Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014. Photo Fred Dufour. AFP
Dans son édition de mardi, le quotidien «la Provence» s'interrogeait sur la façon dont la société «gère» «les barjots, les schizos et les autres». Un titre offensant, qui n'est que le dernier en date d'une longue série.
«Comment la société les gère : les barjots, les schizos et les autres…» Céline Letailleur a découvert le titre qui barrait la une de la Provence de mardi lors d’une réunion de groupe du Cofor, un centre de formation au rétablissement pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elle-même atteinte de troubles psychiques, elle est chargée des actions participatives au sein de l’établissement. «Quelqu’un l’a ramené. On était vraiment atterrés. Dans ce genre de cas, les personnes concernées ressentent vraiment le stigmate. Le problème, c’est qu’on est habitués. Mais là, c’était particulièrement violent», raconte-elle.