"Quand le personnel est en souffrance, il ne peut pas soigner correctement le patient", déplore Guillaume, infirmier
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vendredi 23 mars 2018
Suicide : des Montpelliérains ont suivi la thérapie de l’espoir
17/02/2018
SOPHIE GUIRAUD
Emilie Olié : “Prometteur.”
CHRISTOPHE FORTIN
Emilie Olié : “Prometteur.”
CHRISTOPHE FORTIN
L'imagerie cérébrale se modifie
après quelques séances d'une psychothérapie venue des Etats-Unis.
Peut-on prévenir le risque suicidaire avec
des séances de psychothérapie ? Alors que la semaine d'information sur la santé
mentale (jusqu'au 25 mars) et la semaine du cerveau (jusqu'au 18 mars)
rappellent l'impuissance des soignants et les insuffisances de la recherche
face à un fléau qui tue 10 000 personnes en France pour 200 000 tentatives de
suicide par an, une équipe du CHU de Montpellier ouvre une piste novatrice.
Pas très compliqué sur le papier : les
patients qui ont suivi sept séances de la “thérapie de l'acceptation et de
l'engagement”, Act, thérapie cognitive comportementale (TCC) venue des
États-Unis qui aide à accepter la douleur pour éviter de souffrir, voient leur
état de santé s'améliorer pendant les trois mois de l'étude. Les premières
conclusions vont être publiées dans les revues scientifiques. Nom du programme
initié par les docteurs Emilie Olié et Deborah Ducasse : Impact.
Pas fous les psychiatres !
13/03/2018
Les psychiatres sont souvent stigmatisés et considérés par le grand public comme aussi ‘fous’ que leurs patients, comme veulent le montrer de nombreuses séries télévisées. Avec raison ? Utilisant le modèle biopsychosocial développé par Cloninger, une équipe de Toulouse a rédigé un questionnaire envoyé à 224 médecins (54 psychiatres et 170 spécialistes).
Du sport pour éloigner la dépression
12/03/2018
Dans un contexte où les dépenses de santé liées aux troubles anxieux et dépressifs représentent un problème majeur de santé publique à travers le monde, il serait très utile de disposer de moyens non médicamenteux, associés aux traitements classiques ou permettant de limiter leurs prescriptions. Dans cette optique, une étude longitudinale de cohorte a été réalisée dans la région (principalement rurale) de Trøndelag, en Norvège, afin d’examiner si la pratique de l’exercice physique offre « une protection contre la survenue d’une problématique anxio-dépressive. »
THE MUSEUM OF EVERYTHING IN AUSTRALIA
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Le LSD brouille les frontières entre l’expérience de soi et celle des autres
Jacqueline Charpentier Publication : 20 mars 2018
Une recherche suggère que le LSD brouille les frontières entre l’expérience de soi et celles des autres dans les interactions sociales. Cette caractéristique est présente dans de nombreux troubles mentaux et ces découvertes sur le LSD pourraient aider à développer de nouvelles approches thérapeutiques.
Psychiatrie: améliorer la prise en charge des patients à Bruxelles
BELGIQUE
17/03/2018
Une carte blanche cosignée par quatre chefs de service responsables de la majorité des urgences psychiatriques à Bruxelles vient soutenir la publication du « livre noir » de la santé mentale à Bruxelles par la FAMGB (Fédérations des Associations de Médecins Généralistes de Bruxelles), qui souligne les difficultés de prise en charge des patients psychiatriques dans la capitale.
N
os consœurs et confrères généralistes de la Fédération des Associations de Médecins Généralistes de Bruxelles (FAMGB) ont récemment fait paraître un « livre noir » de la santé mentale à Bruxelles.
Ce livre noir a l’immense mérite de partir de situations vécues par des médecins traitants, situations souvent poignantes de patients psychiatriques en détresse, et de leurs familles, face auxquelles ils décrivent des sentiments de désarroi, d’impuissance et d’abandon. Ils font état d’une série de constatations, voire de reproches, concernant l’organisation des soins psychiatriques à Bruxelles : il leur est difficile de trouver rapidement des relais vers des consultations psychiatriques saturées, même dans des structures de soins à bas seuil d’exigence, comme le sont les centres de santé mentale.
LANCEMENT DE L’ORDONNANCE DIGITALE PAR HELLOCARE
Guillaume Ghrenassia 9 Mar 2018
Lancement de l’ordonnance digitale par Hellocare : les médecins de l’app peuvent désormais délivrer des ordonnances en France. Hellocare, application de téléconsultation qui permet d’avoir un médecin en vidéo 7/7, ajoute une nouvelle fonctionnalité à son application éponyme : l’ordonnance digitale.
Une tentative de doter d’un corpus théorique la notion de « post-vérité »
LIVRE. Chercheur en neurosciences et neuropsychologue, Sebastian Dieguez voyage dans les théories cognitives autour des petits arrangements avec la réalité.
Elu « mot de l’année 2016 » par le dictionnaire d’Oxford, le concept de « post-vérité », à une époque où les faits comptent moins que les croyances, ou sa déclinaison plus floue encore, les fameuses « fake news », les « fausses nouvelles », sont devenues en quelques mois une nouvelle antienne du débat mondial. Pourtant, il n’existait jusqu’ici que peu de littérature sérieuse sur la question, spécialement en français.
Chercheur en neurosciences et neuropsychologue au Laboratoire des sciences cognitives et neurologiques de l’Université de Fribourg (Suisse), spécialiste notamment des théories du complot, Sebastian Dieguez a voulu dépasser le caractère très contemporain de cette idée pour en trouver la racine.
Dans Au cœur de la post-vérité, publié à l’initiative du sociologue Gérald Bronner, spécialiste de la rumeur, il propose de revenir à un autre concept plus ancien : celui de « bullshit ». Littéralement « merde de taureau », que l’on traduira plutôt, bien qu’improprement, par « foutaise ». Un concept développé notamment par le philosophe américain Harry Frankfurt dans un célèbre ouvrage, On bullshit, publié pour la première fois en 1986 et traduit en français en 2006 sous le titre De l’art de dire des conneries, qui a connu un certain succès public.
Reconnaissance faciale : comment nos visages sont traqués
Dans la rue, dans les commerces, sur Internet, des algorithmes peuvent à tout moment nous identifier. Ces nouveaux outils, auxquels s’intéressent professionnels du marketing et forces de l’ordre, posent d’importantes questions éthiques.
Notre visage est la source de l’éthique du fait qu’il est nu, expressif, doué de la parole humaine et semble nous dire : « Tu ne me défigureras pas » ou, plus profondément : « Tu ne tueras point », assure le philosophe Emmanuel Levinas (1906-1995). De son côté, l’anthropologue David Le Breton avance que le visage, auquel il a consacré plusieurs études, « incarne la différence infinitésimale portée par chaque homme », mais aussi, étant changeant et mobile, « donne vie à notre esprit », ce qui fait qu’« on tombe amoureux d’un visage, ou le déteste parfois »…
Aujourd’hui, nos traits sont devenus une donnée exploitable : les progrès de la numérisation en ont fait une marchandise convoitée par les géants du Web, les experts du marketing et les services de police. La publicité ciblée est en effet devenue le carburant de l’économie numérique. Avec le visage, le profilage systématique des internautes s’affine.
Prenez Facebook, ce grand « livre du visage », le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs actifs : il engage chaque jour les internautes à taguer les photos qu’ils publient avec les noms de leurs « amis ». Puis, grâce à DeepFace, son système de reconnaissance faciale, l’entreprise se constitue une gigantesque banque de visages identifiables. Du big data « très précieux » à l’heure du « boom du marketing personnalisé », fait remarquer Benjamin Sobel, chercheur en droit et technologie à l’université Harvard (Massachusetts), préoccupé par la disparition de l’anonymat sur le Web et les réseaux sociaux.
Repérer les voleurs jusque sur le trottoir
Sans surprise, Google s’y intéresse aussi. L’algorithme de reconnaissance faciale FaceNet de Google Photos est capable d’identifier, de nommer, de classer et de localiser d’innombrables personnes présentes sur les albums des internautes. Si cette fonction a été désamorcée en Europe à la demande des défenseurs de la vie privée, elle reste utilisable par quiconque domicilie ses recherches depuis un autre pays.
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