En 2018, 758 000 bébés sont nés en France, soit 12 000 de moins qu’en 2017.
Photo Jérôme Brézillon. Tendance Floue
Le pacs s’envole, les jeunes mariés vieillissent, les couples de même sexe s’épanouissent… et les enfants arrivent plus tard. La photo de la famille française ne cesse de muter et de se diversifier, comme le montrent les chercheurs de l’Insee et de l’Ined.
« Fatiguée de travailler dans ces conditions, épuisée par des politiques d’austérité, l’équipe des urgences psychiatriques se lance dans le combat pour améliorer la qualité des soins apportés aux patients. »
C'est un soutien médical fort à la politique de fermeture des petites maternités pour raisons de sécurité. Dans une tribune au « Parisien-Aujourd’hui en France », intitulée « Le maintien de certaines maternités est dangereux », une vingtaine de représentants de praticiens* – leaders syndicaux, responsables de collèges professionnels – en charge des maternités alertent explicitement sur la qualité inégale du réseau périnatal.
En pleine période du Salon de l'agriculture à Paris (du 23 février au 3 mars), le BEH publie un article sur la prévalence de la symptomatologie dépressive chez les actifs affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA). Dans cette population, cette prévalence est importante : de 14,7% chez les hommes salariés, et 21,2% chez les femmes. Chez les hommes la prévalence de cette symptomatologie augmente avec l'âge (sans variabilité significative selon l'âge chez les femmes).
Dominique Friard, infirmier de secteur psychiatrique, superviseur d'équipes, propose des réflexions pour la pratique. Partant de lectures, de choses vues, d'anecdotes, il déplie une clinique du quotidien.
Faire autrement qu’isoler ne va pas de soi ; en 1953, Henri, un jeune infirmier, montre par ses actes que cette question est de toutes les époques mais pas de toutes les...
À l’Epsan de Brumath, des usagers (ré)apprennent à s’inscrire comme citoyen et à retrouver de l’autonomie dans leurs choix.
Depuis 2016, dans le cadre de soins de réhabilitation psychosociale et d’une dynamique d’ouverture sur la cité, un programme d’Éducation thérapeutique du patient (ETP) axé sur la citoyenneté est proposé par l’Établissement public de santé Alsace nord (Epsan). Il vise à permettre aux usagers de s’inscrire comme citoyen, membre de la cité, dans leurs représentations personnelles, mais aussi dans les représentations collectives.
4es Conversations obliques de l'Institut français de Gestatlt-thérapie
La Gestalt thérapie, par sa référence à la phénoménologie, porte son attention sur ce qui se présente dans la situation singulière que constitue la relation thérapeutique. Ce qui se présente, ou en référence à notre théorie du contact, “ce qui apparaît là“ donne toute sa place à l’expérience sensible et son déploiement. Qu’en est-il des facteurs sociaux influant eux aussi les affects et les représentations émergeant dans la relation thérapeutique ?
Si le tarif mensuel médian d'un Ehpad est de 1.866 euros dans le Cher, il y a plus de 1.300 euros d’écart entre l’établissement le plus onéreux et le moins cher. Rémunération du personnel, services, soins, dépendance… voici à quoi correspondent ces tarifs.
SECTEUne entreprise contrôlée par l’Eglise de la scientologie a acheté un bâtiment à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Une installation qui fait peur à certains habitants et embarrasse la mairie
Le batiment acheté par une entreprise liée à
la scientologie à Saint-Denis.
— M.F/ 20 Minutes
Un bâtiment, stratégiquement bien situé à Saint-Denis, a été racheté l’année dernière par une entreprise liée à l’Eglise de la scientologie.
Rien n’a été fait du côté des pouvoirs publics pour empêcher cette transaction et l’opération a été dévoilée récemment par voie de presse.
Population plus pauvre et parfois moins bien informée, le choix de Saint-Denis pour s’implanter ne serait pas un hasard pour certains.
« Ici ? Non je ne sais pas trop… » Sur l’avenue du Président-Wilson à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), aucun passant ne semble connaître, ni même s’intéresser au nouveau propriétaire du bâtiment octogonal situé au 272. Installé dans le quartier d’affaires de la Plaine Saint-Denis, à quelques minutes du stade de France et d’un quartier résidentiel, l’immeuble de plus de 7.000 m2 a été racheté à Panasonic l’année dernière par une entreprise liée à l’église de la scientologie.
Le Conseil fédéral ne juge pas nécessaire de bannir les traitements à base d'électrochocs, parfois employés en cas de dépression sévère.
Le recours aux électrochocs est suffisamment encadré en Suisse pour éviter les abus. Partant de ce constat, le Conseil fédéral refuse d'interdire cette pratique dans le traitement des maladies psychiques, comme le demande le conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE) dans une motion.
En 2017, une Japonaise anonyme d’environ 30 ans affirme qu’elle a rencontré l’amour par le biais d’un écran tactile. La rencontre s'est déroulée dans le cadre d'une expérience étrange : il s'agissait –pour deux inconnus– de dialoguer en lisant une des deux phrases offertes au choix sur un écran tactile. Une conversation à choix limité est-elle plus efficace pour créer du lien qu'une conversation libre ?
Montre moi ce que je veux voir pour que je puisse te l’enlever.... Quelques mots qui résument cette Expérience : Pierrick Mouton est allé à la rencontre de prêtres exorcistes pour comprendre les signes d’une possession démoniaque et le déroulement d'une séance d'exorcisme, là où le démon surgirait.
Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », décortique un sondage sur la sexualité des Françaises qui tend à montrer des différences selon les milieux sociaux.
Par Maïa MazaurettePublié le 24 février 2019
LE SEXE SELON MAÏA
Nos pratiques sexuelles trahissent-elles notre origine sociale ? Pour François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP, qui vient de publier un sondage sur la sexualité des Françaises (on y revient dans un instant),les choses sont claires : « Plus les femmes ont un capital social et culturel élevé, plus elles semblent en mesure de s’affranchir des normes de genre qui tendent à leur imposer une vision conjugale, passive et “pénétrative” du plaisir féminin, et par là [plus elles sont] aptes à avoir un rapport plus actif, hédoniste et autonome à leur sexualité. »
De fait, l’idée qu’il existe des sexualités d’« en haut » ou d’« en bas » marque notre imaginaire depuis longtemps. Elle attise tous les fantasmes sur les pratiques sexuelles très privées et libertines des puissants ou l’existence d’un pseudo-lobby gay ; la pornographie s’en nourrit (la grande bourgeoise dépravée du Déclic de Manara ou des productions des studios Marc Dorcel…)
Evidemment, les choses sont plus compliquées que ça : si nous imaginons une transgression sexuelle plus importante chez les privilégiés, c’est parce que nous percevons leurs codes comme plus rigides. Mais n’oublions pas que cette fascination est partagée : pendant que les pauvres fantasment des parties fines dans les beaux quartiers, les riches fantasment une sexualité « d’en-bas » plus authentique et, disons-le, plus brutale (Catherine Millet s’encanaillant avec de parfaits inconnus, les tournantes, le stéréotype de la « racaille » dans la pornographie).
64% des Français pensent que nous pourrions prendre le chemin d’une société dominée par la haine, selon un sondage réalisé par Ipsos en janvier et publié par le Nouveau Magazine Littéraire.
Selon ce même sondage, seuls 46% des Français trouvent inacceptables les violences commises par les Gilets jaunes.
Violences lors des manifestations des Gilets jaunes, harcèlement sur les réseaux sociaux, hausse des actes antisémites… On est en droit de se demander aujourd’hui si notre société n’est pas en train de basculer dans une ère de la défiance et de la haine. Certaines personnes sont particulièrement ciblées : les policiers, les journalistes, les Juifs, les femmes…
Après la découverte du corps de sa mère à Paris, un homme de 33 ans a été placé lundi 16 février à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
Prudentes sur ce drame, les associations soulignent le désarroi des proches de personnes schizophrènes, souvent livrés à eux-mêmes en cas de crise.
Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte. / Julien Tromeur - stock.adobe.com
C’est le genre de fait divers qui tétanise les psychiatres et les familles, mobilisés au quotidien pour donner une autre image de la maladie mentale et pour faire voler en éclats l’association entre schizophrénie et violence. « Chaque meurtre, impliquant une personne malade, a souvent un fort écho dans les médias qui n’hésitent pas à donner des détails sordides sur le passage à l’acte », soupire Fabienne Blain, présidente du Collectif Schizophrénies.
Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n'ont pas l'air aussi triste que l'on pourrait s'y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.
L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.
Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».