le 15.10.17
l 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées
Les troubles mentaux constituent aujourd’hui une sérieuse problématique dans la société algérienne et les plus prévalent en l’occurrence la dépression, l’addiction, la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles obsessionnels compulsifs) relèvent de la psychiatrie.
Le nombre de personnes atteintes de ces troubles demeure inconnu seulement des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour. Entre 4000 à 5000 consultations sont enregistrées dans les différents services.
Le Pr Chakali, sous directeur de la santé mentale au ministère de la santé de la population et d e la réforme hospitalière a annoncé la semaine dernière à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qu’entre 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées. Une charge morbide en nette progression en Algérie touchant particulièrement les jeunes qui selon les spécialistes n’est que les conséquences des années du terrorisme d’une part et d’autre part la mutation sociale rapide dans la société. Une très forte demande est enregistrée ces dernières années mais les capacités d’accueils sont très réduites au niveau national notamment pour les jeunes adolescents. S’il y quelques années on déplorait le manque de lits dans les hôpitaux aujourd’hui c’est le personnel médical et paramédical qui fait défaut.