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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 9 juillet 2019

«Un sexologue au lycée, ce serait libérateur»

Par ZEP Zone d'expression prioritaire — 
«Un sexologue au lycée, ce serait libérateur»
«Un sexologue au lycée, ce serait libérateur» Dessin James Albon

Lors d’ateliers d’écriture organisés par la «ZEP» avec l’association les Enfants du canal, des jeunes ont été invités à s’exprimer sur leur rapport à la sexualité.

Alex, 21 ans, Nanterre : «Il y a une pression sociale autour du sexe»

«Cela fait plus de deux ans que je n’ai pas eu de rapports sexuels. Je n’en ai pas eu l’occasion, et mes études et ma recherche d’indépendance me prennent beaucoup de temps. Mais quand ça fait aussi longtemps, c’est comme si, petit à petit, l’envie était partie. Par contre, l’évoquer en société me met mal à l’aise. Je n’ose pas en parler du fait de la pression sociale autour du sexe chez les jeunes. Je l’ai surtout ressentie quand j’étais puceau. Une fois en particulier, j’étais en soirée avec des amis et des personnes plus âgées que je ne connaissais pas, on jouait à "action ou vérité". Elles n’hésitaient pas à raconter leurs déboires sexuels. A ce moment-là, il était impossible pour moi de leur annoncer que je ne l’avais pas encore fait. J’ai préféré mentir.

Heurs et malheurs de la psychiatrie

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La psychiatrie est en crise, entend-on régulièrement. La prévalence des maladies mentales serait en hausse, la plupart des traitements datent des années 1950 et leur taux d’efficacité ne semble pas avoir progressé depuis quarante ans. Dans 70 % des cas, deux psychiatres examinant le même patient posent des diagnostics différents, pointe une étude publiée dans la revue The British Journal of Psychiatry. Pour mieux saisir les enjeux auxquels les psychiatres sont aujourd’hui confrontés, Anne Harrington, professeure d’histoire des sciences à Harvard, a entrepris de retracer la tumultueuse histoire de cette profession.

Avec Mind Fixers, « Harrington se montre impitoyable dans sa description de ce qui s’apparente souvent à du fétichisme de la biologie », pointe Jennifer Szalai dans The New York Times. Au XIXe siècle, l’approche biologique était triomphante : les médecins de l’époque étaient convaincus que l’origine des troubles mentaux se logeait dans le corps des malades. On traitait la schizophrénie en pratiquant l’ablation d’organes que l’on supposait infectés, souvent le côlon ou les ovaires, explique Harrington. Puis, le XXe siècle a vu apparaître la cure psychanalytique promue par Freud, entraînant une réorientation de la psychiatrie vers des soins davantage centrés sur la parole. 

lundi 8 juillet 2019

Violette Leduc : "Les femmes meurent souvent à petit feu du bon équilibre des hommes"

Pionnière de l’autofiction, Violette Leduc fut une féministe. Elle a su dire les pièges et les faux-semblants dont étaient victimes les femmes de son temps. Succès tardif et éphémère en dépit d’une "sincérité intrépide" qui, d’après Simone de Beauvoir, a été sa marque de fabrique.
Violette Leduc :pionnière de l’autofiction et féministe
Violette Leduc :pionnière de l’autofiction et féministe Crédits : Arman Zhenikeyev - Getty
Quand j'ai lu Colette, j'ai aimé sa langue très savante, sa puissance d'évocation, mais je la trouvais bien timide du point de vue érotique. Je me disais, bien avant de commencer à écrire, j'aimerais en dire plus qu'elle. Parce que les femmes n'arrivent pas à se libérer de l'érotisme, même celles qui écrivent. "L'Affamée", Violette Leduc

Grossesse : près de 2 femmes sur 100 sont victimes de violences physiques

Nicolas Evrard
| 08.07.2019
Les résultats d'une enquête nationale périnatale réalisée en 2016, auprès de 12 330 femmes révèlent qu'1,8 % d'entre elles ont subi des violences physiques au cours de leur grossesse. Cette étude publiée dans Maternal and Child Health Journal a été conduite par une équipe mixte INSERM/Université de Paris au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Cress).

Féminicides : après la mobilisation à Paris, Marlène Schiappa promet un « Grenelle des violences conjugales »

Dès septembre, une mobilisation nationale et une grande campagne seront lancées pour sensibiliser la société au drame du meurtre de femmes par leur conjoint ou leur ex.
Par Venantia Petillault  Publié le 6 juillet 2019
Mobilisation contre les violences conjugales à Paris, le 6 juillet.
Mobilisation contre les violences conjugales à Paris, le 6 juillet. MARTIN BUREAU / AFP
Le gouvernement lancera en septembre à Matignon un « Grenelle des violences conjugales » afin d’enrayer le phénomène des féminicides, annonce Marlène Schiappa dans un entretien au Journal du dimanche (JDD) du 7 juillet. « Nous lançons autour du Grenelle une mobilisation nationale avec une grande consultation citoyenne et une campagne pour interpeller toute la société », ajoute la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui précise que « Brigitte Macron s’engagera » personnellement dans ce dossier.
Le président Emmanuel Macron a lui-même reconnu samedi soir que la République n’avait « pas su (…) protéger » les victimes de meurtres commis par des conjoints ou anciens compagnons, dans un message sur Facebook égrenant les prénoms d’une cinquantaine de femmes. « La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte », affirme-t-il.
Sur BFM-TV, Nicole Belloubet, la ministre de la justice, a estimé dimanche que l’Etat ne faisait « pas assez et surtout pas assez vite » face au phénomène des féminicides et a annoncé une mission d’inspection pour revenir sur les éventuelles défaillances dans les dossiers « classés des années 2015, 2016, 2017 pour voir là où nous aurions dû mieux faire », a-t-elle ajouté.
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Le point de vue d'Eliane Viennot Féminisation des noms de métiers : l'Académie enfin d'acccord, mais toujours pas au point

04.07.2019




  • Eliane Viennot

    Féminisation des noms de métiers : l'Académie enfin d'acccord, mais toujours pas au point

Crédit Photo : DR
Pour cette militante féministe, les récentes avancées de l'Académie française sur la féminisation des noms de métiers de grades ou de fonctions ont goût de trop peu. À rebours du rapport prudent des Immortels, cette universitaire stéphanoise milite pour médecine (à côté de médecin), doctoresse ou maîtresse de conférence.

Quand l’art efface le handicap

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par Sophie Delhalle  07.07.2019

BELGIQUE

Le musée des arts anciens de Namur (TreM.a) en Belgique propose jusqu’au 8 septembre une exposition d’art brut, intitulée “Avé Luïa”. Anne-Françoise Rouche, directrice du foyer d’où sont issus les artistes, atteste du potentiel et de la liberté créatrice des artistes handicapés.

Les personnes handicapées ont des compétences et surtout des choses à dire et à montrer | © Sophie Delhalle
INTERNATIONAL
Les personnes handicapées ont des compétences et surtout des choses à dire et à montrer | © Sophie Delhalle

Ces génies anonymes de l’art brut exposés au musée Cécile-Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh

Le Populaire du Centre

Publié le 07/07/2019

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Avec « Les rivières souterraines, 30 ans d’art brut », c’est une exposition singulière que propose le Musée & Jardins Cécile-Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh : 150 œuvres de résidents du foyer des Albizias à La Courtine, un lieu de vie pour adultes souffrant de troubles psychiques. 
Leurs noms ne vous diront rien. Ils s’appellent Maxime Goy, Patricia Martin, Béatrice Baubéaul, Christophe Lebloas, Maria-Christina Horsflield ou Marie-Claire Wallin. Ces inconnus sont pourtant d’authentiques petits maîtres de l’art brut. 
Ignorés jusqu’à aujourd’hui, ces artistes qui s’ignorent souffrent de troubles psychiques et mentaux. A ce titre, ils fréquentent régulièrement l’atelier d’art plastiques du foyer des Albizias à La Courtine, en Creuse, géré par la fondation Jacques Chirac. Et les dessins et peintures qu’ils y produisent sont d’une étonnante richesse. Au point que les responsables de la fondation Jacques Chirac et le directeur du foyer Michel Vergne ont souhaité en faire une exposition et partager leurs travaux avec le public.

Désormais abstinent, il raconte sa plongée dans l’alcoolisme

LE 07/07/2019




Il a connu la dépendance à l’alcool pendant près de vingt ans. Aujourd’hui abstinent, Gérard Stepanoff, président départemental des Amis de la Santé, association d’entraide contre les addictions, basée à Saint-Avold, ne cesse de raconter son parcours pour prévenir et amener les malades vers la voie de la guérison.


Éthologie et psychiatrie






  • Suivi d’Essai de psychopathologie éthologique
  • Par Albert DemaretJérôme Englebert et Valérie Follet
  • Éthologie et psychiatrie fut publié pour la première fois en 1979 par Mardaga. Cet ouvrage présentait une pensée originale, voire révolutionnaire, à propos des maladies mentales. Conservant aujourd’hui toute son actualité et son caractère novateur, nous en proposons une nouvelle édition augmentée.

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La maladie mentale en Inde, juste quelques roupies

Publié le 03/07/2019




Alors que l’Inde s’efforce de « parachever l’instauration d’une couverture d’assurance-maladie pour tous ses citoyens », l’Indian Journal of Psychiatry précise que l’une des avancées importantes du Mental Healthcare Act de 2017[1] consiste dans l’inclusion des maladies mentales dans l’ensemble des affections prises en charge par l’assurance-maladie, au même titre que les pathologies somatiques : « Les assureurs sont désormais tenus de prendre des dispositions en vue de l’assurance-maladie pour le traitement de la maladie mentale sur la même base que pour le traitement des troubles physiques. »

Lille: Quand la musicothérapie sort des murs de l’hôpital

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Gilles Durand  Publié le 08/07/19


Une jeune soignante tente de développer la thérapie musicale auprès de jeunes anorexiques et boulimiques.


Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille. — G. Durand / 20 Minutes

  • Musicothérapeute, Andréa Schindler vient d’obtenir un prix pour développer des ateliers en dehors de l’hôpital.
  • La jeune femme travaille depuis un an aux services des soins palliatifs et psychiatriques de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
La musicothérapie adoucit la vie. Le Crédit Mutuel du Nord ne s’y est pas trompé en accordant son premier prix et une aide de 30.000 euros à un projet de thérapie musicale sur l’épanouissement et l’insertion. Une manne financière qui doit permettre à Andréa Schindler et l’association L’art à Lille de mener à bien des ateliers hors les murs de l’hôpital lillois Saint-Vincent-de-Paul, où la jeune femme travaille depuis un an.
« J’ai commencé dans le service des soins palliatifs, avant d’intégrer aussi le service psychiatrie auprès de jeunes anorexiques et boulimiques », raconte la jeune lauréate, titulaire d’un master 2 de musicothérapie acquis à la Sorbonne.

Caen. Deux équipes du CHU labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie

publié le 7 juillet 2019

Deux équipes du CHU ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.
ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées. Une belle reconnaissance pour les pratiques innovantes mises en place pour les jeunes adultes débutant un processus psychotique.

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.


Zimbabwe : ces super mamies qui mettent la folie au ban

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Par Elsa Dorey et Klervi Le Cozic à Harare, au Zimbabwe   Publié le 07/07/2019

A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
Eugénie Bacco
Pour pallier le manque de personnel qualifié dans les hôpitaux, des grands-mères bénévoles ont été mobilisées pour aider les gens atteints de troubles dépressifs. Initié par l’un des rares psychiatres du pays, Dixon Chibanda, ce concept de Friendship Benches (bancs de l’amitié) s’exporte même aux Etats-Unis.
La première fois, Elizabeth Taruvinga s’est assise par hasard sur le banc installé dans la cour du dispensaire. Le pas lourd, elle venait de récupérer son traitement contre le sida. « J’ai découvert que j’étais contaminée en allant me faire dépister à la clinique. Mon mari est mort il y a dix ans en emportant le secret : il avait des petites amies qui le lui avaient transmis. » Une grand-mère l’attendait et elles ont commencé à parler. Elle aussi habitait le quartier, celui de Glen Norah, une banlieue au sud d’Harare, la capitale du Zimbabwe. Hormis le tissu jaune qui recouvrait sa jupe, rien ne distinguait Esilida Furmira des patients. Elizabeth lui a raconté sa vie douloureuse, les larmes quotidiennes, l’isolement, la stigmatisation, le manque d’argent. L’engrenage de la dépression.