D'après la dernière synthèse de leurs rapports d'activités, les maisons départementales des personnes handicapées poursuivent leur montée en charge. Une situation qui appelle à consolider leurs moyens, pour la CNSA, alors que plus de la moitié des structures présentaient un solde négatif en 2014.
À l'occasion d'un neuvième bilan de l'activité des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dresse un bilan des démarches engagées par les structures pour assurer leur mission d'accompagnement et d'orientation. Satisfaite de voir qu'en 2014 "l'activité des MDPH continue d'augmenter très sensiblement", la caisse rappelle travailler avec l'État à la consolidation de leurs moyens malgré les tensions budgétaires actuelles.
Deux ans et demi de travaux et un projet qui remonte à 2008 : le nouveau centre de soins psychiatriques de l’EPSM, à Cappelle-la-Grande, est achevé. Il accueillera dès le 19 avril ses premiers pensionnaires, des patients du Dunkerquois souffrant de troubles psychiques et psychologiques.
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Les lieux ont été pensés ouverts sur l’extérieur, en particulier sur des jardins sécurisés et apaisants.
Il existait déjà le Nombre d’Or, le centre de soins psychiatriques de l’EPSM des Flandres. Il faudra désormais compter avec une autre antenne cappelloise de l’établissement public de santé mentale, dont le siège historique est à Bailleul. Mardi, le centre Jean-Baptiste-Pussin a été inauguré, après deux ans et demi de travaux à l’entrée de la commune, avenue du Général-de-Gaulle. Cette unité de soins toute neuve, et d’une surface utilisée de 3 345 m2 sur une implantation de 5 160 m2, est composée de deux unités d’hospitalisation, baptisées Aurore et Boréale. Chacune offre vingt lits, pour des patients adultes, aujourd’hui hospitalisés à Bailleul, souffrant de troubles psychiques et psychologiques. Les premiers sont attendus le 19 avril. Le dispositif sera ensuite complété par un centre d’accueil de régulation et d’orientation (CARDO) d’une capacité de six lits pour des patients de l’ensemble du littoral dunkerquois.
La psychologue et philosophe hyperactive regrette que «l’université se replie sur elle-même» et s’inquiète de la toute-puissance des «idéologues» qui flattent une «opinion publique frustrée et déprimée».
Après Cet incroyable besoin de croire ou l’Horloge enchantée, Julia Kristeva publie Beauvoir présente(Fayard). Psychanalyste, philosophe, linguiste, écrivaine, elle s’interroge ici sur le rôle de l’intellectuel, sur la croyance fanatique ou le nihilisme.
Moins de kilomètres à parcourir, des soins de qualité près de chez soi… c'est la raison d'être du tout nouveau centre médical de Cappelle la Grande. Ce centre est dédié aux patients des territoires de Watten, Gravelines et Grande-Synthe souffrant de troubles psychiatriques. Il est rattaché à l'EPSM des Flandres. 5 000m² dans lesquels on retrouve 42 lits pour l'hospitalisation des patients… mais aussi des espaces activités : balnéothérapie, art thérapie, luminothérapie, ou une salle snoezelen. Les 1ers patients devraient arriver le 19 avril.
L'espace éthique de la Fédération hospitalière de France (FHF), créé il y a un an et présidé par le Pr Régis Aubry, ancien président de l'Observatoire national de la fin de vie, consacre son premier avis aux directives anticipées concernant une personne atteinte d'une maladie grave (considérant que la question se pose différemment pour les personnes saines).
Cent vingt personnes ont participé à l'assemblée générale organisée par la CGT.
Hier, en fin de matinée, les salariés et la population locale étaient invités à participer à l'assemblée générale organisée par le syndicat CGT, avec la participation de Sud-Santé et de la CFDT, au sein du site casalais de l'hôpital George-Sand. Ce rassemblement a été animé par Nadine Méchin, déléguée CGT ; Yann Galut, député de la circonscription ; et Marinette Mitriot, maire. Il a permis de débattre avec le personnel, les usagers et la population, de l'avenir très incertain de l'établissement qui emploie actuellement 345 salariés et, par voie de conséquence, de la vie et du développement du village.
Un nouveau coup dur
En effet, comme l'a précisé Nadine Méchin, « si le site de Chezal-Benoît a compté jusqu'à 400 lits d'hospitalisation dans les années 1980-1990, il n'en conserve plus à ce jour que 155, avec une possibilité tout à fait crédible que ce chiffre tombe prochainement à 66 lits en unité de psychiatrie au long cours, avec prise en charge des patients porteurs d'une pathologie psychiatrique chronique les rendant inaptes à une autre orientation. Appuyé par la distribution en cours de questionnaires aux salariés portant sur leurs situations individuelles, avec une projection à trois ans, cette nouvelle saignée qui se dessine préfigura la fin programmée du site casalais qui, alors, ne sera certainement plus viable. »
En juillet 2015, Gaëlle Quoëx, alors étudiante en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers du Centre Hospitalier Alpes Léman (promotion 2012-2015) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « La sexualité de la personne âgée en Ehpad ». Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Gaëlle débute ainsi son travail de recherche : « La vie est faite de différentes étapes, nous naissons, nous sommes enfants, adolescents, adultes, puis enfin vient la période de la retraite et nous sommes une personne dite âgée.
Chaque devenir de la personne âgée est différent : les personnes autonomes et indépendantes resteront à domicile, d’autres bénéficieront de la solidarité dite familiale pour les actes de la vie quotidienne, et d’autres partiront vivre en Ehpad (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Notons qu’en France, si en 2000, le nombre de personnes âgées dépendantes était estimé à 800 000, en 2040, ce chiffre devrait atteindre les 1 200 000. Il me paraît donc important, face au vieillissement de la population, de se poser la question de la future prise en charge de ces personnes. En effet, le soin auprès des résidents doit respecter plusieurs critères comme la dignité, le respect, les droits, l’autonomie, mais aussi la prise en compte de la personne dans sa globalité, ce qui comprend également son intimité et sa sexualité.
Ce travail de fin d’études est donc motivé par le fait d’amener une réflexion sur la sexualité de la personne âgée résidente d’Ehpad et de comprendre les soignants dans les représentations et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer face à cette thématique. Je souhaite aussi mieux comprendre comment ils se comportent face à cela.
Enquêtant à Paris sur les logements insalubres, Joy Sorman fait ce constat : les personnes qui y vivent ne veulent pas quitter ces lieux de détresse ; souvent, même, elles veulent y retourner. C’est l’une des choses qui apparaissent à la lecture de L’Inhabitable (Gallimard, « L’arbalète », 88 p.), le nouveau livre de cette talentueuse auteure.
Joy Sorman a observé les plafonds lépreux, les prises arrachées des plinthes, l’humidité envahissante, les cafards qui défilent sur les tuyaux, les rats partout chez eux et, au milieu, les enfants qui « mangent les murs », donc exposés au saturnisme… Revenant aux mêmes adresses à plusieurs années de distance, elle observe que, globalement, les promesses de la mairie ont été tenues. Mais, pour tous ceux qui occupent ces espaces en ruine, la perspective du relogement suscite l’angoisse. Car, comme le dit le vieux Ziane, qui vit depuis trente ans dans une piaule pourrie avec Amine, son compagnon de misère, « ici on est bien et malheureux ».
Comment développer une économie au service de l’homme ? La formule est peut-être populaire, voire banale. Elle n’en reste pas moins « essentielle, révolutionnaire, dans la mesure où elle remet l’économie sur ses pieds, en posant la question même de sa finalité », affirme le docteur en sciences économiques Philippe Vadjoux. Alors que l’économie est devenue synonyme de mensonges et scandales, de dégâts sociaux et environnementaux, l’économiste s’aventure sur le « chemin étroit qui relie l’être humain au système économique ». Dans l’Economie a-t-elle un sens ?, il analyse la logique et les contradictions du système capitaliste et recense les innovations, expériences et idées pour esquisser un monde nouveau dans un bouillonnement parfois confus.
L’ouvrage est construit à partir de trois grandes questions, qui correspondent aux trois parties du livre. Il s’agit tout d’abord de comprendre comment nous sommes devenus capitalistes. En remontant l’histoire, Philippe Vadjoux rappelle que bien des citoyens se sont révoltés contre cette vision restrictive d’un système dont la seule finalité est de produire de l’argent...Et pourtant le capitalisme s’est imposé.
Après l’agression massive de femmes qui fêtaient le Nouvel An sur une place de Cologne, une vague d’indignation partie d’Allemagne s’étend progressivement à toute l’Europe. A mesure qu’enflent les accusations de silence et de complaisance, rien ne semble contrecarrer ce nouvel épisode de panique morale, qui se fracasse sur l’islamophobie, désormais la mieux partagée. Afin de comprendre, sans excuser, ce qui suscite une telle émotion, il importe de démêler les faits, en tant que tels, de l’écho qui résonne dans les médias et les opinions publiques européennes.
Il est urgent de se démarquer des conclusions hâtives et partiales qui ne cessent d’être tirées sur la nature barbare et la culture rétrograde d’hommes nommés, en vrac, arabes, musulmans, bruns, réfugiés, migrants. Toutes ces appellations produisent déjà des dommages collatéraux. Reste à éviter d’alimenter un penchant très en vogue pour l’amalgame, qui met en gage des femmes devenues l’alibi d’un racisme anti-arabe que beaucoup d’entre elles, notamment en Allemagne, combattent énergiquement.
Enfourchez aujourd'hui votre bécane pour partir à la découverte de ce philosophe américain qui a tout plaqué pour devenir réparateur de motos. De son éloge du carburateur à son nouvel ouvrage sur l'attention, c'est avec le monde que Matthew Crawford propose de nous remettre en contact !
Ce 23 février dans les Côtes-d'Armor, la fondation Saint-Jean de Dieu, pour son hôpital psychiatrique Dinan/Saint-Brieuc et l'association Coallia, spécialisée dans le logement social, l'insertion et l'accueil médico-social, ont scellé un partenariat pour rapprocher leurs offres sanitaires, sociales et médico-sociales. L'objectif, précisé par les deux organismes dans un communiqué commun : "permettre à des patients hospitalisés au long cours ou ne nécessitant plus de prise en charge intensive en psychiatrie de trouver un lieu de vie adapté à leurs besoins, tout en garantissant le cas échéant un étayage des soins". Ainsi, des patients hospitalisés peuvent-ils être accueillis dans un Ehpad, un foyer ou une maison d'accueil spécialisé de Coallia. Et inversement des résidents bénéficier parallèlement de "séjours de rupture" au sein de l'établissement de santé privé d'intérêt collectif costarmoricain.
La schizophrénie peut être compatible avec un chez soi. Des psychiatres prônent une prise en charge des malades qui ne passe plus en priorité par l'hôpital psychiatrique, mais par un logement en ville. Interview de Charles Bonsack, responsable du service de psychiatrie communautaire du CHUV à Lausanne.
Si des précédentes études estimaient qu'un consommateur de marijuana avait plus de chances de développer des troubles psychologiques et neurologiques, un rapport de l'Université de Columbia affirme le contraire. A noter : la schizophrénie n’a pas été prise en compte.