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dimanche 15 novembre 2015
La psychothérapie à distance
14/11/2015
De plus en plus de psys ont recours à Internet pour suivre leurs patients. Ces séances à distance, via webcam, e-mail ou SMS, sont-elles vraiment efficaces ? Et comment en faire bon usage ?
Au premier regard, des
sites tels que Wengo ou Jeconsulteunpsy.com ressemblent à des supermarchés de
la thérapie. Les prestations des praticiens y sont évaluées comme le sont les
hôtels sur TripAdvisor. Pourtant, ce sont tous de vrais psychologues issus de
l'université. Impossible pour eux de tricher, car ils doivent afficher leur
numéro Adeli (1) prouvant qu'ils sont réellement diplômés. La plupart
travaillent également dans des institutions de soin ou en cabinet. Voici
quelques clés pour bien comprendre ces séances d'un autre type.
Ces grandes
plate-formes proposent surtout du conseil, une écoute bienveillante, plus
qu'une thérapie au sens strict du terme. « On est davantage dans
le registre du coaching, ce qui ne signifie pas que ces consultations ne sont
pas thérapeutiques. Il y a de l'empathie, de la compassion », précise
le psychanalyste Olivier Douville (2), qui utilise souvent Skype pour suivre
des patients ou superviser des psychanalystes installés à l'étranger.
Les séances en ligne
permettent à des habitants de régions pauvres en offres thérapeutiques de
consulter sans avoir à effectuer des dizaines de kilomètres pour un rendez-vous
de quarante-cinq minutes. Si les consultations des plate-formes spécialisées dépassent
rarement le nombre de cinq ou six sur une courte période, il est possible, via
le site d'un praticien, d'entreprendre un travail plus approfondi.
Cela n'arrive pas qu'aux autres... Alcoolisme, les médecins ne sont pas épargnés
13.11.2015
Les professionnels de santé seraient-ils de plus en plus fragilisés ? En 2010, une étude de la Drees estimait que plus d’un généraliste sur dix était en détresse psychologique, les femmes étant deux fois plus concernées.
Les chiffres de l’association MOTS sont même inquiétants : il y aurait 2,5 fois plus de suicides chez les médecins que dans le reste de la population, 45 praticiens – généralistes en majorité – tenteraient même de mettre fin à leurs jours chaque année en France.
La science telle qu’elle se fait (2/4) : Comment le corps se défend-il face à lui-même ?
du lundi au vendredi de 10h à 10h54 Durée moyenne : 53 minutes
Emissions en partenariat avec Les rencontres Citéphilo 2015:
http://www.citephilo.org/
Vous vivez : c'est bien. Mais survivez-vous ? Votre système immunitaire est-il assez bon guerrier ?
La question se pose : notre système de défense doit affronter les multiples infections qui nous envahissent, aux hasards de la vie. Il doit répondre à leur diversité par sa complexité.
Hasard, complexité : deux notions qui permettent d'expliquer le fonctionnement du système immunitaire, et que peut éclairer la philosophie.
"Hyacinthe changé en fleur" (1769), de Nicolas-René Jollain
Les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles
Sophie Martos
| 13.11.2015
En 2014, 1,1 million de sinistres (accidents du
travail, de trajet et maladies professionnelles) ont été reconnus et pris en
charge, dont plus de 750 000 ayant entraîné un arrêt de travail ou une
incapacité permanente, selon le bilan annuel de la branche accidents du travail
et maladies professionnelles (AT-MP) de la CNAM.
Le nombre d’accidents du travail (AT) ayant entraîné
un arrêt ou une incapacité permanente augmente légèrement en 2014 s’élevant à
621 111 contre 618 263 en 2013. La fréquence des accidents du travail est de 34
pour 1 000 salariés. Ces chiffres restent toutefois parmi « les plus bas depuis
1970 », souligne le Dr Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à
la CNAM.
Une association danoise accouche d’une application utile
Paris, le samedi 14 novembre 2015 – Dans quelques jours, l’Organisation non gouvernementale (ONG) danoise Maternity Foundation recevra le prix des droits de l’Homme de l’Ambassade de France, créé par l’ambassadeur de France à Copenhague, François Zimeray. Cette association s’illustre en effet depuis dix ans pour ses actions auprès des femmes enceintes des pays les plus pauvres du monde, frappés par une très forte mortalité maternelle. Avec pour devise : «Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie », l’ONG rappelle systématiquement que 289 000 femmes succombent chaque année dans le monde après des complications liées à l’accouchement, alors que ces dernières pourraient être prévenues dans 90 % des cas par une meilleure formation des professionnels de santé et des femmes et grâce à des conditions d’hygiène améliorées. dans 90 % des cas. Aussi, Maternity Foundation n’écarte aucune voie pour renforcer la sécurité de la naissance dans les pays en voie de développement et notamment pas les nouvelles technologies.
Mères
14/11/2015
Londres, le samedi 14 novembre 2015 - Une naissance fait souvent couler des larmes. Soulagement, délivrance, appréhension se mêlent en un instant où il semble vain de vouloir résister à la douceur de pleurer. Les larmes ne coulent pas toujours uniquement sur les joues des mères ou des pères. Une famille élargie peut également se laisser submerger par l’émotion. Cependant, quand Malin Stenberg a accouché l’année dernière de son fils Vincent en Suède, ce sont des centaines de femmes à travers le monde, des femmes qu’elle ne connaissait pas qui ont pleuré avec elle.
Le deuil d’un enfant qui ne naîtra jamais
Sophie Lewis était devant son poste de télévision lorsque fut annoncée l’arrivée du petit Vincent à Göteborg, une ville de Suède qu’elle n’a jamais visitée et assez éloignée de sa Grande-Bretagne. Elle n’avait jamais vu le visage de Malin et pourtant, les larmes sont venues. « C’était tellement intense. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser ». Car si Sophie Lewis ignore pratiquement tout de Malin, elle partage avec elle le même syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser (MRKH). Quasiment au même âge, Sophie et Malin ont appris qu’elles ne pourraient jamais avoir d’enfant, en raison d’un utérus quasiment inexistant. « Je n’ai pas parfaitement réalisé à l’époque. J’avais seize ans. Je partageais principalement du bon temps avec mes amies » se souvient Sophie dans les colonnes du Guardian. Pour Malin, le choc a été plus immédiat. « Quand on apprend que l’on a pas d’utérus, c’est une partie de sa vie de femme qui s’envole. J’ai du faire le deuil d’un bébé que je n’avais même pas le droit d’espérer » raconte-t-elle dans le Daily Mail.
Faute d’expertise psychiatrique, deux affaires d’infractions sexuelles renvoyées devant le tribunal de Rouen
15-11-2015
Loi. À défaut de psychiatre, un psychologue ne fait
pas l’affaire, a tranché le tribunal de Rouen.
Petite affaire mais qui met crûment en lumière
la pénurie d’experts-psychiatres acceptant de travailler pour la justice.
Jean-Marc C., un Dieppois de 56 ans, est poursuivi pour agression sexuelle et
détention d’images pédopornographiques. Le tout a été commis en 2013 et 2014.
Déstressants colorés
Le Monde 12-11-15
Crayola a lancé ses premiers livres de coloriage destinés aux adultes. Coloring Escapes propose quatre thèmes de dessin (géométriques, nature, jardin et kaléidoscope) et les feutres et crayons de couleur associés. Un bon moyen de retomber en enfance et, surtout, de s'offrir un moyen créatif de déstresser.
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L'art comme outil de prise en charge psychiatrique
10/11/2015
L'Unité pour Malades Difficiles de la Fondation du Bon Sauveur (UMD) a ouvert à Albi en 2011. Le Pôle activités, comprenant entre autres des ateliers artistiques permet la participation des patients à des projets culturels. L'infirmière Valérie Pagès a mené depuis le mois de janvier un projet collectif de réalisation de trois œuvres, avec une trentaine de patients volontaires : le «Melting Paintherapy» a été dévoilé jeudi dernier. «Cette expérience de travail collectif, initiée par l'UMD de Cadillac, nous a permis d'assurer une prise en charge individuelle de nos patients lors des séances de peinture.
samedi 14 novembre 2015
Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique
13/11/15
Valérie Peugeot, chercheuse en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales d’Orange Labs, présidente de l’association Vecam et membre du Conseil national du numérique, nous livre dans cette brève histoire de l’empowerment matière à réflexion sur la longue ambiguïté de ce concept, qui promeut l’”autonomisation”, la “capacitation” ou le “pouvoir d’agir” des individus. Selon les milieux qui l’emploient, le concept a de multiples sens et son appropriation par le monde numérique reflète également une polysémie qu’il nous faut décrypter pour pouvoir mieux l’employer… et le revendiquer. Eclairages !
Le terme d’empowerment fait partie de ces mots qui font irruption dans notre langue depuis une demi-décennie et se disséminent à grande vitesse. Sans doute peut-on en partie expliquer ce succès par son caractère polysémique, une polysémie qui facilite son appropriation dans des contextes et par des acteurs différents, qui explique la difficulté à le traduire et justifie la longévité du terme anglais. L’analyse sémiologique du terme reste à faire. Je tenterai ici d’identifier quelques repères temporels dans l’émergence de ce concept aux États-Unis en particulier, dans sa trajectoire en France et de lever le voile sur les divergences politiques embarquées dans les usages multiples du terme.
Des mouvements féministes aux quartiers noirs de Chicago, la courte histoire de l’empowerment
Même s’il a fait de timides apparitions au début du XXe siècle puis dans les années 30 autour du “community organizing” du sociologue Saul Alinsky [1], c’est surtout au tournant des années 60/70 que le terme empowerment va se répandre. Le climat social explique en grande partie cette diffusion. Dans les pays occidentaux, mais plus particulièrement aux États-Unis, les luttes féministes, antiracistes, homosexuelles se structurent et montent en puissance. Dans les pays du Sud, et notamment en Amérique Latine, les enjeux d’émancipation, à la fois individuelle, collective et sociale des opprimés deviennent de plus en plus prégnants. Ils donneront naissance aux mouvements d’éducation populaire, notamment autour du travail du philosophe et pédagogue brésilien Paulo Freire, mouvements pensés comme une stratégie de mobilisation des individus et des groupes marginalisés pour transformer les rapports de pouvoir, afin de construire une société plus équitable.
Se donner les moyens d’une émancipation individuelle et collective
C’est donc dans ce contexte que va émerger l’empowerment [2], avec pour berceau principal les États-Unis. Ce sont principalement certains mouvements féministes qui vont y propulser le terme, soucieux de faire sortir leur lutte d’une approche victimisante de la femme, qui tend à ne considérer cette dernière que comme dominée et marginalisée, et veulent au contraire lui opposer une image de la femme à la fois compétente et porteuse du changement de sa propre condition. Il s’agit de passer d’une approche de libération (de l’oppression) à une approche d’émancipation autonome. Conjointement, toujours aux États-Unis, le terme va également être mobilisé par une mouvance de travailleurs sociaux qui s’inscrit dans la filiation de Saul Alinsky. Prenant le contre-pied des programmes de lutte contre la pauvreté lancés par le président Johnson dans le cadre de son projet de “great society”, ces travailleurs sociaux qui exercent dans les communautés afro-américaines, tout comme les mouvements communautaires eux-mêmes aux côtés desquels ils agissent, vont associer à l’empowerment la capacité de ces derniers à construire par eux-mêmes les réponses aux questions sociales auxquelles ils sont confrontés.
ASILE PROLIFIQUE
Par Dominique Kalifa —
Nellie Bly, pionnière du journalisme en folle immersion
Il y eut longtemps peu de femmes au panthéon du journalisme, mais Nellie Bly y occupa assez tôt une place de choix. De son vrai nom Elizabeth Cochrane, cette Américaine accéda à la célébrité à 23 ans, grâce au reportage «undercover» qu’elle réalisa pour le New York World de Joseph Pulitzer. Le genre préexistait (l’Anglais James Greenwood l’avait inauguré en 1866 en passant «Une nuit dans un asile de pauvres»), mais Nellie Bly lui donna ses lettres de noblesse.
vendredi 13 novembre 2015
ART BRUT ARCHITECTURES - 13.11.2015 - 17.04.2016
- Initiées en 2013, les biennales de l’Art Brut se poursuivent cette année avec l’exposition Architectures qui rassemble plus de deux cent cinquante dessins, peintures, sculptures et créations textiles. Ces travaux sont dus à cinquante-et-un auteurs d’Art Brut et révèlent la diversité des techniques, des matériaux, des dimensions et des langages formels utilisés.Cette deuxième édition explore le thème de l’architecture et présente une sélection d’œuvres – pour certaines jamais exposées – toutes axées sur le thème du bâti. Représentations de maisons, d’édifices ou de villes, mais aussi plans au sol, élévations de façades, vues en coupe ou en perspective se côtoient et dialoguent. Les auteurs d’Art Brut y font cependant fi des contraintes géométriques et des conventions qui ordonnent d’ordinaire la conception des dessins d’architecture. Ici, les règles de la perspective sont détournées et soumises à une interprétation toute personnelle.
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