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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 octobre 2014

Le volontariat dans la PDS, « une décision pas particulièrement judicieuse », selon Touraine

02/10/2014

« En 2003, la décision d’introduire le volontariat dans la permanence des soins ambulatoire (PDS-A)n’a pas été particulièrement judicieuse »MarisolTouraine, ministre de la Santé, a pesé ses mots lors de son audition ce jeudi par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur laPDS. Cette instance terminait son travail de consultation, avant la rédaction de son rapport, par l’audition de la ministre de tutelle.
« Faut-il remettre en question ce volontariat ? Plus de dix ans après, je crois qu’il faut faire avec, mais il a été source de difficultés, poursuitMarisol Touraine. Il a contribué à faire de l’hôpital le seul lieu où se rendre en dehors des heures d’ouverture des cabinets médicaux. Le réflexe est de se rendre aux urgences car elles fonctionnent en permanence. Je crois que la solution ne consiste pas en une remise en question du volontariat, mais de prendre acte de cette situation. »

La combinaison psychothérapie-antidépresseurs préférable pour traiter la dépression

BELGIQUE 02 Octobre 2014

La psychothérapie combinée aux médicaments antidépresseurs est préférable pour traiter la dépression, selon la dernière étude menée par le Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE) à la demande de la cellule "Psychotropes" du SPF Santé publique. 

Projet de loi santé : les praticiens hospitaliers obtiennent des gages sur la gouvernance hospitalière

01/10/2014


Les cinq intersyndicats de praticiens hospitaliers (Avenir hospitalier, CMH, CPH, INPH et SNAM-HP) ont obtenu de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) et du cabinet de Marisol Touraine, rencontrés ce mardi, de modifier le volet gouvernance hospitalière du projet de loi de santé en faveur de la communauté médicale.
Une nouvelle rencontre est prévue le jeudi 9 octobre avec la ministre de la Santé. La nomination du chef de pôle ne serait plus le seul fait du directeur, mais aurait lieu sur proposition d’un candidat par la commission médicale d’établissement (CME).
Renvoyée par décret, la nomination des chefs de service ne serait également plus du ressort unique du directeur d’établissement. Des amendements favorables aux médecins pourraient aussi porter sur le règlement intérieur de la CME et de l’hôpital. Pour ce qui est du directoire, le corps médical pourrait en partie décider de la nomination des praticiens hospitaliers.

Les métaphores aux sources de la pensée

Le Monde Blogs 
L'essayiste Michael Chorost (Wikipédia@MikeChorost) a publié un long article dans la Chronicle Review sur la connexion profonde existant entre métaphore et langage. Sujet sur lequel le linguiste George Lakoff travaille depuis plusieurs décennies, et qu'il a notamment exposé dans son livre écrit en compagnie de Mark Johnson et publié en 1980, Metaphors We Live by (traduit en français sous le titre : Les métaphores dans vie quotidienne). Pour ce chercheur, en effet, toute notre pensée est conditionnée par notre corps : elle est incarnée. Les chercheurs parlent d'ailleurs de "cognition incarnée" ou embodied cognition.
L'un des exemples les plus puissants de cette pensée métaphorique, selon Lakoff, est la façon dont nous exprimons le temps en fonction de l'espace. Ainsi, les mots "avant" et "après" sont des termes spatiaux utilisés pour exprimer des relations temporelles. Même nos formes de réflexion les plus abstraites procèdent de métaphores issues de notre perception corporelle. Par exemple, l'ensemble des entiers en mathématiques peut-il être perçu comme une ligne dotée d'un point de départ (le zéro), et sur laquelle on peut avancer ou même reculer (les nombres positifs et négatifs).
Lakoff ne s'est pas imposé facilement. Au début de sa carrière, il s'est heurté àNoam Chomsky et à ses disciples qui considèrent le langage comme un système formel de relations câblées dans le cerveau. Mais aujourd’hui, de plus en plus, son point de vue tend à se répandre. Il faut dire qu'il est frappé au coin du bon sens !
Les travaux de Lakoff ne sont pas nouveaux. Mais l’article de Chorost nous parle d'une série d’expériences effectuées en IRM, destinées à tester cette pensée métaphorique. Rappelons ici ce principe de base, souvent oublié : les images IRM ne sont pas paroles d’évangile, ce sont juste des indications...
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Image : George Lakoff

Comment notre cerveau réagit aux métaphores


Dans un article publié en 2011 dans le Journal of Cognitive Neuroscience (.pdf), l'équipe de Rutvik Desai, psychologue à l'université de Caroline du Sud est arrivée à la conclusion que lorsque nous pensons en fonction d'une métaphore utilisant un verbe d'action (par exemple "prendre un râteau"), les zones moteur du cerveau qui lui sont associées tendent à s'activer. Les chercheurs ont également travaillé sur les métaphores texturales : si vous dites : "elle a vécu un moment très dur" les régions du cerveau liées à la perception de la dureté se mettent effectivement en route.

« L’évolution humaine est un phénomène bioculturel »

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Propos recueillis par 
Directeur de département à l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire de Leipzig (Allemagne), le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin est invité par le Collège de France à donner un cycle pluriannuel de conférences, dont la première est prévue mercredi 8 octobre, sur les évolutions récentes de son domaine de recherche et les perspectives qu’elles ouvrent à la communauté scientifique.
En paléoanthropologie, la découverte la plus médiatisée de ces dernières années a été la preuve, apportée en 2010 par les chercheurs de votre institut, d’une hybridation entre néandertaliens et hommes modernes. Comment une telle avancée a-t-elle été possible ?
Il a fallu résoudre d’importants problèmes méthodologiques pour extraire l’ADN fossile et éviter sa contamination par de l’ADN moderne. Mais surtout, la baisse énorme des coûts du séquençage a été cruciale. Lorsque l’on a entrepris, voici presque vingt-cinq ans, de séquencer le génome humain, les estimations du coût étaient telles – environ 3 milliards de dollars – que de nombreux laboratoires ont dû s’associer pour mener à bien le projet. Le séquençage de génome néandertalien a coûté 1 000 fois moins et, quelques années plus tard, les coûts ont encore baissé d’un facteur 1 000 !
Cela dit, cette découverte n’a fait que confirmer ce que beaucoup supposaient. Deux espèces sœurs de mammifères, séparées depuis moins de 2 ou 3 millions d’années, ont toutes les chances de pouvoir s’hybrider, voire de produire une descendance féconde. Il y a de nombreux exemples dans la nature. Les hommes modernes et les néandertaliens s’étant séparés depuis environ un demi-million d’années, la plupart des spécialistes convenaient qu’une hybridation avait pu se produire. La vraie question portait plutôt sur l’ampleur du phénomène : cosmétique ou massif. Les opinions étaient très variées. Pour l’heure, la paléogénétique tranche plutôt en faveur du cosmétique, avec seulement 2 % du génome de populations humaines non africaines actuelles provenant de l’homme de Neandertal.

La majorité des personnes âgées dans le monde n'a aucune sécurité de revenu

Le Monde.fr Par 
Le vieillissement de la population est un casse-tête pour le gouvernement japonais qui doit assurer le financement des retraites et des dépenses de santé avec une population active qui décline d'année en année du fait de la baisse de la natalité.
Près d'une personne sur deux dans le monde (48 %), ayant dépassé l'âge de la retraite, ne bénéficie d'aucune pension. Et une bonne part des 52 % restant ne perçoit qu'une prestation insuffisante pour vivre. C'est le constat alarmant dressé par l'Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport publié mardi 30septembre, consacré à « La protection sociale des personnes âgées ».

« La majorité des personnes âgées, hommes et femmes, n'ont aucune sécurité de revenu, ni possibilité de prendre leur retraite et doivent continuer de travailler autant qu'elles le peuvent, souvent dans des conditions de précarité, avec de faibles rémunérations », explique Christine Behrendt, spécialiste des politiques de protection sociale à l'OIT et co-auteure du rapport qui passe au crible les politiques récentes de 178 pays.

Les hôtels sociaux, facteurs de précarité pour les familles

LE MONDE | Par 
Une enquête du SAMU social décrit les effets sanitaires et scolaires désastreux d'une vie instable (photo d'illustration).
Enfants déscolarisés, insécurité alimentaire, problèmes de santé… Pour les familles en situation d'exclusion, la vie en hôtel social a des conséquences désastreuses. Au point, selon le SAMU social, que le système est arrivé à un point de blocage. Depuis 2010, les familles en demande d'hébergement d'urgence à Paris sont plus nombreuses que les personnes isolées. De ces ménages, dont les trois quarts en Ile-de-France sont orientés vers des hôtels sociaux, on ne connaissait que peu de chose.
Pour la première fois, une enquête d'ampleur intitulée « Enfants et familles sans logement », diffusée mercredi 1er octobre et réalisée par l'Observatoire du SAMU social, un centre d'études financé par des organismes publics et privés, permet de connaître les parcours et les conditions de vie de cette population. Et met en lumière les effets délétères d'une vie ballottée d'hôtel en hôtel.
Les 801 familles de l'échantillon retenu résident en hôtel social, en centre d'hébergement d'urgence (CHU), de réinsertion sociale ou pour demandeurs d'asile (CADA). En moyenne, ces familles sont sans domicile depuis trois ans et ont déménagé 4,3 fois. Cette mobilité est plus fréquente pour ceux hébergés à l'hôtel qu'en CHU.

L’irresponsabilité pénale à l’ère des neurosciences

04/10/2014
Ottawa, le samedi 4 octobre 2014 – La notion d’ «irresponsabilité pénale » qui suspend les poursuites judiciaires des criminels atteints de troubles psychiatriques ayant « aboli » leur jugement au moment des faits a entraîné de nombreux débats en France, notamment quand certains (dont l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy) ont suggéré que si l’emprisonnement semblait de fait devoir être évité, une comparution pourrait néanmoins être envisagée. Outre les questionnements idéologiques autour de la pertinence de juger les personnes atteintes de troubles mentaux majeurs, ces controverses concernant la notion d’irresponsabilité pénale mettaient une nouvelle fois en lumière les limites de l’expertise psychiatrique, sur laquelle se fonde pourtant la décision des magistrats à l’heure de décider des suites à donner à une affaire.

Les neurosciences au secours des experts psychiatres auprès des tribunaux ?

Dans de nombreux autres pays, l’influence jouée par d’éventuels troubles psychiatriques dans le passage à l’acte d’un criminel n’est pas examinée en amont du procès mais au cours de celui-ci. Cette différence renvoie à des jurés non professionnels le très difficile rôle de déterminer si cette « circonstance » peut être retenue. Pour ces jurés, les possibles contradictions des spécialistes et le caractère nécessairement faillible de l’expertise médicale renforcent la complexité de leur dilemme. Cependant, à la faveur du développement des neurosciences, un nombre croissant de spécialistes estiment que dans l’avenir les experts psychiatres pourront s’appuyer sur l’imagerie ou sur des marqueurs biologiques, permettant ainsi d’assoir leur diagnostic et de mieux emporter la conviction du jury quant à la présence ou non d’un trouble mental ayant pu altérer ou abolir le jugement du prévenu et devant ou pas entraîner une sanction différente.

Tenter de comprendre « le Mal »

Ce développement des neurosciences et leur utilisation judiciaire dans le cadre notamment de la détermination de la « responsabilité » d’un criminel constituent le sujet d’une note récente du journaliste scientifique canadien Jean-François Cliche sur son blog. Il faut dire que le Canada a été récemment troublé par plusieurs affaires judiciaires dont les auteurs présentaient manifestement des troubles psychiatriques majeurs. Une importante émotion a ainsi traversé la population lors de la récente libération d’un ancien cardiologue, Guy Turcotte, ayant tué en février 2009 ses deux enfants et qui à l’issue d’un premier procès a été jugé « non criminellement responsable » en raison des troubles mentaux dont il est atteint. Par ailleurs, ce lundi s’est ouvert le procès de Luka Rocco Magnotta, qui en mai 2012 a sauvagement assassiné et démembré un étudiant chinois mettant en scène dans une vidéo sur internet ce crime sordide. Ces cas bien que très différents ont inspiré à Jean-François Cliche une réflexion sur les décryptages proposés aujourd’hui par les neurosciences pour ces manifestations incompréhensibles du « mal », selon son expression. Le journaliste se réfère notamment à deux ouvrages parus récemment au Canada « Murderous Minds. Exploring the Criminal Psychopathic Brain : Neurological Imaging and the Manifestation of Evil » du neuroscientifique Dean Haycok et « The Anatomy of Violence. The Biological Roots of Crime » d’Adrian Raine, professeur à l’Université de Pennsylvanie.

Exclusif : la majorité des professionnels de santé ne conseillerait pas à leurs enfants de choisir leur métier !

25/09/2014

Robert Debré, premier représentant d'une dynastie de médecin, père de Claude Debré et grand-père de Bernard Debré, tous deux chirurgiens
Paris, le jeudi 25 septembre 2014 – Il n’est pas rare lorsque la mémoire d’un illustre médecin est saluée d’apprendre qu’il fut lui-même le fils d’un praticien et que ses enfants ont à leur tour épousé une carrière médicale. Au-delà même des familles les plus célèbres, la médecine et la pharmacie se transmettent fréquemment de père en fils (ou de mère en fille). Sensibilisation depuis la plus tendre enfance aux particularités de ces métiers, volonté de s’inscrire dans une lignée, aspiration pour des métiers fortement valorisés socialement et économiquement : les raisons ne manquent pas pour inciter les jeunes générations à ne pas tourner le dos aux professions de leurs aînés. L’adoubement enthousiaste des parents (voire même une légère pression tacite ou explicite) faisait jadis le reste. Aujourd’hui, cet assentiment n’existerait plus et se serait même mué en un certain rejet.

86 % des pharmaciens pas certains de vouloir que leurs enfants reprennent le flambeau

Un sondage réalisé sur notre site du 9 au 21 septembre révèle en effet que seuls 35 % des professionnels de santé conseilleraient à leurs enfants de suivre leur voie ! Ils sont a contrario 61 % qui ne recommanderaient pas à leurs rejetons d’épouser leur propre carrière, tandis que 4 %, estimant peut-être qu’il appartient à la nouvelle génération de faire elle-même ses propres choix (voire ses propres erreurs), ont jugé préférable de ne pas se prononcer. Si ce sentiment, qui dénote certainement un réel désabusement des professionnels de santé pour leur métier, existe dans toutes les disciplines, il est plus marqué chez les pharmaciens qui sont 86 % à affirmer qu’ils ne conseilleraient pas à leurs enfants d’ouvrir une officine ou de s’engager dans une carrière pharmaceutique hospitalière.

mercredi 1 octobre 2014

Les psychologues se rassemblent autour d’axes primordiaux pour l’exercice de la psychologie et de leur métier.

Pétition à signer : la profession de psychologue est en danger !
Dans la prochaine loi de santé, au vote début 2015, le psychologue n’existe plus ! Pourtant, tout est posé dans le premier article qui ouvre toutes les déclinaisons possibles des interventions des psychologues, quels que soient les champs, les modalités et temps d’intervention. Alors que se passe-t-il ? Les justifications données sont tellement de l’ordre de la provocation qu’elles en deviennent particulièrement inquiétantes : Vous n’êtes pas médecins, vous n’avez pas voulu être intégrés dans les professions paramédicales, alors vous n’avez rien à faire dans une loi de santé. Et, instantanément, le soin psychique est évacué, on pourra en décliner les formulations, mais le résultat est là. Ou risque d’être définitivement là demain. Exit la relation dans le soin, le travail avec les équipes, la demande est à la technicité et à l’efficacité.
Ce 20 septembre, une réunion s’est tenue regroupant des représentants d’un nombre très impressionnant d’organisations professionnelles, de syndicats, de collèges de psychologues, le SIUEERPP, etc., pour cerner précisément les modalités d’actions possibles et les demandes de modification de la loi à obtenir avant le vote, afin que, certes, notre profession s’en trouve protégée, mais, avec elle, des principes fondateurs de notre société comme la liberté d’accès aux soins pour tous, le libre choix, la prise en compte du sujet et de son psychisme et son importance quels que soient les lieux, cadres et domaines de sa vie. Parce que la ministre le précise elle-même : cette loi ne concerne pas seulement l’hôpital et veut amener à sortir de l’établissement au profit d’une logique de parcours. Les conséquences seront plus graves encore si le rôle des psychologues est évacué ! C’est bien toute notre profession, quel que soit le domaine d’intervention, qui est concernée.

mardi 30 septembre 2014

PLFSS : 3,2 milliards d’euros d’économies pour l’assurance-maladie, ce qu’il faut retenir

29/09/2014

Aux grands maux les grands remèdes. Le gouvernement a présenté lundi les grandes lignes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015 qui ambitionne de réaliser pas moins de 3,2 milliardsd’euros d’économies sur la seule branche maladie, enciblant particulièrement les produits de santé.
L’objectif est de ramener le déficit de la branche maladie à 6,9 milliards d’euros en 2015 (contre plus de 10 milliards en tendance annuelle).
A cet effet, l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) sera fixé à 2,1 % en 2015 (contre 2,4 % en 2014), à hauteur de 182,3 milliards d’euros. Petit signal adressé à la médecine libérale, la hausse de l’enveloppe budgétaire de la ville (+2,2 %) sera supérieure à l’enveloppe de l’hôpital (+2 %).
Marisol Touraine a réaffirmé qu’il n’y aurait aucun déremboursement de médicaments ni diminution de la prise en charge des soins. La ministre de la Santé a confirmé que le tiers payant intégral serait mis en place pour les bénéficiaires de l’ACS à compter du 1er juillet 2015. Tour d’horizon des principales mesures d’économies sur l’assurance-maladie.
Cliquer sur le tableau pour l'agrandir

« Face au Big Data, le corps médical va perdre le pouvoir », selon le fondateur de Doctissimo



Alexandre - BF
Les données sur l’être humain s’amoncellent à l’heure du séquençage du génome humain et de la thérapie génique. Le corps médical va perdre le pouvoir au profit de sociétés comme Google. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et entrepreneur. 
La valeur de la médecine et du système de santé français va partir vers la Californie, vers Google, vers les « infomédiaires », les intermédiaires spécialistes de l’information. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et pionnier d’internet, créateur du site web Doctissimo. Il a pris la parole lors de l’événement Cloud d’Oracle le 28 Janvier à Paris.
Les médecins ne maîtrisent pas le Data Mining
En médecine, « le Datamining devient plus important que le stéthoscope » déclare-t-il. Il décrit une médecine française coupée des enjeux technologiques. « Les médecins maîtrisent très mal le Datamining et le Big Data. Le corps médical va perdre le pouvoir » dit-il. Le système de santé va être « rebooté« , un mot que les médecins ne comprennent pas sourit Laurent Alexandre.
Le pouvoir ne passera pas pour autant aux malades. « Le pouvoir des malades va baisser. Ce n’est pas dans les forums de Doctissimo – j’ai bien fait de le vendre à Lagardère – que l’on pourra discuter de cette complexité » affirme le chirurgien conférencier.

Tizi-Ouzou : En grève depuis plus de deux semaines Les résidents en psychiatrie ne décolèrent pas

Par Karima Talis




Les résidents en psychiatrie de la faculté de médecine de Tizi-Ouzou ont posé leur piquet de grève devant le rectorat de l’université Mouloud Mammeri depuis jeudi 11 septembre dernier.
Ces grévistes dénoncent l’état dans lequel patauge la formation médicale dans la wilaya depuis des années, un état qui est illustré par la décision du doyen « de mettre fin à la formation de psychiatrie à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Oued Aïssi ainsi que la suppression de postes de résidents dans de nombreuses spécialités », fustigent-ils dans une déclaration rendu public, parvenue hier à notre rédaction.


Un schizophrène et son psy bousculent les idées reçues sur la maladie

Guy Baillon Headshot