique, supprimée en 1992, à une période où ils étaient payés et « tout de suite en contact avec les patients ».

SEPT À HUIT - Psychiatrie : un juge face aux malades

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Ils sont schizophrènes ou bipolaires, 80 malades potentiellement dangereux sont hospitalisés de force à Clermont-Ferrand. Ils ne sont coupables de rien et l’hôpital n’est pas une prison. Alors, peuvent-ils ressortir, quand, et comment décider ?

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“Kmille”: séquestration théâtrale

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Concarneau. Le comité de défense de l’hôpital appelle au rassemblement

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Faut-il allaiter à tout prix ?

11/10/2019

Par Derwell Queffelec

L'allaitement est-il indispensable dans les premiers mois de la vie d'un nouveau-né ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

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L'allaitement est un débat sans fin pour les jeunes mamans. Il est tantôt indispensable, obligatoire ou au contraire une forme d'esclavagisme moderne. Les idées reçues n'aident pas les jeunes mères à se décider dans ce flot d'informations contradictoires. 


NEUROSCIENCES Dépression, TOC, Parkinson… Des ultrasons pour guérir le cerveau

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11.10.2019




Si des techniques de neuromodulation permettent déjà de traiter certaines maladies en jouant sur l’activité cérébrale, l'utilisation des ultrasons pourrait révolutionner ce domaine médical. État des lieux des traitements existants et des voies explorées par la recherche.
Impulsion électrique, ultrasons, ondes électromagnétiques… Et si les outils physiques prenaient un jour la place des médicaments neurologiques dans notre trousse à pharmacie ? Depuis la première implantation d’une électrode sur le système nerveux en 1967, les techniques de neuromodulation ont largement évolué. Aujourd’hui, la stimulation cérébrale profonde, qui consiste à implanter une électrode dans le cerveau des malades de Parkinson pour venir stimuler leurs neurones, est devenue un traitement courant en France. Une technique invasive, également expérimentée pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou des tremblements essentiels, et dont le mode d’action est, pour l’heure, mal connu.

Maladies psychiques : témoignage d'un Clermontois frère de schizophrène

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LE ZOOM DE LA RÉDACTION

Diffusion du vendredi 11 octobre 2019Durée : 3min
Un Français sur cinq est touché par une maladie mentaleUn Français sur cinq est touché par une maladie mentale © Maxppp - Claude CortierSchizophrénie, bipolaire, dépression. Les maladies psychiques ne sont pas contagieuses. Et pour le comprendre, une conférence-table ronde est organisée à 20h30 ce vendredi soir à la Maison de la Culture à Clermont-Ferrand.  Un événement organisé par l'Union Nationale des Familles de Malades Mentaux du Puy-de-Dôme.
Lire la suite et écouter le podcast ...

Zone Bruxelles-Capitale – Ixelles : le nombre de procédures d’admission forcée en psychiatrie a doublé

BX1 - Médias de Bruxelles

BELGIQUE

15 octobre 2019



Selon les informations de Bruzz, en 2018, la police de la région de Bruxelles-Capitale – Ixelles a engagé 687 procédures d’admission obligatoire en psychiatrie. C’est plus de deux fois plus qu’en 2010.

Selon le chef de police Michel Goovaerts, interrogé par Bruzz, une partie de ce groupe cause des nuisances dans le centre. Si une personne présente un danger aigu et grave pour elle-même ou son environnement, la police peut entamer une procédure d’admission forcée : la procédure dite de Nixon. Cela n’est possible que si la personne est malade mentale et refuse l’aide volontaire, et après que la police ait contacté le magistrat de garde.


Vers une approche plus personnalisée de la maladie mentale



Par Charlotte Arce   

Une nouvelle étude pointe la nécessité d’une approche plus individualisée des diagnostics de maladie mentale pour mieux répondre aux besoins des patients et adapter leurs traitements.

Vers une approche plus personnalisée de la maladie mentale
TADAMICHI/ISTOCK


Vivre avec un trouble de santé mentale: «On m’a appris à avoir honte»

L'Hebdo Journal

QUEBEC

Par Marie-Eve B. Alarie   le 9 octobre 2019

Vivre avec un trouble de santé mentale: «On m’a appris à avoir honte»
Claudette Beaudin, Louis Vigneault, Lucie Plante, Lyne Larivée 
et Pierre-Paul Aveline. (Photo : Marie-Eve Alarie)

Leurs mots résonnent encore comme des coups de poing alors que je retourne vers ma voiture après l’entrevue. «On m’a appris à avoir honte.» «C’est souvent la famille proche qui juge beaucoup, mes décisions et mes actions.» «Je me suis conditionnée toute ma vie à le voir mourir.»
Bien que les troubles de santé mentale soient moins tabous qu’ils ne l’étaient il y a 10 ans, encore de nombreuses personnes concernées par une problématique de santé mentale sont stigmatisées, jugées, isolées. Et leurs proches aussi.
«On en vit des préjugés, nous aussi», confie Lucie Plante.