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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 6 mars 2015

Les minima sociaux sont loin des critères d’« une vie décente »

LE MONDE |  | Par 

Quel est le budget décent pour un célibataire ou un couple avec deux enfants permettant une participation à la vie sociale dans la France de 2015 ? C’est à cette question de fond que s’est attelé pour la première fois l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). Dans une étude qui doit être rendue publique vendredi 6 mars, l’organisme indépendant s’est penché sur les besoins incontournables au quotidien, et la distance avec le réel du quotidien des Français. Il faut ainsi entre 1 424 euros et 3 515 euros selon la composition du ménage et son type de logement (social ou privé). Bien loin des minima sociaux.


La méthode est nouvelle : des chercheurs français ont réuni 200 ménages vivant dans deux villes moyennes (Tours et Dijon), de tous niveaux sociaux, pour leur demander pour chaque situation sociale quel serait le budget en deçà duquel on ne vit pas décemment. Ils ont ainsi évalué le « panier de biens et de services » nécessaire dans tous les domaines : logement, transports, alimentation, vie sociale, habillement, équipement, hygiène, santé, garde d’enfants… Faut-il disposer d’une chambre pour les enfants de sexe différents, d’une voiture ? Quels soins sont incontournables pour participer à la vie sociale ? Partir en vacances une semaine par an, inviter des amis, prendre un repas à l’extérieur, est-ce indispensable ?

A l’école, les garçons restent moins performants que les filles

Le Monde.fr  | Par 

Si les inégalités de réussite, de niveau d’études et d’orientation entre les sexes se sont réduites au cours des dernières décennies, de forts écarts persistent.

Des filles plus littéraires et studieuses, des garçons plus scientifiques et moins scolaires… Le rapport annuel « Filles et garçons sur le chemin de l’égalité », publié par le ministère de l’éducation nationale vendredi 6 mars − deux jours avant la Journée internationale des droits des femmes −, montre que ce ne sont pas là que des poncifs.

Repère patient : Troubles musculo-squelettiques : le psychisme intervient aussi

06.03.2015

Tête de liste des maladies professionnelles, les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont d’origine multifactorielle et nécessitent une prise en charge conjointe entre le médecin du travail chargé de l’adaptation des postes et le médecin traitant qui diagnostique les troubles. 

J’EXPLIQUE

• Les TMS regroupent un ensemble d’affections péri-articulaires qui touchent les tissus mous (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux, cartilages). Ils se traduisent principalement par des douleurs et une gêne fonctionnelle souvent quotidiennes. L’intensité de la douleur et de la gêne peut varier d’une personne à l’autre, mais aussi au cours du temps pour une même personne.

• Les plus fréquents sont le syndrome du canal carpien (SCC) au poignet, les tendinopathies de la coiffe des rotateurs à l’épaule et l’épicondylite latérale au coude, l’hygroma au genou, les lombalgies et les cervicalgies.

• La fréquence des TMS est importante (34 % des travailleurs déclarent souffrir du dos). Elle augmente avec l'âge. Selon une enquête de la MSA, si les femmes sont moins fréquemment touchées par les accidents du travail avec 25 accidents pour 1 000 assurés contre 45 chez les hommes, elles sont plus exposées aux maladies professionnelles (48 % du total) dont les trois quarts des cas sont en rapport avec des TMS.

En 2009, pour le régime général de l'Assurance Maladie, les TMS représentent plus de 80 % de l'ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles.
• Le tableau 57 (« Affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures ») représentait à lui seul 73% des MP reconnues.

J’INFORME

• Les TMS résultent d'un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé. Ces troubles peuvent apparaître rapidement ; ils s'installent le plus souvent de façon progressive après une longue période de sollicitations intensives des parties du corps atteintes.

• Les facteurs biomécaniques : les mouvements répétitifs, les postures prolongées, les vibrations, l’exposition prolongée au froid sont des facteurs souvent retrouvés. De même les mouvements en force, les postures extrêmes telles que travailler bras au-dessus des épaules, les mouvements de torsion du poignet, du tronc, flexion et extension du coude, etc.

• Les contraintes psychosociales représentent un élément essentiel dans le passage à la chronicité des TMS. La façon dont le travail est perçu par les salariés tels la tension engendrée par les délais à respecter, le manque de reconnaissance professionnelle, les relations sociales dégradées, l'absence de soutien du supérieur hiérarchique et des collègues ou l’insécurité de l’emploi sont des éléments majeurs de cristallisation d’un TMS, que l’on retrouve particulièrement dans les dorso-lombalgies.

• Les facteurs individuels : l’âge, le sexe, une pathologie chronique préexistante (diabète, hypothyroïdie...) sont également des éléments qui influent sur l’expression d’une TMS.

En fait, on retrouve très souvent une intrication de ces 3 facteurs : une personne a été parfaitement capable de conduire une activité pendant de nombreuses années sans problème notable, puis, à la faveur d’un changement de poste, de rythme de travail, d’une modification de l’encadrement, d’un événement personnel, les douleurs s’installent. Elles sont entretenues par la répétition de la situation ou des efforts, le trouble s’organise et conduit à un handicap, des arrêts de travail répétés, des consultations multiples… La complication ultime est bien entendu l’incapacité et la perte du travail.

JE MONTRE

Fig 1

PRISON DE STRASBOURG Un co-détenu pour prévenir le suicide

 Thomas Urbain (AFP) 06-03-15

La prison de l’Elsau à Strasbourg est l’un des sept sites pilotes français pour la prévention du suicide des détenus. Avec un dispositif pas évident à mettre en place : la mobilisation d’un « co-détenu de soutien » pour éviter le passage à l’acte.

La prison de l’Elsau, à Strasbourg, est l’une des sept prisons françaises à expérimenter le dispositif du « co-détenu de soutien ». Archives L’Alsace/
La prison de l’Elsau, à Strasbourg, est l’une des sept prisons françaises à expérimenter le dispositif du « co-détenu de soutien ». Archives L’Alsac
Son nouveau compagnon de cellule, à peine arrivé, sort une lame de rasoir pour se trancher les veines : il lui retire et se prépare à une longue nuit. Le nouveau a prévenu : « Si tu dors, je passe à l’acte. » A. est « co-détenu de soutien » (CDS), recruté par la direction de la maison d’arrêt de l’Elsau à Strasbourg et mobilisé lorsqu’un pensionnaire semble sur le point d’attenter à ses jours.
Strasbourg figurait parmi les premiers établissements pilotes. Ils sont aujourd’hui sept et l’on ne parle plus d’expérience. Au moins trois autres sont sur les rangs. « Les co-détenus sont là au moment où les autres mécanismes de prise en charge ne sont pas disponibles » , notamment la nuit et le week-end, explique Alain Reymond, directeur de la maison d’arrêt de l’Elsau.



Marisol Touraine promet de ne pas toucher aux effectifs hospitaliers d'ici 2017


Le détail chiffré mais officieux, qui circule depuis quelques jours dans la presse, des 3 Md€ d'économies qu'attend le Gouvernement des hôpitaux d'ici 2017 fait réagir, notamment l'idée de supprimer en trois ans 22 000 postes hospitaliers. Pour clore la polémique, Marisol Touraine a promis ce 4 mars "une stabilité globale des effectifs".

Ce 4 mars lors des questions au Gouvernement, sollicitée par le député Céleste Lett (UMP, Moselle) sur l'épineux dossier des emprunts structurés hospitaliers, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes est également revenue sur le plan d'économies 2015-2017 de 10 milliards d'euros (Md€) sur les dépenses d'Assurance maladie, assurant qu'en aucun cas cela n'engendrerait de suppressions de postes à l'hôpital. "Il n'est pas question (...) de baisser les effectifs hospitaliers. C'est dans le cadre d'une stabilité globale des effectifs hospitaliers que nous travaillons dans le cadre de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) pour l'année 2015 et les année suivantes." Pour Marisol Touraine, il s'agit ainsi de clore la polémique née de la publication dans le magazineChallenges, le 27 février dernier (lire l'encadré), d'un chiffrage détaillé officieux des 3 Md€ demandés aux seuls hôpitaux d'ici 2017, notamment 860 millions d'euros (M€) sur la masse salariale. Soit l'équivalent de 22 000 postes ou 2% des effectifs de la fonction publique hospitalière. Cette absence d'objectifs chiffrés de réduction des effectifs hospitaliers est également martelée par le ministère dans un communiqué. Et ce dernier de rappeler que la maîtrise des dépenses "devra être assurée par une politique plus dynamique sur les achats, par la mutualisation de fonctions supports et, plus largement, par l'adaptation des structures aux prises en charge ambulatoires".

Des syndicats des secteurs de la santé et du médico-social appellent à faire grève le 9 avril

Les fédérations CGT, FO et Sud des secteurs de la santé, du social et du médico-social appellent les salariés à participer à la grève interprofessionnelle du 9 avril prochain, dans un communiqué commun daté du 2 mars. Ce mouvement de grève a été lancé par les confédérations CGT, FO et Solidaires. En participant à cette journée de mobilisation, les fédérations veulent "contrer le pacte de responsabilité et l’austérité budgétaire, qui s’appliquent aussi à la santé, aux hôpitaux, au secteur social et médico-social".

jeudi 5 mars 2015

Amour, gloire et bétadine - Chaperon Rouge et diagnostics infirmiers...

04.03.15
Si vous pensez que l'enseignement des diagnostics infirmiers et leur utilisation au quotidien est un tantinet ennuyeux, à la lecture de cette chronique, vous ne verrez plus les choses de la même façon... Quand l'infirmier Morisot fait du pédagogique à sa façon, ça décoiffe... Et pas que les bonnets de Chaperon Rouge !
chaperon rouge
Etudier un conte bien connu - Le Petit Chaperon rouge - et en tirer la substantifique moelle à la lumière de ces précieux diagnostics infirmiers.
Chère tante Yvonne, tu me demandais récemment en quoi consistaient ces fameux « diagnostics infirmiers » évoqués l’autre jour. Ce soir, je prends donc le temps de te parler de ce magnifique outil de communication qui ouvre - enfin - à la profession les portes du monde universitaire. Cette reconnaissance ne règle pas bien sûr tous les problèmes (une augmentation de salaire n’est pas encore à l’ordre du jour...), mais chaque chose en son temps, n’est-ce pas ?Bref, afin de te donner un exemple concret, je te propose d’étudier un conte bien connu - Le Petit Chaperon rouge - et d’en tirer la substantifique moelle à la lumière de ces précieux diagnostics. Dans un souci de clarté, j’écrirai en gras certains passages, que je traduirai ensuite de différentes manières : en langage courant, familier, soutenu, et - cerise sur le gâteau - en diagnostic infirmier. Je me permets en effet d’envoyer un double de cette lettre à mes amis Kevin et Jean-Edouard (des garçons charmants) dont l’univers linguistique est à mes yeux un peu trop fermé. Mais je discute et il se fait tard, comme dirait une de mes connaissance (le ténia) avant d’investir un nouveau squat, rentrons plutôt dans le vif du sujet…

Le début de l'histoire...

Il était une fois une petite fille que tout le monde aimait, surtout sa grand-mère qui ne savait comment lui faire plaisir. Un jour, elle lui donna un chaperon de velours rouge et la fillette le trouva si joli qu’elle ne voulut plus porter autre chose. Depuis, on l’appela le Petit Chaperon rouge".
  • Langage courant (LC) : elle aimait beaucoup ce vêtement.
  • Langage familier (LF) : elle kiffait grave ses fringues.
  • Langage soutenu (LS) : elle s’était follement entichée de cette étoffe colorée.
  • Diagnostic infirmier (DI) : addiction vestimentaire exclusive, associée à un lien familial étroit porteur d’une grande charge affective. 

Dans la peau d’un explorateur du cerveau

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 


Quelle drôle de salle d’attente que celle du docteur Steven Laureys ! Depuis une quinzaine d’années, ce neurologue et chercheur belge reçoit dans son service au CHU de Liège des hommes et des femmes du monde entier qui n’ont jamais vraiment récupéré après un coma, et dont il évalue le degré de conscience.







Ses collègues lui envoient aussi des cas énigmatiques, comme celui de ce quadragénaire en pleine forme qui lui a assuré : « Docteur, je suis mort, je suis cérébralement mort. » En étudiant son activité cérébrale grâce à un examen par PET-scan au glucose, Steven Laureys a mis en évidence de troublantes anomalies. « Son réseau de la conscience de soi faisait apparaître une consommation énergétique très réduite », écrit-il dans un ouvrage passionnant qui vient d’être traduit en français, Un si brillant cerveau. L’homme était en fait atteint d’un syndrome de Cotard, une pathologie rare où les individus s’imaginent qu’ils sont morts, ou que leurs organes le sont.

Quand « Je » est un autre

17/02/2015






Les lecteurs appréciant par ailleurs la musique reggae savent qu’en disant « I and I » (moi et moi) pour signifier « toi et moi », certaines chansons (influencées par la culture rastafari) affirment ainsi que chaque individu constitue un élément indissociable d’un même tout (la divinité). À l’inverse, on sait que l’emploi du pronom personnel « Je » est plus rare chez des sujets psychotiques tendant à parler d’eux-mêmes à la troisième personne, comme s’il s’agissait d’un tiers.
Une étude réalisée aux États-Unis s’appuie sur une approche informatique pour analyser le langage des patients schizophrènes (comparativement à des sujets avec des troubles dysthymiques), en ne s’intéressant pas seulement au fond du discours, mais à la façon dont les patients s’expriment. Les auteurs confirment la raréfaction classique du pronom « Je » (première personne du singulier) et l’emploi plus fréquent de la troisième personne du pluriel (« Ils ») chez les scripteurs schizophrènes, par rapport à des auteurs avec des troubles de l’humeur. Autre constat : les écrits des psychotiques utilisent «moins de mots relatifs au corps et à la nourriture (words describing the body and ingestion), mais plus de mots concernant l’être humain et la religion » (toujours par rapport aux sujets souffrant de troubles dysthymiques). Le langage d’ordre « perceptif et causal » se révèle corrélé négativement au contexte schizophrénique, mais positivement à celui des troubles de l’humeur.

Des astrologues à l’hôpital ?





L'honorable membre du Parlement, David Tredinnick
Londres, le samedi 7 mars 2015 – Outre-manche comme ici, les parlementaires sont à la recherche de moyens pour diminuer les dépenses de santé et désengorger les services médicaux.
Dans cette optique, David Tredinnick, un député conservateur britannique, propose de mettre en avant la médecine alternative et surtout l’astrologie... Il souligne néanmoins que le remboursement par le National Health Service (NHS) de telles consultations des astres risquerait d’aggraver encore les déficits budgétaires du Royaume-Uni !

Le même s’était déjà fait remarquer en 2010 en réclamant le remboursement par les services de la chambre des communes d’une note de plus de 700 livres correspondant à l’acquisition d’un logiciel d’astromancie !

Maureen : «La folie, la drogue ou une rage émotionnelle peuvent expliquer une tel acharnement»

 07/03/2015

Faits divers - Roland Coutanceau, Expert criminologue et psychiatre auprès des tribunaux

Roland Coutanceau
Roland Coutanceau
Psychiatre, criminologue et expert auprès des tribunaux, Roland Coutanceau intervient régulièrement sur des affaires de violence.
Quelle signification peut-on donner à ces soixante-deux coups de couteau ?
Sur ce genre d'affaire, il faut toujours raisonner de façon méthodique. Relier le nombre de coups de couteau à la seule hypothèse d'un acte lié à la folie serait trop restrictif.
Il peut y avoir bien sûr plusieurs explications.
Dans le domaine de la psychiatrie, il y a trois réalités cliniques : l'hypothèse d'un crime de psychotique, c'est-à-dire d'un fou, l'acte d'un drogué, sous l'emprise de produit toxique, ou l'acte de quelqu'un possédé par une rage narcissique ou émotionnelle.

1 PERSONNE SUR 4 SEULEMENT PEUT VOIR L’ENSEMBLE DES COULEURS

VINCENT ABRY 6 mar 2015


Et si on poussait un peu plus loin l’histoire de la robe bleue-noire/blanche-or de la semaine dernière? Saviez-vous que seulement 25% d’entre vous allez être capables de discerner correctement toutes les couleurs de l’image ci-dessous ?
Pour commencer, comptez le nombre de couleurs (bandes verticales) différentes que vous voyez sur cette image :
image couleurs
Résultat du test :
Vous voyez moins de 20 nuances de couleurs: vous êtes un dichromate, comme les chiens, ce qui signifie que vous avez deux types de cônes (récepteurs de couleurs) seulement. Vous êtes susceptible de porter du noir, beige et bleu. 25% de la population est dichromate.
Vous voyez entre 20 et 32 ​​nuances de couleurs: vous êtes un trichromatique, vous avez trois types de cônes (dans la zone violet / bleu, vert et rouge). Vous apprécierez différentes couleurs puisque vous êtes en mesure de les voir. 50% de la population est trichromatique.

Le plan anti-pauvreté de Manuel Valls ne traite pas le mal à sa racine

Le Monde.fr | 

Manuel Valls.

La création d’une prime d’activité pour se substituer au revenu de solidarité active (RSA) et à la prime pour l’emploi (PPE), présentée par le premier ministre le 3 mars, vient symboliquement marquer la fin d’une période ouverte par la réforme du revenu minimum d’insertion (RMI) voulue par Martin Hirsch et adoptée en 2008, au début de l’ère Sarkozy.

Sous cette rupture avec un dispositif qui devait incarner le « travailler plus pour gagner plus » dans les politiques sociales, il existe une forte continuité dans la gestion de la pauvreté. Cette continuité ignore ou dissimule plusieurs dimensions qui font de cette réalité dramatique une question fondamentalement politique.

Familles monoparentales : les femmes séparées sont les plus concernées

VIRGINIE BALLET


La famille monoparentale gagne du terrain. Alors qu’il y a quinze ans, elle ne représentait que 17% des ménages avec enfants, ce taux s’élève désormais à 22%, en 2014. Pas étonnant, dès lors, que l’Insee s’intéresse à cette composante inévitable de la société. Ce mardi, l’institut publie une radioscopie de la famille monoparentale, basée sur 360 000 questionnaires collectés en 2011. Il en ressort que cette année-là, 1,5 million de personnes vivaient sans conjoint avec au moins un enfant mineur. L’Insee s’est également penché sur l'«ancienneté» de ces familles : en moyenne, elles étaient constituées depuis cinq ans et demi. Cette moyenne recouvre toutefois des réalités bien différentes : une sur cinq l’était depuis moins d’un an, et presque autant depuis dix ans ou plus.

Le différentiel public-privé dans les choix budgétaires 2015 en psychiatrie et SSR consterne la FHF

03/03/15

Publiée le 28 février au Journal officiel, l'évolution pour l'exercice budgétaire 2015 des différents objectifs de dépenses d'assurance maladie (Odam) et objectifs quantifiés nationaux (OQN) en psychiatrie et SSR n'est pas du goût de la FHF, laquelle ne cache pas dans un communiqué sa "consternation". L'Odam psychiatrie, qui concerne les structures publiques et privées non lucratives, ne progresse ainsi que de 0,3% à 8,99 milliards d'euros (Md€) là où l'OQN psychiatrie, réservé au privé lucratif, s'accroît de 4,2% à 0,7 Md€. De même, si l'OQN SSR augmente de 3,2% à 2,21 Md€, l'Odam SSR affiche en revanche un repli de 0,4% à 6,17 Md€ (lire ci-contre). En faisant ainsi le choix de "privilégier" les cliniques, le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes confirme que "les acteurs de santé ne sont pas tous logés à la même enseigne quant aux efforts à produire pour sauvegarder nos comptes sociaux et permettre à l'Assurance maladie de contenir son déficit".

Si « Le Généraliste » était paru en mars 1834 Comment on évoquait les maladies de femmes à la Fac en 1834

04.03.2015

« Permettez-moi, pour commencer de vous indiquer les caractères physiques et moraux qui distinguent la femme de l’homme.
Jean-Jacques Rousseau, que l’on trouve partout, a avancé, selon moi, un paradoxe en disant que “la femme est un homme en tout ce qui ne tient pas au sexe », je pense pouvoir aisément démontrer l’erreur dans laquelle est tombé le citoyen de Genève et prouver qu’elle diffère de l’homme, non seulement par sa constitution physique mais encore par ses facultés morales, par ses goûts et même par ses défauts.

En effet, l’observateur distingue promptement la petite fille du petit garçon, par l’allure, par le son de la voix, par la disposition du squelette, par celle des systèmes musculaire, circulatoire, nerveux, glandulaire, cellulaire et même par la nature des sécrétions.

La femme, en se développant, tout en conservant beaucoup de sa constitution primitive, de la délicatesse de ses formes, de la flexibilité de ses organes, acquiert de nouveaux attributs et se trouve enlacée dans une chaîne de besoins aussi inattendus qu’impérieux.

Je vais, Messieurs, vous donner une idée à peu près exacte des différences que la nature a apportées dans la formation des deux sexes, différences que ne peut apprécier l’homme vulgaire.

Le système osseux de la femme diffère notablement de celui de l’homme. Ses os sont moins gros, moins durs. Leurs éminences, leurs apophyses, leurs courbures sont moins prononcées, mais les différences les plus remarquables se trouvent dans les os du thorax et ceux du bassin. La clavicule est plus droite, le sternum est plus court, mais plus large et plus relevé en enfant. La poitrine est donc moins étendue chez la femme que chez l’homme, mais plus évasée. Les cuisses sont moins arquées chez l’homme et les genoux se portent plus en dedans. Cette disposition rend la progression plus pénible chez la femme et lui donne une démarche toute particulière , surtout à cause du déplacement plus prononcé du tronc.

Chez les femmes, on trouve partout une très grande quantité de tissu cellulaire ; il donne à leurs membres une surface uniforme et polie, cette rondeur et ces contours gracieux.

Santé numérique : des inquiétudes sur la protection des données

04.03.2015

Le smartphone va-t-il remplacer le carnet de santé ? La question se pose, à l’heure où les applications et objets connectés dans le domaine de la santé se multiplient. « D’ici quelques années, les nouvelles technologies permettront en soufflant dans son téléphone de surveiller une quinzaine de paramètres physiologiques de première importance », affirme Vincent Genet, de la société de conseil Alcimed. Mais d’après lui, cette « lame de fond inexorable » que constitue la e-santé « entraîne des inquiétudes à partir du moment où des individus saisissent eux-mêmes des données dans un système, sans nécessairement lire toutes les conditions générales ».

mercredi 4 mars 2015

Pour Claude DILAIN par PAUL MACHTO


Le blog de Paul Machto 03 MARS 2015



Je viens d'apprendre aux infos de 19h que Claude Dilain, sénateur de Seine st Denis et ex Maire de Clichy sous bois. Je l'ai très bien connu car il s'est bcp intéressé à nos initiatives d'une psychiatrie humaine ds la cité, soutenant notre équipe, surtout du centre de jour de Montfermeil et l'association Champ libre. Il était chaque année attentif à notre présence lors de la fête de la ville.
Il avait  aussi soutenu l'initiative du Collectif des 39 du 9-3 d'une projection débat à l'Espace 93 à Clichy  du film de Philippe Borrel "Un monde sans fou ?" Qu'il avait honoré de sa présence. 

La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées

Le Monde.fr Par 




La sanction est tombée. Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de défense des droits de l’homme – estime, dans une décision qui doit être rendue publique mercredi 4 mars, que le droit français « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». De ce fait, elle viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».

En France, le déni face aux agressions sexuelles

02/03/2015


En France, 1 femme sur 5 subit des violences sexuelles, mais aussi 1 homme sur 14. Malgré ce bilan glaçant, « le déni et la loi du silence règnent en maîtres ». Ce sont les conclusions d’une enquête ayant évalué l’impact au long terme des violences subies dans l’enfance. Première investigation nationale à donner la parole aux victimes, l’étude réalisée par l’association Mémoire traumatique et victimologie avec le soutien de l’UNICEF France, a interrogé (auto-questionnaire) 1 214 personnes dont 95 % de femmes.

Documentaire "LA VIE DES GENS" en salle le 4 MARS

Saisons après saisons, la pétillante Françoise, infirmière libérale, illumine la vie des gens. Avec beaucoup d’humour et de tendresse, elle fait bien plus que soigner nos ainés… elle préserve le lien social.





Un musée dédié à la maladie mentale, dans le plus ancien hôpital psychiatrique au monde (vidéo)

23/02/15


La plus ancienne institution psychiatrique au monde, l'hôpital Royal Bethlem, près de Londres, a ouvert cette semaine un musée et une galerie d'art retraçant l'évolution historique des traitements des troubles mentaux.

Un musée dédié à la maladie mentale, dans le plus ancien hôpital psychiatrique au monde (vidéo)

Vue du Royal Bethlem Hospital de Londres représenté dans une gravure de W. Hogarth, 176
"Le musée vise à contrecarrer les préjugés autour de la santé mentale", a expliqué à l'AFP Victoria Northwood, la directrice du musée. "L'un des principaux moyens d'y arriver est de faire visiter le site aux gens, afin qu'ils réalisent que ce n'est pas un endroit effrayant, menaçant et sombre".

Découvrez le bar à vin du centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand

AUVERGNE 
  • Céline Pauilhac, Evelyne Rimbert 26/02/2015

    © France 3 Auvergne

  •  

    Le mari de Nicole de Rochegonde est décédé à l'automne dernier. Au centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand. Il a été l'un des tout premiers patients à bénéficier d'une initiative pionnière en France : un bar à vin. Alors qu'il ne souffrait plus et avait retrouvé le goût des aliments, il a eu droit à un demi-verre de vin aux repas de midi et du soir durant ses 2 dernières semaines de vie. Un petit plaisir de bouche aux vertus immenses, pour lui, comme pour ses proches.