Depuis 2014, chaque été, des personnes souffrant de troubles psychiques pédalent pendant une semaine pour faire connaître leur handicap. Accompagnées par des proches et du personnel soignant, elles font changer les idées reçues à leur égard.
Comment avoir un petit accès à cette « boîte noire » correspondant à tout ce que fait votre patient pendant que vous ne le voyez pas ? Bref, comment avoir une petite idée ce qu’il fait dans la « vraie vie », soit durant plus de 99,9 % de son existence ?En psychiatrie, la connaissance du comportement du patient en dehors de l’interaction si particulière de la consultation pourrait donner accès à une sémiologie qui nous est pour l’instant globalement inaccessible.
Après avoir développé une maladie mentale grave suite à un événement traumatique, Hsu Ken Chao, originaire du Henan en Chine a trouvé le soulagement et la délivrance par la puissance de Jésus-Christ.
À cause de la maladie mentale et du «mauvais esprit qui l’habitait», Hsu courrait dans les rues en pleurant et en frappant des mains. Si quelqu’un l’affrontait ou essayait de le retenir, Hsu battait la personne sans raison apparente, selon un rapport de Partners International.
LA REUNION 02/07/18 La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et Sophie Cluzel, Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, ont présenté ce jeudi 28 juin, sa feuille de route " santé mentale et psychiatrie ", six mois après l'annonce de 12 mesures d'urgence pour la psychiatrie. Cette nouvelle feuille de route constitue pour la Ministre de la santé, un plan d'ensemble, pour dit-elle, déstigmatiser la maladie psychique afin que le grand public change de regard sur ces maladies et sur les personnes qui, selon l'OMS, sont une sur quatre à être touchées au cours de leur vie, en Europe (source Ministère). Lire la suite ...
Faye Fisch (avocate), Maria Cornaz Bassoli (avocate) et Violaine Lucas (Conseillère régionale des Pays de la Loire) – Co-rédactrices de La clause de l’Européenne la plus favorisée au sien de Choisir la cause des femmes – Co-fondatrices de Yeswomen.eu 25/06/2018
À l'occasion de la réforme constitutionnelle, l’association « Choisir la cause des femmes » — fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir — demande solennellement au Président Emmanuel Macron d’inscrire l’IVG dans la constitution.
Le procès de Bobigny en 1972 est l’un des tournants historiques qui permit aux femmes d’accéder à la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse par la Loi Veil de 1975.
Ce procès mettait au banc des accusées Marie-Claire Chevalier, 16 ans, pour avoir pratiqué un avortement clandestin. L’adolescente était jugée devant un tribunal pour enfant ; sa mère et ses amies, complices de ce qui constituait un délit au regard de la loi de 1920, devant un tribunal correctionnel.
On pensait que toutes les cellules d’un organisme avaient la même séquence d’ADN. De multiples mutations font que nous n’avons pas un génome unique, mais plusieurs, répartis dans différentes cellules du corps, expliquent les généticiens Nicolas Gompel et Benjamin Prud’homme.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| | Par Nicolas Gompel (Généticien, LMU de Munich) et Benjamin Prud'homme (Généticien, Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy CNRS)
Carte blanche. En 1962, à l’aube de l’analyse des premières séquences d’ADN, le biologiste John Gurdon réalisa une expérience décisive pour comprendre la relation entre notre génome et l’utilisation qu’en fait chacune de nos cellules. Gurdon transplanta le noyau, et donc le génome, d’une cellule de peau de crapaud adulte dans une cellule œuf dépourvue de noyau, une sorte de coquille vide. L’œuf au noyau greffé se développa en un beau crapaud.
Faire la lumière sur les actes sexistes, voire les violences qui surviennent dans le suivi gynécologique et obstétrical, mieux les prévenir, et mieux les signaler et sanctionner : tels sont les trois axes que le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) met en avant dans son rapport remis à Marlène Schiappa ce 29 juin. Le document, fruit de 9 mois de travail et de 19 auditions, répond à une saisine en juillet 2017 de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité – qui s'était attiré les foudres du corps médical en évoquant des taux d'épisiotomie à 75 % (il est en réalité de 20 % selon l'enquête périnatale 2016, avec des différences régionales allant de 0,3 % à 45 %).
Présenté comme au moins aussi performant qu'un médecin généraliste pour poser un diagnostic, un logiciel médical a déclenché cette semaine une vive querelle dans la communauté médicale du Royaume-Uni.
Babylon, une entreprise britannique, affirme avoir développé un programme qui a obtenu de meilleurs résultats que les «GP» britanniques lors d'un test. Intégré dans une application numérique, le logiciel a invité le patient à décrire ses symptômes dans une conversation écrite semblable à des SMS, avant de proposer un diagnostic.
Parmi les tabous liés à la sexualité des vieux, la désinhibition est sans doute le sujet le moins évoqué, le plus discret. La violence faite aux personnes dans cette situation est pourtant bien réelle.
Quand le vieux monsieur est entré dans l’ascenseur, une jeune femme et sa mère étaient déjà présentes. Elles venaient de rendre visite à leur grand mère qui était pensionnaire de l’EHPAD du quartier.
Georges, était un très vieux monsieur, qui toute sa vie avait eu une vie sexuelle bien remplie et son désir pour les femmes ne s’était pas estompé avec l’âge. Mais ses pulsions n’étaient plus contraintes par les interdits que l’éducation nous impose... il était desinhibé sexuellement. Ainsi la vue de cette jeune fille, de sa poitrine généreuse, éveilla en lui une pulsion sexuelle qui se traduisit immédiatement par un passage à l’acte. Il se précipita (façon de dire) les deux mains en avant pour saisir ces deux pommes qui n’entendaient que d’être cueillies par un vieil homme qui avait oublié qu’il fallait demander l’autorisation à son propriétaire...
Ces comportements qui se traduisent soit par des agressions sexuelles ou par des comportements inappropriés (masturbation en public) sont perçus comme des actes très gênants par l’entourage et qui selon les individus provoqueront au mieux des réactions d’incompréhension, de dégout et au pire de violence pour faire rentrer dans le droit chemin le délinquant sexuel.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de médecins et de juristes parmi lesquels Boris Cyrulnik et Jean-Pierre Rosenczveig, dénonce le recul du gouvernement sur les violences sexuelles sur mineurs.
LE MONDE| | Par Collectif
Tribune. Comme beaucoup, nous avons été profondément heurtés par de récentes décisions judiciaires selon lesquelles des enfants de 11 ans pourraient avoir eu des relations sexuelles librement consenties avec des hommes majeurs.
C’est en effet ce qui s’est passé en février à Pontoise où le parquet s’est contenté de poursuivre devant le tribunal correctionnel pour « atteintes sexuelles » un homme de 28 ans, père de deux jeunes enfants, qui avait eu des relations sexuelles « complètes » avec une enfant de 11 ans. A Meaux, quelques semaines plus tard, et malgré l’émoi public suscité par la première affaire, la cour d’assises, non convaincue de l’existence d’une violence exercée sur la victime, également âgée de 11 ans, a acquitté un homme de 22 ans pourtant poursuivi pour « viol ».
Notre journaliste a passé cinq jours à la clinique du Dauphiné, près de Grenoble. Elle a partagé les repas des patients, leurs cigarettes, leur entrée et leur sortie. Plongée dans un milieu qui ne devrait pas faire peur.
L’admission
La pointe de son stylo encore mollement posée sur la case en bas à droite, le patient relève la tête vers Mélanie, responsable des admissions à la clinique psychiatrique. « Encore une petite signature ici, s’il vous plaît. » Les feuilles A4 s’enchaînent, les questions rituelles de l’employée avec elles : « Quel est le nom de votre médecin traitant ? Bénéficiez-vous d’un suivi psychiatrique à l’extérieur ? » Les yeux délavés de l’homme d’une cinquantaine d’années acquiescent. Son visage est dénué d’expressions, son dos, rond, ses lèvres, entrouvertes et pâles. Il a l’air absent, spectateur de sa propre admission. Il s’accroche à sa petite valise d’homme d’affaires en déplacement professionnel quand Mélanie lui annonce que quelqu’un va l’accompagner dans sa chambre. « On a beaucoup d’entrées aujourd’hui, me dit-elle en rangeant le dossier. Certains ont l’air soulagé, d’autres prennent ça comme un échec alors qu’en réalité, être admis ici, c’est se donner la chance d’aller mieux. »
C'est la première fois en France qu'une femme détentrice de ce système d'urgence est tuée malgré l'activation du téléphone.
Une mère de famille qui avait activé le "Téléphone grand danger" (TGD), dispositif d'alerte confié aux femmes victimes de violences conjugales, a été tuée lundi 25 juin dans le Bas-Rhin par son ex-compagnon, une première en France, a-t-on appris ce vendredi de sources judiciaires.
La victime, âgée de 35 ans, "a manifestement actionné son téléphone dès qu'elle a vu" son ancien conjoint devant son domicile à Schweighouse-sur-Moder, à une trentaine de kilomètres au nord de Strasbourg, a indiqué à l'AFP le procureur adjoint Laurent Guy. "L'opérateur de la plateforme a tenté d'établir un contact vocal. Comme personne ne répondait, il a prévenu la gendarmerie qui est arrivée sept minutes plus tard", a précisé le magistrat.
La ministre de la Santé installe ce 28 juin le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie et commente pour « le Quotidien » sa feuille de route, qui vise à déstigmatiser la maladie psychique, œuvrer pour une société plus inclusive et encourager la précocité des interventions. L'occasion, pour Agnès Buzyn, de battre en brèche la vision d'une psychiatrie « à part », séparée du reste du médical et du médico-social.
LE QUOTIDIEN : Vous instaurez aujourd'hui le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP). Quelle sera sa mission ?
AGNÈS BUZYN : J'ai souhaité rassembler au sein d'une même organisation les personnes qui s'occupent de santé mentale au sens large et les psychiatres, pour inciter à une prise en charge globale des personnes. C'est moi-même qui le préside. La problématique de la santé mentale est insuffisamment prise en compte dans notre pays ; la psychiatrie a été laissée à l'écart des différentes réformes. Je veux donc remettre la santé mentale au cœur de mon projet.
Trente-sept mesures sont proposées, déclinées autour de trois grands axes d’intervention pour porter une vision positive de la santé mentale, déterminant essentiel de la santé, et pour promouvoir une psychiatrie qui ne soit plus le parent pauvre de la médecine.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès BUZYN, en présence de la Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie CLUZEL, a présenté sa feuille de route pour la santé mentale et la psychiatrie, lors du 1er Comité Stratégique de la Santé Mentale et de la Psychiatrie (CSSMP), ce 28 juin 2018.
Cette feuille de route constitue un plan d’ensemble pour changer le regard sur ces maladies, sur les troubles psychiques et sur les personnes qui, selon l’OMS, sont une sur quatre à être touchées au cours de leur vie, en Europe. Ces mesures sont le résultat des travaux engagés dont la ministre avait annoncé les premières mesures « d’urgence » le 28 janvier dernier au Congrès de l’Encéphale.
Santé mentale France, l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM), et l'organisme de formation INFIPP, créent l'association loi 1901 « Premiers secours en santé mentale France » (PSSM France), afin de lutter contre la stigmatisation des personnes atteintes de troubles psychiques.
Cette initiative fait partie de la feuille de route santé mentale et psychiatrie (action 4) présentée ce 28 juin par Agnès Buzyn à l'occasion du lancement du Comité stratégie de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP).
Plusieurs familles des résidents de l'EHPAD du Bariol à Pamiers qui se battent pour le maintien d'un infirmier de nuit, ont envoyé une lettre ouverte à la ministre de la santé, Agnès Buzyn. Les signataires demandent le maintien de ce poste d'infirmier, prévu pour être supprimé en janvier 2019 et démontent la proposition de l'Agence régionale de santé (ARS). Celle-ci propose la mutualisation d'un poste d'infirmier de nuit, basé à Foix et pouvant intervenir à Pamiers (à 21 km de distance) et Tarascon (37 km). « Qui peut croire que les situations d’urgence de nuit peuvent être prises en charge par un infirmier qui se trouve à 20 kms et qui peut avoir d’autres urgences dans son EHPAD de rattachement ou dans le troisième EHPAD de son « secteur » ? » interpellent les familles.
Depuis 2008, la Cour municipale de Montréal a mis en place un programme de prise en charge spécifique visant à éviter la prison aux personnes atteintes de troubles mentaux. Ce dispositif, d’abord expérimental, s’est déployé dans la province. Et fait des émules jusqu’à Marseille, où Médecins du Monde lance une recherche-action qui s’en inspire.
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes rend publiques vendredi vingt-six recommandations pour lutter contre les violences dénoncées par les femmes.
« Mon gynéco m’a dit une fois : “votre col de l’utérus doit être parfait pour la levrette” » ; « Le médecin qui t’accueille avec un “Alors c’est pour quand BB2 ?”, pour un rendez-vous post fausse couche » ; « Quand on s’entend dire : “mais pourquoi vous ne voulez pas le garder ?” » ; « Quand la gynéco refuse de me prescrire ma pilule habituelle : “non on nous a dit de tester les nouvelles, donc vous allez tester” »…