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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 20 mai 2019

Musique, gloire et beauté à l'Ehpad : à 73 ans, un résident se donne pour objectif de devenir célèbre

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Léo Tixador    21/05/2019

Monsieur Carpentier, alias Kaapi, n'est pas un résident de maison de retraite comme les autres. A 73 ans, il sort le clip de son morceau "Sauvage" avec l'artiste plasticienne Claire Soubrier et le soutien de son Ehpad à Bordeaux.  

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Henri Carpentier, alias Kaapi, vient de sortir le clip de sa chanson Sauvage, tourné au sein de l'Ehpad Le Petit Trianon à Bordeaux, où il réside. A 73 ans, son objectif affiché est de devenir célèbre ! "Je veux essayer de devenir quelqu'un de connu, assume-t-il sans complexes. Ça fait un moment déjà que je fais des chansons. Une des dernières que j'ai faites, elle est bien, elle accroche bien."


Affaire Vincent Lambert : l’hôpital bunkérisé à Reims

Marc Payet, envoyé spécial à Reims (Marne)|18 mai 2019





L’arrêt des soins de Vincent Lambert est programmé à partir de lundi. Alors qu’une partie de la famille continue de s’y opposer, l’hôpital Sébastopol de Reims redoute des débordements.

« Circulez, vous ne pouvez pas rester là. » Signe de nervosité, sur le parking au pied de l’hôpital Sébastopol de Reims (Marne), les journalistes ne sont pas les bienvenus. La chambre de Vincent Lambert se trouve juste au-dessus. En état quasi végétatif depuis plus de dix ans après un accident la route, l’ancien infirmier psychiatrique de 42 ans, devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France, ne devrait plus recevoir de soins à partir de lundi.
Que va-t-il se passer dans ces murs à partir de lundi ? Le docteur Vincent Sanchez, chef du service des soins palliatifs, devrait, comme il l’a écrit aux parents, lancer « l’arrêt des traitements et initier la sédation profonde et continue » de l’ancien infirmier.

Une récession sexuelle menace-t-elle le Royaume-Uni ?

Publié le 15/05/2019





Le NHS, système de santé du Royaume-Uni, a entrepris de se préoccuper de l’activité sexuelle des sujets de Sa Majesté. Non pas cette fois pour les mettre en garde contre les infections sexuellement transmissibles ou les grossesses non désirées, ni pour les inciter à parler de dysfonctions sexuelles, mais au contraire, pour les encourager. Le NHS se base sur certains travaux tendant à prouver que l’activité sexuelle est un facteur de bien-être et peut-être de meilleure santé.


Mais des publications récentes font état d’une baisse de l’activité sexuelle dans les pays à hauts revenus. C’est pourquoi une équipe londonienne a décidé d’y regarder de plus près. Plusieurs enquêtes ont été réalisées. L’une en 1991 a porté sur 18 876 femmes et hommes âgés de 16 à 59 ans. Une seconde a été complétée en 2001, incluant 11 161 personnes âgées de 16 à 44 ans et enfin 15 162 personnes âgées de 16 à 74 ans ont participé à la 3èmeenquête menée en 2012. Les auteurs ont comparé la fréquence des rapports sexuels entre ces 3 études, et les facteurs associés à cette fréquence.

Avec Mon Cartable connecté, les enfants malades gardent leur classe

A l’initiative de Marc Lavoine, le dispositif permet, depuis 2014, à des enfants hospitalisés de suivre leurs cours à distance dans leur école. Une manière de démystifier la maladie.
Par Pascale Krémer Publié le 19 mai 2019
Sur sa copie, Nolann a très soigneusement souligné en rouge « Evaluation de calcul : la division ». Jambes repliées sous lui, l’élève de CM1 s’attaque désormais aux calculs.
En classe, l’enseignante lui demanderait de s’asseoir correctement sur sa chaise. Mais Nolann, tout juste 10 ans, suit les cours en chaussettes, sur une couette où se dessine un gros lion ébouriffé. Renfort bienvenu que ce roi de la jungle. Depuis ses 3 ans, l’enfant se bat contre le cancer, un neuroblastome métastatique qui l’oblige à fréquenter assidûment l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).
« Je connais tout le monde. Ceux de la nuit, ils jouent avec moi au lieu de travailler », confie, mutin, l’écolier en sweat Superman, avant de se concentrer de nouveau sur les divisions. « La maîtresse » vient d’annoncer qu’il ne restait plus que cinq minutes…
Quand il ne peut pas sortir de chez lui, ou est bloqué à l'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), Nolann garde sa place dans la classe, à l’école Emilie du Châtelet (Massy). Le cartable connecté posé à côté de sa chaise lui permet de suivre la vie de la classe à distance. Depuis la rentrée de septembre Nolann (10 ans) atteint d'un neuroblastome peut suivre ses cours à l'aide du cartable connecté.
Quand il ne peut pas sortir de chez lui, ou est bloqué à l'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), Nolann garde sa place dans la classe, à l’école Emilie du Châtelet (Massy). Le cartable connecté posé à côté de sa chaise lui permet de suivre la vie de la classe à distance. Depuis la rentrée de septembre Nolann (10 ans) atteint d'un neuroblastome peut suivre ses cours à l'aide du cartable connecté. JULIE BALAGUÉ POUR « LE MONDE »

Le cinéma comme thérapie pour les enfants, le livre d'une psychologue niçoise

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Par L.Collet   Publié le 14/05/2019
Virginie Lemaire de Bressy, auteure du livre "Cinémathérapie par les dessins animés". / © France 3 Côte d'AzurVirginie Lemaire de Bressy, auteure du livre "Cinémathérapie par les dessins animés". / © France 3 Côte d'Azur
On connaissait la "Psychanalyse des contes de fées" de Bruno Bettelheim, voici  la "Cinémathérapie par les dessins animés " de Virginie Lemaire de Bressy. L'idée ? Les films pour les enfants ont des vertus dans la gestion de leurs émotions. 

Scar, le méchant lion veut devenir roi et n’hésite pas pour cela à tuer son frère Mufasa. La scène fait peur et laisse un orphelin, héros du film le Roi Lion, Simba.

Ce que nous apprend Virginie Lemaire de Bressy dans son livre,  "Cinémathérapie par les dessins animés" , c’est que de telles histoires, comme à l’époque les contes et leurs aventures, peuvent avoir des vertus thérapeutiques.

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Robots, de nouveaux partenaires de soins psychiques



Par Farid Gueham  16 MAI 2019

L’IA a tenté d’aider la médecine pratiquement depuis ses débuts. Mais qu’en est-il de la santé mentale ? 

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« Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cœur de l’intérêt qu’ils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement. Mais en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer l’illusion qu’ils se soucient de nous, alors qu’ils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles ». 
Serge Tisseron, psychiatre et Frédéric Tordo, psychologue, fondateurs de l’Institut pour l’étude des relations homme-robot (IERHR), s’interrogent sur le potentiel thérapeutique des robots, à la lumière des recherches scientifiques concernant les robots au service des patients, mais aussi leurs implications éthiques. Quelles sont nos attentes vis-à-vis des robots de demain ? 

Journée AdESM « Droits et libertés des patients »

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Publié 

Les nombreux participants à cette journée avaient rendez-vous le 17 mai 2019 au CH Maison Blanche.
Cette journée était consacrée aux droits et libertés des patients,avec un focus une partie de la journée sur l’isolement et la contention.
Le Pr. Frank BELLIVIER, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie est intervenu lors de la journée.

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samedi 18 mai 2019

Sol Elias : "Il a fallu que je m'aliène pour écrire ce livre"

PAR LES TEMPS QUI COURENT par Marie Richeux
15/05/2019
59 MIN

Avec « Tête de tambour » (éditions Rivages), la primo romancière se prête à l’exercice d’un texte fragmentaire tenant sa ligne,transforme l’illisible des notes en lisible du livre, et relate la volonté du personnage de se venger de la « génétique avariée » léguée par ses parents.
Sol Elias
Sol Elias Crédits : @DR
L'auteure nous plonge dans les affres de la psychose et explore la complexité des relations filiales et le poids de l'hérédité, à partir des notes éparses de son oncle schizophrène, reçues en héritage. 
Les notes de Manuel
Les notes de Manuel Crédits : Sol Elias
Parler de schizophrénie ce n’est pas seulement parler du sujet atteint de schizophrénie, c’est aussi parler de la structure familiale et peut-être même aussi de la structure sociale qui va générer la psychose et donc le psychotique. Dans ce texte, la question de la famille est posée de façon centrale, et on se demande finalement qui est véritablement le fou dans un environnement d’entre-dévoration. Le schizophrène en devenir pressent la fragilité des autres membres de sa famille, et notamment de la figure maternelle, et il va, dans une course effrénée, prévenir la folie des autres en devenant fou avant eux. Le livre s’interroge sur le rapport entre psychose, famille, héritage et hérédité.

« La caravane APF France handicap est portée par une véritable dynamique »

Faire Face – Toute l'actualité du handicap

12 mai 2019


Au Havre, samedi 11 mai, les participants ont notamment demandé l'arrêt de la prise en compte des ressources du conjoint dans le calcul de l'AAH. © DR

Depuis le 7 mai, la Caravane APF France handicap En route pour nos droits ! sillonne la France pour porter les revendications des citoyen (ne)s handicapé(e)s. Trois questions à Patrice Tripoteau, le directeur général adjoint de l’association.

Faire Face : Comment se déroule cette caravane des droits ?
© Jérôme Deya
Patrice Tripoteau : La caravane est portée par une véritable dynamique. Elle se nourrit notamment de la légitimité des revendications : les adhérents d’APF France handicap se mobilisent pour faire respecter leurs droits, dont certains sont remis en cause.
Le soutien du grand public alimente aussi cette dynamique. Ainsi, dans chaque ville étape, de nombreuses personnes signent la lettre ouverte au président de la République.

De plus, la caravane offre l’occasion de poursuivre, ou d’engager, le dialogue avec des élus. Les maires du Mans, de Grenoble ou bien encore d’Annecy sont venus rencontrer nos adhérent.e.s. Tout comme Benoît Hamon, la tête de liste de Génération.s pour les élections européennes. Et un adjoint au maire de Clermont-Ferrand a annoncé, lors du passage de la caravane, le vote prochain d’une délibération imposant 100 % de logements accessibles dans les immeubles neufs.

Les experts “psy” se réunissent pour la première fois à Montpellier

Publié le 



Rassemblée en syndicat depuis dix-huit mois, la profession se réunit pour la première fois à Montpellier, ce vendredi 17 mai.

Créé il y a dix-huit mois, le syndicat national des experts psychiatres et psychologues (Snepp) organise sa première journée de formation en région ce vendredi 17 mai à Montpellier. Seul syndicat d’experts près les tribunaux, présidé par le psychiatre montpelliérain Jean-Claude Pénochet, il représente une activité très marginale mais pourtant essentielle qui mobilise 440 psychiatres en France, confrontés à des difficultés croissantes d’exercice, et à des sujets présentant des personnalités aux profils de plus en plus complexes. Dorothée Passerieux, expert près la cour d’appel de Montpellier, est secrétaire générale du Snepp.
A quelles difficultés s’exposent les experts “psy” auprès des tribunaux qu’ils soient psychologues ou psychiatres, réunis ce vendredi à Montpellier ?
Le syndicat a été créé pour défendre notre exercice et notre statut, notamment améliorer la qualité des pratiques sachant que le travail est contraignant, mal rémunéré, et que les experts se font souvent malmener, notamment lors de procès d’assises, un genre “d’arène” où le coupable est le plus souvent sévèrement sanctionné.

Histoire d’un sans-abri

Pour une clinique de la rue 

Préface de Olivier JAN
Histoire d'un sans-abri
Claude n’a plus de domicile. Il nous livre son quotidien précaire et la complexité de sa souffrance mais aussi sa rencontre avec Christine, éducatrice dans un accueil de jour. De cette relation va naître l’espoir de la reconstruction.
[...] A propos de l'auteur 
Antoine Courtecuisse est psychiatre de secteur et responsable de l’équipe mobile psychiatrie précarité Interface à Boulogne-sur-Mer, membre du comité de rédaction de la revue Institutions.

vendredi 17 mai 2019

SYNESTHÉSIE : SENS POUR SENS

Par Brice Bossavie — 
  Photo Paul Rousteau pour Libération

C’est un phénomène méconnu : chez les personnes touchées par la synesthésie, deux sens s’associent au point de s’emmêler. Musiciens et synesthètes, ils racontent ce qui change quand on voit la musique en couleurs.

«Sur le début du morceau, je vois du bleu, du jaune. Et aussi un peu de rose.» Dans le salon de son appartement du Xe arrondissement de Paris, la chanteuse Sônge se livre à un drôle d’exercice : alors que passe un des morceaux de son premier album, sorti en mars, la jeune femme décrit en temps réel les couleurs qu’elle visualise en l’écoutant. D’un coup, la mélodie change, allant vers des nuances plus dissonantes, un peu mélancoliques. Elle se redresse d’un coup : «Ah là, sur cet accord, on part direct sur du mauve.