23/08/2017
Michel Dabat, le délégué syndical de la CGT aux Hôpitaux de Lannemezan./ Photo C. S.
La prise en compte psychiatrique est de plus en plus essentielle dans notre société troublée. à Lannemezan, le sujet est tout particulièrement sensible.
Dans le contexte actuel de violence, de plus en plus de gens s'interrogent sur la présence en ville de personnes atteintes de troubles de la personnalité. Faut-il s'inquiéter de la situation ? Toutes les précautions nécessaires sont-elles prises pour ne pas avoir d'agression et de passage à l'acte ? Comment faut-il interpréter la fermeture de vingt lits en psychiatrie de court séjour à l'hôpital de Lannemezan à compter du 1er octobre prochain ?
«Les contraintes budgétaires ne doivent pas prendre le pas sur l'offre et la qualité de la prise en charge», rappelle Michel Dabat, de la CGT des Hôpitaux de Lannemezan, qui dénonce une nouvelle fois «la non-prise en compte de la part des tutelles de la lourdeur des missions de la psychiatrie.»