À l'occasion des dernières Rencontres RH de la santé, organisées en septembre dernier (lire ci-contre), l'Association pour le développement des ressources humaines des établissements sanitaires et sociaux (Adrhess) a organisé une enquête "flash", dont les résultats sont livrés dans la dernière newsletter de l'Adrhess. Ainsi, 73% des directeurs des ressources humaines (DRH) interrogés plaident pour une optimisation de la gestion du temps de travail via la mise en place de nouvelles amplitudes horaires, tels des plannings en 12 heures. Un taux qui grimpe à 85% chez les non-DRH. De même, les DRH sont 91% à prôner un réexamen périodique des accords locaux RTT (non-DRH 85%) et 96% à souhaiter redéfinir les modalités de réalisation des expertises RH des Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT, non-DRH 85%).
Par ailleurs, 91% des DRH insistent pour moderniser le dispositif des élections professionnelles par le biais, entre autres, d'un vote électronique (non-DRH 91%). La nécessité d'une représentation effective des cadres via un collège de cadres, de même que le maintien, voire le rétablissement des conseils de pôles, reçoivent l'assentiment respectif de 91 et 78% des DRH (non-DRH respectivement 100% et 85%). Les DRH insistent également à 91% pour harmoniser les pratiques RH entre les établissements (non-DRH 83%) et à 83% pour opérer des dispositifs de mutualisation inter-hospitaliers sur certaines fonctions RH (non-DRH 95%). Enfin, la mise en œuvre d'une délégation de gestion RH reçoit l'assentiment de 91% des DRH (non-DRH 93%).