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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 4 novembre 2012

Florac Familles et troubles psychiques au centre des débats

Correspondant
04/11/2012
L'équipe du centre médico-psychiatrique le Ferradou a organisé un café à thème.
L'équipe du centre médico-psychiatrique le Ferradou a organisé un café à thème. (© D.R)
L'équipe soignante pluriprofessionnelle du centre médico-psychiatrique (CMP), centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) le Ferradou, a animé brillamment son deuxième café à thème qui abordait le sujet Familles et troubles psychiques. La rencontre avait lieu à la salle de Jeanne, en présence de seize personnes. Le documentaire Une vie de fous, de Samuel Luret et Jean-Thomas Ceccaldi, a servi de support à l'ouverture des débats. Le duo a enquêté durant un an sur un secteur dont ils affirment sans ambages : "Une société a la psychiatrie qu'elle mérite. Et notre société a décidé de laisser pour compte ceux qui ne sont pas dans la norme !" S'appuyant sur des cas concrets, leur constat sévère mais réaliste n'a pas manqué de susciter des réactions parmi l'assistance. Des témoignages poignants de sincérité, sur leur vécu, sur celui de proches ou en tant que famille d'accueil, ont été délivrés par des participants, à la suite desquels les professionnelles ont tenté d'apporter des réponses appropriées en se servant de leurs expériences et des outils qu'elles ont à leur disposition auprès de la structure qui les emploie. Le CMP le Ferradou est ouvert à toute personne qui vient, spontanément, seul ou accompagné, sur le conseil de sa famille ou d'amis, ou sur indication de son médecin généraliste, d'une assistance sociale... Il est ouvert aussi pour poursuivre des soins psychiatriques commencés au cours d'une hospitalisation. En participant à la psychiatrie du service public, l'équipe soignante composée d'un médecin psychiatre, d'un psychologue, d'un ergothérapeute, d'un assistant du service social, d'un cadre de santé et d'une secrétaire médicale, est en mesure de répondre à toute demande d'orientation et de soin. "Cette petite structure de proximité, comme le soulignait un membre de l'équipe, offre un dispositif de médication thérapeutique qui permet le maintien à domicile en se soignant près de chez soi."

La laverie de Lafaute

La laverie de Lafaute
Alessandra Zambelli - Virginie Megglé

LE VENDREDI 2 NOVEMBRE 2012 A 18H

21, rue du Maroc 75019 - Paris


Un acte de l'Opéra Mobile Urbain en Lavoirs de l'ëtre

"Ô ! Prélavage préfiguration de l'évènement manifestif "Ô ! Le XXI° Cycle"
orchestré par Les Arts et Mouvants

C'est dans ce cadre magnifique que:

Deux femmes psychanalystes Virginie Megglé et Alessandra Zambelli se penchent pour le plaisir de l'être et du l'avoir dans un lave Ô ma tique sur le désir, le sens et la manière de blanchir les photes, nettoyer la culpabilité, lessiver les humeurs, détacher les âmes. Une conférence participative, active, poétique, analytique, ludique. faut'eau et vie des hauts à l'appui ;-)
Ô! LA LAVERIE DE LAFAUTE ! VENEZ-Y SANS FAUTE LE VENDREDI 2 NOVEMBRE A 18H EN TRAVERSANT LE XXI° CYCLE ...!

Réinventer l’amour

2 novembre 2012

Par MARCELA IACUB
On dit qu’il faut mourir dans la dignité. Qu’il faut mettre fin à la vie des mourants, des êtres dégradés par la maladie ou l’extrême vieillesse qui ne peuvent plus disposer de leur existence parce que leur esprit est parti, parce que ce qui demeure d’eux ne sont que leurs restes. On pense que ces créatures ont perdu toute humanité, qu’elles ne sont plus celles qui ont pensé, rêvé, aimé, que leur entourage a connues. Que ces personnes sont déjà mortes : les supprimer n’est que faire correspondre la réalité physique à la réalité biographique.
On se pose rarement la question de savoir si l’amour que l’on ressent pour ces personnes est compatible avec le fait de les laisser mourir dans la dignité. Si l’amour d’une manière plus générale implique nécessairement un tel respect de l’autre ou si au contraire on ne saurait qu’aimer dans l’indignité.

Docteurs, montrez la langue ! L'éditorial du "Monde des livres"

LE MONDE DES LIVRES | 
Chers psychanalystes, il est grand temps de retourner à Freud. Voilà ce qui vient à l'esprit en lisant la correspondance du maître viennois avec sa fille Anna, que nous saluons aujourd'hui. Il s'agirait moins d'un retour aux sources conceptuelles que de retrouvailles avec le style. Car il en va de la psychanalyse comme de toutes les théories révolutionnaires : le coup d'envoi, c'est la rencontre d'une idée et d'une écriture. Et le coup de blues, maintenant, c'est aussi l'oubli de la langue par des thérapeutes qui font pourtant métier de lui prêter l'oreille. Ainsi s'expliquerait la marginalisation de la psychanalyse sur les tables des libraires : pour un livre bien écrit, combien d'autres jargonnent ? Quand on est un ami de la psychanalyse, on lui doit de dire cette vérité. Me revient en mémoire le cas d'une sommité du freudisme français, homme fort estimable au demeurant, qui se plaignait de voir ses tribunes refusées par Le Monde. Comme de bien entendu, il voulait croire à une omerta ourdie par d'occultes réseaux, conspirant jour et nuit à le bâillonner. Or, sa prose était illisible. Ce qu'il a bien fallu lui expliquer.
Oui, chers psychanalystes, cela ne tient qu'à vous, vous pouvez encore renouer avec Freud, retrouver cet homme de style auquel Patrick J. Mahony rendait hommage naguère (Freud, l'écrivain, Les Belles Lettres, 1990), comme le font à leur tour Edmundo Gomez Mango et J.-B. Pontalis dans un essai qui paraît sous le titre Freud avec les écrivains (Gallimard, "Connaissance de l'inconscient", 398 p., 21 €). Le père de la psychanalyse "utilise toutes les ressources de la langue pour incarner sa propre pensée", rappellent les auteurs, qui reviennent sur son amour pour Goethe ou Shakespeare et sur ses échanges avec Stefan Zweig, Thomas Mann ou Romain Rolland, ses contemporains. Exploration de l'inconscient et horizon du roman, vérité du désir et beauté du concept, soin des âmes et jouissance de l'écriture : le vrai retour à Freud, c'est le retour à la littérature.
Allez Anna !
C'est l'heure de se coucher !


Elisabeth Roudinesco: "Freud pense la famille comme une tragédie"

LE MONDE DES LIVRES | 
Marié en 1886 avec Martha Bernays, Sigmund Freud a six enfants, nés entre 1887 et 1895. La correspondance avec ses cinq premiers, Mathilde, Martin, Oliver, Ernst et Sophie, est publiée chez Aubier. Celle avec Anna, sa cadette, chez Fayard. Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, collaboratrice du "Monde des livres", en assure la préface. Entretien.
C'est un Freud très investi dans les affaires familiales qui se révèle dans ces deux correspondances. Il maintient les liens, aide financièrement ses enfants et leur témoigne de la tendresse. Que représente pour lui la famille ?

Peut-on extraire des données de votre cerveau ?

Pourrait-on vous amener à divulguer votre code bancaire simplement en vous faisant penser à lui ? L'activité électrique de votre cerveau peut-elle trahir vos secrets ? C'est la démonstration qu'ont accomplie des chercheurs lors de la récente conférence sur la sécurité informatique Usenix. Pour cela, ils ont utilisé un simple casque EEG (type Emotiv, disponible dans le commerce pour 500 $), qui mesure l'activité électrique du cerveau, une technologie qui n'avait jamais été étudiée sous l'angle de ses implications en matière de sécurité, rapportent Extreme Tech etCnet.
un cobaye en situation de reconnaître des cartes de crédits
L'étude (.pdf) des chercheurs (présentation en vidéo) menés par Ivan Martinovic du département des sciences informatiques de l'université d'Oxford, a consisté à créer un programme personnalisé conçu dans le but de vous faire penser à des données sensibles telles que l'emplacement de votre maison, le code secret de votre carte de crédit ou votre mois de naissance. Les chercheurs ont testé leur programme sur 28 participants coopératifs (même s'ils ne connaissaient pas le but de l'expérience) et les résultats ont montré que la fuite d'information provenant de l'utilisateur (la mesure de "l'entropie de l'information") apportait une réponse supérieure de 15 % à 40 % à une méthode aléatoire.

TFE : Peur et urgence somatique en psychiatrie

Messagepar Elood le 02 Nov 2012
Bonjour,

Alors voilà venu ce grand moment que de plancher sur le mémoire.. Et j'ai ainsi besoin de vous car je n'arrive pas a poser ma question de départ bien que j'ai bien détaillé ma situation et posé toutes les questions possible. Je veux ainsi me diriger sur la peur et l'urgence somatique en psychiatrie, des conséquences que ça peut avoir. Donc je vous laisse lire ce premier jet. Merci d'avance pour vos conseils

Pourquoi la censure et le filtrage ne marchent pas ? L’exemple des réseaux liés aux troubles de l’alimentation

[...] En s’intéressant aux blogs et forums qui évoquent les troubles de l’alimentation, pourchassés sous prétexte qu’ils en font la promotion, les sociologues Antonio Casilli, Fred Pailler et Paola Tubaro nous proposent de porter un autre regard sur le filtrage et la censure. Ils montrent d’abord que celle-ci n’a pas grand effet sur l’existence même des contenus. En étudiant la composition de ces sites, ils montrent comment leur structuration leur permet de continuer d’exister et de se renouveler. Pire, cette censure (potentielle comme véritable) affecte la forme du réseau, destructure les blogs pivots permettant de faire circuler l’information et favorise le développement de l’entre-soi. Le filtrage et la censure ont donc l’effet contraire à celui désiré : ils favorisent les échanges entre ceux qui souffrent de troubles de l’alimentation, ce qui peut-être plutôt positif, tout en les coupant de sources informationnelles extérieures et donc différentes. Au final, ce sont les professionnels de la santé eux-mêmes, ceux qui font de l’information et de la prévention auprès de ces publics, qui ont plus de difficulté à les toucher, à leur faire entendre d’autres messages que ceux qu’ils échangent entre eux. Une belle démonstration qui illustre combien, sur le net, la censure et le filtrage ne sont jamais la solution. – Hubert Guillaud [...]






Dramatique Fictions / Le Feuilleton
du lundi au vendredi de 20h30 à 20h55
Ecoutez l'émission23 minutes

Marilyn, dernières séances de Michel Schneider 1/10

29.10.2012 - 20:30 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Adaptation : Michel Schneider
Réalisation : Juliette Heymann

Trente mois durant, de janvier 1960 au 4 août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau. Telle est l'histoire. Deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer et qui ne purent se quitter. Des mots noirs et des souvenirs blancs. Dans la lumière adoucie d'un cabinet de psychanalyste se redit la dernière séance de Marilyn.

Biographie de l'auteur
Né en 1944, Michel Schneider, écrivain et critique littéraire, a été directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture de 1988 à 1991. Il est l'auteur de La Comédie de la culture et de plusieurs ouvrages sur la musique, notamment Glenn Gould piano solo, Prima donna, Musiques de nuit. Il a reçu le prix Médicis de l'essai en 2003 pourMorts imaginaires et le prix Interallié 2006 pour Marilyn dernières séances.

A écouter ici

Les SDF ou le tragique de répétition

LE MONDE | 
Cet homme est, décidément, un formidable révélateur : à lui tout seul, Louis Gallois pointe du doigt quelques-unes des impuissances et des pusillanimités françaises les plus criantes – et les plus déprimantes.
Ainsi, plus personne ne peut ignorer que l'ancien patron de la SNCF et d'EADS remettra au gouvernement, le 5 novembre, son rapport sur l'érosion de la compétitivité des entreprises nationales. Le remède de cheval qu'il s'apprête à recommander pour soigner ce mal français défraye en effet la chronique depuis une dizaine de jours, plusieurs ministres et jusqu'au chef de l'Etat s'étant chargés de désamorcer, par avance, le choc de ses propositions.
Mais M. Gallois a une autre corde à son arc : président de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociales, il sera l'un des acteurs-clefs de la conférence nationale de lutte contre l'exclusion organisée par le gouvernement les 10 et 11 décembre.
A ce titre, il vient de lancer un autre pavé dans la mare. A la veille de l'hiver et alors qu'un sans-abri est mort, de froid autant que de misère, dans une rue de Paris ce week-end, il dresse un diagnostic sévère, dans un entretien à La Croix : "Les besoins vont bien au-delà" des 15 000 places d'hébergement d'urgence et de logement adapté que le gouvernement prévoit de créer en cinq ans. "Il y a en outre un problème budgétaire" : les crédits annoncés pour 2013 étant équivalents aux crédits consommés en 2011, ces nouvelles places d'hébergement "ne sont donc pas financées".

Soins palliatifs : "Au moment de l'agonie, notre équipe s'efface"

LE MONDE | 

Les soignants du réseau SPES chez Thérèse (à droite) à Vert-le-Grand (Essonne).
Les soignants du réseau SPES chez Thérèse (à droite) à Vert-le-Grand (Essonne). | Agnes Dherbeys pour "Le Monde"

"Je suis désolé pour le retard ! - Ben, vous êtes docteur..." Sourire de Francis Dayre, le médecin généraliste de Lucienne, qu'il accompagne à petits pas de la porte d'entrée à son canapé de velours vert, au milieu d'un salon tapissé dans la même teinte. L'octogénaire s'y love, enveloppée de châles à pompons. Il y a bien du monde, ce matin, dans sa petite maison de lotissement. Elle semble savourer le moment.
En plus de son docteur, de l'infirmière libérale et de son fils, qui vit à demeure, un médecin, une infirmière et une psychologue du réseau de soins palliatifs à domicile du Sud-Essonne (le réseau SPES) sont venus s'enquérir de sa santé. La vieille dame, elle, a bien envie de profiter de l'auditoire pour revivre à haute voix les sorties de jadis, ce petit déjeuner au Ritz dont elle avait "ramené des sucres pour faire collection".
Lucienne a éloigné un cancer du sein il y a quatorze ans. Il est revenu. La chimiothérapie n'est plus de mise. Son torse est dévoré de plaies ouvertes qui la brûlent, stigmates de l'ancienne radiothérapie. Après la dernière visite, le réseau SPES a organisé à Paris une consultation chez une infirmière spécialisée de l'Institut Curie.
Lucienne consent à revenir au présent pour rassurer, elle va déjà mieux. Quoique... "Ce n'est rien", murmure-t-elle. "Ce n'est pas rien, saisit au vol Carine Quinto, le médecin du réseau. C'est là. Est-ce que c'est supportable ?" "Oui." "Vous dormez la nuit ?", enchaîne le généraliste. "Pas bien", admet-elle.

Parce que mon corps m'appartient

Le Monde.fr | 
Le droit de mourir dans la dignité, l'aide active à mourir, l'euthanasie, le suicide assisté, selon nos affinités sémantiques, ne saurait être une question médicale. Certes, ce droit implique les médecins, qui sont les artisans – au sens noble – de notre choix de fin de vie. Certes, c'est sur la base de leur diagnostic, avec leurs connaissances et leur expertise, que la fin de vie se dessine.
Nous rappelons au passage que la mort est un événement considérable, c'est notre lot commun, notre terme à tous. Gageons que tous les lecteurs de cette tribune seront morts dans une centaine d'années. Alors, autant s'y préparer sereinement.
Ce droit de mourir dans la dignité, dans sa propre dignité, porté depuis 32 ans par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et qui a fait l'objet de la proposition de campagne n°21 de François Hollande, remporte l'adhésion des Français qui se déclarent très majoritairement favorables à l'euthanasie (entre 86 % et 94 % selon les sondages, de manière constante depuis plus de 20 ans).

Le débat public sur la fin de vie aborde avec prudence la question de l'euthanasie

Le Monde.fr | 

Le premier débat sur la fin de vie, entre posture et émotion

LE MONDE | 

Le deuil, un chemin singulier

LE MONDE | 


Schizophrénie, dépression, stress... Il faut moins de psychotropes et plus de recherches

Modifié le 31-10-2012














Par 
Professeur de psychiatrie























La France est le deuxième pays d'Europe où l'on consomme le plus de psychotropes, derrière le Portugal. Comment y remédier ? Pour Antoine Pelissolo, psychiatre et président de l’Association française des troubles anxieux et de la dépression, c'est en amont qu'il faut agir.


Depuis plus de 20 ans, comme "Le Nouvel Observateur" cette semaine, les médias alertent très régulièrement le grand public sur les excès de la consommation de médicaments psychotropes en France.

On peut débattre à l’infini sur l’exactitude des chiffres et leur interprétation, mais ils révèlent en tout cas deux faits incontestables : l’importance des enjeux de santé publique liés aux troubles psychiques, et l’insuffisance des moyens préventifs et thérapeutiques disponibles. Car dénoncer les dérives des traitements utilisés ne suffit pas à résoudre les problèmes si les alternatives ne sont pas satisfaisantes, ce qui est le cas aujourd’hui.
TRAITEMENT PSYCHIATRIQUE

LA STIMULATION TRANSCRANIENNE ENFIN AU MAROC
UNE MÉTHODE DE TRAITEMENT NON-MÉDICAMENTEUSE
70% DE TAUX DE RÉUSSITE POUR CERTAINES PATHOLOGIES

Consultations privées à l’hôpital : paiement direct au médecin interdit.

Le gouvernement a placé les consultations privées à l’hôpital sous strict contrôle. A ce jour, 4 500 médecins soit 12,5% de l’effectif sont concernés. Mesure principale, les patients verseront les honoraires directement à la caisse de l’hôpital. Le paiement direct est donc interdit. Seconde disposition, le reversement  au médecin sera conditionné à la présentation de son planning à la direction de l’hôpital. L’objectif est de vérifier que l’exercice libéral au sein de l’hôpital ne dépasse pas 20% de son activité. En cas d’excès, une pénalité voire un retrait de l’autorisation d’exercer en libéral sont envisagés. Sans surprise la mesure a levé une levée de boucliers chez les syndicats des médecins qui n’ont pas été consultés.  La surprise a été totale d’autant qu’une mission sur ce thème a été confiée à Dominique Laurent, conseillère d’Etat. Résultat, les cinq inter- syndicats de praticiens hospitaliers dénoncent la méthode qui jette la suspicion sur l’ensemble des médecins.
Information du 31.10.12 13:33

72 ans est le nouveau 30 ans

L'espérance de vie des hommes a connu un bond unique au cours des 4 dernières générations, au point que sur ce plan, nos ancêtres de la préhistoire se rapprochent davantage des chimpanzés que de nous.
Jusqu'où pouvons-nous repousser les limites de la mortalité humaine? C'est pour répondre à cette question qu'Oskar Burger, de l'Institut de recherches démographiques Max Planck en Allemagne, s'est penché sur l'évolution de la longévité humaine, de la préhistoire à nos jours. Ses travaux montrent que l'espèce humaine a connu un allongement de l'espérance de vie unique parmi les espèces animales, enregistré principalement sur les 4 dernières générations, pour un total de 8000 étudiées. Cette progression récente et rapide suggère qu'elle est principalement due à notre capacité à améliorer nos conditions de vie, plutôt qu'à une prédisposition génétique ou une conséquence de l'évolution.
Le chercheur, qui publie ses travaux dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences, a comparé la durée de vie des chasseurs-cueilleurs, les hommes du paléolithique qui vivaient entre - 3 millions d'années et - 10.000 ans, au chimpanzé (notre plus proche cousin) et à l'homme contemporain des pays développés. Il en ressort qu'en termes de longévité, le chasseur-cueilleur était plus proche du chimpanzé que d'un Japonais ou un Suédois d'aujourd'hui -ces deux pays figurant parmi ceux où l'on vit le plus vieux. Et un Suédois vivant en 1900 était plus proche d'un chasseur-cueilleur que de ses propres arrière-petits enfants. Dans les pays développés, l'amélioration a été linéaire depuis 1840, avec un gain moyen pouvant atteindre 3 mois par an. Résultat, un chasseur-cueilleur de 30 ans avait autant de risques de mourir qu'un Japonais de 72 ans aujourd'hui ; un chasseur-cueilleur de 15 ans, les mêmes qu'un Suédois de 69 ans.