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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 2 janvier 2015

Michel Foucault, un amour de genèse

ROBERT MAGGIORI

La première impression est celle que donne un livre tombé derrière les étagères, et que l’on retrouve inopinément vingt ou trente ans après. En le feuilletant, les souvenirs remontent, plus ou moins estompés… l’AG de Sexpol à Jussieu, Wilhelm Reich, les maos, la GP, le MLF et le Fhar, Ivan Illich, le LSD et les «yellow pills»que «l’on prend à l’intérieur même du plaisir sexuel», la castagne avec la «sécurité» de la CGT, les luttes «à Peugeot-Montbéliard», la révolution, Cuba, le Vietnam, la Chine («il y a quand même des choses bien, en Chine»).
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«Une séance vécue comme thérapeutique»

AMANDINE CAILHOL

Chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC), Arnaud Esquerre est un des rares sociologues à s’intéresser au monde de la prédiction, de l’astrologie à la voyance.
Pourquoi le monde universitaire semble si peu s’intéresser à la voyance ?
Ces pratiques sont en effet très peu étudiées. Cela est particulièrement vrai en sociologie. Au cours des premières années de la discipline, au début du XXe siècle, quelques chercheurs se sont penchés sur le sujet, mais aujourd’hui, il n’existe plus aucun espace pour le faire exister. Les anthropologues s’y intéressent un peu plus, mais leurs études se limitent souvent aux autres civilisations et n’abordent pas la voyance en Europe. Ce manque d’intérêt est sans doute lié à un effet de discipline. La profession considère que ces pratiques ne sont pas sérieuses ou qu’elles ne concernent pas nos sociétés modernes. Alors qu’en réalité elles sont partout !

Les femmes létales du IIIe Reich

YANNICK RIPA

Ce titre, un peu racoleur, se réfère sans doute au surnom du public féminin de la Révolution : «les furies de la guillotine», réputées plus cruelles que les hommes. L’historienne, consultante à l’US Holocaust Memorial Museum, veut donc comprendre cette transgression de genre que signe la participation à la Shoah de femmes, assignées par leur éducation à une douceur dite naturelle.

Soirée de réflexion avec les psy-causent

 02/01/2015

Colloques et conférences - Magrin (81)

Les soirées de l'association attirent toujours un nombreux public./Photo DDM, archives.
Les soirées de l'association attirent toujours un nombreux public./Photo DDM, archives.
Vendredi 9 janvier, à 20 heures, à la mairie de Magrin, se déroulera les 19e rencontres de l'association «Les psy-causent». L'invité sera Patrick Landman, pédopsychiatre, psychanalyste et juriste, président d'Initiative pour une clinique du Sujet et à l'origine du mouvement «STOP DSM». Le DSM est utilisé par les psychiatres du monde entier pour orienter un diagnostic psychiatrique. Le DSM est-il toujours dans l'air du temps ? Ne commence-t-il pas à être remis en question ? Peut-on passer à une psychiatrie débarrassée du DSM ?

Le suicide d'une ado transgenre de 17 ans émeut l'Amérique

Par LEXPRESS.fr, publié le 

Leelah, née Josh Alcorn, s'est donnée la mort dimanche dans la banlieue de Cincinatti, aux Etats-Unis. Dans un mot d'adieu publié sur son blog, elle explique son mal-être et les raisons de son passage à l'acte, suscitant de nombreuses réactions. 

Le suicide d'une ado transgenre de 17 ans émeut l'Amérique
Leelah Alcorn, née Josh, s'est toujours considérée comme une fille.
Tumblr / Leelah Alcorn
"La vie que j'aurais eue ne valait pas la peine d'être vécue... parce que je suis transgenre." A 17 ans, Josh Alcorn, dit Leelah, s'est donné la mort dimanche, en banlieue de Cincinatti (Ohio), en se jettant sous les roues d'un semi-remorque, rapporte le journal localWCPO. Dans un dernier post de blog dont la publication avait été programmée, elle a expliqué les raisons de son suicide, incriminant directement ses parents qui souhaitaient qu'elle "soit leur parfait petit garçon chrétien hétérosexuel". Mais, avec ces derniers mots, Leelah est également devenue un symbole de la lutte pour la reconnaissance des transgenres aux Etats-Unis. 

mercredi 31 décembre 2014

Les perturbateurs endocriniens au cœur d'un scandale européen


LE MONDE | 
Par 


L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) préconise l'utilisation de produits de substitution au bisphénol A (BPA), ce qui protégerait la population de tout risque éventuel.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) préconise l'utilisation de produits de substitution au bisphénol A (BPA), ce qui protégerait la population de tout risque éventuel. | DAVID MCNEW/AFP

Le dossier est si explosif qu'il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sa conseillère scientifique, Anne Glover, devrait ainsi réunir dans les prochains jours l'ensemble des scientifiques impliqués dans une violente controverse aux enjeux économiques de taille : quelle position les Etats membres doivent-ils adopter vis-à-vis des perturbateurs endocriniens ?

mardi 30 décembre 2014

La psy au cinéma

30/12/2014




Enseignant à l’Université de Californie à San Diego (États-Unis), Andrew Scull [1] évoque le « traitement du thème de la folie » dans les œuvres de fiction (littérature, cinéma…), entre la Seconde Guerre Mondiale et les années 1980. Pendant cette période, la « prépondérance » de la psychanalyse était manifeste aux États-Unis, y compris implicitement dans certains films à type de « thrillers psychologiques » célèbres, comme Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940), Sueurs froides (Vertigo, Alfred Hitchcock, 1958) ou Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock, 1964). Mais avec le déclin progressif de l’influence de Freud, supplanté par une psychiatrie s’enracinant davantage dans la biologie, le public tend à « attribuer la maladie mentale à des perturbations des neurotransmetteurs, plutôt qu’à des conflits œdipiens ou à des mères réfrigérateurs [2]. » Et (« coïncidence ou pas ? » s’interroge l’auteur), vers la même époque où paraît la troisième édition du célèbre DSM (1980), le cinéma commence à offrir « un tout autre portrait de la profession psychiatrique », avec une vision « massivement antipathique » de psychiatres prompts à prescrire sismothérapies voire mutilations psycho-chirurgicales.

Le bilan médical 2014 en... Psychiatrie

Dépression, addictions, une nouvelle dimension

30.12.2014
2014 a permis de mieux comprendre les mécanismes de la dépression – cognitifs notamment – et a précisé les indications de la stimulation neurologique profonde. Cette année a aussi consacré les stratégies de réduction de consommation d’alcool.
Le bilan médical 2014 en... Psychiatrie - Dépression, addictions, une nouvelle dimension-1
« L’avancée majeure de l’année est l’intérêt porté à la dimension cognitive des troubles mentaux qui revisite la clinique de la dépression?», souligne le Pr Frédéric Rouillon (hôpital Sainte-Anne, Paris). L’apport de la connaissance des réseaux neurocognitifs cérébraux permet en effet de mieux comprendre comment s’organise la pathologie dépressive, notamment les ruminations dépressives, le fonctionnement en boucle, le « réseau par défaut » (quand le sujet n’arrive plus à se concentrer sur une action ou l’écoute de quelqu’un).
Couplés à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, ces progrès dans la connaissance des mécanismes neurophysiologiques de la dépression permettent de nouvelles investigations de la maladie.

lundi 29 décembre 2014

S’émerveiller, le plus sûr chemin pour se définir soi-même ?

CYNTHIA FLEURY

«Cette chose qu’il faut faire, c’est moi qui dois la faire», Vladimir Jankélévitch.
Parler de «fabrication de soi-même» évoque, dorénavant, moins l’apprentissage des Humanités, que les capacités technologiques d’augmentation de soi-même. Se fabriquer, se réparer, se réactualiser, comme le ferait un ordinateur, n’est plus simplement de l’ordre de la métaphore. Les anciens voulaient devenir un «nom». Les postmodernes veulent devenir un «chiffre». Non plus la finalité de l’action, mais sa mesure. La quantification de soi est le dernier avatar de l’homme sans qualités. Et pourtant, l’idéal renaissant de Pic de la Mirandole n’a pas été conquis. Vers la fin du XVe siècle, le Discours sur la dignité de l’hommedécrit ce dialogue résolument moderne entre le Divin et sa Créature : «Le parfait artisan décida finalement qu’à celui à qui il ne pouvait rien donner en propre serait commun tout ce qui a été le propre de chaque créature. Il prit donc l’homme, cette œuvre à l’image indistincte, et l’ayant placé au milieu du monde, il lui parla ainsi : "Je ne t’ai donné ni place déterminée, ni visage propre, ni don particulier, ô Adam, afin que ta place, ton visage et des dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. La nature enferme d’autres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre, entre les mains duquel je t’ai placé, tu te définis toi-même. Je t’ai mis au milieu du monde, afin que tu puisses mieux contempler que, souverain de toi-même, tu achèves ta propre forme librement, à la façon d’un peintre ou d’un sculpteur."»
Achever sa propre forme, semble dire Pic, plus encore qu’achever sa propre matière. La raison divine de la création de l’homme, réside, d’ailleurs, dans le fait, qu’ayant achevé son ouvrage - le monde -, Dieu a ressenti un manque. Qui pour admirer et aimer son œuvre ? C’est alors qu’il songe en dernier lieu à produire l’homme. Autrement dit, si Dieu crée des merveilles, l’homme sera, quant à lui, la puissance de l’émerveillement, avant même d’être une puissance autonome de définition personnelle. Et qui sait si la capacité d’émerveillement n’est pas le plus sûr chemin vers celle de se définir soi-même ?

Miss Schizophrénie

Tunisie 23/12/2014 


 Miss Monde Muslimah 2014 : F. Ben Guefrache (Tunisie), B. Adebayo (Nigeria) et S. Zand (Iran).
Miss Monde Muslimah 2014 : F. Ben Guefrache (Tunisie), B. Adebayo (Nigeria) et S. Zand (Iran). © Adek Berry/AFP

Le mois dernier, pendant que vous vous intéressiez aux scrutins politiques en tous genres (Tunisie, UMP...), je me passionnais pour les concours de beauté. C'est mon côté "bonne femme", diriez-vous. Avant Miss France, ce fut Miss Monde Muslimah. Et vous savez quoi ? La lauréate de la quatrième édition du concours de beauté islamique, qui a eu lieu le 21 novembre en Indonésie, était... tunisienne !

Une certaine Fatma Ben Guefrache, distinguée parmi les 26 candidates tous voiles dehors. Ma compatriote de 25 ans a pleuré de joie. Et moi de dépit. Il me fallait admettre, en effet, que le Printemps tunisien était passé par là. Que les filles de Bourguiba - qui n'avaient rien à envier à celles de Mme de Fontenay - pouvaient aujourd'hui troquer le code du statut personnel contre celui de la morale islamiste.



Quelle prévalence de la schizophrénie en Chine continentale ?

23/12/2014




Malgré l’insuffisance des données pour certaines régions de la Chine, une méta-analyse évalue la prévalence de la schizophrénie dans ce pays où les standards diagnostiques et thérapeutiques convergent désormais avec ceux de l’Occident. Exerçant à l’Université du Guangxi, à Nanning[1] (au sud-est de la Chine), les auteurs ont exploré la littérature médicale consacrée à la prévalence de la schizophrénie en Chine dans les sources d’informations habituelles (PubMed, Embase…) et dans quatre bases de données spécifiques à la Chine (Biological Medical Literature database, Chinese National Knowledge Infrastructure, Chongqing VIP, et Chinese Wang Fang). Publiés en chinois ou en anglais entre janvier 1980 et juillet 2013, les articles comportaient les mots-clefs : « schizophrénie », « prévalence », « trouble psychiatrique », « maladie mentale », « épidémiologie », et bien sûr « Chine. » 

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SYLVIANE, EN OBLIGATION DE SOINS

Bruno Daviet et Isabelle Vaillant, infirmiers; Corinne Belleville, cadre infirmier
Nbre de pages : 5

Sylviane, une jeune patiente borderline et polytoxicomane, est prise en charge dans une petite unité de psychiatrie pénitentiaire suisse. Cette structure originale et les soins proposés sont basés sur les concepts de rétablissement et de réinsertion.

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Malades mentaux errants au Bénin : les grands abandonnés de la République

BENIN 24 décembre 2014

Comment expliquer la présence des malades mentaux errants dans la nature au Bénin ? Cette question, il faut le constater, ne vient pas spontanément à l’esprit de beaucoup de béninois, y compris principalement les pouvoirs publics, tant ces malades mentaux, de tous les temps, sont abandonnés et cruellement jetés dans la poubelle sociale, dans des conditions horribles et indignes des êtres humains.

Dijon, Nantes, Joué-les-Tours : «Ce sont des personnalités différentes»

24/12/2014

Faits divers - Roland Coutenceau, Psychiatre, auteur de «Faut-il être normal ?» (Éditions Michel Lafon)

Dijon, Nantes, Joué-les-Tours :  «Ce sont des personnalités différentes»
Dijon, Nantes, Joué-les-Tours : «Ce sont des personnalités différentes»
Comment analysez-vous les personnalités de ces chauffards de Dijon et Nantes ?
Dans les deux dernières affaires, nous sommes dans une logique de motivations tout à fait différentes. Le chauffard de Dijon est un homme qui a été hospitalisé à de très nombreuses reprises, et les psychiatres parlent de psychose mystique. On est donc là face à une maladie mentale, un délire chronique à thématique mystique, qui peut provenir d'une schizophrénie. Cela dit, le délire chronique peut être infiltré dans une ambiance culturelle, même si là, il s'agit d'un délire de déformation de la religion. Il peut être imprégné par ce qu'il entend et faire un amalgame avec l'islamisme, même si cela est secondaire par rapport à son délire.
Le cas de Nantes est-il différent ?
Oui, car nous avons là une dynamique agressive suivie d'un suicide. Et cette dynamique est caractéristique de troubles de la personnalité névrotiques.

Des chercheurs utilisent nos tweets pour mesurer notre santé mentale

Le , par Amine Horseman

Des étudiants et chercheurs de l'université Johns Hopkins ont récemment publié une étude qui consistait à détecter la dépression chez les individus en utilisant leurs tweets.

En effet, en examinant automatiquement les tweets des utilisateurs qui ont mentionné publiquement leur diagnostic et par la recherche d'indices de langage liés à certains troubles, ces chercheurs ont mis au point un algorithme pour reconnaître automatiquement les troubles de stress post-traumatique, la dépression, les troubles bipolaires ainsi que les troubles saisonniers. Ce qui toucherait, selon l’organisation mondiale de santé, près de 350 millions de personnes à travers le monde, donc les plus grands taux calculés dans l’Afghanistan, la Suisse, les USA et la Chine.

« Nous ne cherchons pas à remplacer les méthodes de suivi de la maladie mentale », annonce un chercheur du département de mathématiques appliquées et de statistiques qui avait participé à la recherche. « Nous pensons que nos nouvelles techniques pourraient compléter ce processus. Nous essayons de montrer que l'analyse des tweets pourrait permettre de découvrir des résultats similaires, mais pourrait le faire beaucoup plus rapidement et à un coût beaucoup plus réduit ». Cet algorithme recherche des mots et des structures linguistiques associées à ces affections, y compris des mots indices liés à l'anxiété et l'insomnie, et des phrases telles que : «Je ne veux pas sortir du lit ». Bien que ce procédé paraisse simple aux premiers abords, les résultats ont montré que c’était assez efficace pour recueillir des données sur la santé mentale des utilisateurs.



dimanche 28 décembre 2014

D'un masque l'autre


L’Occident n’a rien compris aux masques…



 


Dans son bel ouvrage Les Masques, M. Georges Buraud a été le premier à dégager le sens profond du besoin qui, en tous temps et en tous lieux, a porté l'homme à dérober son visage derrière une figure modelée à l'apparence d’un animal, à l’image d’un ancêtre ou conçue comme représentative d’un dieu. Il montre comment cet homme, nanti du pouvoir d’observer les émotions que son apparition déchaîne chez autrui sans rien livrer des siennes propres, s’identifie bel et bien avec l’être pour lequel il cherche à se faire passer, comment il participe et fait participer tout son groupe aux forces occultes qui mènent le monde. 


L’art de ne rien faire

26 DÉCEMBRE 2014


Que fait-on quand on ne fait rien ? C’est une question qui m’occupe.
Il est rare, dans les romans, que les personnages ne fassent rien. Par exemple, quand le Ravel de Jean Echenoz ne fait rien, il s’agite pas mal : «De la cuisine au salon, via la bibliothèque et le piano, un dernier petit tour dans le jardin, Ravel peut avoir fort à faire même s’il n’en fait rien, jusqu’à ce qu’il faille bien finir par aller se coucher.»
Evidemment, il y a les oisifs professionnels, les rentiers, Marcel dans la Recherche : «C’est vendredi matin, et on rentre de promenade, ou bien c’est l’heure du thé au bord de la mer.» Quand Mme Bovary ne fait rien, c’est que la bonne s’occupe du ménage, et qu’elle, Emma, a le front collé au carreau, et rêve à un homme qui vient. La tache de buée s’agrandit sous son visage, le temps passe, et sa respiration.

Les sages-femmes font désormais partie du "personnel médical"

27.12.2014

C’est l’épilogue d’un des plus long conflit que Marisol Touraine ait eu à gérer jusque là. Un décret officialisant la création d'un "corps des sages-femmes des hôpitaux", annoncé en mars par la ministre de la Santé Marisol Touraine, a été publié vendredi au JO. Selon le texte, la gestion des sages-femmes dépend désormais du personnel médical et non plus du paramédical. Le texte dispose en effet que "les sages-femmes des hôpitaux relèvent de la direction chargée du personnel médical pour la gestion de leur affectation et de leur carrière".

Le courant à haute fréquence, vrai espoir pour la psychiatrie


SUISSE
CERVEAU

La stimulation cérébrale profonde, d’abord utilisée en neurologie, pénètre peu à peu le champ psychiatrique. Efficace contre les troubles compulsifs, elle est testée pour soigner d’autres pathologies.

Par Elisabeth Gordon. Mis à jour à 09h11 
Image: LMD