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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 octobre 2014

« L’évolution humaine est un phénomène bioculturel »

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Propos recueillis par 
Directeur de département à l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire de Leipzig (Allemagne), le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin est invité par le Collège de France à donner un cycle pluriannuel de conférences, dont la première est prévue mercredi 8 octobre, sur les évolutions récentes de son domaine de recherche et les perspectives qu’elles ouvrent à la communauté scientifique.
En paléoanthropologie, la découverte la plus médiatisée de ces dernières années a été la preuve, apportée en 2010 par les chercheurs de votre institut, d’une hybridation entre néandertaliens et hommes modernes. Comment une telle avancée a-t-elle été possible ?
Il a fallu résoudre d’importants problèmes méthodologiques pour extraire l’ADN fossile et éviter sa contamination par de l’ADN moderne. Mais surtout, la baisse énorme des coûts du séquençage a été cruciale. Lorsque l’on a entrepris, voici presque vingt-cinq ans, de séquencer le génome humain, les estimations du coût étaient telles – environ 3 milliards de dollars – que de nombreux laboratoires ont dû s’associer pour mener à bien le projet. Le séquençage de génome néandertalien a coûté 1 000 fois moins et, quelques années plus tard, les coûts ont encore baissé d’un facteur 1 000 !
Cela dit, cette découverte n’a fait que confirmer ce que beaucoup supposaient. Deux espèces sœurs de mammifères, séparées depuis moins de 2 ou 3 millions d’années, ont toutes les chances de pouvoir s’hybrider, voire de produire une descendance féconde. Il y a de nombreux exemples dans la nature. Les hommes modernes et les néandertaliens s’étant séparés depuis environ un demi-million d’années, la plupart des spécialistes convenaient qu’une hybridation avait pu se produire. La vraie question portait plutôt sur l’ampleur du phénomène : cosmétique ou massif. Les opinions étaient très variées. Pour l’heure, la paléogénétique tranche plutôt en faveur du cosmétique, avec seulement 2 % du génome de populations humaines non africaines actuelles provenant de l’homme de Neandertal.

La majorité des personnes âgées dans le monde n'a aucune sécurité de revenu

Le Monde.fr Par 
Le vieillissement de la population est un casse-tête pour le gouvernement japonais qui doit assurer le financement des retraites et des dépenses de santé avec une population active qui décline d'année en année du fait de la baisse de la natalité.
Près d'une personne sur deux dans le monde (48 %), ayant dépassé l'âge de la retraite, ne bénéficie d'aucune pension. Et une bonne part des 52 % restant ne perçoit qu'une prestation insuffisante pour vivre. C'est le constat alarmant dressé par l'Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport publié mardi 30septembre, consacré à « La protection sociale des personnes âgées ».

« La majorité des personnes âgées, hommes et femmes, n'ont aucune sécurité de revenu, ni possibilité de prendre leur retraite et doivent continuer de travailler autant qu'elles le peuvent, souvent dans des conditions de précarité, avec de faibles rémunérations », explique Christine Behrendt, spécialiste des politiques de protection sociale à l'OIT et co-auteure du rapport qui passe au crible les politiques récentes de 178 pays.

Les hôtels sociaux, facteurs de précarité pour les familles

LE MONDE | Par 
Une enquête du SAMU social décrit les effets sanitaires et scolaires désastreux d'une vie instable (photo d'illustration).
Enfants déscolarisés, insécurité alimentaire, problèmes de santé… Pour les familles en situation d'exclusion, la vie en hôtel social a des conséquences désastreuses. Au point, selon le SAMU social, que le système est arrivé à un point de blocage. Depuis 2010, les familles en demande d'hébergement d'urgence à Paris sont plus nombreuses que les personnes isolées. De ces ménages, dont les trois quarts en Ile-de-France sont orientés vers des hôtels sociaux, on ne connaissait que peu de chose.
Pour la première fois, une enquête d'ampleur intitulée « Enfants et familles sans logement », diffusée mercredi 1er octobre et réalisée par l'Observatoire du SAMU social, un centre d'études financé par des organismes publics et privés, permet de connaître les parcours et les conditions de vie de cette population. Et met en lumière les effets délétères d'une vie ballottée d'hôtel en hôtel.
Les 801 familles de l'échantillon retenu résident en hôtel social, en centre d'hébergement d'urgence (CHU), de réinsertion sociale ou pour demandeurs d'asile (CADA). En moyenne, ces familles sont sans domicile depuis trois ans et ont déménagé 4,3 fois. Cette mobilité est plus fréquente pour ceux hébergés à l'hôtel qu'en CHU.

L’irresponsabilité pénale à l’ère des neurosciences

04/10/2014
Ottawa, le samedi 4 octobre 2014 – La notion d’ «irresponsabilité pénale » qui suspend les poursuites judiciaires des criminels atteints de troubles psychiatriques ayant « aboli » leur jugement au moment des faits a entraîné de nombreux débats en France, notamment quand certains (dont l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy) ont suggéré que si l’emprisonnement semblait de fait devoir être évité, une comparution pourrait néanmoins être envisagée. Outre les questionnements idéologiques autour de la pertinence de juger les personnes atteintes de troubles mentaux majeurs, ces controverses concernant la notion d’irresponsabilité pénale mettaient une nouvelle fois en lumière les limites de l’expertise psychiatrique, sur laquelle se fonde pourtant la décision des magistrats à l’heure de décider des suites à donner à une affaire.

Les neurosciences au secours des experts psychiatres auprès des tribunaux ?

Dans de nombreux autres pays, l’influence jouée par d’éventuels troubles psychiatriques dans le passage à l’acte d’un criminel n’est pas examinée en amont du procès mais au cours de celui-ci. Cette différence renvoie à des jurés non professionnels le très difficile rôle de déterminer si cette « circonstance » peut être retenue. Pour ces jurés, les possibles contradictions des spécialistes et le caractère nécessairement faillible de l’expertise médicale renforcent la complexité de leur dilemme. Cependant, à la faveur du développement des neurosciences, un nombre croissant de spécialistes estiment que dans l’avenir les experts psychiatres pourront s’appuyer sur l’imagerie ou sur des marqueurs biologiques, permettant ainsi d’assoir leur diagnostic et de mieux emporter la conviction du jury quant à la présence ou non d’un trouble mental ayant pu altérer ou abolir le jugement du prévenu et devant ou pas entraîner une sanction différente.

Tenter de comprendre « le Mal »

Ce développement des neurosciences et leur utilisation judiciaire dans le cadre notamment de la détermination de la « responsabilité » d’un criminel constituent le sujet d’une note récente du journaliste scientifique canadien Jean-François Cliche sur son blog. Il faut dire que le Canada a été récemment troublé par plusieurs affaires judiciaires dont les auteurs présentaient manifestement des troubles psychiatriques majeurs. Une importante émotion a ainsi traversé la population lors de la récente libération d’un ancien cardiologue, Guy Turcotte, ayant tué en février 2009 ses deux enfants et qui à l’issue d’un premier procès a été jugé « non criminellement responsable » en raison des troubles mentaux dont il est atteint. Par ailleurs, ce lundi s’est ouvert le procès de Luka Rocco Magnotta, qui en mai 2012 a sauvagement assassiné et démembré un étudiant chinois mettant en scène dans une vidéo sur internet ce crime sordide. Ces cas bien que très différents ont inspiré à Jean-François Cliche une réflexion sur les décryptages proposés aujourd’hui par les neurosciences pour ces manifestations incompréhensibles du « mal », selon son expression. Le journaliste se réfère notamment à deux ouvrages parus récemment au Canada « Murderous Minds. Exploring the Criminal Psychopathic Brain : Neurological Imaging and the Manifestation of Evil » du neuroscientifique Dean Haycok et « The Anatomy of Violence. The Biological Roots of Crime » d’Adrian Raine, professeur à l’Université de Pennsylvanie.

Exclusif : la majorité des professionnels de santé ne conseillerait pas à leurs enfants de choisir leur métier !

25/09/2014

Robert Debré, premier représentant d'une dynastie de médecin, père de Claude Debré et grand-père de Bernard Debré, tous deux chirurgiens
Paris, le jeudi 25 septembre 2014 – Il n’est pas rare lorsque la mémoire d’un illustre médecin est saluée d’apprendre qu’il fut lui-même le fils d’un praticien et que ses enfants ont à leur tour épousé une carrière médicale. Au-delà même des familles les plus célèbres, la médecine et la pharmacie se transmettent fréquemment de père en fils (ou de mère en fille). Sensibilisation depuis la plus tendre enfance aux particularités de ces métiers, volonté de s’inscrire dans une lignée, aspiration pour des métiers fortement valorisés socialement et économiquement : les raisons ne manquent pas pour inciter les jeunes générations à ne pas tourner le dos aux professions de leurs aînés. L’adoubement enthousiaste des parents (voire même une légère pression tacite ou explicite) faisait jadis le reste. Aujourd’hui, cet assentiment n’existerait plus et se serait même mué en un certain rejet.

86 % des pharmaciens pas certains de vouloir que leurs enfants reprennent le flambeau

Un sondage réalisé sur notre site du 9 au 21 septembre révèle en effet que seuls 35 % des professionnels de santé conseilleraient à leurs enfants de suivre leur voie ! Ils sont a contrario 61 % qui ne recommanderaient pas à leurs rejetons d’épouser leur propre carrière, tandis que 4 %, estimant peut-être qu’il appartient à la nouvelle génération de faire elle-même ses propres choix (voire ses propres erreurs), ont jugé préférable de ne pas se prononcer. Si ce sentiment, qui dénote certainement un réel désabusement des professionnels de santé pour leur métier, existe dans toutes les disciplines, il est plus marqué chez les pharmaciens qui sont 86 % à affirmer qu’ils ne conseilleraient pas à leurs enfants d’ouvrir une officine ou de s’engager dans une carrière pharmaceutique hospitalière.

mercredi 1 octobre 2014

Les psychologues se rassemblent autour d’axes primordiaux pour l’exercice de la psychologie et de leur métier.

Pétition à signer : la profession de psychologue est en danger !
Dans la prochaine loi de santé, au vote début 2015, le psychologue n’existe plus ! Pourtant, tout est posé dans le premier article qui ouvre toutes les déclinaisons possibles des interventions des psychologues, quels que soient les champs, les modalités et temps d’intervention. Alors que se passe-t-il ? Les justifications données sont tellement de l’ordre de la provocation qu’elles en deviennent particulièrement inquiétantes : Vous n’êtes pas médecins, vous n’avez pas voulu être intégrés dans les professions paramédicales, alors vous n’avez rien à faire dans une loi de santé. Et, instantanément, le soin psychique est évacué, on pourra en décliner les formulations, mais le résultat est là. Ou risque d’être définitivement là demain. Exit la relation dans le soin, le travail avec les équipes, la demande est à la technicité et à l’efficacité.
Ce 20 septembre, une réunion s’est tenue regroupant des représentants d’un nombre très impressionnant d’organisations professionnelles, de syndicats, de collèges de psychologues, le SIUEERPP, etc., pour cerner précisément les modalités d’actions possibles et les demandes de modification de la loi à obtenir avant le vote, afin que, certes, notre profession s’en trouve protégée, mais, avec elle, des principes fondateurs de notre société comme la liberté d’accès aux soins pour tous, le libre choix, la prise en compte du sujet et de son psychisme et son importance quels que soient les lieux, cadres et domaines de sa vie. Parce que la ministre le précise elle-même : cette loi ne concerne pas seulement l’hôpital et veut amener à sortir de l’établissement au profit d’une logique de parcours. Les conséquences seront plus graves encore si le rôle des psychologues est évacué ! C’est bien toute notre profession, quel que soit le domaine d’intervention, qui est concernée.

mardi 30 septembre 2014

PLFSS : 3,2 milliards d’euros d’économies pour l’assurance-maladie, ce qu’il faut retenir

29/09/2014

Aux grands maux les grands remèdes. Le gouvernement a présenté lundi les grandes lignes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015 qui ambitionne de réaliser pas moins de 3,2 milliardsd’euros d’économies sur la seule branche maladie, enciblant particulièrement les produits de santé.
L’objectif est de ramener le déficit de la branche maladie à 6,9 milliards d’euros en 2015 (contre plus de 10 milliards en tendance annuelle).
A cet effet, l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) sera fixé à 2,1 % en 2015 (contre 2,4 % en 2014), à hauteur de 182,3 milliards d’euros. Petit signal adressé à la médecine libérale, la hausse de l’enveloppe budgétaire de la ville (+2,2 %) sera supérieure à l’enveloppe de l’hôpital (+2 %).
Marisol Touraine a réaffirmé qu’il n’y aurait aucun déremboursement de médicaments ni diminution de la prise en charge des soins. La ministre de la Santé a confirmé que le tiers payant intégral serait mis en place pour les bénéficiaires de l’ACS à compter du 1er juillet 2015. Tour d’horizon des principales mesures d’économies sur l’assurance-maladie.
Cliquer sur le tableau pour l'agrandir

« Face au Big Data, le corps médical va perdre le pouvoir », selon le fondateur de Doctissimo



Alexandre - BF
Les données sur l’être humain s’amoncellent à l’heure du séquençage du génome humain et de la thérapie génique. Le corps médical va perdre le pouvoir au profit de sociétés comme Google. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et entrepreneur. 
La valeur de la médecine et du système de santé français va partir vers la Californie, vers Google, vers les « infomédiaires », les intermédiaires spécialistes de l’information. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et pionnier d’internet, créateur du site web Doctissimo. Il a pris la parole lors de l’événement Cloud d’Oracle le 28 Janvier à Paris.
Les médecins ne maîtrisent pas le Data Mining
En médecine, « le Datamining devient plus important que le stéthoscope » déclare-t-il. Il décrit une médecine française coupée des enjeux technologiques. « Les médecins maîtrisent très mal le Datamining et le Big Data. Le corps médical va perdre le pouvoir » dit-il. Le système de santé va être « rebooté« , un mot que les médecins ne comprennent pas sourit Laurent Alexandre.
Le pouvoir ne passera pas pour autant aux malades. « Le pouvoir des malades va baisser. Ce n’est pas dans les forums de Doctissimo – j’ai bien fait de le vendre à Lagardère – que l’on pourra discuter de cette complexité » affirme le chirurgien conférencier.

Tizi-Ouzou : En grève depuis plus de deux semaines Les résidents en psychiatrie ne décolèrent pas

Par Karima Talis




Les résidents en psychiatrie de la faculté de médecine de Tizi-Ouzou ont posé leur piquet de grève devant le rectorat de l’université Mouloud Mammeri depuis jeudi 11 septembre dernier.
Ces grévistes dénoncent l’état dans lequel patauge la formation médicale dans la wilaya depuis des années, un état qui est illustré par la décision du doyen « de mettre fin à la formation de psychiatrie à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Oued Aïssi ainsi que la suppression de postes de résidents dans de nombreuses spécialités », fustigent-ils dans une déclaration rendu public, parvenue hier à notre rédaction.


Un schizophrène et son psy bousculent les idées reçues sur la maladie

Guy Baillon Headshot

Rachel Lambert raconte son combat pour laisser partir Vincent

Rachel Lambert raconte son combat pour laisser partir Vincent
L'épouse de Vincent Lambert sort un livre intitulé "Vincent, Parce que je l'aime, je veux le laisser partir". Elle y décrit son histoire avec l'ex-infirmier aujourd'hui en état végétatif et son combat pour l'arrêt des soins.
C'est un plaidoyer pour que l'on respecte les volontés de son mari dont le sort n'est toujours pas fixé. Mais c'est aussi le récit d'une histoire d'amour tragique. Si jusque-là, elle avait refusé de témoigner, elle apparaît aujourd'hui à visage découvert. Et elle pèse ses mots. Rachel Lambert souhaite écrire et dire sa vérité sur une affaire trop médiatisée. Pour qu'il reste "quelque chose de joli dans tout ce qu'on peut lire."
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lundi 29 septembre 2014

Relation soignant/soignés : enquête Temporelles

L’enquête "Temporelles" s’intéresse au vécu et au ressenti des patientes en hôpital de jour : les patientes veulent du temps, du soutien et des échanges.
28 septembre 2014
Qu’attendent les patientes atteintes du cancer du sein de leur relation avec l’infirmier(e) ? Sont-elles satisfaites du temps qu’ils leur consacrent ? Et les infirmier(e)s, comment perçoivent-ils leur rôle auprès des patientes ? L’enquête nationale Temporelles, menée par Kantar Health à l’initiative de Roche, répond à toutes ces questions.

Plus de 3 800 patientes et de 630 infirmier(e)s de 105 établissements français ont participé à l’enquête Temporelles qui porte un regard neuf sur la parcours de soins :
- Si la grande majorité des patientes (80%) trouvent que les infirmiers leur consacrent assez de temps, les mêmes infirmiers déplorent, eux, en manquer pour se consacrer au soutien de leurs patientes (70 % des réponses).
- La majorité des patientes (58%) discutent souvent ou systématiquement avec l’infirmier(e) au moment de l’administration de leur traitement, généralement (70 % des réponses) au sujet de ses effets indésirables ; l’infirmier(e) répond opportunément, en donnant surtout des conseils visant précisément à réduire ces effets indésirables (54 %).

Voyage dans l'univers d'un entendeur de voix

QUEBEC 25 septembre 2014

S
Cela fait maintenant 15 ans que le psychologue Serge Tracy a entendu pour la première fois des voix dans sa tête. La présence de ces entités indésirées l'a amené à vivre cinq dépressions, ou décompensations, comme il aime mieux les appeler. Jusqu'à ce qu'il accepte sa maladie et essaie de vivre avec elle le plus sainement possible.
Par Mariane Bergeron-Courteau

C'est un peu l'ensemble de ce parcours qui a poussé le psychologue de formation à offrir des conférences témoignant de son expérience, puis à écrire le livre autobiographique De psychologue à psychotique.

Vivant cette situation au quotidien, Serge Tracy sait que le fait d'être atteint d'un trouble d'ordre mental est très difficile pour une personne. La maladie est souvent jugée de part et d'autre, ce qui a pour effet d'isoler l'individu touché.

«Un des objectifs est d'informer les personnes qui sont atteintes de santé mentale d'un modèle ou d'un exemple de quelqu'un qui finalement parvient à intégrer la difficulté, à s'harmoniser avec son monde émotif, son monde psychique, de façon à vivre le plus sainement possible», explique-t-il.

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Santé mentale: une ressource pour les proches

QUEBEC 

Pierre Lussier

Des promenades en groupe pour améliorer la santé mentale

25/09/2014


Des promenades à plusieurs dans la nature sont associées à une réduction du stress, selon une étude récente. - RelaxNews - Brocreative/shutterstock.com
Des promenades à plusieurs dans la nature sont associées à une réduction du stress, selon une étude récente. 
Voir des amis ou prendre de l'air : voici deux activités souvent suggérées à ceux qui ont le moral dans les chaussettes, et pour cause. Selon une étude récente de grande envergure, les promenades collectives dans la nature sont associées à une meilleure santé mentale et une réduction du stress.

"Nous entendons des gens dire qu'ils se sentent mieux après une promenade ou après avoir été dehors. Mais il n'y a pas eu beaucoup d'études d'une aussi grande envergure qui soutiennent la conclusion que ces comportements améliorent réellement la santé mentale et le bien-être", explique Sara Warber, auteure principale de l'étude et professeur à la faculté de médecine de l'Université de Michigan (États-Unis).