Après avoir travaillé en 2007 au centre de détention de Mauzac, les comédiens de Cette compagnie-Là ont posé leurs valises depuis le 23 septembre au centre hospitalier spécialisé de Vauclaire, à Montpon-Ménestérol, pour un atelier de trois semaines.
Patients et soignants se retrouvent en dehors du service pour « travailler sur le quotidien » et « l’altérité » avec Antony Quenet et Maïa Nicolas, les deux comédiens qui les guident en vue d’une restitution finale qui aura lieu demain et samedi 12 octobre (1)
Cela pourrait être une blague morbide mais ce n’en ai pas une. Le 29 septembre dernier à Shantou dans la province chinoise du Guangdong, un jeune homme a tenté de se suicider du 5e étage d’un immeuble en slip, mais a échoué, emportant la vie d’un cycliste de 56 ans en contrebas. Loin d’être choqué par ce qui venait de se passer et sans se soucier du malheureux, il se relève, indemne et court vers un autre bâtiment pour renouveler l’opération comme le montre une vidéo. C’était sans compter sur des sapeurs-pompiers présents qui mirent fin à ses pulsions morbides en le remettant à la police locale.
Ce fait divers n’est pas un cas isolé en Chine, pour preuve les suicides dans l’usine Foxconn à Shenzhen en 2010 (qui assemble les smartphones de la célèbre marque à la pomme). Pour y remédier, les dirigeants avaient installé des filets autour des bâtiments pour éviter que les employés ne se jettent des toits. Plus récemment, c’est l’initiative d’une université chinoise qui a fait l’actualité. La City College of Dongguan University of Technology fait signer à ses étudiants un « contrat suicide » pour se décharger de toute responsabilité en cas de suicide au sein de son établissement.
Quelques chiffres : La Chine est l’un des pays le plus touché au monde par les suicides, on compte quatre tentatives par minute et près de 287,000 personnes y parviennent chaque année, ce qui représente le quart des suicides recensés mondialement par an par l’OMS. Le suicide est la cause principale de décès chez les 15-34 ans dans ce pays.
Fillette guarani devant son abri en bord de route - des champs sans fin ont remplacé la forêt luxuriante de son peuple. Beaucoup d'enfants se sont suicidé, la plus jeune n'avait que neuf ans.
A la veille de la journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, Survival International révèle de nouvelles données sur le suicide qui affecte les Guarani du Brésil. Face à la perte de leurs terres ancestrales et aux attaques constantes des hommes de main armés, les Indiens affrontent un taux de suicide au moins 34 fois plus élevé que la moyenne nationale.
Les chiffres montrent qu’en moyenne, au moins un Guarani s’est suicidé chaque semaine depuis le début de ce siècle. Selon le ministère brésilien de la Santé, 56 Indiens guarani se sont suicidé en 2012 (les chiffres réels sont probablement plus élevés en raison du manque d’information). La majorité des victimes avaient entre 15 et 29 ans, et la plus jeune n’avait que 9 ans.
Le réalisateur Jean Becker, qui va réaliser son prochain film dans les studios de Rhône-Alpes Cinéma, est à la recherche de figurants appartenant au corps médical. Sont notamment recherchés des infirmier(e)s ou des élèves en école d'infirmier. Lire la suite ...
En pleine réunion, Vincent fait un «burn out». L'homme craque face à la pression et à la concurrence déloyale d'une jeune adjointe. Compte tenu de la situation, sa femme accepte son internement en psychiatrie. Dans la structure hospitalière, Vincent se retrouve délaissé. Le personnel soignant est débordé. Au fil du temps, il se rapproche de Hélène, une jeune femme psychotique. Cette dernière fait sortir Vincent de sa coquille et l'aide à se détendre. Elle lui avoue qu'elle espère sortir pour retrouver son fils, Lucas. Tandis que le juge des libertés lui refuse sa sortie d'essai, Hélène fuit en profitant du départ de Vincent. Elle le supplie de l'aider...
LA CRITIQUE TV DE TÉLÉRAMA DU 05/10/2013
Mis sous pression, puis sur la touche, par sa hiérarchie, Vincent, cadre dans la grande distribution, fait irruption dans une réunion, hurle, se cogne la tête sur une table... « Burn-out », diagnostique un psychiatre, qui recommande un internement d'office. Vincent se retrouve en hôpital psychiatrique, assommé de médicaments, seul face à un personnel débordé. Hélène, jeune femme psychotique, prête à tout pour revoir son fils, vient à sa rencontre.
La loi n’interdit toujours pas les châtiments corporels. Assigné par une ONG, le gouvernement botte en touche.
En France, on n’a pas le droit de frapper une personne adulte, pas le droit de frapper un animal, mais on peut frapper un enfant. L’énoncé fait sursauter. Il correspond pourtant à une réalité juridique. Tandis que vingt-trois des vingt-sept pays de l’Union européenne ont interdit toute forme de châtiment corporel dans leurs lois, la France fait figure de retardataire, avec une jurisprudence qui admet un«droit de correction»des enfants au sein de la famille. Et, alors que notre pays fait l’objet d’une procédure de«réclamation»à ce sujet initiée par une ONG (1) devant le Comité européen des droits sociaux, le gouvernement français (précisément le ministère des Affaires étrangères) vient de transmettre sa réponse. Qui déclare, en résumé, qu’il ne voit pas où est le problème : notre code pénal, qui interdit les violences sur mineurs, lui paraît parfaitement suffisant.
Suite à une procédure de contrôle les 5 et 6 juin dernier, la présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a adopté le 25 septembre une mise en demeure à l'encontre du CH de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). L'établissement, indique la Cnil dans un communiqué, doit "veiller à ce que les dossiers des malades ne puissent pas être accessibles par des tiers, notamment par les prestataires choisis pour l'optimisation du codage". En effet, durant la procédure de contrôle, la commission a constaté que le prestataire mandaté par l'hôpital a pu accéder "avec le concours de l'établissement, aux dossiers médicaux de 950 patients".
La Fondation de France vient de publier les résultats d'une enquête d'opinion sur les soins palliatifs, menée par Ipsos auprès de 1 011 Français*, qui démontre qu'encore deux Français sur trois ont le sentiment d'être mal informés sur ce sujet. Pourtant, neuf personnes sur dix les considèrent comme "une réponse nécessaire à la souffrance des personnes gravement malades ou en fin de vie".
En outre, 84% pensent que les soins palliatifs "permettent aux personnes gravement malades ou en fin de vie de mourir dans la dignité". Dans l'opinion, ils sont en effet assimilés à la "considération, au respect du malade en tant que personne", ajoute la Fondation. Cependant, une personne sur deux seulement pense que tout individu en fin de vie peut accéder aux soins palliatifs. À cette occasion, la Fondation de France rappelle qu'un annuaire, réalisé par la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) et disponible en ligne, recense les structures de soins palliatifs en France.
Lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est notamment revenue sur deux textes importants, le projet de loi sur l'avenir du système des retraites et le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2014.
Lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) ce 7 octobre, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est longuement revenue sur le"projet de loi garantissant l’avenir et la justice du systèmede retraites", examiné en première lecture à l'Assemblée nationale le même jour. Au sujet du compte pénibilité, l'un des principaux dispositifs de cette loi, Marisol Touraine a finalement admis qu'il serait réservé aux salariés sous contrat de droit privé, alors qu'à la fin du mois d'août, elle entrevoyait la possibilité de faire participer les praticiens hospitaliers aux bénéfices de ce compte pénibilité (lire ci-contre). Il en va de même des fonctionnaires, en particulier de la fonction publique territoriale, qui ne participerait pas de la catégorie active, et dont les emplois présenteraient une certaine forme de pénibilité. Marisol Touraine a renvoyé la prise en compte de la pénibilité dans le calcul des retraites à des négociations propres à la fonction publique. "Un trimestre d'exposition à un des dix facteurs de pénibilité apporte un point, a expliqué Marisol Touraine. Une exposition à au moins deux facteurs apporte deux points. Les 20 premiers points ainsi gagnés devront être consacrés à la formation, mais une dérogation à cette obligation de formation devrait être rendue possible dès l'âge de 52 ans."
Le tribunal administratif de Pontoise a ordonné lundi 7 octobre à l'Etat de"prendre toutes dispositions" pour qu'une place en hébergement spécialisé soit trouvée pour Amélie, une jeune femme de 19 ans lourdement handicapée qui avait attaqué l'administration. L'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France doit "prendre toutes dispositions pour qu'une offre de soins permettant la prise en charge effective, dans un délai de quinze jours, de la jeune femme, par un établissement médico-social adapté à son état, soit présentée à ses parents", a jugé le tribunal, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour de retard.
"Eu égard à l'absence de prise en charge médico-sociale" de la jeune femme "et à l'épuisement psychique de la famille, il y a une atteinte au droit à la vie", a avancé son avocat, Me Karim Felissi. Dans la famille d'Amélie, la fin de la prise en charge par des établissements spécialisés, auxquels elle a eu accès jusqu'à sa majorité, a marqué un bouleversement. En octobre 2012, elle a dû quitter l'institut médico-éducatif qu'elle fréquentait et qui, selon sa mère, "n'était plus adapté".
La Renaissance a conféré aux songes une importance extraordinaire. Pour les philosophes, les théologiens, les médecins et les poètes des XVe et XVIe siècles, en rêvant, l’homme s’évade des contraintes de son corps et peut entrer en relation avec les puissances de l’Au-delà, divines ou maléfiques. Loin des questionnements de notre époque marquée par la psychanalyse et renseignée par les neurosciences, cette conception fascine les artistes de la Renaissance, qui sont confrontés en outre à un défi majeur : comment représenter l’irreprésentable ? Selon le sujet, les périodes et les régions, ils ont apporté à cette question des réponses fort différentes, que l’exposition propose de réunir et de confronter. Le parcours conduit naturellement le visiteur de l’endormissement au réveil, traversant rêves, visions et cauchemars.
Un cancérologue français part en Inde avec une ancienne patiente qui a fini par vaincre la maladie grâce à la médecine traditionnelle. Ou comment peuvent se rapprocher deux thérapies aux méthodes divergentes. Le film explore les ponts qui existent entre la médecine traditionnelle, la science et la médecine moderne, qui s’accordent à repositionner le patient au cœur du processus de guérison pour soigner la personne et non la maladie.
"UNE ATMOSPHÈRE DE SÉRÉNITÉ ET DE DOUCEUR"
Cancer et médecine ayurvédique - Interview du Prof. Tursz
11 min
"J'étais impressionné par la qualité humaine et philosophique des gens en face de moi" : le Professeur Thomas Tursz, cancérologue français, à propos de son voyage en Inde et de la médecine ayurvédique.
Chambres vides, cartons, personnel en visite, murs et
sols impeccables… Le compte à rebours a démarré pour le nouvel hôpital de
psychiatrie adulte du CHU (centre hospitalier universitaire) de Toulouse. Dans
une semaine, soignants et patients s’installeront dans les 6 421 m2 du
bâtiment, dans la plaine de Purpan, juste à côté de l’hôpital Paule de Viguier,
le long de la ligne de tramway. À quelques centaines de mètres des locaux
actuels de l’avenue de Casselardit mais loin des conditions d’hébergement et de
travail actuelles. Hier, plusieurs centaines de visiteurs, médecins, soignants,
personnels du CHU, ont arpenté les couloirs blancs et gris, teintés de jaune,
orange et vert. «Pour voir ». Aujourd’hui, ce sera au tour de certains
patients, «les plus angoissés par le changement », explique Bruno Larzul, cadre
de santé.
En Polynésie, le suicide reste la première cause de décès, dépassant même les accidents de la route. Près de 230 tentatives sont recensées par an et environ 30 à 50 personnes mettent fin à leurs jours. Une petite baisse a toutefois été observée durant la période 2008 – 2010, grâce entre autre à l’ouverture du Centre de Prévention du Suicide de Polynésie Française, mais surtout aux actions de l’association S.O.S Suicide fondée en 2001 et présidée par le docteur Stéphane Amadeo. Quels sont les remèdes à apporter à ce mal-être ? et surtout comment déceler les symptômes d’un mal qui « ne se dit pas » ?
Awa Marie Coll Seck a présidé hier une réunion interministérielle sur l’errance des malades mentaux, à laquelle ont pris part près de huit ministères, des collectivités locales et les associations des malades mentaux. Ansoumana Dione, président de l’Assamm jubile.
Ansouma Dione peut maintenant dormir tranquille. Depuis des années, il a fait de la prise en charge des malades mentaux par les pouvoirs publics son principal cheval de bataille. Aujourd’hui, il a eu gain de cause. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a plaidé pour une révision des lois sur les maladies mentales, dans le but de les adapter à la nouvelle situation et d’assurer leur meilleure prise en charge. «La loi sur les maladies mentales ne prend pas en charge certains aspects comme la prise en charge ou la réhabilitation. C’est pourquoi, nous estimons qu’il faut la revisiter et l’adapter à la nouvelle situation à laquelle nous faisons face tous les jours», a dit Awa Marie Coll Seck.
The Jed Fondation, une organisation nationale à but non lucratif qui préconise la prévention des suicides des étudiants, a nommé les 30 premières universités qui allaient recevoir une récompense pour leurs programmes en matière de santé mentale au sein de leurs campus. Explications avec meltyCampus.
D'après une étude menée en 2006, 40% des décès d'étudiants sont dus au suicide. Il est donc important qu'on s'intéresse de près à la santé mentale des jeunes pour éviter tout drame."La plupart des maladies mentales se manifestent entre 18 et 25 ans et même s'ils n'ont pas dû faire face à ce problème auparavant, cela ne signifie pas qu'ils n'auront pas à faire face à ce danger à l'Université", explique John McPhee, le directeur exécutif de la fondation, au site www.usatoday.com.
En vue de ses premières assises nationales, qui auront lieu au Sénat le 13 janvier 2014, le collectif « Stop aux violences sexuelles » (SVS) fait appel aux médecins pour une brève enquête sur leur expérience en matière de violences sexuelles en consultation.
Ce questionnaire, en ligne jusqu’à fin novembre 2013, vise à documenter la prévalence des antécédents de violences sexuelles chez les patients, qu’ils soient à déclaration spontanée ou non. Ces résultats seront présentés lors des Assises nationales et aux médecins ayant indiqué leur adresse mail.
Le centre hospitalier du Mas Careiron et l'association Smao (Santé mentale en Afrique de l'ouest) organisent les premières journées de psychiatrie Africaine d'Uzès les vendredi et samedi 11 et 12 octobre.
L'objectif de ces journées est de créer un espace d’échanges autour de la condition encore difficile de la prise en charge des maladies mentales en Afrique sub-saharienne. Dans de nombreux pays d’Afrique de l’ouest, la situation des personnes souffrant de troubles psychiques, reste très difficile. La faiblesse des politiques de santé mentale émanant des états, et la persistance de croyance autour de la folie, condamne encore très souvent ces personnes, à l'isolement, l'errance, l'abandon et parfois l'enchaînement pendant des années.
Les maladies chroniques ne frappent pas le territoire de façon uniforme. C'est ce que révèle le chercheur André Cicolella dans son livre "Toxique Planète", dont "l'Obs" publie des extraits.
Nombre de cancers par département. (Mehdi Benyezzar - Le Nouvel Observateur) André Cicolella est chercheur à l'Ineris (Institut national de l'Environnement industriel et des Risques). C'est aussi un lanceur d'alertes : il est président du très actif Réseau Environnement Santé, à l'origine des deux lois interdisant le bisphénol A dans les biberons et les contenants alimentaires. Dans son livre "Toxique Planète, le scandale invisible des maladies chroniques" (Seuil, sortie le 10 octobre), dont "l'Obs" publie des extraits en exclusivité, André Cicolella dévoile l'incroyable inégalité sanitaire selon les départements. Les facteurs de risque vont même de un à trois selon les pathologies (voir les cartes ci-dessous). Si les populations sont aussi inégalement touchées, c'est, avance le chercheur, que le contexte environnemental propre à chaque lieu de vie serait à l'origine de plus de 50% des cancers constatés. Lire la suite ...
Vingt-cinq ans, c'est le temps nécessaire à la recherche estimé par Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie pour que voit le jour un traitement de la maladie d'Alzheimer. Dans l'attente de ce traitement, les mêmes questions demeurent concernant la prise en charge de la maladie, et ce notamment depuis la décision de laHaute autorité de santé (HAS) en 2011 de réévaluer quatre médicaments. Leur Service médical rendu (SMR) avait alors été jugé faible.
Par ailleurs, une étude réalisée par Celtipharm pourLe Monde pointait une diminution des prescriptions de médicaments anti-Alzheimer de 26% entre 2010 et 2013. L'article précisait qu'une rupture était constatée fin 2011, ce qui correspondait à l'avis de la HAS. Une autre étude de la Banque nationale Alzheimer (BNA) montre des résultats similaires et une baisse de l'utilisation de ces médicaments entre 2010 et 2012.
Face à cette diminution des prescriptions, les professionnels constatent aussi une reconnaissance plus importante des thérapeutiques non-médicamenteuses, qu'elles interviennent en complément des médicaments anti-Alzheimer ou pour diminuer la prescription de psychotropes.
De très nombreux témoignages ont été publiés sur la machine d’extermination industrielle d’Auschwitz-Birkenau, dont des œuvres majeures commeSi c’est un homme de Primo Levi ou le plus méconnuC’est en hiver que les jours rallongentde Joseph Bialot. Celui de Maurice Benroubi n’en est pas moins fascinant. Il y a la verve de ce marchand forain autodidacte, débrouillard et sportif, originaire de Salonique, qui comme tant d’autres Juifs du Levant a appris le français avec l’Alliance israélite universelle et en a gardé un amour passionné de la France. Son récit est un cri qui bouscule la chronologie, mêlant l’avant, le pendant, l’après et l’impossibilité d’être entendu.«Je reviens d’un autre univers. J’ai été pétri d’Auschwitz. Je suis étranger au monde qui m’entoure d’autant que personne ne peut imaginer ce que fut la vie là-bas et me comprendre»,écrit Benroubi.
À l’appel de la CGT, une grève des personnels de nuit des urgences de l’hôpital débutera ce soir à minuit.
L’organisation syndicale réclame un renfort d’effectifs. Actuellement, la nuit quatre infirmières et quatre aides-soignantes prennent en charge les patients de 21 h à 7 h.
« Cela n’est pas suffisant, explique Mathieu Nicol, infirmier et secrétaire général de la section CGT de l’hôpital. Face à nos revendications, la direction nous a accordé, jeudi dernier, un renfort d’infirmière sur le créneau 19 h-5 h. Ce sont des horaires décalés difficiles pour la vie de famille. Nous réclamons la création de deux postes : infirmière et aide-soignante ».