Présentée, ici, par Jocelyne Errero et Patrick Erdeven, cette nouvelle salle d'audience, particulièrement fonctionnelle, est constituée d'une vaste table autour de laquelle prennent place tous les intervenants de ces mesures de placements.
Saint-Maur. Depuis septembre, une salle d’audience est ouverte au pôle de psychiatrie des Grands-Chênes, pour statuer sur les soins sans consentement.
C'est une des illustrations de nos libertés, se félicite Me Marie-Dominique Patureau de Mirand, avocate, en évoquant la nouvelle salle d'audience, située au pôle de psychiatrie Les Grands-Chênes, route de Gireugne. Un lieu où la justice est rendue deux fois par semaine dans le cadre des hospitalisations d'offices.
Autrefois, « certaines de ces hospitalisations étaient abusives et des personnes se retrouvaient internées, parfois très longtemps et sans raison justifiées ». Ce n'est donc, aujourd'hui, plus le cas, puisqu'au terme d'une audience se déroulant aux Grands-Chênes, c'est le juge des libertés qui prononce la décision finale.