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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 28 juin 2013

« Les soignants et les patients sont en danger »

26|06|2013

Ce mercredi 26 juin, une vingtaine de membres du collectif "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" ont manifesté place de la Bourse, à Paris. Simulant des pendaisons, elles ont dénoncé « le sacrifice humain sur l'autel de la rentabilité ».

Etendues dans des housses mortuaires, pendues au bout d'une corde... les membres du collectif "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" ont, une nouvelle fois, voulu frapper les esprits. Mercredi 26 juin, sous le regard interloqué des passants et des touristes, une vingtaine d'infirmières et d'aides-soignantes ont manifesté à Paris, place de la Bourse. En ce lieu symbolique, elles ont dénoncé « le sacrifice humain sur l'autel de la rentabilité ». Le manque de moyens alloués à la santé et la dégradation des conditions de travail entraînent « la mise en danger des patients et des soignants », alertent-elles.
« Un patient qui reste des heures sur un brancard aux urgences en attendant d'être pris en charge est en danger ; un résident en Ehpad qui chute de son lit parce qu'il n'y a qu'une aide-soignante pour 80 personnes est en danger », martèle Sarah Guerlais, infirmière et vice-présidente de l'association.



La relation soignant/soigné sous l’emprise des préjugés

Qu’est-ce qu’un préjugé ? Il s’agit d’une croyance, d’une opinion préconçue adoptée sans examen ou imposée par le milieu, l’éducation, l’époque. Christophe Peiffer, infirmier libéral, auteur du Blog des Rapports Humains partage avec nous un récit relatant l’évolution de la relation entre une infirmière d’origine algérienne et une de ses patientes ayant des préjugés ethniques bien chevillés au corps. Sujet sensible, certes, mais qui ne doit pas faire l’économie d’un petit décryptage...
credit photo blog des rappors humains
Lorsque les patients ont des préjugés ethniques bien chevillés au corps...

Le préjugé, une matière première toxique...

L’infirmière dont il est question ici, appelons-la Fatiha, remplaçait définitivement l’une de ses collègues partie dans une autre région. La patiente, appelons-la Pimprenelle, sachant que la nouvelle venue était d’origine maghrébine, accueillit l’annonce avec autant d’enthousiasme qu’un condamné à perpet. à l’issue de son procès. Bref, c’était pas gagné d’avance.
Les premiers jours furent pour le moins pénibles pour Fatiha. Pimprenelle ne manquait pas la moindre occasion de montrer ouvertement ses opinions politiques et idéologiques. Sans forcément être agressive ou véhémente, elle diffusait par petite dose ce que je qualifie de poison toxique. L’objectif était clairement de mettre son infirmière dans une posture très inconfortable. Si je me réfère au triangle dramatique de Karpman (cf illustration ci-dessous), Pimprenelle a pris un aller simple sans escale pour la posture du persécuteur.

mercredi 26 juin 2013

Québec : les infirmières françaises veulent plus de responsabilités

24|06|2013

KaYann - Fotolia.com
Cantonnées à des postes de techniciennes, les infirmières françaises émigrant au Québec réclament le statut de clinicienne. La ministre déléguée aux Français de l'étranger vient d'annoncer la création d'un groupe de travail.

« On recrute les Françaises pour faire les bouche-trous, mais on ne nous reconnaît pas à notre juste valeur. »Julie Royer-Guillot, 39 ans, n'a pas encore traversé l'Atlantique, mais elle sait déjà que le Québec n'a rien d'un Eldorado. Cette maman de trois enfants, infirmière aux urgences, s'expatrie pour suivre son mari.
Grâce à l'arrangement de reconnaissance mutuelle(ARM) signé par la France et le Québec en 2010, son DE sera reconnu dans la Belle province et elle n'aura pas à passer l'examen professionnel de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Depuis 2010, 615 infirmières françaises ont émigré au Québec, où la pénurie est forte et le salaire plus élevé qu'en France.



mardi 25 juin 2013

Naissance: 1 homme sur 9 réduit son activité contre 1 femme sur 2

La Fabrique de l'Histoire

Syndiquer le contenupar Emmanuel LaurentinLe site de l'émission
du lundi au vendredi de 9h06 à 10h
Ecoutez l'émission53 minutes

Histoire des pères 1/4

24.06.2013
Premier temps d’une semaine consacrée à l'histoire des pères, avec Chloé Barreau, documentariste pour son film "La faute à mon père", fille de l’abbé Barreau mariée en 1971 revient sur l’histoire de son père et son invité, Jean-Philippe Raîche, poéte,  directeur de la collection poésie des éditions Perce-Neige.



Chloé Barreau et Jean-Philippe Raiche EMMANUEL LAURENTIN © RADIO FRANCE


Repères: Inde/Mères porteuses

23 juin 2013

Une industrie

Depuis sa légalisation, la gestation pour autrui s’est «industrialisée» en Inde. En décembre, le ministère de l’Intérieur a interdit le recours à des mères porteuses pour les célibataires ou les couples homosexuels étrangers.
28 000
C’est le nombre d’étrangers qui font appel à des mères porteuses en Inde, chaque année. La pratique de la gestation pour autrui y est légale depuis 2002.
Interdite en France, en Italie et en Espagne, la gestation pour autrui est acceptée dans huit pays de l’Union européenne (Belgique, Danemark, Hongrie, Pologne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Slovaquie). La Roumanie, le Royaume-Uni et la Grèce l’autorisent à certaines conditions.

«Mère porteuse, je le referai seulement si j’ai vraiment besoin d’argent»

23 juin 2013

A Bangalore, un centre recrute des femmes et les accompagne durant leur grossesse rémunérée.

Une odeur de peinture fraîche émane des locaux du Base Fertility Center, clinique spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA) installée au troisième étage d’un building commercial, au-dessus d’un magasin de tissu. Dans la salle d’attente une trentaine, de couples patientent devant un clip de Bollywood. Le manager de la clinique, sourire affable, reçoit dans son bureau. «Après Ahmedabad et Bombay, notre ville devient un centre majeur de GPA en Inde»,se réjouit K. R. Chandrakanth.
Cette pratique est légale dans le pays depuis 2002, et théoriquement encadrée par un code de bonne conduite. «Adopter en Inde prend au minimum quatre ans, et les procédures sont très complexes, poursuit le responsable. Les couples préfèrent recourir à une mère porteuse.»Une activité que Base développe depuis 2007 avec 110 naissances à son actif. «La plupart des parents sont de la région, mais nous avons aussi beaucoup d’Indiens de l’étranger et quelques Européens», se félicite-t-il. Le forfait coûte 17 000 euros, quatre fois moins cher qu’aux Etats-Unis… La mère porteuse, elle, touchera 3 000 euros si la grossesse arrive à terme et seulement une partie de la somme si elle fait une fausse couche ou doit avorter à cause d’un fœtus mal formé.

Le cerveau en (7404) tranches

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Cerveau en 7404 tranches.
Cerveau en 7404 tranches. | Amunts, Zilles, Evans et al.
Un nouvel atlas du cerveau vient d'être mis en ligne par une équipe internationale qui décrit, dans Science du 21 juin, la méthode utilisée pour produire cette carte tridimensionnelle. Les chercheurs sont partis d'un cerveau prélevé sur une femme de 65 ans. Celui-ci a d'abord été conservé dans un bloc de paraffine, puis il a été finement découpé en 7 404 tranches de 20 microns d'épaisseur. Chacune d'elles a ensuite été scannée, et enfin finement alignée avec la suivante pour former un modèle numérique 50 fois plus détaillé que les atlas existants.
Blogs

Salle de shoot : pourquoi ça chauffe à Paris ?

La deuxième réunion de concertation sur  la salle de consommation à moindre risque à Paris a laissé perplexe beaucoup d'acteurs concernés. Débats et polémiques étaient attendus,  ils sont nécessaires et logiques, mais ce sont des affrontements politiciens qui ont dominé les échanges, accentuant des réactions affectives personnelles et rendant difficile tout essai de se comprendre et de comprendre.


Les MOOCs bouleversent l’accès au savoir

Vendredi, 14/06/2013
Le 6 avril dernier, à l’occasion de la conférence annuelle de la «Clinton Global Initiative University», l’ancien Président américain Bill Clinton a fait une intervention remarquée dans laquelle il a notamment affirmé « Vous allez assister à un changement de grande ampleur dans l’enseignement supérieur » (Voir Times Higher Education).
Pour Bill Clinton, ce changement pourrait passer par une certification des cours en ligne, car, selon lui, « Cette certification  permettrait de rendre le système moins coûteux, seule solution durable à l’explosion de la dette étudiante ».
L’ancien Président américain a rappelé que la dette étudiante aux Etats-Unis a progressé de 58 % durant les sept dernières années. «On ne peut simplement pas continuer de voir le coût des université doubler tous les dix ans alors que les salaires stagnent et que les programmes de bourses ne s’améliorent pas !», a-t-il souligné.
Alors que l’ancien Président américain prononçait ce discours, la Californie s’apprêtait à reconnaître, par la  Loi, les cours en ligne, ce qui constituerait une première aux États-Unis.



Exposition actuelle
HEY! modern art & pop culture / Part II

25/01 – 23/08 2013

ouvert tous les jours
Commissariat : Martine Lusardy,
Anne & Julien
, créateurs de la revue HEY! commissaires invités
*
Exposition à venir
Raw Vision
18/09/ 2013 – 22/08/2014

A voix nue - Jean Clair - 4 La Psychanalyse (2 sur 3)

Jean Clair est aussi le commissaire d’expositions qui ne ressemblent pas à celles des autres. Crime et châtimentLa Mélancolie, L’Ame au corps, ouVienne, L’Apocalypse joyeuse, se singularisaient en croisant l’histoire de l’art avec l’histoire des idées et celle des sciences. Une place est réservée à la psychanalyse dans toutes ces expositions. Jean Clair a découvert la cure analytique à l’âge de 14 ans, par nécessité, et non par goût. Puis le goût prit la relève de la nécessité, et c’est dans la collection de JB Pontalis, chez Gallimard, qu’il publie régulièrement son journal.


Psychiatrie : une unité de l'Hôpital Marchant en projet à Bessières

Publié le 24/06/2013
Le centre hospitalier Marchant qui recherchait un lieu afin de relocaliser des unités de soins psychiatriques, a trouvé l’endroit où il s’installera. Ce sera Bessières. Le maire PS de la ville, Jean-Luc Raysséguier vient de confirmer que «le projet était lancé. La prochaine étape serait pour lui l’instruction du permis de construire», a-t-il dit.
Cette structure pourrait s’étendre sur une surface d’environ 500 m2 auxquels s’ajouteraient plus de 150 m2 de jardins dédiés aux patients. Elle assurera la prise en charge de malades atteints de troubles psychiatriques en ambulatoire ou en temps partiel.



Blog

Billets de Monopoly crédit : Flickr/Anil Mohabir
Tricheurs du Monopoly, n'ayez plus honte : vous êtes atteints d'un syndrome tout à fait ordinaire. Selon une étude de la revue Organizational Behavior and Human Decision Processes citée par le Times, l'argent favorise... le mensonge.



Autisme : "Le gouvernement doit prendre en compte d'autres méthodes"

Le Monde.fr | Par 
La Main à l'oreille est née en 2012, année consacrée à l'autisme grande cause nationale, pour porter une parole autre : nous refusons de réduire l'autisme à la seule dimension déficitaire et sa prise en charge à la seule approche rééducative, nous voulons promouvoir la place des personnes autistes dans la Cité, sans nous référer à une norme sociale ou comportementale.
Le gouvernement découvre alors l'autisme. Marie Arlette Carlotti, la ministre déléguée aux personnes handicapées se tourne maintenant vers d'autres aventures, mais nous laisse un 3ème Plan Autisme rapidement ficelé, accompagné de déclarations martiales : "En ouvrant ce dossier, j'ai trouvé une situation conflictuelle, un climat tendu, je n'en veux plus." Elle a, en effet, vécu des moments très chahutés. J'en ai été témoin lors d'un colloque au Sénat dédié à l'autisme, où un groupe de parents bien déterminés l'empêchait de parler. Le député Gwendal Rouillard qui a choisi de soutenir les plus virulents, était à la tribune, les yeux mi-clos et le sourire aux lèvres. Comme la ministre était toujours coincée sur le premier paragraphe de son discours, il a levé un bras et a demandé silence aux parents en les mettant en garde "ne prenez pas la ministre pour cible,n'oubliez pas que votre véritable ennemi, c'est la psychanalyse".

Visite au cœur du nouvel hôpital Purpan à 500 millions d'euros


Publié le 23/06/2013


L'hôpital Pierre-Paul Riquet ouvrira en mars 2014. D'une superficie de 85 000 m2, il a nécessité plus de 5 ans de travaux et 350 millions d'euros d'investissement dont 40 millions d'euros pour les équipements. Ce nouvel hôpital de 480 chambres est équipé de 26 blocs opératoires./Photo DDM Xavier de Fenoyl
L'hôpital Pierre-Paul Riquet ouvrira en mars 2014. D'une superficie de 85 000 m2, il a nécessité plus de 5 ans de travaux et 350 millions d'euros d'investissement dont 40 millions d'euros pour les équipements. Ce nouvel hôpital de 480 chambres est équipé de 26 blocs opératoires./Photo DDM Xavier de Fenoyl
DIAPORAMA -- Le nouveau Purpan prend forme. Autour du vaisseau principal, Pierre-Paul Riquet, l’hôpital déplace son activité vers la plaine et la ligne de tramway. Investissement : plus de 500 millions d’euros.
Le long de la ligne de tramway, le nouvel hôpital prend forme. Autour des façades de verre et de terre cuite, les grues et engins de chantier occupent la plaine. Premier bâtiment à entrer en fonction, la psychiatrie. Elle accueillera les patients au mois d’octobre. En face, le bâtiment Urgences Réanimation Médecines (URM) grandit de jour en jour. Il ouvrira en février 2015. Déjà, une passerelle qui doit le relier à son voisin, l’hôpital Pierre-Paul Riquet (PPR) s’élève. Ce dernier, impressionnant vaisseau de 85 000 m2, sera le cœur du nouveau Purpan. Depuis trois semaines, les lettres Hôpital Pierre-Paul Riquet brillent au-dessus du hall principal. La date d’entrée dans les lieux vient d’être choisie : PPR sera définitivement occupé le 17 mars 2014 après une période de déménagement de huit semaines. «Il a fallu repousser cette date pour tenir compte des fêtes de fin d’année et des vacances scolaires. L’organisation médicale est en cours. Déménager tout en maintenant une activité, c’est toujours compliqué, surtout avec un plateau technique aussi lourd » confie Hugues Ferrand, directeur du site de Purpan. Et les dimensions exceptionnelles de cet hôpital de 600 lits le confirment : des couloirs de 198 mètres, 7 000 portes, 26 blocs opératoires, 3 IRM, 2 scanners, 480 chambres…



dimanche 23 juin 2013

Duos sur le divan

19 juin 2013

Le couple psychanalysé

Ecrit par plusieurs psychanalystes et spécialistes des thérapies de couple de renom, introduit par Eric Smadja, psychiatre et anthropologue, ce livre a le grand mérite de traiter de l’entité couple en y incluant non seulement sa réalité psychique mais également sa réalité socioculturelle contemporaine. Il ne saurait mieux tomber à un moment où la France entière débat de la nature et de la définition du couple !
Comme le remarque Smadja, les couples contemporains sont devenus, depuis quelques années, «instables, fragiles, polymorphes et exigeants». Ils sont en ce sens des représentants exemplaires de notre société occidentale individualiste, traversée de courants paradoxaux.
Le Magazine Littéraire 

La Chambre aux échos

Roman écologique, neurologique, policier, et métaphoriquement politique, La Chambre aux échos du grand auteur américain Richard Powers entre en résonance avec notre époque. 
   Les voies de la traduction sont parfois impénétrables. Comment comprendre que le moindre premier roman new-yorkais à la mode débarque chez nous dans des délais record mais qu’il ait fallu vingt ans pour lire en français un livre de Richard Powers, l’un des meilleurs écrivains américains contemporains ? Auteur d’une dizaine de romans, cet ancien informaticien, converti à la littérature après des études de physique, s’est fait une spécialité des sujets scientifiques lourds, traités dans des récits qui impressionnent par leur souffle, leur documentation et leurs dimensions. Dans The Gold Bug Variations, il abordait le thème de la génétique ; dans Galatea 2.2, l’intelligence artificielle et la neurologie cognitive ; dans Gain, l’industrie chimique et les entreprises capitalistes, ce qui lui avait valu de flatteuses comparaisons avec William Gaddis et Thomas Pynchon ; dans Plowing the Dark, enfin, les technologies de réalité virtuelle. Autant de romans dont on attend impatiemment les traductions, après celles des monumentaux Trois fermiers s’en vont au bal son premier livre, publié en 1985 et Le temps où nous chantions qui vient de paraître en poche chez 10-18 – lesquels montraient également, chacun à leur manière, son inclination pour les sujets sociétaux et historiques. Couronné en 2006 par le « National Book Award », la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, La chambre aux échos s’empare à son tour d’un problème scientifique complexe, habilement mêlé à une réflexion métaphorique sur le 11-septembre : le cerveau humain et ses dérèglements, lorsqu’un traumatisme en transforme le fonctionnement.


Pour la libération des Femen en Tunisie

Le Monde.fr | Par 


Amina Sbouï, le 5 juin dans un tribunal de Tunis.
Amina Sbouï, le 5 juin dans un tribunal de Tunis. | AFP/SALAH HABIBI

Dans quelques semaines, début juillet, François Hollande doit se rendre en Tunisie. Ce sera sa première visite officielle dans ce pays qui traverse une période de transition incroyablement complexe et difficile, partagée entre les espoirs soulevés par la révolution et l'angoisse de voir un régime autoritaire succéder à un autre. Au moment où il foulera le sol de Tunis, il aura en tête ce contexte, éminemment délicat, mais nous lui demandons de garder en tête quatre visages et prénoms. Amina, Pauline, Joséphine et Marguerite. Une Tunisienne, une Allemande et deux Françaises. Quatre Femen. Elles croupissent actuellement en prison à cause de sanctions totalement disproportionnées au regard de leurs actes et contraires aux normes attendues d'un Etat de droit.
Trois d'entre elles, dont deux activistes françaises, viennent d'écoper de quatre mois de prison ferme pour avoir manifesté seins nus devant le Palais de justice. Un acte considéré comme une "atteinte à la pudeur, aux bonnes mœurs et trouble à l'ordre public", alors qu'il s'agissait d'une protestation pacifique, demandant la libération d'Amina, la première Femen tunisienne, elle-même détenue de façon arbitraire depuis plusieurs semaines.

samedi 22 juin 2013

Gros conflit social à l’hôpital psychiatrique de Caen

C’est un plan de réduction des coûts qui a mis le feu aux poudres. L’hôpital psychiatrique de Caen, en proie à un mouvement social depuis une semaine, n’admet plus de nouveaux patients depuis lundi matin. Le personnel proteste contre toute une série de mesures d’économie (la suppression de jours de RTT par exemple).
Le bras de fer entre la direction, qui souhaite anticiper un déficit à venir, et l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD, a connu un rebondissement ce mercredi matin. Selon l’intersyndicale, la direction de l’hôpital a décidé le retrait des mesures d’économie annoncées la semaine dernière. Le ralliement des médecins et de la CME aurait conduit l’administration à revenir sur ses arbitrages.
Une réunion tripartite est annoncée, regroupant les médecins, les syndicats de personnel et la direction, pour débattre collectivement de l’avenir de l’hôpital.
 19/06/2013

Des psychiatres dénoncent de mauvaises conditions de travail

Par Sophie Davaris. 19.06.2013
Neuf médecins mettent en cause la manière de diriger du responsable du Département de psychiatrie des HUG.
Le Département de santé mentale et de psychiatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) est-il en crise? Trente chefs de clinique sur 89 sont partis en un an, apprenait-on il y a six mois. Neuf de ses médecins viennent d’écrire une lettre au chef du Département, le professeur Panteleimon Giannakopoulos pour lui dire les «réelles raisons de leur départ» et mettre en cause sa «manière de diriger».
«Il est clairement apparu que nos conditions de travail [se sont] dégradées», écrivent les médecins, dont certains sont partis alors qu’ils avaient envisagé de s’investir dans une carrière académique. «Nous avons tous observé que votre manière de diriger le Département a occasionné une augmentation importante de notre charge de travail qui rapidement s’est transformée en surcharge, alors qu’en parallèle nos conditions générales de travail, la communication au sein du Département et la manière dont nous nous sentions traités et entendus se dégradaient.»

Purpan : premier jour de grève en psychiatrie

Les grévistes se sont rassemblés hier à Casselardit./DDM, Michel Labonne
Les grévistes se sont rassemblés hier à Casselardit./DDM, Michel Labonne
Ils se disent en souffrance, inquiets. Une dizaine d’agents de la psychiatrie adulte de Purpan étaient rassemblés hier après-midi pour marquer le début de leur mouvement de grève à l’appel des syndicats CGT et Sud. Face au vieux bâtiment de Casselardit qu’ils quitteront au mois d’octobre pour des locaux neufs de 6 000 m2, ils se déclarent en grève illimitée. «Nous sommes très heureux d’aller travailler dans ces nouveaux locaux mais ce bâtiment sera deux fois plus grand et il n’est pas prévu plus de personnel » souligne une infirmière. «Des couloirs de 80 mètres, c’est trop long pour deux infirmières la nuit. Et s’il y a plus de chambres d’isolement, il faut plus de personnel », complète une de ses collègues. Les syndicats ont estimé les besoins à 8 aides-soignants et 8 infirmiers supplémentaires.
À la direction du centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse, c’est l’incompréhension. «Nous allons avoir un outil de soins formidable, des locaux magnifiques. Il est prévu un renforcement des effectifs avec quatre ou cinq postes de plus. On ne comprend pas ce mouvement qui concerne une dizaine de personnes sur un pôle de 360 » souligne Bénédicte Motte, secrétaire générale du CHU.
Le nouveau bâtiment de psychiatrie a nécessité un investissement de 25 millions d’euros.
Publié le 19/06/2013



Vincent van Gogh / Antonin Artaud. Le suicidé de la société - Musée d'Orsay

Vincent van Gogh / Antonin Artaud. Le suicide de la societe - Musee d'OrsayDu 11 mars au 15 juin 2014

Quelques jours avant l'ouverture d'une rétrospective Van Gogh à Paris en 1947, le galeriste Pierre Loeb suggéra à Antonin Artaud (1896-1948) d'écrire un texte sur le peintre.

Prenant le contrepied de la thèse de l'aliénation, Artaud s'attacha à démontrer comment la lucidité supérieure de Van Gogh gênait les consciences ordinaires. En voulant l'empêcher d'émettre « d'insupportables vérités », ceux que sa peinture dérangeait le poussèrent au suicide.

En s'appuyant sur les catégories ou les désignations singulières mises en avant par Artaud dans Van Gogh « le suicidé de la société », le parcours de l'exposition se déroule à travers une trentaine de tableaux, un choix de dessins et de lettres de Van Gogh ainsi qu'une sélection d'oeuvres graphiques du poète-dessinateur.

Vincent van Gogh / Antonin Artaud. Le suicidé de la société
Du 11 mars au 15 juin 2014 
Du mardi au dimanche de 9h30 à 18h30 
Tous les jeudis de 9h30 à 21h45
Tarif plein : 9€
Tarif réduit : 6,50€ // Pour plus d'informations cliquez ici

Musée d'Orsay 
5, Quai Anatole France 
75007 Paris 
M°Assemblée Nationale

www.musee-orsay.fr