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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 11 novembre 2012

Le CIANE lance une grande enquête auprès des femmes sur leurs accouchements
Télécharger le communiqué (pdf) CP_Questionnaire_Ciane_20120305 
Le CIANE lance une enquête par internet sur le déroulement des accouchements et la manière dont les vivent les femmes. Celles-ci auront ainsi accès à une plateforme leur permettant de s’exprimer, ce qui rencontre manifestement un besoin très grand des femmes: l’enquête mise en ligne fin février a recueilli en 5 jours 1700 réponses, par le seul jeu du bouche à oreille !

L’Arlésienne du « jeu vidéo pour fille »

Dans deux articles publiés en octobre et novembre par le Huffington Post Britannique, dont l’un est traduit le 6 novembre par la version française du site, Peter Hofstede, directeur du développement des jeux chez SpilGames, exhorte les acteurs du jeu vidéo à explorer "un immense filon encore inexploité par le secteur du jeu vidéo" : le "gaming pour les filles".
Sans la moindre interrogation, le joueur des dernières décennies y est décrit comme un “adolescent garçon jouant des heures sur sa console", comme un "core-gamer", deux stéréotypes ici présentés comme les seuls profils types constituant le public des jeux vidéo (1).
Le terme de "joueuse" n’est pas présent une seule fois au sein de l’article : le jeu vidéo est un domaine de “joueurs”, les adolescentes en sont exclues, considérées comme un public spécifique et non-acquis qu’il faut conquérir par une offre ciblée. Dans sa version française, l’article est même illustré par une photographie de la série The Big Bang Theory montrant le personnage de Penny, stéréotype de la "dumb-blonde" qui ignore tout des technologies et des cultures qui les entourent, et dont le petit-ami constitue son seul lien avec cette culture dite "geek".
Remake

Remake

Jean Imbeault
collection Penser rêver
Parution :  octobre 2012

Résumé

En abordant l'empreinte freudienne dans Le guépard ou la portée de la pensée d'Aristote dans Head on, J. Imbeault cherche à circonscrire l'échange et la concordance entre cinéma et psychanalyse.

Quatrième de couverture

Remake est le livre d'un psychanalyste qui a beaucoup aimé - et qui aime encore - voir des films. Son ambition n'est pas d'en proposer une interprétation psychanalytique. Au contraire, il a constaté que le cinéma jetait sur certaines difficultés concrètes de l'analyse une lumière différente, un éclairage plus net. Onze films sont ici repris - remake veut dire reprise -, résumés, décomposés et recomposés avec l'idée de mettre au jour la concordance entre le cinéma et la psychanalyse.

La progression n'est pas celle d'une dissertation, mais d'un journal. Autant de dates, autant de séances : comme dans une cure, des histoires qui d'abord semblent se tenir, puis deviennent bientôt obscures ; des fragments qui se détachent tout seuls de ces histoires ; des hypothèses, des conjectures, des constructions qui s'éteignent peu à peu dans le silence ; quelques éclairs ; des répétitions insistantes...

Le livre s'emploie à refaire - réfection, autre sens de remake - des bouts de la théorie freudienne et de sa pratique. C'est le livre d'un amoureux de l'analyse, qui, jour après jour, cède au cinéma de la vie.

Hôpital : la commission des Affaires sociales du Sénat revient sur l’encadrement de l’activité libérale

Mercredi, la commission des Affaires sociales du Sénat a examiné le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2013. Présidée par la sénatriceAnnie David (Isère, groupe communiste), la commission a rejeté l’amendement voté par les députés (en première lecture) sur l’encadrement de l’exercice de l’activité libérale à l’hôpital, qui a provoqué le courroux des praticiens hospitaliers.
Le rapporteur général Yves Daudigny (AisnePS) s’est dit« complètement en phase sur le fond du problème avec Christian Paul », député (NièvrePS) auteur de l’amendement sur l’activité libérale. Mais la ministre de la Santé ayant confié une mission similaire à la conseillère d’État Dominique Laurent, la commission a préféré faire marche arrière pour une « question de timing », a-t-il expliqué. « Il n’a pas paru opportun que le législateur vienne introduire des mesures qui pouvaient paraître stigmatisantes pour la profession médicale », a ajouté YvesDaudigny.
La commission des Affaires sociales a par ailleurs adopté d’autres amendements relatifs à l’assurance-maladie : amélioration des modalités de contrôle de la tarification à l’activité (T2A), anticipation de la prescription en DCI pour les médicaments, possibilité de substitution pour les médicaments biosimilaires, majoration du forfait CMU-C pour l’ensemble des organismes gestionnaires (et pas seulement pour laCNAM).
Une nouvelle contribution sur l’huile de palme a aussi été adoptée au profit de la Sécurité sociale, afin d’inciter l’industrie agroalimentaire à lui substituer des composants moins nocifs pour la santé.
› A. B.-I
lequotidiendumedecin.fr 07/11/2012


Colloque de l’association Franco-Argentine de psychiatrie et de santé mentale

La psychanalyse a été pendant le XXème siècle la référence théorique et clinique en psychiatrie et en santé mentale. A partir des années ’80, cette hégémonie commence à décliner au profit de la psychiatrie biologique, américaine notamment. Aujourd’hui, alors que le prestige de la psychanalyse est remis en cause dans le monde, la France et l’Argentine restent les deux bastions où elle garde une place prépondérante dans la santé mentale. Ce colloque rendra compte des implications réelles de la psychanalyse dans les champs social et clinique de ces deux pays. 
Avec
Xavier Bonnemaison, Serge Cottet, Susana Elkin, Bruno Falissard, 
Bernard Golse, Juan Pablo Lucchelli, Julia Martin, 
Bernard Odier, Alfredo Oliveira, Martin Reca,
Isabelle Salmona, Emilio Vaschetto, Dominique Wintrebert
MAISON ARGENTINE – CITE UNIVERSITAIRE
37, Bd. Jourdan 75014 Paris.
1er DECEMBRE 2012 14h – 19h.
Entrée libre
Inscriptions : Juan Pablo Lucchelli
lucchelli@hotmail.com  – Tél : 0142030802
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un enfant qui apprend à lire ?
Jean-Pierre Winter explore les mécanismes de l'apprentissage de la lecture. Extrait de "Transmettre (ou pas) de Jean-Pierre Winter (2/2).
L'éducation, l'enseignement, la psychanalyse, les religions, la religion posent des questions tellement massives que pour chacun de ces thèmes, j'essaierai de resserrer le propos sur un point précis qui servira d'appui pour entamer la réflexion. Je vais ici me pencher plutôt sur la question de l'enseignement, qui n'est pas sans rapport avec l'éducation. Je partirai d'une affirmation de Freud que l'on trouve dans l'Introduction à la psychanalyse.
L'idée qu'il introduit a surpris bien du monde, au point de déclencher chez beaucoup d'éducateurs, de philosophes, de pédagogues une espèce de passion visant à la récuser. Freud écrit :  « Le petit bonhomme est déjà entièrement formé dès la quatrième ou la cinquième année et se contente de manifester plus tard ce qui a été déposé en lui à cet âge. » 
Autrement dit – si Freud ne se trompe pas –, à quatre ou cinq ans, les jeux sont faits ! Quand le petit bonhomme entre à l'école pour y recevoir un enseignement, on peut se demander ce qu'il vient y faire.

Qui pour me soulager de mon acte ? De la place de l’homme à l’embryon.
Publié dans :  Psychanalyse à l'hôpital

Publié le :  29 octobre 2012
par Annie Ascher – Texte présenté aux journées de Mars 2011 -
version .doc téléchargeable : De la place de l’homme à l’embryon A.Ascher
Résumé:
         En 1987 un groupe de soignants du C.H.R.U. de Lille ,désorientés par  les progrès récents de la technoscience médicale s’interroge sur les effets de la P.M.A.
          Bien que la femme ait une place prédominante lors de ce parcours éprouvant ,ce groupe questionne la place de l’homme et/ou du père lors de cette procréation hors sexe.Emerge la question :qu’est-ce que la guérison en matière de stérilité?
          Le médecin est ,de plus en plus,mis en demeure de traiter des malades en tentant de les guérir, ou plutôt ,hélas, de rectifier ce qui fait défaut.Cette dernière démarche est sous-tendue par l’illusion de la toute-puissance thérapeutique démentie par la rencontre avec la catégorie de  l’impossible.pointe alors la différence structurelle entre le symptôme conçu par la médecine et le symptôme psychanalytique, voire le sinthome .
          Enfin serait-il encore possible  en 2012 d’animer un tel 

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Compte courant du sperme

26 octobre 2012

Il y a un pouvoir encore plus fort que celuique confère l’argent, la politique ou la célébrité. Une puissance face à laquelle on ne peut que plier, s’agenouiller, se tenir pour vaincu d’avance. Ce privilège est celui que les femmes ont acquis depuis quelques décennies sur la sexualité masculine. Et je ne fais pas allusion aux actes indélicats, voire brutaux, commis contre elles par des hommes et qui impliquent une responsabilité juridique, corollaire d’une faute de leur part. Je veux parler des situations dans lesquelles, même si un homme n’a pas commis la moindre faute, même s’il s’est montré doux, attentionné et s’est mis entièrement au service du plaisir d’une femme, celle-ci peut le contraindre par la voie judiciaire à devenir père de l’enfant qu’il a engendré.
Récemment, les médias ont dévoilé deux affaires qui nous ont rappelé l’ampleur de ce pouvoir : Rachida Dati, qui assigne le milliardaire Dominique Desseigne en reconnaissance de paternité, et une ancienne conquête de Jean-Luc Delarue, dont l’enfant âgé de 12 ans pourrait obtenir un tiers de sa succulente succession. On dira qu’il est dégueulasse qu’une société qui a donné aux femmes le pouvoir de décider librement de la maternité (contraceptifs, avortement, accouchement sous X) oblige les hommes à devenir pères des enfants qu’ils ont conçus parfois par une imprudence ou un simple accident.
Même si une femme s’empare du sperme d’un homme à l’insu de celui-ci ou contre son gré, la paternité sera malgré tout attribué à l’homme.

Docteurs, montrez la langue ! L'éditorial du "Monde des livres"

LE MONDE DES LIVRES | 
Chers psychanalystes, il est grand temps de retourner à Freud. Voilà ce qui vient à l'esprit en lisant la correspondance du maître viennois avec sa fille Anna, que nous saluons aujourd'hui. Il s'agirait moins d'un retour aux sources conceptuelles que de retrouvailles avec le style. Car il en va de la psychanalyse comme de toutes les théories révolutionnaires : le coup d'envoi, c'est la rencontre d'une idée et d'une écriture. Et le coup de blues, maintenant, c'est aussi l'oubli de la langue par des thérapeutes qui font pourtant métier de lui prêter l'oreille. Ainsi s'expliquerait la marginalisation de la psychanalyse sur les tables des libraires : pour un livre bien écrit, combien d'autres jargonnent ? Quand on est un ami de la psychanalyse, on lui doit de dire cette vérité. Me revient en mémoire le cas d'une sommité du freudisme français, homme fort estimable au demeurant, qui se plaignait de voir ses tribunes refusées par Le Monde. Comme de bien entendu, il voulait croire à une omerta ourdie par d'occultes réseaux, conspirant jour et nuit à le bâillonner. Or, sa prose était illisible. Ce qu'il a bien fallu lui expliquer.
Oui, chers psychanalystes, cela ne tient qu'à vous, vous pouvez encore renouer avec Freud, retrouver cet homme de style auquel Patrick J. Mahony rendait hommage naguère (Freud, l'écrivain, Les Belles Lettres, 1990), comme le font à leur tour Edmundo Gomez Mango et J.-B. Pontalis dans un essai qui paraît sous le titre Freud avec les écrivains (Gallimard, "Connaissance de l'inconscient", 398 p., 21 €). Le père de la psychanalyse "utilise toutes les ressources de la langue pour incarner sa propre pensée", rappellent les auteurs, qui reviennent sur son amour pour Goethe ou Shakespeare et sur ses échanges avec Stefan Zweig, Thomas Mann ou Romain Rolland, ses contemporains. Exploration de l'inconscient et horizon du roman, vérité du désir et beauté du concept, soin des âmes et jouissance de l'écriture : le vrai retour à Freud, c'est le retour à la littérature.

Elisabeth Roudinesco: "Freud pense la famille comme une tragédie"

LE MONDE DES LIVRES | 
Marié en 1886 avec Martha Bernays, Sigmund Freud a six enfants, nés entre 1887 et 1895. La correspondance avec ses cinq premiers, Mathilde, Martin, Oliver, Ernst et Sophie, est publiée chez Aubier. Celle avec Anna, sa cadette, chez Fayard. Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, collaboratrice du "Monde des livres", en assure la préface. Entretien.
C'est un Freud très investi dans les affaires familiales qui se révèle dans ces deux correspondances. Il maintient les liens, aide financièrement ses enfants et leur témoigne de la tendresse. Que représente pour lui la famille ?
La famille a une importance capitale dans la vie de Freud et dans sa doctrine. La psychanalyse est née de la transformation du statut de la famille en Europe, marquée par l'abaissement de la toute-puissance des pères, par la montée du féminisme et par l'importance des droits de l'enfant. Freud s'occupe de jeunes femmes hystériques en rébellion contre des frustrations sexuelles. Il s'intéresse comme tous les savants de son époque à la sexualité infantile.

mercredi 7 novembre 2012

«Augustine», psy causes

Par DIDIER PÉRON
Hosto . Alice Winocour retrace les relations troubles entre le professeur Charcot et son cobaye.
«Les femmes qui entraient à la Salpêtrière […] appartenaient à la catégorie des servantes nerveuses ou surmenées ; ou des concierges, lectrices de faits divers ; ou des filles ; ou de petites "Bovary" bourgeoises, désireuses de se rendre intéressantes, et qui avaient entendu parler du mal à la mode…» Le ton méprisant de l’article de Léon Daudet, qui avait assisté avec son père, Alphonse, aux fameuses présentations de malades hystériques organisées tous les mardis par le professeur Charcot dans son service, en dit long sur l’état d’esprit de nombreux observateurs de l’époque.
Alice Winocour, 36 ans, signe avec Augustine un premier film qui revient sur ce moment fascinant de la psychiatrie au seuil de la psychanalyse (Freud sera brièvement l’élève de Charcot et son traducteur en allemand) qui se noue dans la relation entre le grand praticien, mondialement célèbre, détenteur de la première chaire de «maladie du système nerveux» (créée en 1882 à Paris), et ses patientes convulsives, toujours plus nombreuses et pâmées, atteintes de diverses paralysies, insensibles à la douleur en certaines parties de leur corps mais sans lésion ou pathologie organique.
Rencontres vidéo en santé mentale 2012
22 novembre 2012
Programme Colloque 2012

Patients et Traitements Psychiatriques à l’Écran, 5 et 6 décembre 2012, EHESS Paris, salles de conférence Réseau Asie.

Colloque pluridisciplinaire organisé par Jean-Christophe Coffin (MCF Paris V Descartes), Nausica Zaballos (doctorante Centre Alexandre Koyré – IRIS) et Alessandro Manna (doctorant IRIS)

«Être là», cellules grises

Par GÉRARD LEFORT
Taule. Régis Sauder a passé trois semaines avec l’équipe psy de la prison des Baumettes, à Marseille. Plongée dans la folie sous écrous.

Images floues, zoom frénétique, cadre traviolisé, son syncopé. Les premiers instants du documentaire Etre là sont agités et pourraient rebuter tant ils semblent citer le style de n’importe quel générique d’une série américaine «moderne». Le choix du noir et blanc semble relever, lui aussi, d’une afféterie esthétique. Or, pas du tout. Lorsque Etre là prend son envol, ces choix formels s’imposent comme des nécessités.
Mégalithes moraux. Le réalisateur, Régis Sauder, a passé trois semaines à l’été 2011 en compagnie d’une équipe de psy de la prison des Baumettes, à Marseille. Accéder avec lui à cette «bulle» est une épreuve qui pousse de lourdes portes et bouscule bien des a priori. Alors oui, ça doit chahuter. Le noir et blanc est lui aussi un parti pris dicté par les circonstances. Dans ce «monde à part» de la psychiatrie en milieu carcéral, on apprend à pas de loup que les relations humaines se nouent et se dénouent en contrastes tranchés où surgissent des mégalithes moraux. Rien de moins que le Bien et le Mal. Alors oui, le noir et blanc est idoine.

Escroquerie intellectuelle !

Des psychanalystes lancent une pétition en faveur du mariage et de l’adoption par les homosexuels

Lettre ouverte 
DES PSYCHANALYSTES FACE A L’ÉGALITÉ DES DROITS ET AU « MARIAGE POUR TOUS ».
Le projet de loi « Le mariage pour tous » a pour visée l’ouverture du droit au mariage de personnes de même sexe et par voie de conséquence, de l’adoption aux couples mariés de même sexe. Cette évolution de notre code civil mettrait enfin la France au diapason de neuf pays européens, treize dans le monde et neuf états américains.
En réaction à cette évolution démocratique, certains propos mettant en avant une supposée orthodoxie psychanalytique s’opposent formellement à ce projet.
Nous, psychanalystes (ou en formation psychanalytique), souhaitons par ce communiqué exprimer que « La psychanalyse » ne peut être invoquée pour s’opposer à un projet de loi visant l’égalité des droits. Au contraire, notre rapport à la psychanalyse nous empêche de nous en servir comme une morale ou une religion.
En conséquence, nous tenons à inviter le législateur à la plus extrême prudence concernant toute référence à la psychanalyse afin de justifier l’idéalisation d’un seul modèle familial.
Nous soutenons qu’il ne revient pas à la psychanalyse de se montrer moralisatrice et prédictive. Au contraire, rien dans le corpus théorique qui est le nôtre ne nous autorise à prédire le devenir des enfants quel que soit le couple qui les élève. La pratique psychanalytique nous enseigne depuis longtemps que l’on ne saurait tisser des relations de cause à effet entre un type d’organisation sociale ou familiale et une destinée psychique singulière.
De plus, la clinique de nombre d’entre nous avec des enfants de couples « homosexuels » atteste que ce milieu parental n’est ni plus ni moins pathogène qu’un autre environnement.
Il n’est pas inutile non plus de faire un retour aux prises de position de Freud concernant l’homosexualité. Pour s’en tenir, par exemple, aux toutes premières années de la naissance de la psychanalyse (1896), Freud signa une pétition initiée par le médecin et sexologue allemand Magnus Hirschfeld (1897) demandant l’abrogation du paragraphe 175 du code pénal allemand réprimant l’homosexualité masculine (recueillant plus de 6 000 signatures dont celles aussi de Krafft-Ebing, Andréas-Salomé, Zola, Rilke, Mann et Einstein).
Aussi nous tenons à rendre publique notre position et ces éléments de réflexion dans le cadre du débat national qui est engagé.

PSYCHANALYSE DE RAHAN

Le fantôme psychique d'un héros de BD
Pascal Hachet

Depuis plus de trente ans, Rahan, le célèbre héros de bandes dessinées créé par Roger Lécureux et André Chéret passionne des millions d'enfants, d'adolescents et d'adultes. Pascal Hachet, s'est pourtant risqué à mettre Rahan sur le divan ! Car le " fils des âges farouches " oppose plus d'une énigme à ses lecteurs.


CENTRE GEORGES CANGUILHEM

Histoire et philosophie des sciences du vivant et de la médecine

Colloque International : 19-20-21 novembre 2012
« Sélection, tri et triage en médecine. Logiques, pratiques et valeurs »
Amphithéâtre Buffon, Université Paris Diderot - 15, rue Hélène Brion – Paris 13°
Université Paris Diderot, SPHERE – UMR 7219, Institut des Humanités de Paris, Collège d’Etudes Mondiales – Chaire Anthropologie et santé mondiale, Institut Universitaire de France.




La Cause du désir - Rencontre avec Marie-Hélène Brousse le 15 novembre à Paris
Posteado por A.A.delaR. a sábado, noviembre 03, 2012






















Paroles imposées, catharsis, logique collective, décoinçage


Psychanalyse
n° 25, 2012/3
Marie-Claire Terrier, Le sourire d'une femme. Une cure et sa conclusion

Bibiana Morales, Paroles imposées

Patricia León, La catharsis : une pérégrination consentie

Bénédicte d'Yvoire, Quelques questions à partir de l'expérience de passeur à l'APJL

Élisabeth Rigal, Logique : du subjectif au collectif ?

Thérèse Charrier, Logique collective ? Un rapport véridique au réel

Brigitte Gallot-Lavallée, Logique collective et fonctionnement

Jacques Podlejski, Ou l'incomplétude, ou l'inconsistance

Nicolas Guérin, Contiguïté des jouissances et travail de l'inconscient

Jacques Marblé, La douleur dénomme

Luminitza Claudepierre Tigirlas, Secousses passionnelles sur les rives du sevrage maternel

Isabelle Morin, Une psychanalyse n'est pas un autoportrait

Pierre Bruno, Décoinçage

Au commencement est le transfert


Analyse Freudienne Presse
n° 19, 2012/1
L'Übertragung, concept majeur et sans doute fondement de la psychanalyse, apparaît tout d'abord chez Freud, dès 1895, dans la dynamique du transfert et sera repris par Lacan, en 1960, dans son séminaire « Le transfert dans sa disparité subjective, sa prétendue situation, ses excursions techniques ». Ce titre indique d'emblée que le transfert est bien le contrepied de l'intersubjectivité, la mise en question de la réduction de l'analyse à n'être qu'une situation, et enfin la mise en doute de l'existence d'une technique qui puisse se référer à autre chose qu'à une topologie. Même s'il est au commencement de toute analyse, le transfert n'implique pas de contre-transfert puisqu'il n'existe qu'un seul transfert, l'analyste lui-même n'étant envisageable que comme une formation de l'inconscient. Cela ouvre directement la question du désir d'analyste et la notion de transfert de travail. La disparité subjective du transfert ne renvoie-t-elle pas à ce que Lacan nomme une métaphore de l'amour dont le pivot est le désir d'analyste ? Pourtant, le terme de transfert, entré dans le discours courant, entraîne une banalisation du sujet supposé savoir dont les psychothérapies profitent certainement, au point de pouvoir parfois l'ignorer purement et simplement. Cela repose ainsi la question des fondements actuels de la cure.