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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 septembre 2019

ATTAQUE DE PANIQUE : COMMENT LA STOPPER RAPIDEMENT ?

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Pauline Capmas-Delarue, journaliste santé, publié le 02/09/2019

Souvent handicapantes, les attaques de panique provoquent de nombreux symptômes physiques et psychologiques inquiétants. Médicaments, psychothérapie, sophrologie, respiration : quels sont les meilleurs moyens pour en finir avec ces crises d’angoisse ? On fait le point avec le Pr. Abdel Boudoukha, psychologue clinicien et psychothérapeute.


Le Brainspotting, la thérapie qui a le vent en poupe



 Fabrice Dini 



La psychiatre derrière la série Cerebrum

La Presse
NATHALIE COLLARD
Publié le 3 septembre 2019

QUEBEC


PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
La Dre Marie-Ève Cotton
Cerebrum, la nouvelle série de Richard Blaimert, se déroule dans le milieu de la psychiatrie et met en scène des personnes atteintes de troubles de santé mentale. Pour éviter les clichés et les stéréotypes, l’auteur a travaillé avec la Dre Marie-Ève Cotton. Cette psychiatre – qu’on peut parfois entendre à la radio ou à la télévision – consacre une partie de sa vie à combattre les préjugés contre la maladie mentale. Nous l’avons rencontrée.


lundi 2 septembre 2019

Guilherand-Granges - Guérir ses maux grâce à l'art-thérapie

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03/09/2019

Lors d'un atelier d'art-thérapie, chacun peut s'exprimer librement à travers sa création sans être jugé.
Lors d'un atelier d'art-thérapie, chacun peut s'exprimer librement à travers sa création sans être jugé.

Découvrez pourquoi le pouvoir thérapeutique de l'art attire du monde actuellement.

Actuellement, le recours à la psychothérapie est de plus en plus en vogue. On dit qu'elle procure un bien-être absolu et qu'elle guérit bien des maux. La psychothérapie réunit plusieurs disciplines dont l'art-thérapie. Qu'est-ce que l'art-thérapie et quels sont ses bienfaits ? Nadège Bogiraud art-thérapeute, formée et certifiée par l'Institut de Recherche et de formation en Art-thérapie d'Avignon (IRFAT) nous livre tout ce qu'il faut savoir sur cette pratique.

Qu'est-ce que l'art-thérapie ?

Selon la définition de l'art-thérapie, il s'agit d'un outil de développement personnel. En effet, l'approche se sert de la création artistique comme support thérapeutique. "C'est une méthode qui permet à différentes personnes de différents milieux et de différents niveaux de soins d'avancer pour transformer ou réparer ce qu'il est possible de réparer." Contrairement aux œuvres artisanales, ce qui compte en matière d'art-thérapie, ce n'est pas le résultat de l'œuvre mais le processus.

L’absentéisme scolaire, l’autre syndrome de Stockholm

Depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes Suédois décrochent du système scolaire. Un phénomène qui met à mal le modèle d’éducation à la scandinave.
Par   Publié le 30 août 2019
YANN KEBBI
Il a demandé qu’on change son prénom. Il ne souhaite pas non plus être pris en photo. Visage poupin sous ses cheveux châtains mi-longs, c’est un peu comme si le jeune homme de 22 ans revendiquait le droit à l’oubli. De cette étrange parenthèse dans sa vie, dont il a accepté de nous parler, il ne se souvient d’ailleurs plus très bien. Jon a été ce qu’on appelle en Suède un hemmasittare – hemma,pour maison, sitta, pour assis. Pendant plus de deux ans et demi, au lieu d’aller au lycée, il est resté cloîtré chez lui.
Mi-août, 1,5 million de jeunes Suédois ont fait leur rentrée scolaire. Cette année encore, des chaises sont restées vides dans de nombreuses classes du royaume scandinave. D’autres seront désertées dans les semaines ou les mois à venir. Un inquiétant phénomène que la Suède a du mal à mesurer et à expliquer, mais dont l’ampleur est telle que plusieurs communes ont d’ores et déjà annoncé qu’elles allaient sanctionner financièrement les parents dont les enfants restent aux abonnés absents.

Service de psychiatrie

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
02/09/2019
29 MIN

L'une est devenue patiente malgré elle, l'autre y a passé de longues journées de son plein gré. Pendant quelques heures ou plusieurs années, Diane et Aurore ont côtoyé le monde de la psychiatrie.
Jack Nichlson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou"(1975) réalisé par Miloš Forman.
Jack Nichlson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou"(1975) réalisé par Miloš Forman. Crédits : United Artists Michael Douglas Production
En mai 2019, Diane, 21 ans, est retournée vivre chez ses parents pour les vacances d’été. Ses rapports avec eux sont conflictuels et au bout d’un mois, Diane arrive à saturation après une énième dispute.
J’ai envoyé un message en disant que j’allais mettre fin à mes jours.
Même si elle explique avoir écrit ce message sous le coup de l’énervement, ses parents décident d’appeler les pompiers pour l’emmener à l’hôpital. S’ensuivent des heures d’enfer pour Diane, qui restera la nuit en observation. 
Tu fais chier. Si tu continues, tu vas finir à l’asile.

"Les Bonnes conditions", plongée dans l’intimité des jeunes des beaux quartiers

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Camille Wong 

"Les Bonnes conditions", documentaire de Julie Gavras, 1h25. @YouTube


A VOIR (si ce n’est pas déjà fait) // Un documentaire réalisé par Julie Gavras qui a suivi chaque année durant treize ans huit jeunes issus de la bourgeoisie parisienne. Une chronique sociale rare, entre pression familiale et continuité sociale, nécessaire réussite et rêves personnels.

Ils sont tous “nés avec une cuillère en argent dans la bouche”, explique Victoria, l’une des protagonistes du documentaire de Julie Gavras, disponible depuis peu sur YouTube et diffusé en 2018* sur Arte. Treize années durant, la réalisatrice a suivi huit adolescents du lycée Victor Duruy, établissement dans lequel elle a elle-même été élève. Ils habitent tous dans le très chic 7ème arrondissement de Paris, entre la tour Eiffel et les Invalides. Fils ou filles de directeur financier, médecin, bijoutier, journaliste, publicitaire… ils ont grandi au sein du cocon de la bourgeoisie parisienne, avec un avenir tout tracé. Enfin, pas tout à fait.


Rentrée scolaire : la pédagogie à l’heure des neurosciences

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
02/09/2019
42 MIN

En ce jour de rentrée des classes, nous recevons le neuropsychiatre Boris Cyrulnik et l'ancien ingénieur et éditeur scolaire Philippe Champy pour interroger la place des neurosciences dans l'élaboration des politiques éducatives.
Élèves dans une salle de classe.
Élèves dans une salle de classe. Crédits : skynesher - Getty
Alors que plus de 12 millions d’élèves s’apprêtent à faire leur rentrée ce lundi, nous recevons le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Il a dirigé l’ouvrage Préparer les petits à l’école maternelle, qui paraît le 11 septembre prochain aux éditions Odile Jacob. Ce travail est issu des "Assises de la maternelle" et insiste sur l’importance de l’école maternelle dans la trajectoire scolaire des élèves. Il propose de mobiliser les résultats des sciences cognitives pour faire de l'école un lieu d’épanouissement propice à l’apprentissage.

Livre pour ados : “J’ai tué un homme”, portrait sensible d’un ado schizophrène

  • Michel Abescat   Publié le 29/08/2019






  • On croit être plongé dans un roman historique et l’on réalise que la voix qui nous parle est celle d’un garçon surdoué, fasciné par le destin d’une militante anarchiste des années 1920 dont il a absorbé la personnalité. Face à la maladie, le roman de Charlotte Erlih impressionne par sa finesse et son intelligence.
  • Illustration de la couverture de J'ai tué un homme, de Charlotte Erlih.
 













  • De quoi s’agit-il exactement ? D’un interrogatoire de police ? Le dialogue est abrupt, la personne en cause, véhémente : “Je sais très bien pourquoi je suis là.” Elle revendique son geste. “Parce que j’ai tué un homme.” Elle devait le faire. Elle est partie sous la pluie, une arme dans sa poche, s’est rendue droit rue des Saints-Pères. Au siège de l’Action Française. Le doute s’installe dans l’esprit du lecteur. Roman historique ? La voix poursuit. Elle voulait tuer Léon Daudet. Cette voix est celle d’une femme. C’est ce qu’elle affirme. Elle s’appelle Germaine Berton. Celle-ci a bien existé. Militante anarchiste, elle a tué un cadre de l’Action Française en 1923.
  • Lire la suite ...








  • Tony Lainé, Le défi de la folie, Psychiatrie et politique (1966-1992)



    C’est en 1984, l’année de mon bac, que j’ai pour la première fois entendu parler de Tony Lainé, à l’occasion d’un documentaire qui m’a marquée pour la vie : Le bébé est une personne. Je n’étais pas, à l’époque, particulièrement intéressée par ces questions, mais la densité particulière des témoignages des chercheurs, des parents et des enfants interrogés m’avaient profondément touchée. Je me souviens d’une séquence où un petit garçon accompagné de ses parents rencontre un pédiatre. L’enfant est agité, il souffre de troubles du sommeil et d’une angoisse de mort. Il présente également un symptôme étrange : il cache des couteaux. Le pédiatre questionne les parents sur les conditions de la grossesse et de l’accouchement. L’enfant est tout ouïe, il dessine. Au fil de l’entretien, il fera trois dessins, qui semblent accompagner la quête de sens à laquelle ses parents et lui sont conviés par le pédiatre. Devant les éléments apportés par les parents, celui-ci fait une hypothèse. À l’issue de l’entretien, un sobre panonceau informe le spectateur que la nuit suivante, pour la première fois, l’enfant a dormi à poings fermés.


    Un nouveau suicide de soignant qui interroge...

    29.08.19

    Un cadre de santé de l’hôpital de Flers s’est donné la mort le 22 août 2019 sur son lieu de travail. Comment expliquer ce geste, sinon par les conditions de travail auxquelles il était soumis ces derniers mois, comment l’ont expliqué son entourage et ses collègues ? L’établissement qui l’employait a fait parler de lui sur le volet social dernièrement, mais l’enquête n’a pas établi de lien entre ce suicide et l’environnement de travail. Une enquête interne pourrait bientôt apporter quelques réponses...

    Elisabeth Roudinesco : « Se poser en victime d’un complot de l’extrême droite, le tour de force de Yann Moix »

    L’écrivain est habité jusqu’à la mythomanie par le couple infernal des juifs et des nazis, analyse l’historienne Elisabeth Roudinesco dans une tribune au « Monde ».

    Publié le 1er septembre 2019

    Tribune. Grâce à une avalanche de révélations, on sait désormais que Yann Moix est l’auteur de dessins et de textes antisémites. Après avoir dissimulé ces abjections, tout autant que ses anciennes fréquentations – Frédéric Chatillon, Nabe, Soral, Faurisson –, le voilà pris la main dans le sac et contraint à une grande scène de repentance publique.

    Itinéraire d'un psychanalyste gâté

    Actualitté
    les univers du livre


    Fasseur Barbara
     - 30.08.2019

    ROMAN ETRANGER - Psychologue et romancière danoise, Anne Cathrine Bomann nous transporte de l’autre côté du divan dans son premier roman, Agathe, publié chez La Peuplade. Habituée de la poésie, elle nous narre l’histoire d’un psychanalyste en fin de carrière, attendant la retraite comme un enfant le début des vacances scolaires. Le vieux médecin vit ses derniers chapitres à rebours, mais c’est sans compter sur une dernière rencontre, une dernière patiente qui s’impose, Agathe.
     
     
    Impatient, le vieux médecin compte, il compte les jours, les entretiens restants, les heures et pourtant, il continue de perdre du temps. Avide de liberté, il reste prisonnier des apparences, des habitudes devenues routine, et d’une époque qui semble désuète. Canne, chapeau, secrétaire et restaurant du coin, plus que quelques centaines d’entretiens, centaines d’histoires à écouter et c’est la libération, à moins que...

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    Marc Weitzmann : « Pour qui s’intéresse au fond rance de ce pays, l’affaire Moix est passionnante »

    En même temps qu’il était pris sous l’aile de Bernard-Henri Lévy, l’auteur d’« Orléans » fréquentait, à Paris, les milieux négationnistes, explique l’écrivain Marc Weitzmann dans une tribune au « Monde ».

    Publié le 2 septembre 2019


    Tribune. « L’affaire Yann Moix » est née le 21 août dernier avec la parution de son nouveau livre, Orléans, comme un coup de vent d’une violence rare mais circonscrite : elle concernait la famille de l’auteur. Puis, en quatre jours, par le biais de faits nauséabonds, et sous l’effet de serre d’un milieu médiatique et littéraire surconfiné, cette bourrasque s’est muée en l’un de ces ouragans que seule la vie culturelle de ce pays est capable de produire avec cette intensité, qui laissent chaque fois tout le monde incrédule, pantois, écœuré.
    On est ainsi passé de la dénonciation par Moix de son enfance martyre – aussitôt niée par son père, puis surtout par son frère – au fratricide public entre bon fils et mauvais fils, sans que l’on puisse décider lequel était lequel, puis on est passé, par le biais de révélations concernant le passé de Moix, du révisionnisme familial au révisionnisme tout court. En cette semaine de prérentrée, sans actualité majeure, les médias ont fait le reste, dénonçant le passé de Moix tout en assurant la promotion du livre par le biais de l’abjection qu’elle condamnait.

    Le gouvernement américain veut accéder à vos données pour prédire les événements de santé mentale,



    Le 




    Surmédicalisation : une maladie pernicieuse




    Paris, le samedi 24 août 2019 – Régulièrement, l’Assurance maladie ou la Fédération hospitalière de France (FHF) (voire les deux) lancent à grand renfort de publicité un plan destiné à réduire les actes et traitements inutiles. S’il s’agit notamment de traquer les examens redondants, ces programmes visent également en filigrane à combattre une tendance à la surmédicalisation. Pourtant, parallèlement à l’affichage de ces objectifs, la même Assurance maladie délivre des primes aux médecins pour qu’ils augmentent certains de leurs dépistages (dont pour quelques-uns la pertinence pourrait être discutée) et la FHF s’interroge sur la façon de faire progresser l’activité des établissements.

    Une foison de comorbidités avec la maladie mentale

    Publié le 27/08/2019

    Comparativement à la population générale, les malades mentaux ont plus souvent des comorbidités somatiques, lesquelles contribuent à la réduction de leur espérance de vie.

    Cette association courante entre des affections psychiatriques et des comorbidités physiques est confirmée par une étude réalisée en Autriche sur 600 patients, traités depuis six semaines pour des troubles anxieux ou thymiques. Les auteurs retrouvent une prévalence élevée du « syndrome métabolique » (dyslipidémies, troubles de la glycémie, obésité, HTA), « en particulier en association avec des troubles affectifs. »

    Aurez-vous une maladie d’Alzheimer ?

    Publié le 27/08/2019




    La maladie d’Alzheimer (MA) est la plus fréquente des démences de l’adulte. Elle se caractérise sur le plan neuropathologique par l’accumulation extracellulaire longtemps asymptomatique de plaques amyloïdes composées de peptides du même nom et de longueur variable incluant notamment les peptides Aβ42 et Aβ40 qui comptent respectivement 42 et 40 acides aminés.

    Parmi les biomarqueurs dosés dans le LCR pour établir le diagnostic de MA, figurent en priorité le peptide Aβ42, la protéine tau dite totale (t-tau) et cette dernière phosphorylée (p-tau). Leur dosage exige une ponction lombaire, à la différence des techniques relevant de l’imagerie moléculaire, en l’occurrence la tomographie par émission de positons (TEP) réalisée après injection IV d’un marqueur des plaques amyloïdes (MPA). Cet examen qui s’avère coûteux n’est pas réalisable dans tous les pays et la France fait d’ailleurs partie de ceux qui ont banni ces médicaments radiopharmaceutiques pour d’obscures raisons.