EN IMAGES. Hôpital de Poissy : grève du personnel en psychiatrie
Sébastien Birden | Publié le 03.03.2014
Poissy (Yvelines), lundi. Alors que les banderoles des sages-femmes en colère sont toujours en place dans le hall de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain, c’est désormais au tour du personnel du service de psychiatrie de déployer les siennes. LP / Sébastien Birden
Alors que les banderoles des sages-femmes en colère sont toujours en place dans le hall de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain, c’est désormais au tour du personnel du service de psychiatrie de déployer les siennes. Ce lundi, les infirmiers et aides-soignants du service psychiatrique de Poissy-Saint-Germain viennent de lancer un mouvement de grève illimité pour dénoncer les conditions de travail et le manque de moyens humains.
Les tests de dépistage prénatal de la trisomie 21 par analyse de l'ADN fœtal dans le sang maternel devraient-ils être proposés à toutes les femmes enceintes ? Commercialisés aux Etats-Unis – depuis fin 2011 – et dans d'autres pays d'Europe, dans un contexte concurrentiel féroce, ces examens, qui coûtent entre 800 et 1 500 euros, connaissent un fort engouement et commencent à bouleverser les pratiques.
Officiellement, ils sont surtout effectués sur les femmes que le dépistage classique (mesure de marqueurs dans le sang maternel, échographie) a classées dans la catégorie à risque élevé de trisomie 21, supérieur à 1/250. C'est en effet dans cette population qu'ils ont démontré d'excellentes performances : si la recherche d'ADN fœtal dans le sang maternel est négative, la femme peut être rassurée, ce qui permet de réduire d'environ 90 % le recours aux examens invasifs.
En 1795 déjà, la mathématicienne Émilie du Châtelet présentait les causes des inégalités professionnelles de son temps. Sa traduction française des Principia Mathematica de Newton fait toujours autorité aujourd'hui. Quelques deux siècles plus tard, Dominique Meurs, professeur d'économie, apporte sa pierre à l'édifice toujours en chantier.
Son essai Hommes/Femmes, une impossible égalité professionnelle ? donne une perspective à une situation qui, jusqu'alors, semblait dramatiquement bloquée. Grâce à l'alliance de l'économie, de la psychologie, et de la sociologie, l'auteur propose sinon un remède, du moins le chaînon manquant pour pouvoir mettre en place des politiques efficaces contre l'inégalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Pendant des décennies, l'histoire de la médecine était l'histoire des médecins. Au fil du temps, les institutions médicales (hôpitaux, écoles...), puis le personnel soignant ont commencé à faire partie du récit. Sans se focaliser exclusivement sur le patient, il s'agit néanmoins de le faire (r)entrer dans le récit historique, non pas en tant que 'victime' d'un pouvoir psychiatrique tout-puissant, mais en tant qu'acteur.
L'ouvrage développe une démarche historique originale dans le champ de l'historiographie concerné : l'histoire de la psychiatrie. A partir d'un corpus de sources dont l'exploitation reste faible jusqu'à présent (les dossiers de patients hospitalisés en psychiatrie), l'auteur propose une approche microhistorique pertinente fondée sur une excellente connaissance des travaux européens (anglophone, germanophone, néerlandophone) et sur une période encore peu défrichée par les historiens - le XXe siècle.
Trop souvent niée, banalisée ou dramatisée, la souffrance psychique est pourtant très répandue en Guadeloupe, comme ailleurs. La Semaine de la santé mentale, organisée du 10 au 23 mars est l'occasion de sensibiliser la population sur la question. Un nouveau plan psychiatrie devrait, quant à lui, améliorer la prise en charge.
« En Guadeloupe, il existe un fossé important entre l'image de la maladie mentale et la réalité des soins, annonce Michel Eynaud, responsable du département d'information médicale du centre hospitalier de Montéran, à Saint-Claude. Trop de gens s'imaginent que le fou, c'est l'autre, qu'il est dangereux et atteint d'une maladie incurable. Or, les derniers chiffres (1999) indiquent que la maladie mentale est loin d'être marginale : 32% de la population présente des troubles psychiques (15% de dépressifs, 20% de troubles anxieux et 5% de troubles psychotiques). 25% déclaraient avoir consommé des psychotropes, le plus souvent des anxiolytiques, pour une proportion de 56%. En 2012, la santé mentale compte près de 100 000 actes de soins. » En un mot, tout le monde, un jour dans sa vie, peut être concerné par des troubles psychiques. Organisée sur le thème de « l'information » , la Semaine de la santé mentale, du 11 au 23 mars, entend justement sensibiliser la population sur la question (voir ci-contre).Car cette méconnaissance ou ce déni des troubles mentaux entraînent un manque de dépistage précoce donc des retards de diagnostic.
Résultat : en Guadeloupe, on interne plus qu'ailleurs. Les hospitalisations sous contrainte représentent 42% des hospitalisations au centre hospitalier de Montéran et 65% au CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes, contre une moyenne de 21% au niveau national. « Les patients non suivis finissent par être hospitalisés d'office car ils atteignent la situation de crise qui n'est plus gérable » , explique Patrice Richard, directeur général de l'ARS, Agence régionale de santé.
«Vous l’appelez Claude !s’exclama Annie, surprise.Je croyais que son nom était Claudine. - Oui, en réalité, c’est bien Claudine. Mais Claude a horreur d’être une fille et, pour lui faire plaisir, nous l’appelons Claude, ce qui fait plus masculin. D’ailleurs, elle s’obstine à ne pas répondre lorsqu’on l’appelle Claudine.»
De quel livre pour enfants est donc extrait cet étonnant dialogue, car il s’agit, en effet, d’une œuvre destinée à la jeunesse ? Ne s’agit-il pas de l’un de ces «ouvrages idéologiques» dont l’acquisition par les bibliothèques municipales est vivement dénoncée, au nom de la protection de l’enfance et de la défense de la famille, par divers mouvements conservateurs ? N’est-ce pas une nouvelle manifestation de la «culture de mort» contre laquelle ces mêmes mouvements ont décidé de mener une lutte sans merci ? La réponse surprendra peut-être ; cette citation est issue de l’un des plus grands classiques de la Bibliothèque rose : le Club des Cinq et le Trésor de l’île, premier roman d’une série de vingt et un, que l’on doit à la plume d’Enid Blyton (1897-1968). Ces romans, publiés au Royaume-Uni de 1942 à 1963, parurent en France de 1955 à 1967 et sont encore l’objet de rééditions régulières à l’attention d’un public d’enfants de 10 à 12 ans.
Cesser d’alimenter et d’hydrater artificiellement des nouveaux-nés afin de les laisser partir, un dilemme tragique… Des médecins et des parents témoignent dans une étude de l’hôpital Cochin.
Peut-on imaginer une situation plus inhumaine ? Peut-on, comme le permet la loi Leonetti, laisser mourir de faim et de soif un nourrisson, lorsque tous les acteurs estiment qu’il ne peut plus vivre en l’état ? Rien que d’en parler, l’effroi guette, les gens se détournent.
Il y a quelques années, en France, lorsqu’un nouveau-né arrivait au monde avec un cerveau en grande partie détruit - suite à une anoxie ou en raison d’une grave pathologie intra-utérine -, les équipes de réanimation néonatale, après quelques jours d’observation et de confirmation du diagnostic, pratiquaient des gestes actifs mettant fin à cette vie qui paraissait n’avoir aucun sens. Depuis la loi Leonetti de 2005 qui encadre la fin de vie, les équipes de réanimation ont voulu sortir de ces actes transgressifs et se mettre dans les règles, en s’engageant dans des soins palliatifs en néonatalogie.
Combien de temps ?Sous-entendu, combien de temps me reste-t-il à vivre ? C'est la question des condamnés à mort, qu'ils l'aient été par le verdict d'un tribunal ou celui du corps médical, par exemple dans le cas d'un cancer incurable. Cette question fatidique, on a en revanche tendance à l'occulter – car elle nous rappelle à notre condition de mortels – lorsqu'on se sent en bonne santé, qu'aucun indice de maladie grave ne se trouve à l'horizon. Simplement, il arrive parfois que ces signes soient situés sous l'horizon, hors de notre champ de vision. Les déceler, c'est le rôle (un peu glaçant il faut le reconnaître) des biomarqueurs, traces sous-jacentes d'un dérèglement physiologique. Ils constituent les signaux avant-coureurs d'une pathologie ou le risque qu'elle apparaisse. Mais, à ce jour, aucun ne prédit le risque de mort à court ou moyen terme. Personne ne revient d'une prise de sang avec sa probabilité de rencontrer la Camarde dans les cinq ans à venir...
Pourtant, si l'on en croit une étude parue le 25 février dans la revue PLoS Medicine, la chose est bel et bien possible. Tout est parti du désir d'une équipe estonienne d'exploiter la technique de la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN) afin de mesurer d'un seul coup la concentration d'une centaine de biomarqueurs dans le sang au lieu d'utiliser une batterie de tests différents. Ces chercheurs ont exploité pour ce faire les échantillons prélevés sur une vaste cohorte de 9 842 individus âgés de 18 à 103 ans. Ces personnes avaient été recrutées entre 2002 et 2011 et leur suivi durait donc depuis plusieurs années. Et l'on savait qui était décédé dans l'intervalle et qui était toujours en vie.
Le nombre d'infections associées aux soins et leur résistance croissante aux antibiotiques sont une préoccupation mondiale. L'environnement complexe du patient et l'autonomie de la pratique de soins à domicile représentent des défis particuliers pour le contrôle de ces infections au domicile du patient. L'objectif de cette étude était d’identifier les principaux risques associés aux pratiques de soins à domicile afin de faire des propositions pour en améliorer la qualité et la sécurité.
Rester assis trop longtemps accroîtrait le risque de handicap chez les plus de 60 ans, selon une recherche publiée mercredi aux Etats-Unis. Selon cette recherche menée sur plus de 2.200 personnes et publiée dans la dernière édition de la revue "Physical Activity and Health", pour chaque heure de plus qu'un adulte de plus de 60 ans passe assis, il augmente de 50% son risque de devenir handicapé pour des activités quotidiennes telles que faire sa toilette, s'habiller et marcher.
Plus de 2000 heures de temps supplémentaire en une
seule année, c'est simplement criminel. Je parle ici de la nouvelle publiée il
y a quelques jours concernant un infirmier du CSSS de Gatineau.
Que notre réseau de santé soit obligé de recourir à
du temps supplémentaire de la part de ses employés, c'est normal. Mais ce
surtemps doit être encadré et contrôlé de la part du donneur d'ouvrage. Or, le
fait qu'un professionnel qui administre des soins puisse travailler
l'équivalent de cinq heures et demie par jour pendant 365 jours consécutifs en
plus de son quart de travail normal est tout à fait aberrant. Mais comment en
sommes-nous rendus là ? Lire la suite ...
Quel boursicoteur, averti ou non, ne s'est pas un jour demandé pourquoi il n'avait pas acheté telle ou telle action avant que la valeur ne double ? Quel autre défend mordicus que son investissement, malgré sa chute en Bourse, sera un jour payant ?
Ces questions, et bien d'autres, relèvent de travers comportementaux, cognitifs ou émotionnels, qui sont largement partagés. C'est pour mieux les comprendre et les vaincre que s'est développée la finance comportementale. Son objectif est simple : analyser les comportements des investisseurs, mettre au jour les biais les plus fréquents et tenter de les modéliser pour les exploiter.
Encore embryonnaire – les premières études datent des années 70 –, elle est de plus en plus en vogue dans l'univers de la gestion financière et bat en brèche le sacro-saint concept de « l'efficience des marchés ». Si les enseignements de cette finance comportementale ne permettent pas encore d'apporter la richesse éternelle, ils peuvent éviter de commettre bien des erreurs.
PSYCHOLOGIE DES JOUEURS
Les recherches dans ce domaine font, en effet, apparaître plusieurs travers qui pénalisent les choix financiers, et que l'on retrouve pour la plupart dans la psychologie des joueurs.
Quel pourcentage d’innovation doit-on aux drogues ?” Sur la scène de Lift, lors d’une prestation qui ressemblait plus à une promotion pour le livre qu’elle s’apprête à publier sur l’économie des mal adaptés (avec Kyra Maya Phillips), Alexa Kay (@alexaclay) ne nous donnera pas la réponse.
La contreculture est-elle encore une contreculture ?
“L’innovation semble hantée par les fantômes d’innovateurs blancs et morts, à l’image de Henri Ford, de Thomas Edison ou de Steve Jobs… Mais ils ne sont pas les seuls à innover. Qui d’autre innove ? Qui sont les innovateurs qu’on ne trouve ni dans Forbes ni dans la Harvard Business Review ?” Alexa Kay s’est intéressé à d’autres formes d’innovation, celle provenant de la contreculture, de l’économie informelle, celle des gangsters, des agitateurs, des pirates, des artistes, des arnaqueurs… Pour regarder si l’on pouvait trouver un lien entre l’innovation classique et celle qui se fait dans les marges de la société. Les pratiques novatrices des mal adaptés sont souvent à l’origine d’innovations que la société intègre et fait siennes, estime la chercheuse. C’est ainsi qu’Alexa Kay est allée rencontrer le chef d’un gang de New York pour observer comment il innove, comment il a du adapter son organisation (“pivoter”, dirait-on s’il parlait le langage des startups) pour s’adapter aux transformations du milieu. En Inde, elle a rencontré des voleurs de brevets pour comprendre comment l’industrie pharmaceutique a dû s’adapter à ces nouvelles concurrences. Elle a rencontré une ancienne hippie qui explique que la communauté est une alternative à la monogamie pour créer moins de stress émotionnel. Des Hackers, des ermites, des manifestants qui poussent les organisations à se transformer…
Image : illustration du graphiste Geoffrey Dorne de Graphism.fr réalisée en direct pendant la conférence d’Alexa Kay à Lift, montrant les différents mal adaptés auxquels l’auteur s’est frottée, dans le cadre d’eventypo, via son compte Twitter.
Pour Alexa Kay, la leçon à tirer de ses deux années passées à rencontrer et apprendre des mal adaptés, consiste à se demander comment créer un espace pour eux dans l’économie. Les marginaux ont de réels talents, comment les intégrer ? Dans un article pour Makeshift, les deux auteurs soulignaient que d’ici 2050, un tiers des travailleurs dans le monde seraient employés par l’économie informelle, alors que l’économie parallèle représente quelques 10 milliards de milliards de dollars. Pour Alexa Kay, la culture d’entreprise d’un Google est proche de l’esprit de gang.“Dans la vie de gang, comme dans le monde de l’entreprise, l’esprit d’entreprise ou la volonté d’aller de l’avant, peuvent aussi menacer le pouvoir (…). L’art de la loyauté est quelque chose que Google connait bien. Dans ses efforts pour recruter et conserver ses employés, Google est connu pour créer une culture d’entreprise très “collante”, fondée sur le jeu et l’expérimentation. Les gangs qui réussissent ne font pas autrement. Ils doivent comprendre que la culture est leur première proposition de valeur. Les Latins King par exemple, un gang de New York, célèbrent la culture hispanique et financent des activités culturelles en plus de leur large éventail d’activités criminelles.”
Dans un récent article qui lui a été consacré, elle explique un peu mieux pourquoi selon elle, les criminels sont les innovateurs de demain. Parce que les marginaux par leur ingéniosité même sont des entrepreneurs naturels et débrouillards. Même si nous pouvons déplorer leurs méthodes, celles-ci doivent toujours être innovantes et différentes. Pour les auteurs, la question est de savoir comment utiliser les compétences des inadaptés autrement : pourrait-on imaginer utiliser les compétences d’un chef de gang dans une entreprise ? Reconvertir les spammeurs nigérians en professionnels de l’informatique ? Les technologies de streaming ont été incubées dans l’industrie du porno. L’innovation est toujours le fait de renégats. Comme le dit Kyra Phillips Maya : “les pirates ont quitté les navires marchands parce qu’ils ont trouvé les navires commerciaux trop déshumanisants. N’est-ce pas ce que font beaucoup de marginaux aujourd’hui ? Ne nous montrent-ils pas comment développer des versions alternatives à un capitalisme devenu obsolète dans lequel nous sommes piégés ? (…) L’économie souterraine est-elle la clé du salut de notre civilisation ?”
LE MONDE | Par Jean-Pierre Rosenczveig (Président du tribunal pour enfants de Bobigny)
Une nouvelle fois le souhait de certains – ou de ceux qui parlent en leur nom – d'être parents à tout prix phagocyte le débat au point de paralyser toutes les évolutions qui s'imposent de longue date dans le droit de la famille. Il serait temps de retrouver le sens des priorités.
On a déjà connu cette pression de la part des candidats à l'adoption qui aspiraient à satisfaire leur désir d'enfants. Ils ne comprenaient pas ou difficilement que l'Aide sociale à l'enfance ne leur « fournisse » pas en nombre et en « qualité » les enfants qu'ils entendaient accueillir. Encore aujourd'hui cette difficulté existe. Quelque 15 000 demandes d'adoption sont enregistrées dans les conseils généraux. En couple ou célibataires, ces personnes souhaitent généralement accueillir un enfant de 3 mois, de type européen, en bonne santé. Or les pupilles de l'Etat – les enfants sans famille adoptables – ne sont aujourd'hui, et on s'en réjouit, que quelque 2 300, contre 40 000 en 1960 et 20 000 en 1980, ils sont plutôt âgés – 7 à 9 ans –, souvent de couleur, parfois porteurs de handicaps et en fratrie. Le déphasage est réel.
Et les candidats à l'adoption déçus de se tourner vers l'adoption transnationale où d'autres difficultés se présentent. Les mêmes en arrivent à fonder leurs espoirs sur la procréation médicalement assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA). Il n'est pas question, aujourd'hui pas plus qu'hier, de nier la souffrance de ceux qui ne peuvent pas être parents. Mais cette revendication de l'enfant doit s'inscrire dans une problématique sociale collective. Sous la pression et le pilonnage de cette revendication qui ne concerne que relativement peu de personnes, on laisse de côté les questionnements qui sont massivement devant nous.
Dans le contexte politique actuel, qui dénie au psychisme toute participation aux difficultés autistiques, les auteurs réunis par la CIPPA rendent compte de leur pratique clinique, institutionnelle et de leurs recherches auprès d’enfants autistes et de leur famille.
Cet ouvrage ne cherche pas pour autant à être exclusivement une « défense et illustration de la psychanalyse ». Au contraire, il se situe constamment dans une perspective d’ouverture et de jonction avec les disciplines cognitives et les recherches scientifiques qui sont à y associer.