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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 avril 2019

Connaissez-vous le validisme ?




Paris, le samedi 20 avril 2019 – Largement utilisé depuis plusieurs années par des collectifs de défense des personnes handicapées dans les pays anglo-saxons, le terme de "validisme" commence à s’imposer également en France. Cependant, il est encore loin de faire l’unanimité. Ainsi, interrogée récemment sur ce terme, le secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel a répondu d’une manière relativement ambiguë : « C’est un mot que je ne connais pas et qui, à mon avis, n’a pas lieu d’être ». Le caractère paradoxal de cette observation (comment peut-on juger qu’un mot n’a pas lieu d’être si l’on affirme ne pas le connaître ?) signale bien le malaise autour de cette notion militante.

Les vrais obstacles, ce sont les normes sociales

En France, c’est le Collectif Lutte et Handicaps pour l’Égalité et l’Émancipation (CLHEE) qui apparaît comme le fer de lance de la lutte anti-validisme.
Mais qu’est-ce que le validisme qui soudain hante les lignes du JIM ? Le validisme est la tendance qu’aurait la société à vouloir imposer une norme physique et psychique, qui exclurait les handicapés, les malades et tous ceux se démarquant de cette norme. Or pour ceux qui dénoncent le validisme, ces normes constituent les principaux obstacles qui les empêchent de mener une vie normale et épanouie, bien avant leurs pathologies, troubles sensitifs et autres handicaps. « Que nous soyons malades chroniques, neuroatypiques, quels que soient nos diagnostics, nos symptômes ou nos troubles, ce sont les normes d'une société inadaptée qui sont les obstacles qui nous handicapent », écrivaient ainsi la semaine dernière sur un blog hébergé par Mediapart les auteurs d’une tribune intitulée « Nous, handi(e)s, nous voulons vivre ».

« Il n’existe aucune étude de fond du ministère permettant d’analyser les suicides dans la police »

Pour le chercheur, Sebastian Roché, le nombre important de suicides de policiers enregistrés depuis le début de l’année est un phénomène alarmant.
Propos recueillis par Louise Couvelaire Publié le 20 avril 2019
Sebastian Roché, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un spécialiste de la police. Il a notamment publié De la police en démocratie (Grasset, 2016). Pour le chercheur, le nombre important de suicides de policiers enregistrés depuis le début de l’année est un phénomène alarmant, mais difficile à analyser, faute d’études sur le sujet.

Les suicides des policiers se multiplient depuis le début de l’année. S’agit-il d’un niveau « hors norme » ?

Le taux de sur-suicides des policiers se maintient à un niveau élevé depuis longtemps. Cela fait quarante ans que l’on sait qu’il y a davantage de suicides chez les policiers que dans le reste de la population à structure égale, c’est-à-dire entre 35 ans et 45 ans et majoritairement masculine. En juin 2018, un rapport du Sénatpointait un taux de suicides dans la police supérieur de 36 % à celui de la population générale. Mais ce qui est certain, c’est que l’année 2019 est très mal partie, et c’est alarmant. Si le rythme se maintient, on pourrait atteindre le record de l’année 1996, « année noire » qui avait enregistré soixante-dix suicides.

Prévention de la récidive suicidaire : VigilanS s’impose


Interview du Pr Guillaume Vaiva, Chef de service de psychiatrie d'adultes, CHRU de Lille, Coordinateur du dispositif VigilanS, vice-président du GEPS (Groupement d’Etudes et de Prévention du suicide)

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Chapitres

Le Cercle des petits philosophes

uniFrance films

Un Long métrage de Cécile Denjean

Sortie en France : 17/04/2019

Synopsis

Quel est le sens de la vie ? Pourquoi on vit ? Qu’est-ce que la mort ? Qu’est-ce-que l’amour ? Ces questions, le philosophe et auteur à succès Frédéric Lenoir, les a posées à des enfants de 7 à 10 ans, au cours d’ateliers philosophiques qu’il a menés dans deux écoles primaires durant une année scolaire.

Parlez-vous Lacan ? (1/4) Place au maître !

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
22/04/2019
59 MIN

Que cherchait-on lorsqu'on se rendait au cabinet du psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan (1901-1981) ? La vérité sur son désir ? L'accomplissement de son désir ? Comment se passaient les séances avec Jacques Lacan ?
Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . (
Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . ( Crédits : Giancarlo BOTTI Getty

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Amours interdites

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
22/04/2019
28 MIN

Pour deux raisons différentes, Cerise et Sonia n'ont pas pu vivre leur histoire d'amour sans souffrir du regard des autres : des amours interdites, mal vues.
La difficulté d'aimer au-delà du regard des autres
La difficulté d'aimer au-delà du regard des autres Crédits : Dmitriy Bilous - Getty
L’une était étudiante, l’autre surveillante de prison. Cerise et Sonia ont en commun d’avoir vécu des histoires d’amour improbables, interdites, où le regard des autres n’était pas toujours évident. Elles racontent.
Cerise est noire. Elle est toujours sortie avec des garçons noirs. Jusqu'au jour, elle rencontre Martin. 
La possibilité qu’il puisse se passer quelque chose entre lui et moi était impossible parce qu’il était blanc. Lui-même m’a dit ensuite qu’il n’avait jamais osé draguer une fille noire. Cerise
[...] Sonia est surveillante de prison depuis huit ans lorsqu’elle rencontre Nathanaël, un détenu. La première fois qu’il passe devant elle, c’est le coup de foudre. Puis ils se revoient, se parlent.
Je n’avais jamais autant discuté. On n’était pas en prison, on était ailleurs.. J’avais hâte d’aller travailler, j’avais hâte d’aller lui parler. Sonia
Quand l’administration se rend compte de leur relation, elle prend des mesures pour séparer Sonia et Nathanaël.

En République du Congo, les déficients mentaux cherchent assistance

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17/04/2018


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Dans la plupart des sociétés africaines, la déficience mentale est associée à la sorcellerie, le recours aux soins médicaux n’est pas toujours la première option.

[...] Mixiana Laba, une humoriste de 22 ans et réalisatrice en herbe a décidé de leur consacrer un spectacle de rue intitulé “réalité aveugle” et dans lequel elle se glisse dans la peau d’une “folle” dans l’espoir d’attirer l’attention sur le sort des malades mentaux de sa capitale.


Lithium : va-t-on élucider son mécanisme d’action dans les troubles bipolaires ?

Univadis

Fanny Le Brun  16 avril 2019

Le lithium est un régulateur de l'humeur (normothymique) indiqué dans le traitement préventif et curatif des épisodes de manie et d’hypomanie des troubles bipolaires. Bien qu’il soit utilisé depuis près d’un siècle dans cette affection et que son efficacité ne soit plus à prouver, son mécanisme d’action n’est pas encore totalement élucidé. Une publication récente nous apporte de nouvelles informations à ce sujet…


Dans cette étude, la microstructure cérébrale de 41 patients souffrant de troubles bipolaires et de 40 volontaires sains a été analysée grâce à la modélisation (NODDI) de la diffusion de l’eau mesurée par IRM. Les participants étaient suivis au sein du service de psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor AP-HP et du Centre hospitalier universitaire de Grenoble.


Psychiatrie. Un débat sur son avenir le 26 avril

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La réunion publique, ouverte à tous, verra la présence de Jean-Pierre Martin, psychiatre à la retraite et auteur de plusieurs ouvrages sur la psychiatrie.

La réunion publique, ouverte à tous, verra la présence de Jean-Pierre Martin, psychiatre 
à la retraite et auteur de plusieurs ouvrages sur la psychiatrie. (Photo thématique 
Le Télégramme/François Destoc)

Après le Printemps de la psychiatrie décliné localement par Sud santé sociaux de l’EPSM Gourmelen, le nouveau collectif composé de médecins, de salariés et d’usagers organise une réunion publique, le 26 avril, à 18 h 30, dans la salle 1 des Halles Saint-François.

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dimanche 21 avril 2019

Le cadre thérapeutique, un écrin pour les soins

5es Rencontres soignantes en psychiatrie

Affiche 5es Rencontres soignantes en psychiatrie

Qu’appelons-nous « cadre thérapeutique » ? Pour les uns, il s’agit d’un ensemble de règles de conduites que les patients doivent respecter, pour les autres, en plus de ces règles, il désigne un temps, des rythmes, un lieu, un seuil, des valeurs partagées, des personnes, un objectif de soin et une ambiance. Lorsqu’un soignant parle de « recadrer » un patient, à quels concepts et approches cliniques se réfère t-il ?
11h00/12h30
Que se passe t-il quand le cadre thérapeutique
ne fonctionne plus ?
Le cadre de soins s’impose à tous, soignés et soignants. S’il faut « recadrer » un patient, c’est peut-être que ce cadre ne fonctionne plus. Les règles peuvent être excessives et frustrer (voire priver) inutilement les usagers, mais elles peuvent aussi être inexistantes et générer de l’angoisse. Dans un cas comme dans l’autre, cette « maladie » du cadre produit des effets délétères. Quels sont-ils ? Comment les repérer ? Quelles conséquences sur les usagers et l’équipe soignante ?
14h00/15h30
Comment "jouer" avec le cadre de soins
pour éviter qu'il ne devienne un carcan ?
Appliqué à la lettre, le cadre devient un carcan qui emprisonne et compromet le soin. Dépositaire d’un esprit et de valeurs, il habite la psyché des soignants qui ont à le faire vivre. Dans le respect des différences, comment jouer avec le cadre ? Comment le rendre suffisamment malléable pour qu’il s’adapte aux situations imprévues et résiste aux attaques inévitables ? En travaillant l’ambiance ? En se décentrant ?



vendredi 19 avril 2019

L’organisation des médecins européens recommande des pratiques visant à réduire la « médecine défensive »

Univadis

Mary Corcoran  11 avr. 2019

Le Comité permanent des médecins européens (CPME) a publié de nouvelles recommandations visant à réduire la pratique dite de la « médecine défensive », dans laquelle des tests, des procédures ou des consultations de valeur faible ou nulle sont fournis dans le but de réduire les résultats indésirables et de dissuader les patients d’intenter des poursuites judiciaires, ou dans laquelle on se refuse à traiter certains patients pour protéger le médecin d’actions en justice. 


Vivre avec un mort

Le Monde Blogs    par Marc Gozlan   

© YouTube
L’histoire commence en Italie, en août 2016, lorsque la police pénètre dans une villa après que des voisins se sont plaints d’odeurs pestilentielles. Les policiers sont reçus par une vieille femme confuse, dans un état de négligence extrême. Celle-ci déclare que son mari se repose dans la maison. Alertés par l’odeur nauséabonde qui émane de l’habitation, les policiers décident de l’inspecter. La maison est dans un état d’abandon total. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Des piles de détritus s’amoncèlent un peu partout, de même que de nombreux insectes morts et mouches volantes. Des traces d’urine, de matières fécales, sont présentes dans toutes les pièces, sur les meubles, le sol et les murs. Il est évident que rien n’a été nettoyé depuis très longtemps. Au premier étage de la maison, la police découvre le corps momifié, et partiellement réduit à l’état de squelette, d’un vieil homme assis sur une chaise. Ses vêtements, déchirés, portent des traces de fluides corporels. Des larves d’insectes nécrophages colonisent le cadavre.

La police interroge le voisinage afin de savoir si la vieille femme souffre de maladie mentale. Mais rien de très significatif n’émerge. Les policiers apprennent que le couple est extrêmement discret et ne fréquente personne. Le mari a été vu pour la dernière fois deux mois plus tôt.
Corps momifié et squelettisé
Les médecins légistes de l’université de Brescia (Lombardie) procèdent à l’autopsie du corps momifié qui ne pèse plus que 9 kilogrammes. L’examen externe montre la dessiccation et la fragilité de ce que qui reste de la peau de certaines parties du corps, dont le visage et les membres. A certains endroits, il ne reste que le squelette. On ne discerne plus les organes internes et les viscères.
La radiographie du corps entier ne montre aucun signe de fracture. La cause du décès reste indéterminée mais est sans doute naturelle. L’ensemble des données autopsiques indique qu’il s’agit d’un hommeblanc, d’origine européenne, âgé de 60-65 ans et mesurant environ 1,70 mètre. Le décès est survenu au moins deux mois auparavant. Tout semble indiquer que cet homme vivait dans la maison.
© YouTube

Autisme, des parents jugés coupables

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
19/04/2019
28 MIN

Parents d'enfants autistes Asperger, ils racontent comment ils ont été pris dans la machine infernale des services sociaux qui les considèrent comme des parents maltraitants ou incapables.
Une violence institutionnelle face à l'autisme ?
Une violence institutionnelle face à l'autisme ? Crédits : IvanJekic - Getty
Isabelle est la mère de Rémi. En grandissant, Rémi semble différent des autres enfants.
Il avait l’air très intelligent, mais on a mis longtemps à lui apprendre à faire ses lacets, ce genre de choses. On l’a emmené voir un médecin qui n’a rien trouvé d’anormal puisque ses parents divorcent. Une autre m’a dit : "Maintenant avec Internet, tous les enfants sont bizarres, faites-lui faire de la cuisine". Isabelle
Plus tard, alors que Rémi est en colonie de vacances, Isabelle reçoit un appel alarmant du directeur : son fils est un enfant insupportable, mal élevé, qui se bagarre et, surtout, a tenté de sauter par la fenêtre. Rémi est alors immédiatement hospitalisé. 
On me dit : "Mais enfin madame, il est autiste, c’est tout de même évident". C’était tellement évident que personne ne l’a vu pendant presque dix ans. Isabelle
A partir de là, le cauchemar commence. Isabelle est aspirée dans la machine infernale des services sociaux au point d’être menacée de perdre la garde de son fils.