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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 septembre 2019

Attaque de Villeurbanne : l'accès aux soins des demandeurs d'asile et des réfugiés en France est-il déficient ?

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Margaux DuguetFrance Télévisions
Publié le 
Un migrant dans le stade Jean Bouin à Paris, le 31 janvier 2019.

"C'est un cas qui relève de la psychiatrie." Au téléphone, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, anthropologue et psychologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), se veut très claire : l'auteur de l'attaque de Villeurbanne – un Afghan d'une trentaine d'années – est "un individu malade". Et si "sa situation d'errance n'a pas dû arranger les choses", sa condition de migrant ne serait pas pertinente, selon les premiers éléments de l'enquête.
"Il n'y a pas plus de psychotiques dans les populations migrantes que dans la population française", appuie Eric Sandlarz, psychologue clinicien au centre Primo-Levi, un centre de soins destiné aux personnes victimes de la torture et de la violence politique dans leur pays d'origine. Une première évaluation psychiatrique réalisée lors de la garde à vue du suspect a d'ailleurs révélé "un état psychotique envahissant avec délires paranoïdes à thématiques multiples dont celles du mysticisme et de la religion", d'après le procureur de la République.

"Passion infirmière" : 19 minutes pour convaincre !

 par .

"Passion Infirmière" est un court-métrage à l'initiative du CEFIEC relatant le métier infimier, des bancs de l'institut à la pratique professionnelle. Réalisée par Caroline Philibert, fille de Nicolas qui a lui-même filmé les étudiants en soins infirmiers "en phase d'apprentissage" dans son long métrage "De chaque instant", il s'agit d'un plaidoyer pour la profession au travers de nombreux témoignages d'étudiants et d'infirmiers de secteurs d'exercices divers. 19 minutes pour lever les représentations du métier infirmier et affiner les motivations de chacun à l'exercer. 
étudiantes ifsi film cefiec 2019
Ce court métrage est un outil supplémentaire à destination des lycéens et toutes personnes qui désirent accéder au métier infirmier ; un outil qui leur permettra d'affiner leurs représentations et leurs motivations à l'exercer.

« Mal payés », « on voit que des vieux », « bobologie » : trois internes s'attaquent aux clichés sur la médecine générale [vidéo]

PAR SOPHIE MARTOS 
PUBLIÉ LE 03/09/2019

Crédit photo : DR
Au moment où débute la procédure des choix de postes d'internat, trois jeunes « influenceurs » – l'ex-miss France Marine Lorphelin, « Dr Mus » et « Et ça se dit médecin » (ECSDM) qui a rompu son anonymat pour l'occasion) – également internes en médecine générale ont concocté une vidéo Youtube, à la fois décontractée et pédagogique, pour tenter de briser plusieurs clichés associés à cette spécialité.
La vidéo d'un peu moins de 30 minutes a dépassé les 22 000 vues en moins de 24 heures. Dans une ambiance détendue, les trois jeunes médecins racontent leur rencontre avec la médecine générale, les raisons de leur choix et leur expérience d'interne. Tous issus de la promotion ECNi 2018, ils ont huit mois d'internat au compteur. « On va vous draguer de ouf », prévient ECSDM en début de session. Le ton est donné.

Rentrée scolaire : quand le prof renforce les inégalités dès le premier cours

Par Chloé Leprince   02/09/2019

Préjugés, tri précoce, impact sur la scolarité, stratégie d'image pour se faire bien voir... lucides, les lycéens redoutent les fiches de renseignements que les enseignants font remplir à la rentrée. Une étude montre que 74% d'entre eux mentent sur leur fiche.
Près de quatre élèves sur cinq est mal à l'aise lorsqu'il doit remplir une fiche de renseignements à la rentrée.
Près de quatre élèves sur cinq est mal à l'aise lorsqu'il doit remplir une fiche de renseignements à la rentrée. Crédits : DigitalVision Vectors - Getty
Profession des parents, loisirs, matières préférées et parfois lectures favorites, voire carrément projet professionnel… De mémoire d’ancien(ne) élève scolarisé(e) dans les années 80 ou 90, c’était à peu près systématique : à chaque rentrée, et dans chaque matière, l’enseignant entamait le tout premier cours en faisant remplir à ses élèves une fiche de renseignement. 
Une pratique qui serait, paraît-il, sur le déclin aujourd'hui ? N’empêche :  il y a moins de deux ans, enquêtant sur le terrain, la chercheuse en sciences de l’éducation Audrey Murillo notait dans son carnet de recherche (accessible en ligne sous la forme d’un blog) que dans les lycées agricoles où elle avait posé carnet et enregistreur avec plusieurs chercheurs de ses collègues, huit enseignants sur quinze faisaient toujours remplir ces fameuses fiches en début d’année. A des élèves qui racontaient pour la plupart combien ce rituel leur apparaissait banal : “Depuis qu’on est petit, on fait ça”.
Les profs, eux, expliquaient cette année-là aux chercheurs en entretien deux usages de ces fameuses fiches :
  • souvent dès le début d’année, pour un tour d’horizon des élèves, comme on cherche à voir à qui on a affaire
  • parfois en cours d’année, “lorsqu’il s’agit d’expliquer les comportements ou résultats de certains élèves”
Or on sait depuis déjà un moment que ces fiches n’ont pas grand chose de neutre ou de banal - même quand elles partent d'une bonne intention. Ce que la sociologie a commencé par montrer, c’est l’incidence de cette pratique a priori informelle (mais rituelle) sur la manière dont ils appréhendent leurs élèves.

ATTAQUE DE PANIQUE : COMMENT LA STOPPER RAPIDEMENT ?

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Pauline Capmas-Delarue, journaliste santé, publié le 02/09/2019

Souvent handicapantes, les attaques de panique provoquent de nombreux symptômes physiques et psychologiques inquiétants. Médicaments, psychothérapie, sophrologie, respiration : quels sont les meilleurs moyens pour en finir avec ces crises d’angoisse ? On fait le point avec le Pr. Abdel Boudoukha, psychologue clinicien et psychothérapeute.


Le Brainspotting, la thérapie qui a le vent en poupe



 Fabrice Dini 



La psychiatre derrière la série Cerebrum

La Presse
NATHALIE COLLARD
Publié le 3 septembre 2019

QUEBEC


PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
La Dre Marie-Ève Cotton
Cerebrum, la nouvelle série de Richard Blaimert, se déroule dans le milieu de la psychiatrie et met en scène des personnes atteintes de troubles de santé mentale. Pour éviter les clichés et les stéréotypes, l’auteur a travaillé avec la Dre Marie-Ève Cotton. Cette psychiatre – qu’on peut parfois entendre à la radio ou à la télévision – consacre une partie de sa vie à combattre les préjugés contre la maladie mentale. Nous l’avons rencontrée.


lundi 2 septembre 2019

Guilherand-Granges - Guérir ses maux grâce à l'art-thérapie

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03/09/2019

Lors d'un atelier d'art-thérapie, chacun peut s'exprimer librement à travers sa création sans être jugé.
Lors d'un atelier d'art-thérapie, chacun peut s'exprimer librement à travers sa création sans être jugé.

Découvrez pourquoi le pouvoir thérapeutique de l'art attire du monde actuellement.

Actuellement, le recours à la psychothérapie est de plus en plus en vogue. On dit qu'elle procure un bien-être absolu et qu'elle guérit bien des maux. La psychothérapie réunit plusieurs disciplines dont l'art-thérapie. Qu'est-ce que l'art-thérapie et quels sont ses bienfaits ? Nadège Bogiraud art-thérapeute, formée et certifiée par l'Institut de Recherche et de formation en Art-thérapie d'Avignon (IRFAT) nous livre tout ce qu'il faut savoir sur cette pratique.

Qu'est-ce que l'art-thérapie ?

Selon la définition de l'art-thérapie, il s'agit d'un outil de développement personnel. En effet, l'approche se sert de la création artistique comme support thérapeutique. "C'est une méthode qui permet à différentes personnes de différents milieux et de différents niveaux de soins d'avancer pour transformer ou réparer ce qu'il est possible de réparer." Contrairement aux œuvres artisanales, ce qui compte en matière d'art-thérapie, ce n'est pas le résultat de l'œuvre mais le processus.

L’absentéisme scolaire, l’autre syndrome de Stockholm

Depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes Suédois décrochent du système scolaire. Un phénomène qui met à mal le modèle d’éducation à la scandinave.
Par   Publié le 30 août 2019
YANN KEBBI
Il a demandé qu’on change son prénom. Il ne souhaite pas non plus être pris en photo. Visage poupin sous ses cheveux châtains mi-longs, c’est un peu comme si le jeune homme de 22 ans revendiquait le droit à l’oubli. De cette étrange parenthèse dans sa vie, dont il a accepté de nous parler, il ne se souvient d’ailleurs plus très bien. Jon a été ce qu’on appelle en Suède un hemmasittare – hemma,pour maison, sitta, pour assis. Pendant plus de deux ans et demi, au lieu d’aller au lycée, il est resté cloîtré chez lui.
Mi-août, 1,5 million de jeunes Suédois ont fait leur rentrée scolaire. Cette année encore, des chaises sont restées vides dans de nombreuses classes du royaume scandinave. D’autres seront désertées dans les semaines ou les mois à venir. Un inquiétant phénomène que la Suède a du mal à mesurer et à expliquer, mais dont l’ampleur est telle que plusieurs communes ont d’ores et déjà annoncé qu’elles allaient sanctionner financièrement les parents dont les enfants restent aux abonnés absents.

Service de psychiatrie

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
02/09/2019
29 MIN

L'une est devenue patiente malgré elle, l'autre y a passé de longues journées de son plein gré. Pendant quelques heures ou plusieurs années, Diane et Aurore ont côtoyé le monde de la psychiatrie.
Jack Nichlson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou"(1975) réalisé par Miloš Forman.
Jack Nichlson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou"(1975) réalisé par Miloš Forman. Crédits : United Artists Michael Douglas Production
En mai 2019, Diane, 21 ans, est retournée vivre chez ses parents pour les vacances d’été. Ses rapports avec eux sont conflictuels et au bout d’un mois, Diane arrive à saturation après une énième dispute.
J’ai envoyé un message en disant que j’allais mettre fin à mes jours.
Même si elle explique avoir écrit ce message sous le coup de l’énervement, ses parents décident d’appeler les pompiers pour l’emmener à l’hôpital. S’ensuivent des heures d’enfer pour Diane, qui restera la nuit en observation. 
Tu fais chier. Si tu continues, tu vas finir à l’asile.

"Les Bonnes conditions", plongée dans l’intimité des jeunes des beaux quartiers

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Camille Wong 

"Les Bonnes conditions", documentaire de Julie Gavras, 1h25. @YouTube


A VOIR (si ce n’est pas déjà fait) // Un documentaire réalisé par Julie Gavras qui a suivi chaque année durant treize ans huit jeunes issus de la bourgeoisie parisienne. Une chronique sociale rare, entre pression familiale et continuité sociale, nécessaire réussite et rêves personnels.

Ils sont tous “nés avec une cuillère en argent dans la bouche”, explique Victoria, l’une des protagonistes du documentaire de Julie Gavras, disponible depuis peu sur YouTube et diffusé en 2018* sur Arte. Treize années durant, la réalisatrice a suivi huit adolescents du lycée Victor Duruy, établissement dans lequel elle a elle-même été élève. Ils habitent tous dans le très chic 7ème arrondissement de Paris, entre la tour Eiffel et les Invalides. Fils ou filles de directeur financier, médecin, bijoutier, journaliste, publicitaire… ils ont grandi au sein du cocon de la bourgeoisie parisienne, avec un avenir tout tracé. Enfin, pas tout à fait.


Rentrée scolaire : la pédagogie à l’heure des neurosciences

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
02/09/2019
42 MIN

En ce jour de rentrée des classes, nous recevons le neuropsychiatre Boris Cyrulnik et l'ancien ingénieur et éditeur scolaire Philippe Champy pour interroger la place des neurosciences dans l'élaboration des politiques éducatives.
Élèves dans une salle de classe.
Élèves dans une salle de classe. Crédits : skynesher - Getty
Alors que plus de 12 millions d’élèves s’apprêtent à faire leur rentrée ce lundi, nous recevons le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Il a dirigé l’ouvrage Préparer les petits à l’école maternelle, qui paraît le 11 septembre prochain aux éditions Odile Jacob. Ce travail est issu des "Assises de la maternelle" et insiste sur l’importance de l’école maternelle dans la trajectoire scolaire des élèves. Il propose de mobiliser les résultats des sciences cognitives pour faire de l'école un lieu d’épanouissement propice à l’apprentissage.

Livre pour ados : “J’ai tué un homme”, portrait sensible d’un ado schizophrène

  • Michel Abescat   Publié le 29/08/2019






  • On croit être plongé dans un roman historique et l’on réalise que la voix qui nous parle est celle d’un garçon surdoué, fasciné par le destin d’une militante anarchiste des années 1920 dont il a absorbé la personnalité. Face à la maladie, le roman de Charlotte Erlih impressionne par sa finesse et son intelligence.
  • Illustration de la couverture de J'ai tué un homme, de Charlotte Erlih.
 













  • De quoi s’agit-il exactement ? D’un interrogatoire de police ? Le dialogue est abrupt, la personne en cause, véhémente : “Je sais très bien pourquoi je suis là.” Elle revendique son geste. “Parce que j’ai tué un homme.” Elle devait le faire. Elle est partie sous la pluie, une arme dans sa poche, s’est rendue droit rue des Saints-Pères. Au siège de l’Action Française. Le doute s’installe dans l’esprit du lecteur. Roman historique ? La voix poursuit. Elle voulait tuer Léon Daudet. Cette voix est celle d’une femme. C’est ce qu’elle affirme. Elle s’appelle Germaine Berton. Celle-ci a bien existé. Militante anarchiste, elle a tué un cadre de l’Action Française en 1923.
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