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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 27 septembre 2017

Affaire Lambert : le Dr François Sanchez lance une nouvelle procédure collégiale

27.09.2017

Le CHU de Reims a averti la famille de Vincent Lambert, hospitalisé dans un état végétatif depuis 2008, de l'engagement prochain d'une quatrième procédure collégiale pouvant mener, ou non, à un arrêt des soins. "Une nouvelle procédure collégiale va être engagée au sujet de Vincent Lambert", a écrit le Dr Vincent Sanchez -troisième praticien à prendre en charge ce patient après la démission des deux précédents- à la famille du patient, dans un courrier daté du 22 septembre.
Cette procédure, la quatrième depuis 2013, sera enclenchée "à la demande de François Lambert", le neveu de Vincent Lambert, favorable à un arrêt des traitements, a-t-il ajouté, sans préciser le calendrier et le protocole choisis pour réaliser de nouveaux examens.

FAIRE LE PRÉSENT #1

FAIRE LE PRÉSENT

Une série de dialogues par Geoffroy de Lagasnerie. Un nouveau rendez-vous pour penser notre présent, avec pour première invitée Assa Traoré.
Cette année, le Carreau du Temple vous propose une série de dialogues afin de saisir ce qui se passe aujourd'hui. Un format inédit : un mercredi par mois avec le sociologue et philosophe Geoffroy de Lagasnerie en compagnie d'un invité qui contribue à faire le présent de la pensée ou de la pratique.
Qu'est-ce qui fait notre présent ? Qu'est-ce qui à la fois le constitue et le crée ? Quelles sont les lignes de fracture, les transformations en cours ? Qu'est-ce qui s'invente et qu'est-ce qui disparaît? Le Carreau du Temple décide de rompre avec les formats de conférence habituels à la faveur d'un format innovant en confiant à Geoffroy de Lagasnerie une carte blanche pour cette série de dialogues 2017/2018. Ce cycle se propose ainsi d'élaborer une sorte de diagnostic du présent et de la pensée, qui doit aussi servir à forger des instruments pour résister et agir autrement.

André Giordan Neurophysiologiste et Epistémologue Sur l'interaction entre le psychique et le biologique

OLIVIER DOUVILLE 

Pour plus d'infos  sur les travaux A. Giordan on clique ici

Il y a sûrement une interaction constante entre le psychique et le biologique, sans qu’on puisse les réduire l’un à l’autre.  L’enthousiasme de l'imagerie cérébrale à révéler le contenu de nos comportements ou de nos pensées ou à présenter la physiologie cérébrale comme étant le niveau d'explication le plus pertinent n’est pas fondée et peu pertinent pour expliquer les situations qui favorisent l’apprendre. Le neuro-polémiste Raymond Tallis – qui avait lancé en 2011 sa propre offensive contre la vulgarisation neuroscientifique, va plus loin avec ses critiques dans les colonnes de The Observer[8]. Il affirme que les « études qui isolent des phénomènes irréductiblement sociaux (…) dans les fonctions ou les dysfonctions de bouts de nos cerveaux sont conceptuellement fausses».

Ce qui conduit les neuro-psychologues Evelyne Clément, Fabrice Guillaume, Guy Tiberghien et Bruno Vivicorsi[9] a conclure un article dans le Monde diplomatique ainsi :

«(..) le cerveau est le substrat matériel de notre activité mentale, mais il ne pense pas ; seule la personne pense. Et le contenu de ses pensées trouve son origine à l’extérieur du cerveau, dans son environnement interne et externe. L’image ne donne pas à voir des pensées, mais des corrélats biologiques de ce que fait un être humain quand nous disons qu’il pense : activité électrique, variation du flux sanguin, etc. Le cerveau est la condition objective de la réalité mentale, mais c’est cette réalité mentale qui le façonne. Oublier ces deux faits relève de la neuromythologie scientiste. »
Conclusion provisoire


Le secteur de psychiatrie en grève hier

27/09/2017

A l'appel de la coordination nationale de psychiatrie CGT, les secteurs concernés de l'hôpital de Niort et de l'hôpital Nord-Deux-Sèvres ont été le théâtre d'une grève hier matin. « Depuis les mouvements de la fin de l'année dernière, rien n'a changé, regrette amèrement Sandrine Fournier, secrétaire générale CGT du centre hospitalier de Niort. Nous sommes face à un projet médical qui va détruire nos services ».


Ils manifestent contre la baisse des moyens alloués à la psychiatrie en France


26/09/2017

Mobilisés contre la baisse de moyens qui entraînent des fermetures de lit.

Mobilisés contre la baisse de moyens qui entraînent des fermetures de lit. Photo V. M.

Dénoncer le manque de places dans les différents services psychiatriques. C'est l'objectif de la journée de lutte organisée à l'initiative de la CGT ce mardi à Nice.

Une dizaine de personnels de ces services (exerçant à Sainte-Marie, au CHU de Nice, à l'hôpital d'Antibes, aux urgences psychiatriques...) se sont réunis vers 10h30 dans le centre de Nice, à l'arrêt de tramway "Gare Thiers".

120 professionnels de la psychiatrie manifestent à Lyon

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A l’appel de la CGT, 120 personnes ont manifesté devant l’Agence Régionale de Santé à Lyon.


Ces professionnels de la psychiatrie, qui travaillent notamment à l’hôpital du Vinatier ou à St Jean de Dieu, se sont réunis dans le 3e arrondissement.
 
Ils demandent de meilleures conditions de travail ainsi qu’un "vrai service public de psychiatrie".

A Dijon, les syndicats organisent une "journée psychiatrie"

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Par Christophe TournéFrance Bleu Bourgogne26 septembre 2017
Psychiatrie (illustration)Psychiatrie (illustration) © Maxppp - Franz CHAVAROCHE- Nice Matin
Les syndicats CGT et Sud organisaient ce mardi une journée nationale d'action pour la défense de la psychiatrie. En Bourgogne-Franche-Comté, un rassemblement était organisé devant l'agence régionale de Santé à Dijon. Pour les syndicats, les baisses de budget vont finir par faire perdre la raison.
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VIVRE N'EST PAS (TOUJOURS) SAVOIR

Auteur(s) : Baptiste Godrie, sociologue, chercheur, Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations

Couverture de Santé Mentale 220

L’expérience vécue de la maladie mentale recouvre une nébuleuse d’expériences que l’on peut regrouper en six dimensions qui témoignent de la richesse et de la complexité du savoir expérientiel.
L’expérience de la maladie mentale recouvre en réalité une nébuleuse d’expériences de diverses dimensions : expérience de la maladie elle-même, confrontation avec l’institution psychiatrique, services de soin, rencontre avec des associations de secours ou d’entraide, expérience de troubles associés, expérience avec les services sociaux. Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les pairs ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel.


« Aujourd’hui, le contrôle de la contraception par les médecins fait débat »

A l’occasion de la journée mondiale de la contraception, Cécile Ventola, chercheuse à l’INED et spécialiste du sujet, a répondu à vos questions.

LE MONDE 
En cette journée mondiale de la contraception, et au lendemain de la publication du baromètre santé de Santé publique France qui confirme une évolution du modèle contraceptif français, Cécile Ventola, docteure en santé publique et sociologue à l’Institut national d’étude démographique (INED), répond à vos questions sur la contraception, son histoire en France, ses particularités, ses évolutions.


Papillon : J’ai 40 ans et je fais partie de ces femmes qui ont renoncé à prendre la pilule, depuis déjà plusieurs années. Je l’ai prise durant cinq années au cours desquelles aucune gynécologue ne m’a fait passer d’examen particulier avant de me la prescrire… Comment cela se fait-il ?

Cécile Ventola : La prescription d’une pilule contraceptive ne nécessite pas d’examen approfondi de la part de votre médecin ou de votre sage-femme. Après s’être assuré que cette méthode de contraception est bien celle désirée, il suffit de vérifier l’absence de contre-indications comme les migraines avec aura ou les troubles de la circulation sanguine.

Ornis : J’ai 31 ans, je suis mariée depuis six ans et je ne veux pas d’enfants. Ma décision est prise depuis plusieurs années, mon conjoint est en accord avec mon choix. Cependant ma gynéco me refuse la contraception définitive à laquelle la loi me donne droit. Quelles sont mes possibilités pour obtenir la contraception définitive ?

C’est effectivement votre droit, et votre gynécologue n’a pas à vous la refuser. Vous pouvez essayer de trouver un(e) praticien (ne) acceptant votre choix, par le bouche-à-oreille, ou en vous référant à des sites sur Internet comme la liste gyn & co qui répertorient les soignants ou les médecins favorables aux choix des femmes.


Contraception : 50 ans de méfiance envers la pilule

26/09/2017

Previously |La pilule contraceptive fait aujourd'hui l'objet d'une méfiance de plus en plus grande de la part des femmes. Une plongée dans les archives radiophoniques montre que le débat est en réalité bien ancien. La méfiance coïncide même avec l'apparition de la pilule il y a 50 ans.

A l'occasion de cette journée mondiale de la contraception, ce 26 septembre, une récente enquête (issue du baromètre santé de Santé publique France) confirme la désaffection pour la pilule : plus de 40 % des femmes la prenaient en 2010, elles ne sont plus que 33,2 % en 2016.
En autorisant la contraception, la loi Neuwirth du 27 décembre 1967 installait la pilule comme moyen d'émancipation pour les femmes. Pourtant, dès sa légalisation, les inquiétudes vis-à-vis de la pilule n'avaient pas tardé à émerger. Au débat d'ordre social, au moment de la loi, en 1967, avait succédé, très vite, une considérable polémique d'ordre médical. Et ce, dès le tout début des années 1970. C'est ce qu'on découvre en documentant l'histoire de la contraception à travers les archives radiophoniques.

mardi 26 septembre 2017

Carolin Emcke, résistante face aux violences modernes

Par Johanna Luyssen, Correspondante à Berlin — 

Carolin Emcke à Kreuzberg, quartier de Berlin, en septembre.
Carolin Emcke à Kreuzberg, quartier de Berlin, 
en septembre.
Alexander Gehring pour Libération


Dans son dernier essai, cette figure intellectuelle allemande décrit, entre journalisme et réflexion philosophique, les ressorts de la haine raciale, sociale et sexiste. Prônant une démocratie sensible et humaine contre la xénophobie décomplexée.


    Résultat de recherche d'images pour "CONTRE LA HAINE, PLAIDOYER POUR L’IMPUR"

Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi

25/09/2017

La Méthode scientifique par Nicolas Martin

Qu’est-ce que la schizophrénie ? Quels sont les traitements les plus adaptés ? Comment les chercheurs tentent-ils d’identifier des marqueurs de la schizophrénie ? Pourquoi les personnes atteintes de schizophrénie ont-elles un risque accru de mort prématurée ?
 Globalement, c'est 1% de la population qui souffre de trouble schizophrénique
Globalement, c'est 1% de la population qui souffre de trouble schizophrénique Crédits : CC
La schizophrénie, c’est étymologiquement la maladie du fractionnement de l’esprit. Souvent confondue avec les troubles de personnalités multiples, la schizophrénie est autrement plus diverse, plus complexe et encore mal connue de la recherche neurobiologique. Si l’Organisation Mondiale de la Santé la classe parmi les 10 maladies les plus invalidantes, peu de gens savent que l’on peut soigner la schizophrénie, parfois jusqu’à rémission des patients. D’où vient-elle, comment la dépister et qu’est-ce que les progrès en neuroimagerie et en neuropsychologie cognitive nous apprennent sur ce mal de la dispersion du soi ?

Antidépresseurs et grossesse, une problématique toujours en gestation

19/09/2017

Les conséquences de l’exposition in utero aux antidépresseurs ont déjà fait l’objet de nombreux travaux. Ces derniers se sont surtout centrés sur les risques de troubles du spectre autistique chez l’enfant, mais avec des résultats contradictoires. Le British Medical Journalpublie les résultats d’une nouvelle étude qui élargit le domaine de recherche en se consacrant cette fois au lien entre l’exposition in utero aux antidépresseurs et toute pathologie psychiatrique.

Une incidence de pathologies psychiatriques plus élevée chez les enfants

Sur une cohorte de plus de 905 mille enfants nés au Danemark entre 1998 et 2012 et suivis jusqu’en 2014, 32 400 ont fait l’objet d’un diagnostic de pathologie psychiatrique (troubles du spectre autistique, troubles de l’humeur, troubles névrotiques et somatoformes, troubles du comportement et émotionnels, retard mental).

L’évaluation de la douleur persistante chez les nouveau-nés en soins intensifs laisse à désirer

25/09/2017


La douleur persistante ou prolongée [DP] est le lot commun des nouveau-nés admis dans une Unité de Soins Intensifs Néonatale [USIN]. Elle est la résultante de stimuli nociceptifs multiples, en grande partie inévitables (pathologies, ventilation mécanique, soins…). Habituellement, les soignants ont la tâche chronophage de l’évaluer plusieurs fois par jour, avec un outil adapté, afin de la reconnaître et de la traiter. L’enquête prospective EUROPAIN décrit la pratique de l’évaluation de la DP dans 243 USIN de 18 pays d’Europe.

Le positionnement infirmier dans le projet de soin en psychiatrie

 par Bernadette Fabregas

En juin 2017, Nicolas Sarron, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Pontchaillou (promotion 2014-2017) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Le positionnement infirmier dans le projet de soin en psychiatrie ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.

L'Adesm défend un financement de la psychiatrie adapté aux missions et aux types d'activités

Dans le cadre des réflexions actuellement menées au comité de pilotage de la psychiatrie codirigé par la DGOS sur l'évolution du financement, l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm) propose des modalités diversifiées, adaptées aux missions et aux différents types de prise en charge.

Les changements au travail, mauvais pour la santé des salariés

25.09.2017

Les changements au travail peuvent avoir un impact sur la santé mentale des salariés, selon une étude du ministère du Travail publiée lundi. Parmi les salariés ayant connu au moins un changement important, 14 % signalent un symptôme dépressif, contre 9 % pour les autres, selon cette étude de la Dares, la DARES, service des statistiques du ministère. En outre, en 2013, disaient "craindre pour leur emploi dans l'année qui vient" et 21 % disaient "vivre des changements imprévisibles", selon l'étude. 

lundi 25 septembre 2017

PMA, GPA, le grand libéralisme des Français

24.09.2017


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VOISIN/PHANIE
"La France est prête". C'est la ministre de la Santé qui le dit à propos de l'élargissement de l'accès à la PMA voulue par le gouvernement. Le fait est qu'un récent sondage IFOP lui donne raison. Commandé par le site My-Pharma. info, il suggère que les Français sont de plus en plus permissifs sur les questions de société. On savait déjà qu'il l'était concernant la légalisation de l'euthanasie. Mais ils le semblent aussi s'agissant des questions de procréation. Ainsi, près des deux tiers (64 %) apparaissent-ils favorables à l'extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles. En une dizaine d'années, nos concitoyens sont ainsi passés de l'hostilité à l'acceptation pour une majorité d'entre eux. La même proportion (65 %) pense d'ailleurs que les femmes célibataires devraient, elles aussi, avoir le droit de solliciter une grossesse avec le concours de la médecine.

Né par PMA, « j’ai grandi avec l’idée que j’allais pouvoir dire merci au donneur »

Alors que l’ouverture de la PMA à toutes les femmes est débattue, de jeunes adultes issus de cette technique veulent la levée de l’anonymat du don de gamètes.
LE MONDE Par 
Le jour de la révélation, Clément Roussial avait 12 ans. Il se doutait de quelque chose. Il ne ressemble pas à son père. Il se l’est toujours dit. « Je me demandais si je n’avais pas été adopté », relate le jeune homme de 27 ansCe jour d’automne, ils sont en train de pêcher tous les deux quand son père se met à lui expliquer sa conception. Infertile, il n’est pas son géniteur. Clément est né par procréation médicalement assistée avec le sperme d’un donneur. « Je me suis jeté dans ses bras en lui disant que ça ne changeait rien », poursuit-il. Sur le coup, c’est un soulagement. « Je la savais enfin, cette fichue vérité. »

Stimulé, un patient dans un « état végétatif » récupère une conscience minimale

Plongé depuis quinze ans dans un état d’« éveil non répondant », un homme de 35 ans a recouvré des signes de conscience grâce à la stimulation électrique du nerf vague.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 25.09.2017 | Par Florence Rosier

Il était plongé depuis quinze ans dans un état « d’éveil non répondant », souvent encore nommé « état végétatif ». Cet homme, aujourd’hui âgé de 35 ans, a récupéré un état de conscience minimale. Comment ? Grâce à une intervention neurochirurgicale : la stimulation électrique répétée d’un nerf crânien, le nerf vague. Ce résultat, publié lundi 25 septembre dans la revue Current Biology, a été obtenu par une équipe lyonnaise, associant l’Institut des sciences cognitives-Marc Jeannerod (CNRS - université de Lyon) et les Hospices civils de Lyon. « Cette avancée très importante ouvre une nouvelle piste thérapeutique pour des patients à l’état de conscience altéré », s’enthousiasme le professeur Lionel Naccache, de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM, hôpital de la Pitié-Salpêtrière) à Paris, qui n’a pas participé à l’étude.

Avant et après la stimulation du nerf vague. A droite, en jaune orangé, l’augmentation de l’activité cérébrale dans la région pariétale.Current Biology
Avant et après la stimulation du nerf vague. A droite, en jaune orangé, l’augmentation de l’activité cérébrale dans la région pariétale.Current Biology Current Biology

Ce résultat ne manquera pas de raviver un âpre débat médical, scientifique, philosophique et éthique. Quel pronostic livrer, chez un patient qui présente un trouble grave de la conscience ? Avec quelle fiabilité ? Quelle prise en charge lui offrir ? Pour quelle qualité de vie, et dans quel espoir ?


Elle et toi vous vous partagez le mystère de l'existence

AGNÈS GIARD 




Au moment-même où l'aliéniste Charcot fait prendre en photo ses patientes hystériques, le criminologue Bertillon met au point le protocole de l'identification judiciaire. Photo médicale, photo criminelle… Quel rapport avec la photo d'extase ?