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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 juin 2018

ETATS GÉNÉRAUX DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE, JANVIER 2018

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12 juin 2018

Améliorer les réponses d’accompagnement et de soin des personnes présentant une déficience intellectuelle, dans une visée qui soit la plus inclusive possible : coopérer pour lever les blocages.

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Evénement fondateur porté par la filière DéfiScience, co-organisé avec les associations de personnes et leurs familles (Nous Aussi, Unapei, Alliance Maladies Rares, T21 France, Collectif DI), les organisations médico-sociales (Anecamsp, Fehap, Nexem), soutenue par de nombreux partenaires (sociétés savantes, FHF, ANCREAI,…),  les États Généraux de la Déficience Intellectuelle ont réuni pour la première fois un millier de personnes concernées par ce sujet : acteurs de l’accompagnement et du soin, professionnels du médico-social et du sanitaire, élus, chercheurs, parents et personnes en situation de handicap intellectuel pour partager l’avancée des connaissances.

Ces Etats Généraux se sont appuyés sur les travaux et recommandations issues de l’expertise collective « Déficiences Intellectuelles » de l’Inserm, publiées en 2016 et sur des initiatives en territoire qui fonctionnent.

Aller à la fac sans passer le bac : quand l'utopie devenait réalité

Par Chloé Leprince
15.06.2018

Il y a 50 ans, le centre universitaire de Vincennes ouvrait grand les portes l'enseignement supérieur aux non-bacheliers dans une tentative d'université révolutionnaire.
Conférence de Pier Paolo Pasolini aux étudiants de l'université de Vincennes le 26 janvier 1970
Conférence de Pier Paolo Pasolini aux étudiants de l'université de Vincennes le 26 janvier 1970  Crédits : Yves Leroux (Gamma Rapho) - Getty
Alors que l'accès à l'université a rarement été aussi épineux pour les futurs bacheliers aux prises avec les méandres de Parcoursup avant même les épreuves du bac, saviez-vous que leurs aînés ont pu, un jour, se passer du bac pour entrer à la fac ? Résumée comme ça, la phrase est un peu provocatrice : depuis en 1808 et sa création sous Napoléon Ier dans la forme qu'on lui connaît, le baccalauréat est bien considéré comme le diplôme nécessaire pour n'importe quelles études supérieures. C'est le sésame qui donne le droit de poursuivre un cursus après avoir validé des études secondaires pour quiconque obtiendra plus que 10 de moyenne. Pourtant, à la veille des années 70, un petit flottement allait libérer les conditions d'accès à l'université.

Communication : les jeunes accros à tout ce qu’hybride

Par Marlène Thomas — 



Photo Amandine Kuhlmann

Les «millennials» ont développé ce que certains spécialistes considèrent comme un nouveau langage, massivement utilisé dans les échanges en ligne, où s’entremêlent images, sons, vidéos, textes.

Alex, 24 ans, a sa façon bien à lui de discuter avec ses amis. A l’affût de nouveaux messages apparaissant dans les bulles de conversation Messenger sur son smartphone, il s’apprête à dégainer un énième GIF. Au banal «ça va ?» il trouve «plus fun» de répondre par une image de la série Kaamelott, qu’il aura pris soin de sélectionner. Le GIF n’est que l’un des nombreux outils que se sont accaparés les millennials (nés entre 1980 et 2000) pour enrichir leurs conversations. A chaque génération sa nouvelle manière de communiquer. Si les jeunes des années 80 sont connus pour leur utilisation du verlan, les millennials se démarquent par l’usage transversal qu’ils font des médias. Emojis (1), stickers, GIF, photos, vidéos et sons s’inscrivent dans leurs discussions plus ou moins fréquemment selon la tranche d’âge, les applications utilisées et les habitudes de leurs proches. Un usage hybride et très imagé que certains spécialistes assimilent à un nouveau langage. Vraiment ?
Pierre Halté, post-doctorant en sciences du langage à Normal Sup à Lyon, spécialiste des interactions numériques, nuance : «C’est un nouveau langage car pour la première fois, on communique par écrit dans des conditions proches de l’oral avec le tchat. Ce contexte-là a fait émerger de nouvelles pratiques, comme l’utilisation d’images pour indiquer ses émotions sur ce qu’on relate. On peut aussi répondre "non" dans le sens où les premières formes d’écriture sont pictographiques. En résumé, il n’est pas neuf de partager des images pour véhiculer du sens, mais les utiliser comme indices d’émotions dans une conversation, c’est nouveau.»

lundi 18 juin 2018

Ma privation de liberté mardi à Blois

14/06/2018



L’association Psypropos, née en 1990, a pour but de « créer des lieux de réflexion et de recherche ayant pour objet la psychiatrie, la psychanalyse et leur articulation avec le champ social, dans leurs rapports à la littérature, l’art, la philosophie, la sociologie, le droit, l’histoire… »

Elle invite à partager son thème 2018 « Soutenir l’existence en toutes circonstances » lors d’une soirée qui accueillera Adeline Hazan – ex-présidente du syndicat de la magistrature – contrôleure générale des lieux de privation de liberté, pour une conférence : « Les droits fondamentaux à l’épreuve des soins sans consentement en psychiatrie ». 

Elle sera suivie d’une conversation débat avec le public.
Seront également présents pour animer la soirée, des membres du comité d’organisation de cette soirée : Monique Moussier, Marie-Christine Hiebel-Barat (présidente de Psypropos), le Dr Michel Lecarpentier, médecin à la clinique de La Borde.


LinkedIn ou le storytelling « pour les nuls »

Sur le réseau professionnel, chaque expérience de vie, bonne ou mauvaise, sert de prétexte à louer les vertus de l’échec ou du management bienveillant. Une nouvelle manière de faire son autopromotion.
LE MONDE | .  Par 


Série « Office » (2001).
Série « Office » (2001). LARS TUNBJÖRK / AGENCE VU


Vingt actions, abouties ou en cours

18/06/2018

Depuis novembre, les patients accueillis en psychiatrie ont accès à des activités thérapeutiques de sport adapté.
Depuis novembre, les patients accueillis en psychiatrie ont accès à des activités thérapeutiques de sport adapté. © (Photo Fonds de dotation du CHU)

Sur les vingt premières actions que le Fonds de dotation du CHU de Tours a décidé de soutenir, trois sont abouties, quatre sont financées et en cours d’aboutissement, six devraient avoir trouvé leur financement d’ici la fin de l’année, la concrétisation des sept restantes étant espérée d’ici cinq ans. En voici quelques exemples :


La plus grande étude jamais réalisée sur la santé mentale des Français montre le retard accumulé dans l’hexagone dans sa prise en charge

Atlantico, un vent nouveau sur l'info
14 Juin 2018

La France accuse un sérieux retard dans ce domaine, alors que la fragilité psychique touche actuellement - ou a touché - 12 millions de Français.

Atlantico : Vous avez mené entre 2015 et 2018 le programme d’études « Clefs d’Actions en Santé Mentale », portant sur la perception des Français sur ce sujet. Le premier constat a porté sur la stigmatisation des pathologies mentales. Comment s'exprime-t-elle ?

Annick Hennion : Le dispositif Clefs d’Actions en santé mentale a été conçu pour permettre dans un premier temps de mieux comprendre les représentations des Français en matière de santé mentale et ainsi identifier à partir de données concrètes et représentatives, les facteurs de stigmatisation.
Lire la suite ...

Psychiatrie : les Blouses noires de Saint-Étienne-du-Rouvray veulent installer leur mouvement


Benoît MARIN-CURTOUD
17/06/2018 



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Les salariés de l’hôpital psychiatrique du Rouvray ont « gagné » leur combat, eux qui réclamaient un peu plus de cinquante embauches et qui ont obtenu trente. Mais que le combat fut rude, avec sept grévistes de la faim pour que s’améliorent les conditions de prise en charge des patients.
Dans cette crise, est né, en janvier, un nouveau mouvement : le collectif des Blouses noires.Samedi, ces dernières ont donné rendez-vous à tous leurs soutiens sur les quais bas de la rive gauche, à Rouen. « On veut dépasser les étiquettes syndicales mais aussi celles des professions, qu’on soit aide-soignant, infirmier ou médecin. Notre mobilisation commence à faire des émules, nous avons notamment beaucoup de contacts au Havre, à Caen et à Saint-Étienne. 


PETITE ENFANCE - Interview avec le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik

Le petit journal logo
 18/06/2018

boris-cyrulnik

Le célèbre neuropsychiatre français et fondateur de l’Institut Petite Enfance Boris Cyrulnik, notamment connu pour ses travaux sur la résilience, était présent le 13 juin dernier à Bucarest pour donner une conférence à l'occasion de l’inauguration de son Institut. L’événement était animé par Camelia Veteleanu, future directrice de l’Institut. LePetitJournal.com de Bucarest a donc profité de cette occasion pour s’entretenir en privé avec lui. Parce que l'enfance est un enjeu majeur, tant sur les plans éducatif, social qu'économique.


La problématique de la psychose en Haïti

Balistrad
16-06-18



Une crise sociale quotidienne: De l’insouciance à la froideur du schizoïde
“ Ne me tuez pas, je suis juste malade! “
C’est l’histoire d’un jeune garçon qui est tué froidement, une femme aussi, un enfant, un vieux, qui nous est parvenue. Allongé et déformé à coup de pierre, de machette ou d’arme dans son liquide visqueux. Il y a quelques minutes, il criait comme un nouveau-né assoiffé, innocent. Par devant lui cette foule en sueur, fâchée essuyant ses mains tachées de sang après un si grand travail.
“ – Kilès yo touye la ?
– Ah, Anyen, yon vye moun fou wi “
Ils viennent de nulle-part et atterrissent sous les ponts, devant les églises, sur les places, marchés, etc et ils zonent tout simplement. Lapider à mort les psychotiques, “les fous” couramment appelés, est une forme de justice très appréciée en Haïti. Comme la sentence réservée aux voleurs dans beaucoup de quartiers, les malades mentaux croisent la mort au quotidien.

L’Univers étrange des masses négatives

Gabriel Chardin propose de se passer de matière et d’énergie noires pour résoudre certaines énigmes coriaces de la physique.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

« L’Insoutenable Gravité de l’Univers », de Gabriel Chardin (Le Pommier, 465 p.). DR
Enfin ! Deux des grands mystères de l’Univers viennent d’être résolus ! Pourquoi les étoiles en périphérie de galaxies vont-elles plus vite que prévu ? Et pourquoi l’expansion de l’Univers accélère-t-elle ? Le lecteur curieux de physique devrait s’étonner de la nouveauté, puisqu’il sait que ces deux questions ont déjà des réponses : matière noire pour la première et énergie noire pour la seconde. Sauf que la nature de ces deux concepts reste inconnue. En fait, 95 % de l’Univers échappe à nos connaissances.
Le physicien Gabriel Chardin n’ignore pas ce constat et a même participé à des expériences pour lever le voile sur la matière noire. Mais en même temps, il échafaude depuis une trentaine d’années une théorie pour se passer ni plus ni moins de ces deux idées noires.

Fin de vie : l'IGAS préconise d'impliquer davantage les infirmières sur le recueil des directives anticipées

Camille Roux
| 16.06.2018

Plus de deux ans après l'entrée en vigueur de la loi Leonetti-Claeys (2 février 2016) sur la fin de vie, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu un rapport évaluant l'application du texte législatif et contenant 30 recommandations. Globalement, l'IGAS reconnaît « la loi offre une réponse adaptée à la prise en charge de l'immense majorité des parcours de fin de vie » et que « son appropriation progresse sur le terrain ». De plus en plus de personnesconnaissent la législation, notamment concernant les directives anticipées et l'IGAS estime que le dialogue entre les professionnels et les patients « s'est ouvert, étoffé, amélioré ».

Aides sociales : « Notre système n’est pas si désastreux »

L’économiste Olivier Bargain passe en revue, un par un, les arguments du débat sur l’inefficacité et le coût des aides sociales en France. Un « pognon de dingue » pour les pauvres ?
LE MONDE ECONOMIE Par 

ISABEL ESPANOL

Lorquin : le centre hospitalier de Lorquin accueille des psychiatres de Dakar

17/06/2018


La délégation médicale de Dakar et les représentants du centre hospitalier :  Olivier Astier, directeur d’établissement, Dr  Francine Burrus, psychiatre chef de Pôle Moselle-Sud  et les médecins exerçants de Lorquin.  Photo DR
La délégation médicale de Dakar et les représentants du centre hospitalier : Olivier Astier, directeur d’établissement, Dr Francine Burrus, psychiatre chef de Pôle Moselle-Sud et les médecins exerçants de Lorquin.  Photo DR

Depuis deux ans, le centre hospitalier de Lorquin est lié avec le Centre hospitalier national universitaire de Dakar par une convention de coopération internationale permettant l’accueil de médecins psychiatres diplômés sur une durée de deux ans.
Le professeur Thiam, titulaire de la chaire de psychiatrie, accompagné des professeurs Omar N’doyE et Papa Lamine Faye ont été reçus à l’établissement au cours du Festival de psychiatrie de Lorquin.

Et si l’IA mettait les radiologues au chômage...




IRM
SPL/PHANIE


Un programme informatique est en mesure de localiser et de diagnostiquer différents types de tumeurs cérébrales par analyse d’images d’IRM avec une fiabilité de 100 % sur la localisation exacte et à plus de 90 % sur l’identification du type de tumeurs. Cette méthode innovante et ses résultats font l’objet d’une étude publiée dans la revue IEEE-TMI.

Ingestion de pile bouton : des chercheurs conseillent de donner du miel jusqu'à la prise en charge de l'enfant à l'hôpital

Charlène Catalifaud
| 11.06.2018



miel
Crédit Photo : PHANIE


En cas d'ingestion d'une pile bouton, la consommation de miel a un effet protecteur et permet de réduire la survenue de lésions, selon une étude parue dans « The Laryngoscope ».
Du fait de leur taille et de leur aspect, les piles boutons sont régulièrement avalées par les jeunes enfants. En France, l'ingestion de piles boutons est responsable de plus de 1 200 visites aux urgences chaque année.

Discours d’Agnès Buzyn, 12ème congrès international d’addictologie l’Albatros, Mercredi 06 juin 2018

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publié le11.06.18




Monsieur le Fondateur et coordonnateur du congrès de l’Albatros, cher Professeur Amine Benyamina,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité scientifique,
Mesdames et Messieurs les professionnels de santé,
Mesdames, Messieurs,
Une fois n’est pas coutume, permettez-moi de citer l’un de nos plus grands poètes : Charles Baudelaire.
« L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées (…)

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »
L’Albatros de Baudelaire m’a semblé intéressant,
-  pas tant pour ce nom que vous avez en commun,
mais pour l’évocation du « brûle-gueule », illustration s’il en est du drame humain qu’est l’addiction,
et pour l’évocation de la stigmatisation partagée du poète et du toxicomane.

1. C’est pour enrayer cela que dans le cadre du Plan National de Santé Publique,
Nous avons voulu favoriser les bons choix par une meilleure information ; et un meilleur accompagnement des jeunes face aux conduites à risque.
Pour cela, il était important :
d’agir sur la fiscalité, ce que j’ai fait, en portant progressivement le prix du paquet de cigarettes à 10 €.
Il était également important de mieux protéger les mineurs face aux addictions en mettant en place des dispositifs d’observation et d’évaluation.
1.1. Et, pour ce faire, nous devons favoriser les bons choix par une école davantage promotrice de santé, ce à quoi je travaille avec mon collègue Jean-Michel Blanquer.
Je pense ici :
-  au développement des compétences psychosociales dès l’âge scolaire ;
-  aux actions d’information et de sensibilisation en milieu scolaire, notamment par les pairs, les « ambassadeurs de santé » ;
-  et, enfin, au déploiement d’un service sanitaire pour tous les étudiants en santé qui forme une nouvelle génération de professionnels de santé, rompue à la pratique de la prévention, et qui les fasse intervenir en milieu scolaire.