Pour la Psychanalyse
30 MAI 2018 — La plupart des objectifs de notre pétition, qui date maintenant d’un peu plus d’un an, sont loin d’être réalisés. En attendant les actions qui s’imposent, nous vous proposons que cette pétition soit un lieu d’informations qui peuvent intéresser chacun. Pour aujourd’hui nous vous communiquons les faits suivants :
Voici une information de la maison de la psychologie concernant l'expérimentation d'ARS concernant les psycho en libéral et les relations avec le public et sa prise en charge...
De la part de la Maison de la Psychologie
Chers adhérents, sympathisants, collègues confrères et amis,
Vous avez du entendre parler du protocole expérimental sur trois ans en vigueur en Haute Garonne et Bouches du Rhône (mais aussi Morbihan et Landes), proposant un remboursement via la CPAM de consultations psychologues pour les 18-60 ans.
Bien que seduisant (car il permet a des professionnels independants, notamment qui demarrent leur activite, d esperer se creer ainsi une patientele/clientele plus facilement) et flatteur (puisqu il reconnait les bienfaits des psychotherapies et distingue les psychologues des autres professions "psy"), et malgre certains objectifs louables (diminution de la prescription medicamenteuse et acces facilite et totalement rembourse pour toutes les categories sociales a un accompagnement psychologique), ce dispositif represente un grand danger pour la profession, en plus de contrevenir a ce qui la fonde en termes d ethique et de pratique.
Sans vouloir se substituer a nos instances syndicales et représentatives qui se mobilisent actuellement sur le sujet, la Maison de la Psychologie, vu la gravite de la situation, a décidé de se positionner et de vous en informer. car il s agit ici aussi, et avant tout, de la protection de l usager d une part et de la promotion des psychologues d autre part (les deux objectifs principaux de notre association), et que ce dispositif est non seulement a l'expérimentation dans deux départements ou elle y a une antenne, mais que ses propres activités (service d orientation, pôles d intervention) en sont déjà négativement impactées.