Publié le : 04/04/2019
Jusqu’en 2020, quatre départements testent la prise en charge de soins psychologiques pour les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété modérée. Mais les médecins généralistes participants sont priés d’appeler l’assurance maladie avant d’établir l’ordonnance. Le remboursement est soumis à un accord préalable.
Les médecins généralistes sont sous bonne garde ! Dans quatre départements (1), ils ont la possibilité de prescrire des séances de psychothérapie à leurs patients dépressifs ou anxieux, à titre expérimental. Ces soins sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie (Cnam), à condition de respecter certains critères. Pour s’assurer que son protocole soit respecté à la lettre, la Cnam a resserré la vis. Depuis le début de l’année, les médecins doivent montrer patte blanche avant qu’un patient ne soit inclus.
Lancée en avril 2018, l’expérimentation s’est progressivement élargie à quatre départements. À chaque fois, le protocole est le même ; les médecins généralistes peuvent adresser à des psychologues volontaires leurs patients souffrant d’une forme légère à modérée de dépression ou de trouble anxieux. L’objectif est de tester l’impact du remboursement et son efficacité. Car la psychothérapie de soutien est à privilégier, un suivi en ville coûte cher et les centres médico-psychologiques sont saturés. Restent deux options, qui n’en sont pas vraiment : se passer de soins ou prendre des médicaments.