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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 21 décembre 2015

Les intersyndicales de praticiens hospitaliers déplorent un "consensus mou" sur la gouvernance

Ce lundi 21 décembre se tenait la première réunion de concertation dans le but d'élaborer les décrets d'application de la loi de Santé, votée le 17 décembre dernier. A l'ordre du jour de cette première session : gouvernance et prolongation d'activité pour les praticiens hospitaliers. Les syndicats sont mitigés et attendent la suite.
Ce lundi 21 décembre, quatre jours après le vote de la loi de Santé (lire ci-contre), le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a reçu les organisations représentatives des praticiens hospitaliers (PH), les conférences de directeurs et de présidents de commission médicale d'établissement et la FHF. Ce rendez-vous est une première étape dans la concertation des décrets portant sur la gouvernance et sur la prolongation d'activité pour les PH.

Sur la gouvernance ? "Un consensus mou"

Il a ainsi été question d'étudier un projet de décret "relatif à la commission médicale d'établissement (CME), au règlement intérieur et aux fonctions de responsables de services, de structures internes ou unités fonctionnelles des établissements publics de santé." Hospimedia s'est procuré ce projet de décret. Il prévoit de renforcer le rôle des chefs de pôle et président de CME. Ils donneront leur "avis" avant toute nomination d'un chef de service par le directeur d'établissement. "C'est positif mais on aurait voulu aller plus loin", regrette Norbert Skurnik le président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), membre de l'intersyndicale Convergence HP. L'enthousiasme est tout relatif également du côté d'Action praticiens hôpital (APH). "Comme on pouvait s'y attendre, il n'y a pas beaucoup d'avancée sur la question. On aurait voulu encore plus d'équilibre, plus de démocratie et de renouvellement. À force de chercher toujours le consensus, on finit par trouver un consensus mou, celui du plus petit dénominateur commun", déplore la présidente de l'intersyndicale nouvellement fondée, Nicole Smolski. L'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) préfère relativiser : "sur la gouvernance, le texte est un compromis. On prend bien sûr, tout cela va dans le bon sens mais ce n'est pas une victoire. On est simplement revenu sur des effets néfastes de la loi HPST. Ce n'est que le début...", confie Rachel Bocher, la présidente de l'INPH.

dimanche 20 décembre 2015

PEUT-ON ENCORE RÊVER DANS UN MONDE PRISONNIER DU RÉEL ?

PLUS 16 DÉCEMBRE 2015

Dans un monde toujours plus complexe traversé de conflits et de luttes idéologiques, nous créons des métaphores, des images, des symboles et des mots qui forment des représentations sociales. Celles-ci permettent de questionner les tensions entre individu et société, psychologie et culture, identité et altérité, croyance et connaissance. Quel rôle notre société peut-elle encore donner à l’imaginaire ?

CC Beachcomber Victor von Moustachentw / Flickr
  • Nikos Kalampalikis, professeur de psychologie sociale
  • Serge Moscovici, psychologue et philosophe.

Physiciens et biologistes : un dialogue à la française

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 22.12.2015
On peut espérer de grandes richesses d’un dialogue approfondi entre les physiciens et les biologistes. Et la science que ce dialogue construit devra beaucoup à la recherche à la française.
Le rapprochement entre physiciens et biologistes ne va pas de soi. Les physiciens cherchent des lois reliant mathématiquement des phénomènes de la nature – comme celle de Snell-Descartes expliquant comment un rayon de lumière change de direction en pénétrant dans un milieu différent, par exemple en passant de l’air à l’eau. Les physiciens d’aujourd’hui continuent et approfondissent ce type d’approche par l’expérience et le calcul. Les biologistes, quant à eux, cherchent des critères qui permettent d’identifier les briques élémentaires du vivant, par exemple les expressions de gènes permettant de définir les identités des cellules. Pour le dire en termes schématiques, dans une équation donnée, les biologistes s’intéresseront à l’identité des inconnues x ou y, alors que les physiciens chercheront à résoudre l’équation quelle que soit l’identité des inconnues x ou y. Deux approches scientifiques aux logiques distinctes et également rigoureuses, mais apparemment inconciliables.

LE CHEF D'ORCHESTRE KURT MASUR EST MORT

Par LIBERATION Avec AFP  19 décembre 2015 

Le Silésien, spécialiste du répertoire romantique et qui avait dirigé le New York Philharmonic ou l'Orchestre national de France, est mort samedi à l’âge de 88 ans.

Le chef d'orchestre allemand Kurt Masur le 15 septembre 2012 sur l'île d'Usedom, dans le nord-ouest de l'Allemagne
Le chef d'orchestre allemand Kurt Masur le 15 septembre 2012 sur l'île d'Usedom, dans le nord-ouest de l'Allemagne Photo Stefan Sauer.AFP
«C’est avec une profonde tristesse que j’écris au nom de la famille Masur et du New York Philharmonic que Kurt Masur, qui fut notre directeur de la musique de 1991 à 2002 et garde ce titre émérite, est décédé le 19 décembre 2015», a annoncé le président du New York Philharmonic, Matthew VanBesien, dans un message.
Kurt Masur avait annoncé en 2012 qu’il était atteint de la maladie de Parkinson. Né en Silésie en 1927, Masur a dirigé plusieurs des très grands orchestres internationaux, notamment le philharmonique de New York (1991-2002), l’Orchestre National de France (ONF) à Paris (2002-2008) et l’orchestre philharmonique de Londres.

Tous fous ou la psychiatrie 5.0


Pierre SchepensNicolas Zdanowicz
Academia


Depuis les années 1980, la psychiatrie s'est transformée en une machine à inventer, à produire des malades. Comment la psychiatrie en est arrivée là ? Pourquoi un outil tel que le DSM est qualifié de Bible de la psychiatrie ? Quelles sont les conséquences de ce modèle biomédical tout puissant sur les grands troubles psychiatriques contemporains ? Au-delà de ces remises en cause, les auteurs militent pour une réconciliation des neurosciences et des sciences-humaines dans une nouvelle alliance.

[Alsace] Un accueil adapté aux futures mamans en situation de handicap s'est organisé à la clinique Sainte-Anne de Strasbourg

21/12/15



Dans le cadre du service d'accompagnement à la parentalité des personnes handicapées (SAPPH) mis en place par la direction régionale Alsace de l'Association des paralysés de France (APF), la maternité de la clinique Sainte-Anne à Strasbourg (Bas-Rhin), appartenant au groupe hospitalier Saint-Vincent, a mis en place un projet pour accueillir les futures mamans en situation de handicap. Pour cela, le circuit du patient a nécessité quelques modifications, préviennent les protagonistes dans un dossier de presse. Une chambre adaptée a ainsi été créée, disposant notamment d'un centre giratoire pour le fauteuil, de mobiliers, interrupteurs et patères plus bas, d'une table à langer à hauteur variable ou encore d'un lit bébé fixé au lit électrique de sa maman. Le matériel est adapté et complété en fonction de la pathologie et un staff handicap est organisé durant la grossesse. Par ailleurs, lorsque la sortie de la maternité est prononcée, la clinique Sainte-Anne peut mettre en œuvre une hospitalisation à domicile si nécessaire. L'équipe du SAPPH continuera, elle, de suivre la maman et l'enfant jusqu'à ses sept ans. En place depuis mars 2015 dans le Bas-Rhin, ce service de l'APF a suivi quatre personnes (trois femmes et un homme) en situation de dépendance importante et dans des situations sociales précaires.

La rédaction 

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L'hôpital de Montéran veut faire face aux enjeux de santé publique

Yvor J. LAPINARD Mardi 22 décembre 2015


À l'occasion de son assemblée générale, l'établissement a présenté ses différents projets médicaux et techniques, face à une assistance attentive et passionnée.
Le transfert de l'activité de psychiatrie, les résultats de l'enquête Santé mentale en population générale (SMPG), le projet médico-soignant, les ressources humaines, le projet logistique, le projet qualité et gestion des risques, le système d'information et communication, auront été autant de sujets importants qui ont mobilisé le personnel du Centre hospitalier de Montéran (CHM), vendredi matin, dans la cour d'honneur de l'établissement. Les différentes interventions, autant que les mini débats, permettaient aux uns et aux autres de trouver les réponses essentielles aux différents questionnements.

La direction du CHM et le comité médical d'établissement (CME) avaient à coeur, à travers cette assemblée générale, de mettre en lumière les nombreux enjeux de la maison, dans un contexte national d'augmentation de la demande en psychiatrie et, parallèlement, de diminution du nombre de psychiatres. Mais la motivation de ses équipes permet au CHM de conserver son dynamisme et de porter de nombreux projets dans une démarche constante d'amélioration de la qualité de la prise en charge. Ce qui fait dire au directeur, Francis Farant, que « la spécificité de la prise en charge en psychiatrie nécessite de travailler en partenariat avec l'ensemble des acteurs qui interviennent auprès du patient, tant dans le champ sanitaire, que dans les champs médico-social et social. » Pour cela, le centre hospitalier est engagé dans de nombreuses collaborations, la plupart ayant fait l'objet de conventions.

samedi 19 décembre 2015

Le livre, ce remède souverain


MARIE MAUREL DE MAILLÉ

Depuis les attentats du 13 novembre, les Français sortent moins. Les commerces en pâtissent, y compris les librairies. D’après l’institut d’études GfK, le marché du livre a connu, ensuite, une baisse sensible. Pour le mois de novembre, la quantité de livres vendus et le chiffre d’affaires du secteur ont ainsi baissé de 6 %.
Les libraires, cependant, dressent de la période un tableau plus nuancé  : la fréquentation a certes faibli, mais les ventes s’envolent pour les ouvrages sur l’islam, le Moyen-Orient et la radicalisation. Dans les librairies à Paris mais aussi chez Coiffard, à Nantes, chez Mollat, à Bordeaux, ou encore au Square, à Grenoble, on vend beaucoup d’exemplaires du dernier ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Les Arabes, leur destin et le nôtre (La Découverte, 2015). « Comme après le 7 janvier », disent les libraires interrogés, les lecteurs demandent notammentLe Piège Daech, de Pierre-Jean Luizard (La Découverte, 2015), ainsi que les travaux du politologue spécialiste de l’islam Gilles Kepel ou ceux de l’anthropologue Dounia Bouzar.
Au Divan, une librairie du 15e arrondissement de Paris, Philippe Touron raconte la journée du lendemain des attentats. « Les gens étaient sonnés. Ils voulaient parler, dans un espace où ils savaient pouvoir trouver des pistes de réflexion. » Un engouement lié, selon lui, à la « valeur ­refuge » que constitue le livre, mais aussi à l’espace de la librairie, un lieu où « on entre, on flâne, on discute, entouré d’objets qui créent du sens pour nous».

vendredi 18 décembre 2015

L’école anglaise de psychanalyse au pays de Lacan, 16 janvier 2016




Au cours de cette journée nous proposons de témoigner de l’actualité de l’Ecole anglaise de psychanalyse dans notre pratique clinique d’aujourd’hui.
Il ne s’agit pas d’une journée d’histoire mais de débats, de rencontres et d’interrogations dans ces moments de désarroi où semble mis à mal tout notre héritage culturel sur la psychopathologie de l’enfant aussi bien que de l’adulte. Et avec les grands noms qui nous accompagnent au quotidien, de Mélanie Klein à Winnicott, de Meltzer à Bion, nous voulons remettre en lumière les concepts qui y sont associés et qui sont pour nous un appui sans cesse renouvelé.

"My Skinny Sister" : un film sensible sur les troubles du comportement alimentaire

Par  Psychiatre   17-12-2015

LE PLUS. Certains le comparent déjà à "Little Miss Sunshine". "My Skinny Sister", film suédois de Sanna Lenken, dépeint la relation de deux sœurs mal dans leur corps. Stella, 12 ans, aimerait ressembler à son aînée, espoir de patinage artistique, jusqu'à ce qu'elle découvre que celle-ci souffre d'anorexie. Un film que le psychiatre Jean-Christophe Seznec conseille sans modération.

Rebecka Josephson dans "My Skinny sister" (©Moritz Schultheiß/Camino Filmverleih)

"My Skinny Sister" est un formidable film suédois, réalisé par Sanna Lenken sur l'adolescence féminine qui sera sur les écrans français à partir du 16 décembre. Cette étape de la vie est vu ici à travers le regard de Stella, âgée de 12 ans. Cette préadolescente va y rentrer en observant sa sœur Katjia s'enliser dans l'anorexie mentale. Ce film, particulièrement authentique, a été tourné par une réalisatrice qui a elle-même souffert de troubles du comportement alimentaire.

Des pathologies narcissiques liées à la difficulté d'être

L'adolescence est un passage obligé pour devenir adulte et qui est semé de chausse-trappes. Mal négocié, l'adolescent peut s'enliser dans des pathologies narcissiques liées à la difficulté d'être.

Pour la jeune fille, les troubles du comportement alimentaire sont une possibilité de sortie de route. En effet, ces troubles touchent, pour la boulimie, trois femmes pour un homme, et pour l'anorexie mentale, cinq femmes pour un homme.

Il s'agit de pathologies graves, puisque 5% des femmes qui en souffrent décèdent, 21% présentent une chronicité des troubles et seulement 50% en guérissent.



Un Ehpad nantais utilise la téléconsultation pour apaiser les troubles du comportement

Depuis janvier 2015, le pôle de gérontologie clinique du CHU de Nantes mène avec l'Ehpad du Parc de Diane des téléconsultations ciblées sur la prise en charge des troubles psycho-comportementaux. Ce projet a pour objectifs de réduire le nombre d'hospitalisations en urgence lors de la survenance de crises et de privilégier l'apaisement des troubles par la mise en œuvre de pratiques non médicamenteuses. Et ce tout en évitant les déplacements, a précisé le Dr Caroline Sahel du CHU de Nantes, lors du congrès national 2015 des unités de soins, d'évaluation et de prise en charge Alzheimer, le 16 décembre.

Arrêt des benzodiazépines : la HAS publie une fiche mémo pour guider le sevrage

17.12.2015


La Haute autorité de santé  vient de publier  une fiche mémo d’aide à l’arrêt  des benzodiazépines à l’attention du médecin traitant. Cette fiche  a pour objectif  de réduire les prescriptions au long cours de benzodiazépines dans l’anxiété et l’insomnie, une proportion importante de patients utilisant ces molécules en continu sur plusieurs années.

Avant tout, il convient  d’évaluer la dépendance et de préparer l’arrêt. Les patients  sont considérées comme en capacité d’entreprendre un arrêt des benzodiazépines si ils  le souhaitent, sont conciliants et motivés,  si ils ont ont un support social adéquat (insertion sociale, présence d'un environnement aidant)   et n’ont pas d’antécédents de complications à l’arrêt de médicaments.  Il faut qu’ils puissent  être régulièrement revus et  sachent que l’arrêt peut prendre de 3 mois à un an, ou plus si nécessaire.

jeudi 17 décembre 2015

Patients radicalisés : les dérogations au secret médical s’envisagent au cas par cas, dit l’Ordre

Coline Garré | 18.12.2015


Le conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a mis en ligne le 9 décembre une note sur la prévention de la radicalisation. Il s’agit de répondre aux interrogations des professionnels qui s’élevaient « dès avant les événements du 13 novembre », explique le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la section éthique et déontologie de l’Ordre national.

« La radicalisation ne doit pas être confondue avec le fondamentalisme religieux » prévient la note, inspirée des journées de formation organisées au ministère de l’Intérieur en 2014. La radicalisation suppose le cumul de trois caractéristiques : un processus progressif, l’adhésion à une idéologie extrémiste, et l’adoption de la violence, lit-on. Pour savoir s’il est confronté à un phénomène de radicalisation, le médecin doit identifier un faisceau d’indices que le CNOM résume dans un tableau.

Perturbateurs endocriniens : Ségolène Royal demande à l’ANSES d’expertiser de nouvelles substances

Coline Garré | 18.12.2015


Au lendemain de la condamnation de la commission européenne par Cour de justice de l’Union Européenne, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal se tourne à la fois vers l’Europe et la France pour renforcer la législation sur les perturbateurs endocriniens.

La CJUE reproche à la commission de n’avoir pas spécifié avant décembre 2013 les critères scientifiques d’identification des perturbateurs endocriniens dans les biocides.
Ségolène Royal adressera dans les prochains jours un courrier à la Commission européenne pour l’enjoindre à adopter cette définition en urgence, de laquelle dépendent plusieurs règlements européens.

Aux Etats-Unis Antidépresseurs : les prescriptions explosent chez les bébés

par Ambre Amias 14.12.2015
Encore dans le berceau, et déjà sous antipsychotique. C’est sous ce titre (« Still in a Crib, Yet Being Given Antipsychotics ») que le New York Times publie une enquête sur un phénomène croissant aux Etats-Unis, et tout autant alarmant : la prescription d’antidépresseurs chez des bébés qui manifestent des troubles du comportement.

Enfants de moins de deux ans

En 2014, près de 20 000 prescriptions d’antipsychotiques ont été rédigées pour des enfants de moins de deux ans, soit une hausse de 50 % par rapport à l’année précédente, selon des données d’IMS Health cité par le quotidien américain. En un an également, les prescriptions de fluoxétine (Prozac) ont augmenté de 23 %, pour atteindre les 83 000.
A l’origine de ces prescriptions : des crises de colère ou de violence, un comportement anormalement inhibé, léthargique, des manifestations dépressives. Les experts interrogés par le New York Times s’étonnent tous de l’explosion de la consommation parmi cette classe d’âge, mais ils ne jettent guère la pierre : face à ces tout petits patients, médecins et parents se retrouvent dépourvus, voire désespérés.

L'envers du feu : thriller psychanalytique ***

QUEBEC ANDRÉE LEBEL 11 décembre 2015

Plutôt mince au début, l'intrigue devient complexe à mesure que tombent les...
Plutôt mince au début, l'intrigue devient complexe à mesure que tombent les masques. Lors d'une soirée à New York, Alexeï aperçoit Natalia, dont la beauté lui semble familière. Il apprend plus tard que la jeune femme s'est suicidée.





Une enquête pour découvrir qui elle était l'amène jusqu'au Caucase. Américain de père russe, Alexeï retrouve en même temps ses racines. À Paris, il consulte une psychanalyste pour y voir clair. Elle lui impose le rythme d'une thérapie accélérée, en 12 jours.

L'unité psychiatrique de Reconvilier fermera ses portes

SUISSE 

L’autonomisation des services psychiatriques a franchi une nouvelle étape. La Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale a convié la presse vendredi à Berne pour faire le point sur l’avancée des travaux, concernant l’externalisation des trois institutions cantonales, dont les Services psychiatriques Jura bernois – Bienne – Seeland. La phase de planification est à présent terminée et plusieurs mesures seront mises en œuvre dans le courant de l’année 2016.


Les maladies mentales

Par 14 décembre 2015

Schizophrénie, trouble bipolaire ou psychose maniacodépressive, dépression sévère et persistante, troubles de personnalité limite ou borderline et TOC (trouble obsessionnel-compulsif) sont les cinq maladies mentales les plus connues. Malheureusement, de nos jours, la maladie mentale fait encore peur. Schizophrénie, trouble bipolaire ou psychose maniacodépressive, dépression sévère et persistante, troubles de personnalité limite ou borderline et TOC (trouble obsessionnel-compulsif) sont les cinq maladies mentales les plus connues. Malheureusement, de nos jours, la maladie mentale fait encore peur. 

•    Pr Maurice Corcos, chef du Département de Psychiatrie pour adolescents et jeunes adultes de l'Institut Mutualiste Montsouris à Paris 14ème. Auteur de : « Qui a peur de la maladie mentale ? 10 bonnes raisons de se méfier du DSM5 » aux éditions Dunod
•    Pr Prosper Gandaho, professeur de Psychiatrie d'Adultes à l'Université de Parakouet chef du service de Psychiatrie du Centre Hospitalier Départemental et Universitaire du Borgou à Parakou au Bénin.


Et si la France était aussi championne... des inégalités de santé !

18.12.2015





Le système de soins à la française soigne bien, rembourse pas trop mal, mais les disparités d'état de santé et d'espérance de vie y sont incontestablement plus fortes qu'ailleurs. Le phénomène est multifactoriel, puisqu'il se décline selon la classe sociale, mais aussi selon l'endroit où l'on habite et même selon le sexe… Et le plus préoccupant, c'est qu'année après année, cela ne semble guère s'arranger.
Cocorico ? Au cours des dernières décennies, la France a vu l’état de santé global de sa population s’améliorer si l’on considère, par exemple, l’amélioration de l’espérance de vie ou la baisse de la mortalité infantile. Mais les mauvaises langues font remarquer que ces bons points n’ont pas profité à tout le monde de la même façon ; les inégalités de santé dans certains domaines progressent, si l'on en croit les analystes du secteur. Évidemment, certaines semblent difficilement évitables. Chacun étant, par exemple, bien obligé de faire avec ses gènes ou son âge. Mais c'est quand elles sont dites « sociales », que le phénomène devient problème et prend la forme
d'« inéquités » auxquelles on devrait pouvoir remédier.

Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?

19/12/2015


Il y a des enfants qui ne partent pas en vacances. Il y a des enfants qui ne fêtent pas Noël. Il y a un sapin pourtant et peut-être même des cadeaux. Mais le sapin clignote tristement dans un couloir et les cadeaux ressemblent à s’y méprendre à ceux du voisin de chambre. Il y a des enfants qui ne dégusteront pas chocolats, confiseries et autres délices : manger est un calvaire. Cependant, pour faire entrer un peu de féérie dans leurs souffrances et leurs angoisses, les hôpitaux se démènent, organisent des goûters de Noël, des chasses aux cadeaux (pour ceux qui peuvent marcher), des spectacles... Et tout le reste de l’année, il y a les clowns. Les clowns qui sont ce lien, ténu, difficile, essentiel, entre l’enfant et l’enfance. Même à l’hôpital.

Toc Toc

Aujourd’hui, le Rire médecin intervient dans 45 services pédiatriques de 15 hôpitaux différents. En 2013, 71 000 spectacles personnalisés ont été offerts aux enfants malades. L’après-midi, on frappe à la porte. Le parent répond incertain. Et plutôt qu’une infirmière, un médecin à la mine soucieuse, c’est le docteur Girafe qui fait son entrée, avec un acolyte. Leur irruption est parfois difficile à vivre, gênante. L’enfant peut avoir peur, le parent se sentir irrité de cette entrée en fanfare dans son quotidien d’angoisse. Et au bout de quelques instants, souvent grâce à la musique, aux pitreries du docteur Girafe, la magie opère. On oublie pour quelques secondes la perfusion, le traitement qui débute et qui nécessitera des semaines d’immobilisation, les nouvelles difficiles. Avant que la porte ne se referme.

Psychiatrie : lancement d'une 2ème enquête de coûts

Dans le cadre de ses travaux techniques sur la psychiatrie et pour la deuxième année consécutive, l’ATIH lance un appel à candidature auprès des établissements de santé pour réaliser une enquête de coûts.
Cette enquête portera sur les données de comptabilité analytique de l’année 2015 et se déroulera de mai à juillet 2016.