23/05/2018
Présentant un « concept émergent soutenu par l’accumulation de preuves », le phénomène de la « synapse tétrapartite », une équipe de Boston et de Belmont (Massachusetts) évoque son implication très probable dans le déterminisme de la schizophrénie. Les auteurs rappellent que la perturbation du fonctionnement synaptique constitue « une composante essentielle » de la physiopathologie de cette maladie où des « réductions significatives » de la densité dendritique et des modifications structurales et moléculaires sont en effet notées dans plusieurs régions cérébrales, et révèleraient « un déficit de la plasticité synaptique. » Or on sait désormais que ce fonctionnement synaptique ne se résume pas aux seules interactions entre les terminaisons pré et post-synaptiques (dendrites et axones), mais implique aussi deux autres composantes, d’où la dénomination de « synapse tétrapartite » : des cellules gliales (et microgliales[1]) et la matrice extracellulaire.