« Il n’y a pas que les balles qui tuent, le manque de médicaments aussi ! », clame une pancarte brandie par une chirurgienne devant un hôpital de Caracas, épuisée par les pénuries de fournitures médicales, qui ont officiellement atteint 50 % en mars.
Le 1er avril dernier, le Réseau fribourgeois de santé mentale (RFSM) s’est un peu plus rapproché de ce qui se fait de mieux en matière de psychiatrie moderne. A cette date, le Centre de soins en santé mentale (CSSM) de Bulle, jusque-là situé dans le bâtiment de la Landi à la rue de la Lécheretta 1, investissait ses nouveaux locaux de la rue de la Condémine 60.
Surtout, il accueille désormais sous son toit la Clinique de jour du sud du canton: mise en place en 2007 sur le site de Marsens, elle se retrouve ainsi dans un contexte urbain, plus anonyme, moins stigmatisant. Dotée de 20 lits, elle propose un accompagnement intermédiaire entre le Centre de soins hospitaliers de Marsens et les consultations ambulatoires que proposait déjà l’ancien CSSM de Bulle.
Cette nouvelle structure constitue une «amélioration importante de la prise en charge psychiatrique des patients du sud du canton» en provenance de la Gruyère, de la Glâne et de la Veveyse, a souligné hier, en conférence de presse, la conseillère d’Etat Anne-Claude Demierre, directrice de la Santé et des affaires sociales et présidente du conseil d’administration du RFSM.