Des oeuvres de 3 artistes d'art brut sont présentées jusqu'au mois de juin au musée Cécile Sabourdy de Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne. Une exposition à découvrir dont notamment les créations du maçon Roland Vincent, autodidacte originaire de Sardent en Creuse.
"L'éloge de l'étrange", titre de cette exposition temporaire du musée d'art brut et d'art naïf de Vicq-sur-Breuilh. Des paysages en suspension de la peintre Hélène Duclos, des galets gravés de Jean Pous ainsi que les créations d'un artiste sculpteur autodidacte creusois, Roland Vincent.
Les jeunes enfants sont extrêmement sensibles à leur environnement social et émotionnel. Ce n’est pas un scoop. Cependant, tous ne développent pas d’inhibition comportementale en cas de stress émotionnel. Dans ces conditions, on peut imaginer qu’existent certains facteurs déclenchants ou, à tout le moins, certains indicateurs d’un risque.
Si Psylab a fait le buzz au dernier congrès de l’Encéphale, d’autres initiatives plus ‘sérieuses’ car universitaires ont fait leurs preuves quant à l’intérêt d’utiliser le cinéma pour former les étudiants en psychiatrie. L’université de Genève a testé ce procédé sur 20 étudiants avec pour objectif non seulement de les former au diagnostic des maladies psychiatriques, mais aussi de leur permettre d’appréhender les croyances populaires sur ces maladies et la stigmatisation de ces patients.
Les agonistes de la Gn-RH sont couramment utilisés pour traiter les agresseurs sexuels. Avec raison ? Pour s’en assurer, Mrigendra Das, psychiatre en charge des prisons du secteur de Darwin (Australie) a parcouru la littérature concernant la prise en charge des prédateurs sexuels mâles.
Cette instance juridique avait été saisie par l’Agence de la biomédecine pour le cas de deux sexagénaires.
Le Monde.fr avec AFP|
La justice administrative, saisie par l’Agence de la biomédecine, qui n’avait pu empêcher deux sexagénaires de recourir à une PMA, lui a donné raison lundi 5 mars en fixant, pour la première fois en France, la limite d’âge de procréer à « environ 59 ans » pour les hommes.
La cour administrative d’appel de Versailles a considéré qu’« en fonction des connaissances scientifiques (…) disponibles, un homme peut être regardé comme étant “en âge de procréer”, au sens de l’article L.2141-2 du code de la santé publique, jusqu’à un âge d’environ 59 ans, au-delà duquel les capacités procréatives de l’homme sont généralement altérées », selon ses arrêts, dont l’AFP a obtenu copie.
Une enquête du Guardian révèle que 271 patients très vulnérables sont morts entre 2012 et 2017 après 706 échecs d'organismes de santé
Au moins 271 patients souffrant de troubles mentaux hautement vulnérables sont décédés au cours des six dernières années après des échecs dans les soins du NHS , a révélé une enquête du Guardian.
Les coroners ont été si alarmés par les manquements lors des enquêtes qu'ils ont émis des avertissements juridiques à 136 organismes du NHS, principalement des fournisseurs de soins, entre 2012 et 2017. Ils comprenaient des fiducies de santé mentale, des hôpitaux de soins aigus et ambulatoires.
Les militants de la santé mentale ont déclaré que les résultats étaient choquants et ont affirmé que de nombreux décès étaient évitables et constituaient une «tragédie».
Lors d'une émission de la télévision égyptienne, un jeune homme ayant affirmé son athéisme a été expulsé du plateau et invité à se rendre à l'hôpital psychiatrique, par un présentateur dans un état second.
La scène est difficile à croire. Elle s'est déroulée le 11 février sur le plateau de la chaîne égyptienne Alhadath Alyoum TV. L'Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) l'a relayée ce vendredi, diffusant la vidéo de ce moment surréaliste où un jeune homme athée est expulsé d'un débat pour avoir eu l'outrecuidance… de ne pas croire en Dieu.
Dans cette séquence, le calme du "mécréant" contraste avec l'hystérie bigote du présentateur télé, Mahmoud Abd Al-Halim. Le jeune homme, qui s'appelle Mohammad Hashem, énonce son opinion tout à fait tranquillement : "Je suis athée, cela veut dire que je ne crois pas en l’existence de Dieu. Je ne crois pas en Lui." Une affirmation qui fait d'abord réagir un troisième homme présent sur le plateau, le cheikh Mahmoud Ashour, membre de l'université cairote d'Al-Azhar : "Quoi ? Qu'est-ce que c'est que ça ?". Mohammad Hashem répond de manière polie : "Je n’ai pas besoin de la religion pour avoir des valeurs morales, ou pour être un membre productif de la société".
Un témoignage exclusif sur ACTIV, quatre jours après la publication de ce rapport épinglant le CHU de Saint-Etienne et plus précisémment l’accueil des patients en psychiatrie. Celui d’une habitante de Roche-la-Molière. Nolwenn travaille depuis huit ans comme infirmière en psychiatrie à l’hôpital Saint-Jean de Dieu, à Lyon. Aujourd’hui, elle pousse un cri du coeur face à la situation.
Violemment agressée en plein service
ll y a, certes, un manque de moyens humains et financiers, dit-elle, mais c’est tout le système de santé qui doit se remettre en question. Les conditions dénoncées dans le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté ne sont pas propres uniquement au CHU stéphanois. Elle en a d’ailleurs fait violemment les frais il y a presque un an. Les précisions d’Anthony Verpillon.
Quinze ans ? Treize ans ? Le projet de loi sur les violences sexistes et sexuelles, présenté fin mars, tranchera peut-être la question de l’âge du consentement. Elle a été soulevée après une affaire jugée en novembre : accusé par une enfant de 11 ans de l’avoir violée, un homme avait été acquitté.
M le magazine du Monde| |Par Zineb Dryef
Comme tous lesjours, le dernier samedi du mois d’août 2009, Justine (son prénom a été modifié) jouait dans la cour de l’immeuble de son oncle, chez qui elle passait les grandes vacances. Comme tous les jours, il y avait des ballons et des vélos, des conversations bruyantes et des gloussements d’enfants. Les plus âgés s’apprêtaient, comme elle, à entrer en 6e.
Ce jour-là, il y avait aussi « un grand ». Le grand a remarqué Justine, il dira plus tard qu’elle lui avait plu physiquement. Il s’est d’abord approché de sa cousine : est-ce qu’elle pouvait lui transmettre un message ? Il aimerait beaucoup lui parler. Justine a dit d’accord. Ils se sont parlé quelques minutes puis le grand lui a demandé si elle connaissait un parc à proximité.
La parole de l’adulte contre celle de l’enfant
Justine a accepté de l’y conduire. Sur le moment, ça n’a inquiété personne, ni la cousine ni les copains. Le grand n’était pas un type louche mais le neveu d’un voisin. Il faisait partie de cette sorte de famille élargie constituée par tous ceux qui se croisaient dans la cour de cet immeuble de Champs-sur-Marne. Justine avait 11 ans. Le grand 22, le double de son âge.
Danser à en mourir d’épuisement, être pris de fous rires pendant 16 jours d’affilés ou être possédé à force d’observer des nonnes être exorcisées... L’histoire regorge d’étranges épidémies contaminant des centaines de personnes, qui prennent leurs racines dans des phénomènes d’hystérie collective.
"L’épidémie dansante de 1518 est la première rave party au monde, la plus grande, la plus dingue mais aussi la plus mortelle…" commentait récemment l'écrivain Jean Teulé, invité du Réveil Culturel, à propos d'un cas méconnu de "manie dansante" survenu au XVIe siècle en Alsace. A l'époque, des centaines de personnes s'étaient mises à danser pendant plusieurs jours, à en mourir d'épuisement. L'épidémie s'était répandue tel un virus, sans que rien ne puisse l'arrêter. Ce curieux phénomène épidémique n'est pas uniquement lié à la danse : au cours de l'histoire, on compte aussi des épisodes d'épidémie de rire, voire d'érotomanie liée à des possessions démoniaques... Des phénomènes que les spécialistes peinent encore à analyser, à mi-chemin entre des empoisonnements au LSD et des crises d'hystérie collective. En psychiatrie et sociologie, ces crises également nommées "réaction de stress collective" ou "syndrome épidémique de masse", voient tout un groupe de personnes présenter les mêmes symptômes, sans raisons apparentes : l'origine de ces épidémies se trouve souvent dans des conflits d'ordre social, facteurs de stress.
Les aides-soignants et infirmiers en grève des urgences de plusieurs hôpitaux lyonnais ont manifesté samedi rue de la République à Lyon. Saint Joseph Saint Luc rejoint le mouvement ce lundi.
Les grévistes des urgences lyonnaises rue de la République.
"Josette, 97 ans, en fin de vie, est décédée dans le couloir, faute de lit d'hospitalisation disponible." Samedi, une vingtaine d'aide-soignants ont raconté, rue de la République, à Lyon, de petites anecdotes vécues aux urgences par des patients. D’abord en ligne, chaque gréviste incarne un patient et sort du rang lorsque l’histoire de son personnage est racontée. Le but, illustrer avec des exemples concrets les conséquences du manque de moyen dans les hôpitaux. L’une de ces histoires raconte par exemple la mort d’un patient suite à une occlusion parce que personne n’était disponible pour l’accompagner aux toilettes. Une autre explique comment une personne handicapée est restée plus de 17 heures sur un brancard dans un couloir des urgences. “On veut faire comprendre aux gens que nous ne sommes pas des fonctionnaires qui réclament une hausse de salaire. On se bat pour eux, pour les patients et pour tout le monde”, défend Marina, infirmière en grève.
La sonnette d'alarme est une nouvelle fois tirée par le personnel du centre hospitalier de Novillars. Un préavis de grève a été déposé ce matin. Médecins et soignants dénoncent un manque de moyen criant pour prendre en charge les patients. "Une austérité imposée par l'ARS" selon les grévistes.
Cette mobilisation est soutenue par les familles de patients. Selon Edgar Tissot, médecin et président de la communauté médicale d'établissement, il est très difficile de pouvoir être hospitalisé à Novillars, "Les taux d'occupation de la majorité des unités d'hospitalisation est supérieur à 90% et le délai d'attente pour avoir une consultation avec un psychiatre, un pédo-psychiatre ou un psychologue peut atteindre neuf mois. C'est une iniquité d'accès aux soins" conclut le médecin.