Ma langue au chat : Quand a eu lieu la première exposition d’art « psychopathologique » ?
Jouons aux devinettes autour des nouveaux catalogues d'expositions comme « Rien à voir. Quand la création échappe au symptôme » au musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris.
Jusqu’au 29 décembre, l’Hôpital Sainte-Anne à Paris présente sa collection d’œuvres réalisées dans les années 1960-70 par des patients atteints de troubles psychiques ou psychiatriques
Début juin, l’Académie nationale de médecine a adopté un rapport appelant à une mobilisation nationale pour soigner les maladies mentales. Des membres du groupe de travail qui l’ont préparé évoquent ces enjeux dans une tribune au « Monde ».
Tribune.Le constat est sans appel. Les maladies mentales apparaissent toujours, dans notre pays, marquées du signe de la fatalité, d’un destin sans espoir, d’une étrangeté radicale perçue encore comme dangereuse. Le déni collectif perdure. Les malades et les soignants demeurent les invisibles de notre société et de notre système de santé.
L’enjeu est pourtant plus que majeur. Les maladies psychiatriques touchent 20 % de la population. Toutes les familles sont concernées à un titre ou à un autre. L’espérance de vie des malades est de quinze ans inférieure à la moyenne. Leur taux de suicide, très élevé, est supérieur à celui des pays voisins. Le coût des troubles psychiques pour la société a été évalué à plus de 110 milliards d’euros par an.
Rassemblement en faveur de la PMA pour toutes à Paris, en septembre 2018.Photo Stéphane Lagoutte. Myop
La loi de bioéthique est désormais sous la loupe de la commission spéciale de l'Assemblée. L'annonce, le même jour, de la préparation d'une circulaire sur la reconnaissance de la filiation des enfants nés de GPA, sans rapport avec le projet de loi, a fait bondir la Manif pour tous.
Alors que la procédure des choix de postes pour les nouveaux internes bat son plein, l'Association des jeunes gériatres (AJG) et l'Association nationale des internes en gériatrie font la promotion de leur spécialité.
Depuis deux ans, l'AJG (en partenariat avec la Société française de gérontologie et de gériatrie) met en avant les « atouts » de la gériatrie, devenue une spécialité à part entière – diplôme d'études spécialisées (DES) – en 2017. Après avoir lancé le #JeSuisGériatre (avec une vidéo mettant en scène des personnes âgées) et les « 8 raisons de choisir la gériatrie », les spécialistes des personnes âgées ont placé cette nouvelle campagne sous le signe de l' « AUDACE », acrostiche pour avenir, unanimité, découverte, adaptation, communication, expert.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM*) a atteint 3 037 euros par habitant en moyenne en 2018, soit un total de 203,5 milliards d’euros (8,6 % du PIB), indique la nouvelle étude de la DREES (ministère de la Santé) dévoilée ce mardi (comptes de la santé).
L'augmentation de la CSBM (+ 1,5 % par rapport à 2017) est tempérée par un volume moindre de consommation de soins hospitaliers (hôpitaux, cliniques), qui reste tout de même le premier poste de dépenses (46 %) devant les soins de ville (27 %, médecins, paramédicaux, laboratoires, etc.), les médicaments (16 %), les transports sanitaires, l'optique, etc. « 2018 est une année singulière, note la DREES. C'est la première fois que la consommation des soins de ville, poste dynamique (+2,9 %), est facteur de croissance des dépenses de santé, alors que la dépense hospitalière décélère et celle des médicaments stagne. »
Aux urgences de la cité bretonne, la situation ne s’est guère améliorée depuis le début de la grève, en janvier. Lits manquants, patients sur des brancards… Le personnel est épuisé par ces conditions de travail.
Du 19 octobre 2019 au 21 mars 2020, un nouveau cycle de conférences au MK2 Beaubourg revient sur les liens étroits et parfois trompeurs entre pop culture et psychiatrie.
La Fondation des Amis de l’Atelier inscrit la Santé des personnes en situation de handicap dans ses axes stratégiques et annonce la nomination du Docteur Catherine Fayollet au poste de directeur médical.
Le Docteur Catherine Fayollet, Psychiatre des Hôpitaux, médecin du sport et médecin fédéral de la Fédération Française du Sport Adapté a rejoint la Fondation des Amis de l’Atelier le 1er juillet dernier après une carrière hospitalière comme chef de service puis responsable de pôle en psychiatrie adulte.
Dès la rentrée 2019, un cursus inédit intégrera l’Université de Lausanne (UNIL) sous la houlette des Facultés de médecine et de théologie : Santé, médecine et spiritualité. Il a pour but de sensibiliser le personnel soignant et accompagnant à la question spirituelle. Cette innovation répond davantage à une demande du public qu’au corps médical lui-même.
Des scientifiques suédois ont découvert chez la souris un nouvel organe, crucial dans la perception de la douleur, rapporte « Le Parisien ».
La découverte reste encore à établir, mais les scientifiques suédois sont confiants. En août dernier, comme le rapporte Le Parisien, des chercheurs de l'institut Karolinska ont annoncé avoir découvert chez la souris l'existence d'un organe jusqu'alors inconnu, qui pourrait également être présent chez l'homme. Celui-ci n'a pas la forme concrète que l'on pourrait imaginer en parlant d'organe : il consiste en un vaste réseau de cellules situées sous la peau. « Les cellules qui composent cet organe ressemblent un peu à une pieuvre avec de longs tentacules qui s'étendent dans les nerfs aux alentours », explique l'un des scientifiques à l'origine de l'étude.
La fiabilité des informations de Google Maps, laisse parfois à désirer. C’est ce que démontre une nouvelle étude.
[...] Le problème de Google Maps sur le sujet n’est pas récent. En 2018, des études de médias américains dévoilaient déjà que le site de cartographie avait un petit problème de compréhension. Quand des utilisateurs cherchaient des données sur des centres d’avortement, ils étaient au final envoyés vers des organisations opposées au procédé. Depuis, l’algorithme s’est amélioré, mais il est encore loin d’être efficace à 100%.
Le philosophe Friedrich Nietzsche est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes. Aujourd'hui utilisées à tort et à travers comme slogans, mantras personnels, éléments de langage, que signifient-elles vraiment ?
Ce n'est pas l'hésitation, l'incertitude, l'indécision, qui conduit à la folie, c'est de trop savoir, ou de trop croire qu'on sait, d'être sûr de savoir au point de ne plus douter du tout...
Bref, comme le dit Nietzsche, ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
Le philosophe appelle-t-il alors à renoncer à la recherche de toute certitude ? Dans quelle mesure dessine-t-il plutôt les voies d'une nouvelle recherche philosophique ?
L'invité du jour :
Dorian Astor, philosophe et germaniste, spécialiste de Nietzsche
L'homosexualité n'est pas un virus, ni une maladie mentale, ni une malédiction. Pourtant, des milliers de personnes participent chaque année à des stages, ou camps de "conversion sexuelle". Un projet de loi vise à les interdire.
SANTÉ - Il est fort probable que vous vous soyez parlé à vous-même au cours de votre vie d’adulte, que ce soit intérieurement ou même à voix haute. Il s’agit d’une pratique courante chez certaines personnes, qui y trouvent même des avantages. On peut néanmoins se demander s’il est normal de se comporter ainsi. Est-ce utile dans certains cas? Faut-il, au contraire, s’en empêcher?
Parler tout seul est-il un signe de maladie mentale?
Dans un message adressé au HuffPost canadien, le Dr Laura F. Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu’il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s’agit pas nécessairement d’une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d’un signe de maladie mentale mais d’une pratique bien plus courante qu’on ne pourrait le penser.
“En réalité, nous le faisons tous”, estime Vironika Tugaleva, auteure de The Art of Talking to Yourself (“L’art de l’autoconversation”). Cela peut sembler un peu bizarre si on le fait devant d’autres personnes mais, selon elle, nous entretenons tous des conversations mentales complexes et multiples, ce qui nous aide à donner du sens aux choses du quotidien et à les interpréter.
Sur les 23 381 personnes handicapées recensées dans la wilaya de Boumerdès plus de la moitié (55%) souffrent de maladies mentales à des degrés différents. C’est ce qui ressort du rapport présenté par la commission sociale lors de la dernière session de l’assemblée populaire de wilaya.