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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 septembre 2017

Luca, une cellule, un monde et nous

TRIBUNE LES INÉDITS DU CNRS
Par Patrick Forterre, Biologiste, professeur à l’université Paris-Sud, au sein de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC) et à la tête d’une unité de l’Institut Pasteur. — 
Représentation de la double hélice de l'ADN.
Représentation de la double hélice de l'ADN. 
Photo Reuters

Même s’il vient de fêter les 20 ans de son baptême, l’existence du dernier ancêtre commun à tous les êtres vivants remonte à plus de 3 milliards d’années. Et on sait de mieux en mieux à quoi il ressemblait…

La biologie moléculaire l’a établi au siècle dernier : tous les êtres vivants partagent les mêmes grosses molécules porteuses d’information (ADN, ARN et protéines), et le même code génétique pour transférer l’information entre ces molécules. Cette unité du monde vivant indique une origine commune, un ancêtre possédant toutes ces caractéristiques. En clin d’œil à Lucy, celui-ci a été baptisé Luca (acronyme de l’expression anglaise Last Universal Common Ancestor) lors d’un colloque international organisé en France par la Fondation des Treilles en 1996.


Témoignage : « J’ai décidé de faire un enfant toute seule »

A 39 ans, cette cadre supérieure dans l’économie sociale et solidaire, qui vit en région parisienne, a décidé de se faire inséminer en Espagne.
LE MONDE 

JOCHEN GERNER


Mon envie d’enfant est ­venue assez tard. Avant, je me disais que j’avais le temps et que le jour où je m’y mettrais, ça arriverait tout seul. Et puis, à un moment, alors que j’étais très épanouie, à la fois dans mon métier et dans ma vie sociale, je me suis sentie vide. C’était presque physique, ce besoin de transmettre, de s’occuper de quelqu’un d’autre, de le protéger.

J’avais plus de 35 ans, je n’étais pas dans une relation, et j’ai réfléchi à plusieurs solutions. La première : bien calculer mon cycle, sortir un soir et faire un bébé avec quelqu’un que je ne reverrais ­jamais. La deuxième : avoir un enfant avec un ami homosexuel – c’est devenu classique aujourd’hui. La troisième, enfin : recourir à la procréation médicale assistée en Espagne ou en Belgique, puisqu’en France, ce n’est pas ­accessible aux couples lesbiens et aux femmes seules [le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis positif à ce propos fin juin


L'homme qui voulait "soigner par l'orgasme"

AGNÈS GIARD 



Il voulait libérer l’humanité par la jouissance. Il est mort en prison. Wilhelm Reich se comparait à Jésus-Christ (encore un). Comme lui, il a été cloué sur une croix… mais ses idées sont devenues notre crédo. Qui était ce gourou ?

«La chasteté, c’est mauvais pour la santé.» Cette pseudo-vérité, que l’on répète aujourd’hui comme une évidence, est l’idée maîtresse de Wilhelm Reich (1897-1957), dont tous les mouvements libertaires du XXe siècle ont fait leur maître à penser. Curieusement, alors que la plupart des médecins reprennent en coeur cette théorie, ils en désavouent l’auteur.

Payer les patients pour qu'ils prennent leur traitement ?

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Aux Pays-Bas, une étude souligne l’intérêt d’une incitation financière pour favoriser l’observance de patients schizophrènes.


Est-il légitime sur un plan éthique de payer des patients pour qu’ils prennent bien leur traitement ? Cette question est au cœur d’une étude publiée par des chercheurs hollandais dans la revue BMC Psychiatry. Cette étude a été menée auprès de patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, soignés par des injections délivrées tous les mois en milieu hospitalier. Au total, 169 patients ont été répartis en deux groupes. Durant douze mois, les patients du premier groupe ont reçu leur traitement comme d’habitude. Ceux du second groupe, eux, ont reçu la somme de 30 € à chaque injection.
[...] Psychiatre et psychanalyste, le docteur Patrick Landman ne cache pas un certain malaise. « Cela me gêne qu’on introduise ainsi de l’argent dans la relation médecin-malade, estime-t-il. D’une certaine manière, cela revient à « acheter » les patients pour qu’ils prennent leur traitement. Et cela reflète les défauts des méthodes comportementalistes : quand c’est bien, on donne un bonbon, quand c’est mal, une fessée. C’est un peu infantilisant. »

L’incroyable histoire des jumelles Masha et Dasha

En-tête
Nées à Moscou en 1950, Masha et Dasha étaient  des jumelles dites siamoises, partageant le même corps jusqu’aux hanches et aussi le colon, la vessie, le système reproductif et le système immunitaire. L’équipe de la physiologiste soviétique Tatiana Alexieva, à l’Institut pédiatrique de Moscou, fit croire à la famille qu’elles étaient mortes et les enferma dans une cage de verre pour faire des expériences.


Contexte social et risque de schizophrénie : la poule ou l’œuf…

Publié le 13/09/2017

Commentant une étude britannique sur l’épidémiologie d’un premier épisode psychotique[1], l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry rappelle que certains éléments de l’environnement constituent des facteurs de risque « pour des psychoses non affectives comme la schizophrénie. » On constate en effet une incidence supérieure de cette maladie quand la densité de population est plus élevée, et quand au moins deux de ces quatre indicateurs (connus par les résultats des recensements) sont dégradés : accès à l’éducation, au travail, aux soins, et à un environnement de bonne qualité.

"On est plus proches de l'incarcération que de l'hospitalisation" : Agnès témoigne après son séjour au CHS d'Evreux

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Par Kathleen Comte     18 septembre 2017 

Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog.
Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog. © Radio France - Kathleen Comte

En janvier, Agnès - alors en pleine dépression - décide de se faire hospitaliser au Centre Hospitalier Spécialisé de Navarre à Evreux dans l'Eure. Un séjour d'une semaine qui ne se passe pas comme prévu. A sa sortie, elle témoigne sur son blog. Nous l'avons rencontrée.


Fatberg : le « monstre » de graisse londonien pourrait finir au musée

Quelle meilleure façon d’interpeller sur les conséquences de la pollution que d’obliger le visiteur à regarder la boule de graisse et de lingettes qui obstrue les égouts sous leurs pieds ?

LE MONDE  | Par 

Les Londoniens l’appellent « fatberg », contraction de fat, la « graisse », et de berg d’iceberg. C’est une accumulation de tout ce qui n’est pas biodégradable et pourtant jeté dans les égouts sans réfléchir : graisse, huile, couches et lingettes pour bébés. « Fatberg » réapparaît périodiquement, pour rappeler aux habitants de la mégalopole, comme le répètent les services d’éboueurs de la ville, que « les égouts ne sont pas un abîme pour les déchets ménagers ».

La dernière itération de « fatberg » a émergé dans une canalisation de l’est de Londres en début de semaine : un immense objet visqueux de 250 mètres de long et 130 tonnes (10 fois supérieur au précédent « fatberg » de 2013) qui va devoir être détruit avec des jets continus d’eau à haute pression.


La ministre de la Santé ougandaise se déguise pour démasquer la corruption dans les hôpitaux

19.09.2017



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Capture d'écran Youtube

Deux agents du personnel de santé ougandais ont été pris en flagrant délit de corruption par la ministre ougandaise de la Santé en personne. Pas peu fière de son inspection surprise, cette dernière, qui occupe le portefeuille de la Santé depuis cinq ans, a raconté à l'Agence France Presse comment elle s'y était prise pour confondre les indélicats.

Grève des infirmiers au Portugal

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dimanche 17 septembre 2017

Don d’organes entre vivants : « J’ai changé d’avis ! »





Paris, le samedi 16 septembre 2017 - L’affaire ressemble à s’y méprendre au scénario de l’épisode des Simpsons intitulé Touche pas à mon rein. On y voyait le père d’Homer Simpson être victime d’une « explosion des deux reins » (bien sûr, on ne reviendra pas sur le caractère vraisemblable ou non du diagnostic). Homer Simpson accepte alors par générosité de faire don de l’un de ses reins à son père. Toutefois, installé sur la table d’opération, pris de panique, il décide de partir en courant. Alors qu’il est dans sa précipitation victime d’un accident de la circulation, les médecins profitent des soins d’urgences pour prélever le rein sans le consentement de notre anti-héros.
L’affaire actuellement pendante devant la Cour d’Appel administrative de Nantes, et dont les faits remontent à 2004, est en tout point similaire. Pour aider son frère atteint d’une grave maladie, un homme accepte de donner un rein dans un geste de pur altruisme. Le consentement du donneur est recueilli par l’hôpital et une opération est programmée. Mais la veille, déjà admis dans le service de chirurgie, le patient est pris d’un doute soudain. Celui-ci informe sa femme et indique au personnel médical son intention de quitter l’établissement.

Etudiants en soins infirmiers : le grand malaise

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par Léa Drouelle

Une étude inédite de la FNESI dévoilée ce dimanche révèle le mal-être des étudiants infirmiers français. La Fédération appelle à une prise de conscience.


La situation des éludants en soins infirmiers est préoccupante, selon une étude réalisée par la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) et dévoilée par le Journal du Dimanche . L'enquête révèle que sur les 14 000 étudiants sondés, la moitié  estime que leur santé psychique s'est dégradée depuis leur entrée en formation. Parmi eux, 75% se disent épuisés physiquement, 36% sont sujets à des crises d'angoisse et plus de 26% estiment être en mauvaise santé psychique. 


samedi 16 septembre 2017

La prison, «miroir grossissant» des stéréotypes sur la sexualité féminine

Par Juliette Deborde — 

Des portes de cellules au Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine), en septembre 2013.
Des portes de cellules au Centre pénitentiaire pour 
femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine), en septembre 2013. 
Photo Damien Meyer. AFP

La Sexualité en prison de femmes

Dans un ouvrage paru fin août, la sociologue Myriam Joël interroge des dizaines de détenues sur leur rapport à la sexualité dans l'univers carcéral, essentiellement masculin


Dictionnaire amoureux de la psychanalyse Élisabeth ROUDINESCO

Plon


05 Octobre 2017
608 pages

"Surveiller et punir" de Michel Foucault, pourquoi le lire aujourd'hui ?

Conférences   14/09/2017

Que nous apprend la relecture de "Surveiller et punir" ? Des réformes et des alternatives sont aujourd’hui étudiées. Peut-on sortir des deux extrêmes que constituent la répression et la surveillance pour remettre la dignité humaine et la réhabilitation au centre des débats sur la justice ?

"Surveiller et punir" de Michel Foucault, comment et pourquoi le lire aujourd'hui ?
"Surveiller et punir" de Michel Foucault, comment et pourquoi le lire aujourd'hui ? Crédits : Francoise VIARD - Getty

Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au cœur des villes. Elles figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser ?

[...] Un débat enregistré en 2015.
Pierre Joxe, ancien ministre et ancien premier président de la Cour des comptes, avocat à la Cour
Frédéric Gros, philosophe.

Lettre au président de la république : Pour la Psychanalyse



Pour la promotion de la psychanalyse dans les lieux de soins, à l’université et dans les laboratoires de recherche
La Santé Mentale va mal dans notre pays. Aux difficultés matérielles s’ajoutent des orientations politiques qui compromettent la qualité des soins. En France, la psychanalyse a joué un grand rôle, fidèle aux aspirations humanistes de bonheur et de progrès de notre République. Elle est depuis longtemps une référence majeure de la vie intellectuelle.

Une campagne de sensibilisation contre les violences verbales des parents envers les enfants

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12/09/2017
Capture d\'écran d\'une campagne vidéo de sensibilisation contre les violences verbales des parents envers les enfants, mis en ligne le 11 septembre 2017.
Capture d'écran d'une campagne vidéo de sensibilisation contre les violences verbales des parents envers les enfants, mis en ligne le 11 septembre 2017. (OVEO / YOU TUBE)


"Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi !" "Tu ne devrais pas mettre ce tee-shirt, il te fait des gros bras." Ces phrases entendues pendant l'enfance peuvent marquer une vie d'adulte. C'est le sens d'une campagne de sensibilisation contre les violences verbales prononcées, parfois, par les parents à l'encontre de leurs enfants, lancée mardi 12 septembre sur internet, par l'Observatoire de la violence éducative ordinaire (Oveo) et Stop VEO, Enfance sans violences. 


Rentrée au club de la Chesnaie

La Nouvelle République
15/09/2017

Revivor, groupe franco-anglais ouvre le bal. - Revivor, groupe franco-anglais ouvre le bal. - (Photo Romain Lhuissier)
Revivor, groupe franco-anglais ouvre le bal. - (Photo Romain Lhuissier)

Vendredi 22 septembre à 21 h : Revivor (modern soul). Faire « renaître » les sensations de la soul à l'ancienne avec une fraîcheur actuelle, c'est Revivor, groupe né entre Londres et Tours. Renn, un chanteur et auteur londonien, rencontre deux frères tourangeaux, Mathieu et Thomas Burgot, organiste et guitariste de la scène blues R'n'B. De 7 à 14 € 

Samedi 7 octobre à 15 h : Pierre Delion et Patrick Coupechoux. L'Epic accueille « Les Rendez-vous de l'Histoire » : Pierre Delion et Patrick Coupechoux présentent leur livre « Mon combat pour une psychiatrie humaine ». « Dans les années qui ont suivi la Libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie qualifiée de " désaliéniste " car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement. »Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement. Entrée libre. 

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Sainte-Anne : de l'«asile de fous» champêtre à l’hôpital ouvert sur la ville

Par AFP — 

Un pavillons de l'hopital Sainte-Anne, inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, le 7 février 2007 à Paris.
Un pavillons de l'hopital Sainte-Anne, inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, le 7 février 2007 à Paris. Photo JOEL SAGET. AFP


Camisoles, douches froides et chambres capitonnées: ces clichés sur l’univers psychiatrique sont encore solidement ancrés dans l’imaginaire collectif. A l’occasion des Journées du patrimoine, l’hôpital Sainte-Anne, établissement phare de l’histoire de la psychiatrie, veut faire voler en éclat ces idées reçues.

L’hôpital parisien, qui fête ses 150 ans cette année, proposera samedi et dimanche une exposition du photographe franco-iranien Reza, des visites commentées, une conférence sur la prise en charge des troubles mentaux de l’enfant et une rencontre avec l’historien Stéphane Henry, co-auteur d’un livre qui retrace l’évolution de l’établissement.