Le travail ne fait en général pas l’objet d’un traitement spécifique de la part des psychanalystes. Tantôt rangé du côté de la réalité matérielle (par opposition à la vie fantasmatique), tantôt assimilé à un décor sur lequel pourrait se rejouer la névrose infantile, le travail ne trouve sa place dans la cure que de manière secondaire. Pourtant il s’impose de plus en plus dans la pratique analytique...
Les travailleurs sociaux entre certification et professionnalisation… une formation impossible ?
Nous avions consacré notre numéro 56 d’octobre 2004, coordonné par P. Sanchou, P. Teil et D. Turrel, à « La formation en questions ». Dix ans après, nous reprenons ce thème essentiel pour la galaxie des travailleurs sociaux qui s’est multipliée, venant questionner le devenir du social et, dans cette société en pleine mutation qui vient mettre à la question l’insu, l’impossible de toute transmission,...Lire la suite ...
pédopsychiatre, membre de la Société Belge de Psychanalyse, Directeur de laRevue Belge de Psychanalyse
Dans cet article, les auteurs analysent la saga de Harry Potter au fil des sept tomes du roman de J.K. Rowling sous deux angles principaux : -Les relations et aventures des différents personnages, dans un monde magique parallèle au monde réel, peuvent être lues comme une description métaphorique des processus développementaux et défensifs au cours de la période adolescente de 11 à 18 ans.
Passé l’âge d’or, en France, des années 1960-1980, la psychanalyse a perdu régulièrement de son influence et de son attrait, que ce soit auprès des intellectuels, des acteurs de la santé mentale ou de l’opinion publique.
[...] L’ouvrage en propose une analyse méthodique et sans complaisance, non dans le dessein d’accabler une fois de plus la psychanalyse, mais d’en appeler au contraire à un sursaut qui lui rendrait sa crédibilité pratique et sa vitalité théorique.
De nombreux services sont réduits à un ryhtme minimal à l'instar de celui des cantines, l'hygiène des malades, etc...
Les travailleurs de l'hôpital psychiatrique Fernane-Hanafi de Oued Aïssi risquent de ne pas recevoir leur paie du mois de décembre car le nouveau directeur qui devrait la signer est toujours interdit d'accès à l'enceinte de l'établissement.
La crise persiste au sein de l'Etablissement hospitalier spécialisé en psychiatrie Fernane-Hanafi de Oued Aissi, situé à sept kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on constaté, hier.
En effet, l'entrée principale de l'hôpital est toujours bloquée par une partie des travailleurs. Ces derniers observent une grève illimitée depuis plus de 20 jours dans le but d'exiger le maintien à son poste de l'ex-directeur de l'établissement dont la tutelle a mis un terme à ses fonctions. Ce dernier, pour rappel, a été remplacé par un nouveau responsable qui ne parvient toujours pas à regagner son bureau.
Les travailleurs contestataires, dont une partie fait partie de la section syndicale locale de l'Union générale des travailleurs algériens, semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leur revendication: c'est-à-dire le retour de l'ancien directeur pour des raisons qui restent encore inconnues, d'après des travailleurs du même hôpital ne se sentant pas concernés par cette grogne.
En voilà au moins quelques uns qui ne feront pas grève à la fin du
mois. Les militants du Syndicat de la Médecine Générale qui se retrouvent
vendredi 5 et samedi 6 décembre à Toulouse bouderont le mot d’ordre à peu près
unanime des syndicats. Ce n’est pas que la loi Touraine soit leur tasse de thé.
Pour Didier Ménard, c’est « une
occasion loupée à tous les points de vue ». Et le président du SMG d’égratigner «une loi impressionniste qui agit
par petites touches très diversifiées et dont aucune ne fait système. » Mais
faire grève dans ces conditions ? Pas question ! Au SMG, on est d’accord sur le
diagnostic -le gouvernement "méprise la médecine générale"- mais pas
sur les revendications : "Ce n’est pas en s’enfermant dans des
revendications tarifaires autour du prix de la consultation et en tournant le
dos au tiers payant que l’on peut espérer être compris des citoyens de ce pays,
au moment où la crise économique fait tant de mal à la population,"
explique-t-on.
Exercice collectif et coordonné, fin du paiement à l’acte,
transition d’un système de soins vers un système de santé… Actuellement au cœur
du débat public, ces pistes de réforme figurent depuis 1974 dans la charte
fondatrice du Syndicat de la médecine générale (SMG). Son président, Didier
Ménard, aime à le rappeler alors que s’ouvre le 40e congrès de l’organisation. « Ca n’est pas tout neuf tout neuf
», admet-il, « mais nos revendications deviennent réalité car le système évolue
». En guise d’introduction à ces rencontres annuelles, le SMG affirme donc la «
nécessité de construire un nouveau système de santé ».
Fustigeant le décalage entre les besoins de santé de
la population et
40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,
40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,
VÉRONIQUE SOULÉ Des élèves dans la cour de l'école Jean-Rostand, à Bondy. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
La possible remise en cause de la façon de noter les élèves fait enrager la droite et divise les experts.
«C’est la meilleure de la classe»,«Moi j’ai eu 15 au contrôle, et toi ?», «Les enfants, vous avez eu des notes aujourd’hui ?»… Et si un jour, on devait se passer des bonnes vieilles notes et moyennes, et qu’il fallait se contenter de bilans rédigés, de lettres ou de chiffres sur une échelle réduite ? La question, serpent de mer du débat éducatif, est de nouveau d’actualité. Avant même qu’une réforme soit annoncée, la droite est partie en croisade. La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, est prévenue : si elle veut faire bouger les choses, comme elle y semblait prête, elle risque l’embrasement.
9h45 MOMENTS CRUCIAUX DE L’ADOLESCENCE Présidente :Liliana Salazar-Redon Anna Attal, Les décrocheurs, un impossible alignement à la norme Hélène de la Bouillerie, Pas de bébé pour Mélina, Maïeutique singulière Mathilde Madelin, Grosse fatigue Gérard Pape, La parole : ses passes et ses impasses Conversation avec Nathalie Georges FIL ROUGE : Serge Cottet
Le député UMP Jean Leonetti et son homologue socialiste Alain Claeys, chargés en juin 2014 par Matignon d’une mission sur la fin de vie, rendront leur copie à l’exécutif « le 12 décembre ou plus tard », selon Jean Leonetti.
Nourrie par six mois d’audition, leur mission devrait conduire à une proposition de loi, associée à un rapport. « Nous sommes en cours de finalisation ; nous sommes déterminés à aboutir »,explique au « Quotidien » le député des Alpes-Maritimes. La PPL devrait aborder la sédation en phase terminale et les directives anticipées qui pourraient être rendues plus contraignantes ; en dehors du cadre législatif, des propositions devraient concerner les soins palliatifs.
« Une mère enceinte et qui boit excessivement ne se rend pas, selon nos lois, coupable d’un crime si son enfant naît handicapé par la suite », a estimé hier une cour d’appel au Royaume-Uni. Ce jugement très attendu constitue une défaite pour un conseil municipal du nord-ouest de l’Angleterre qui avait demandé une compensation financière pour sa prise en charge d’une petite fille de sept ans, lourdement handicapée.
Si en cancérologie les opioïdes forts sont considérés comme le « gold standard » des antalgiques, leur emploi dans les autres douleurs chroniques est d’avantage discuté. Face au risque potentiel de mésusage et de dépendance, les nouvelles recommandations de la SFETD rassurent et prônent une utilisation décomplexée mais raisonnée.
L’envolée des mésusage et des dépendances et la survenue de décès liés à la prise d’opioïdes ont amené les états-Unis – qui consomment 10 fois plus de morphiniques que les Européens – à en restreindre l’usage avec des recommandations plutôt contraignantes.
En France, la tendance semble davantage à optimiser les prescriptions qu’à les restreindre, comme en témoigne le projet de recommandations sur la prescription des opioïdes forts dans la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) élaborées par la SFETD* et présentées lors de son congrès annuel (Toulouse, 20-22 novembre). « Nous voulons décomplexer l'usage de la morphine, commente Virginie Piano (co-auteur de ces recomandations, Marseille), tout en l'encadrant pour améliorer l'efficacité et la sécurité de la prise en charge des DCNC et éviter des déremboursements ou des retraits de molécules, notre arsenal thérapeutique étant déjà limité. » La SFETD présentait la première mouture de ces recommandations (15 au total sur 40 pages) destinées au médecin généraliste qui pourront être nuancées par les remarques des prescripteurs. à noter qu'elles ne concernent ni la méthadone ni les voies IV et SC, ni, bien sûr, l’intrathécale.